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CONDUITE POUR LE TRANSPORT DE FLUIDES, EN PARTICULIER D'HYDROCARBURES

阅读:153发布:2022-10-10

专利汇可以提供CONDUITE POUR LE TRANSPORT DE FLUIDES, EN PARTICULIER D'HYDROCARBURES专利检索,专利查询,专利分析的服务。并且L'invention est relative à une conduite pour le transport de fluides, constituée par des tronçons de tubes d'acier isolés thermiquement, du type comportant une enveloppe tubulaire externe (2), une enveloppe cylindrique interne (1) de plus faible diamètres, l'enveloppe interne étant soudée de manière étanche à l'enveloppe externe à chacune des extrémités des tronçons de tubes. Elle est caractérisée par le fait qu'au niveau de chaque raccord, les extrémités des deux enveloppes internes (1) sont soudées (3) l'une à l'autre, tandis qu'un manchon (9) réunit les extrémités (7) des enveloppes externes (2) de telle sorte que lorsqu'il s'exerce sur la conduite des efforts de traction, de compression ou de flexion, ledit manchon (9) communique ces efforts aux enveloppes externes (2).,下面是CONDUITE POUR LE TRANSPORT DE FLUIDES, EN PARTICULIER D'HYDROCARBURES专利的具体信息内容。

REVENDICATIONS
1. Conduite pour le transport de fluides, notamment d'hydrocarbures, constituée par des tronçons de tubes d'acier isolés thermiquement, du type comportant une enveloppe tubulaire externe en acier (2), une enveloppe cylindrique interne en acier (1) de plus faible diamètre, l'enveloppe interne étant soudée de manière étanche à l'enveloppe externe à chacune des extrémités des tronçons de tubes en laissant entre les deux enveloppes un volume annulaire fermé, conduite caractérisée par le fait qu'au niveau de chaque raccord entre deux tronçons de tubes, les extrémités des enveloppes internes (1) des deux tronçons sont soudées (3) l'une à l'autre, tandis qu'un manchon (9) réunit les extrémités (7) des enveloppes externes (2) de telle sorte que lorsqu'il s'exerce sur la conduite des efforts de traction, de compression ou de flexion, ledit manchon (9) communique ces efforts aux enveloppes externes (2) en conférant à la conduite une résistance mécanique au niveau de chaque raccord qui est au moins égale à celle des tronçons de tube.
2. Conduite selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le manchon (9) est vissé sur chaque enveloppe externe (2) par un filetage cylindrique (9 , 9b), de préférence à front de filets droits, qui comportent entre les filets mâles (9b_) et filets femelles (9a) un jeu qui est suffisant pour compenser les défauts d'alignement et de positionnement des deux tronçons.
3. Conduite selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que l'espace (10) compris entre les filets mâles (9b) et les filets femelles (9a_) est garni par une substance, par exemple polymérisable, qui transmet les efforts de compression ou de traction qui doivent s'exercer entre le manchon (9) et les enveloppes externes (2).
4. Conduite selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que la longueur libre des enveloppes tubulaires internes (1) au droit du raccord entre les deux tronçons est suffisante pour que par la flexion de cette longueur libre, les filets femelles (9a) du manchon (9) viennent prendre appui sur les filets mâles (9b_) des extrémités (7) des enveloppes tubulaires externes (2) afin de supporter les contraintes de compression, de traction ou de flexion.
5. Conduite selon la revendication 4, caractérisée par le fait que les collerettes (6) sont soudées aux extrémités (8) des enveloppes externes (2) en des points éloignés (5) des extrémités des enveloppes internes (1).
6. Conduite selon une quelconque des revendications 4 et 5, caractérisée par le fait qu'une substance est injectée entre les filets (9a) du manchon (9) et ceux (9b_) des enveloppes externes.
7. Conduite selon une des revendications 3 et 6, caractérisée par le fait que la substance introduite entre les filets (9a, 9b) est une résine telle qu'une résine epoxy ou une araldite dont la polymérisation s'effectue sans retrait ou avec expansion.
8. Conduite selon une des revendications 3 et 6, caractérisée par le fait que la substance introduite entre les filets (9_,9b_) est un élastomère polymérisable ou un produit tel que un brai de houille qui est appliqué à chaud.
9. Conduite selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le manchon (9) est muni à l'une de ses extrémités d'un filetage interne (9a) qui est vissé sur un filetage externe (2) d'un premier tronçon de tube de manière à. ce que l'autre extrémité dudit manchon (9) vienne s'appliquer contre une butée (7 L) solidaire de l'enveloppe tubulaire externe (2) d'un second tronçon de tube voisin avec une force suffisante pour que la conduite présente au niveau des raccords entre les différents tronçons une résistance mécanique au moins égale à celle des autres parties de la conduite.
10. Conduite selon la revendication 9, caractérisée par le fait que le filetage (9a_, 9b) est un filetage cylindrique avec des fronts de filets porteurs sensiblement perpendiculaires à l'axe de la conduite.
11. Conduite selon la revendication 9 ou 10, caractérisée par le fait que l'extrémité du manchon (9) s'appuie sur une bague (7b_) qui présente une surface plane du côté du manchon (9) et une surface spherique qui s'appuie librement sur une surface spherique concave réalisée sur l'extrémité (7) de l'enveloppe externe (2).
12. Conduite selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'un matériau isolant est placé dans le volume délimité par le manchon (9) et les enveloppes internes (1).
13. Conduite selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les extrémités de l'enveloppe interne (1) et de l'enveloppe externe (2) d'un tronçon de tube sont réunies par soudure (4, 8) par exemple par l'intermédiaire d'une collerette (6) après que l'on ait conféré à l'enveloppe interne (1) un allongement par rapport à l'enveloppe externe (2) qui correspond sensiblement à celui qui existe lorsque l'enveloppe interne (1) est soumise par rapport à l'enveloppe externe (2) à un écart de température qui est environ égal à la moitié de l'écart de température qui existera lors de l'utilisation de la conduite qui provoquera l'échauffement de son enveloppe interne.
14. Conduite selon la revendication 13, caractérisée par le fait que pour réaliser l'assemblage de l'enveloppe interne (1) et de l'enveloppe externe (2) d'un tronçon de tube, on préchauffe l'enveloppe interne (1) jusqu'à environ la moitié de l'écart de température qui doit exister entre l'enveloppe interne (1) et l'enveloppe externe (2) lors de l'utilisation de la conduite.
15. Conduite selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le volume annulaire fermé compris entre les deux enveloppes (1, 2) d'un tronçon de canalisation est garni d'une pluralité de feuilles minces, d'un isolant anti-rayonnement thermique (22) tel que des feuilles de quelques centièmes de millimètres d'épaisseur d'aluminium ou de produit connu sous la marque Kevlar.
16. Conduite selon la revendication 15, caractérisée par le fait que les feuilles (22) sont séparées par des structures lacunaires (23) non conductrices de la chaleur.
17. Conduite selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que des organes d'écartement en matériau peu conducteur de la chaleur (24) sont disposés de place en place dans le volume fermé compris entre l'enveloppe interne (1) et l'enveloppe externe (2) .
18. Conduite selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que l'on réalise le vide dans le volume compris entre l'enveloppe interne (1) et l'enveloppe externe (2).
19. Conduite selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisée par le fait que l'on introduit dans le volume annulaire compris entre l'enveloppe interne (1) et l'enveloppe externe (2) un gaz peu conducteur de la chaleur tel que du tétrachlorure de carbone ou du chloroforme.
20. Conduite selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que l'enveloppe interne (1) et éventuellement les collerettes (6) sont réalisées en un métal ayant un faible coefficient de dilatation tel que le métal connu sous la dénomination INVAR.
说明书全文

Conduite pour_le transportée fluides, en particulier d'hydrocarbures.

La présente invention est relative à une conduite pour transport de fluides, en particulier d'hydrocarbures réalisée par assembla de tubes métalliques calorifuges.

On sait que dans un certain nombre de cas, le pétrole br est extrait du sol à une température qui excède de plusieurs dizaines degrés la température ambiante et que, lorsque ce pétrole brut en contien son refroidissement à la température ambiante (ou même à des températur supérieures à la température ambiante) provoque par exemple u précipitation des produits paraffiniques qui conduit progressivement bouchage de la conduite.

On a déjà tenté de pallier ces difficultés en entourant le conduites avec des isolants épais à base de matériaux expansés qui doive être eux-mêmes protégés par une couche de matériaux rigides de manière supporter les différentes contraintes auxquelles la conduite est soumi tant au moment de sa mise en place que JOrε de son utilisation.

Ces isolants présentent l'inconvénient d'être encombrants e d'augmenter notablement les dimensions extérieures de la conduite. I augmentent aussi beaucoup sa flottabilité, ce qui oblige le plus souvent augmenter son lestage.

Dans cette dernière hypothèse, il est alors nécessai d'alourdir la conduite en l'enrobant dans du béton qu'il est presqu toujours difficile de faire adhérer à la paroi externe de l'isolant.

Ces conduites connues présentent également l'inconvénient d se corroder facilement dès lors que surviennent des détériorations d l'isolant externe ou en raison des dilatations thermiques qui son différentes entre le tube d'acier et l'isolant.

On a également imaginé de réaliser des tronçons de tub isolants constitués par un élément tubulaire externe et un élément tubulai interne qui sont soudés à leurs extrémités et qui contiennent entre eux élément isolant afin de constituer des conduites.

De tels tronçons de tube se sont révélés d'une utilisatio peu satisfaisante en raison notamment des difficultés que l'on éprouve pou réunir les éléments tubulaires entre eux afin de constituer des conduites.

La présente invention vise à obtenir d'une manière simple e économique une conduite réalisée à partir de tronçons de tubes d'acie isolés thermique ent mais qui ne comportent aucun isolant externe et q peuvent être manipulés, mis en place et utilisés pour réaliser des conduit immergées ou terrestres, exactement de la même manière que les tronçons tubes d'acier conventionnels qui ne comportent pas d'isolant.

La présente invention a pour objet une conduite pour transport de fluides notamment d'hydrocarbures, constituée par des tronço de tubes d'acier isolés thermiquement du type comportant une envelop tubulaire externe en acier, une enveloppe cylindrique interne en acier plus faible diamètre, l'enveloppe interne étant soudée de manière étanche l'enveloppe externe à chacune des extrémités des tronçons de tube e laissant entre les deux enveloppes un volume annulaire fermé, contenant d préférence un matériau isolant contre la chaleur, conduite caractérisée pa le fait qu'au niveau de chaque raccord entre deux tronçons de tubes, le extrémités des enveloppes internes des deux tronçons de conduite son soudées l'une à l'autre, tandis qu'un manchon réunit les extrémités de enveloppes externes de telle sorte que lorsqu'il s'exerce sur la conduit des efforts de traction, de compression ou de flexion, ledit mancho communique ces efforts aux enveloppes externes en conférant à la conduit une résistance mécanique au niveau de chaque raccord qui est au moins égal à celle des tronçons de tube.

Selon un premier mode de réalisation de l'invention, l manchon est vissé sur chaque enveloppe externe par un filetage cylindriqu de préférence à fronts de filets droits qui comporte entre les filets mâle et femelles un jeu qui est suffisant pour compenser les défauts d'alignemen et de positionnement des deux tronçons lorsqu'ils sont réunis par soudure d leurs enveloppes internes et l'espace compris entre les filets mâles et le filets femelles est garni par une substance, par exemple polymérisable, qu transmet les efforts de compression ou de traction qui doivent s'exerce entre le manchon et les enveloppes externes.

Pour ce faire, les surfaces totales des flancs de filet doivent être choisies suffisamment grandes pour tenir compte de l résistance à l'écrasement de la substance qui est introduite entre le filets mâles des enveloppes externes et les filets femelles du manchon.

Ce mode de réalisation permet d'une manière simple e économique le raccordement de deux tronçons de canalisation par une seul soudure réunissant de manière étanche les enveloppes internes, le enveloppes externes étant réunies l'une à l'autre par la substance, le plus souvent applicable à froid, qui est placée dans les filetages.

De surcroît, le jeu entre les filets du manchon et des enveloppes externes est suffisant pour compenser tous les défauts de positionnement qui peuvent résulter de la réunion des deux tronçons par la soudure de leurs enveloppes internes, qu'il s'agisse de défauts d'alignement ou de parallaxe des axes des deux tronçons ou encore des décalages de pas entre les filets des deux enveloppes externes.

La substance introduite entre les filets peut être par exemple une résine telle qu'une résine époxy ou une araldite dont la polymérisation ne s'effectue pas avec un retrait, mais de préférence avec une expansion.

On peut également utiliser des élastomères polymérisables et des produits tels que des brais de houille que l'on applique à chaud et que l'on laisse refroidir.

Dans une seconde variante de ce premier mode de réalisation, la transmission des efforts entre le manchon et les enveloppes externes des deux tronçons s'effectue par le fait que lors de la flexion de la canalisation, les filets mâles des enveloppes externes des deux tronçons viennent prendre appui sur les filets femelles du manchon. Pour permettre une flexion de l'enveloppe interne au niveau du raccord qui soit suffisante pour assurer la compensation du jeu existant entre les filets du manchon et ceux des enveloppes externes, les collerettes reliant à l'extrémité de chaque tronçon les enveloppes interne et externe sont soudées sur les enveloppes internes à une distance suffisante des extrémités des enveloppes internes.

Dans cette variante, il subsiste au niveau d'un raccord une longueur libre d'enveloppe interne qui peut être par exemple de l'ordre d'un mètre.

Cette caractéristique est également intéressante dans la première variante de ce premier mode de réalisation car elle permet d'assurer la continuité mécanique de la canalisation même dans l'hypothèse où la substance injectée n'occupe que partiellement l'espace entre les filets du manchon et des enveloppes externes et de ce fait ne présente qu'une résistance mécanique insuffisante.

Dans un second mode de réalisation de l'invention, le manchon est muni à une de ses extrémités d'un filetage interne qui est vissé sur un - -

filetage externe correspondant réalisé sur l'extrémité de l'enveloppe externe d'un premier tronçon de tube de manière à ce que l'autre extrémité dudit manchon vienne s'appliquer contre une butée solidaire de l'enveloppe tubulaire externe d'un second tronçon de tube voisin avec une force suffisante pour que la conduite présente au niveau des raccords entre les différents tronçons une résistance mécanique au moins égale à celle des autres parties de la conduite.

Selon une variante préférée, le filetage par leque] le manchon se visse sur l'enveloppe tubulaire externe du premier tronçon de tube est un filetage cylindrique avec des fronts de filets porteurs sensiblement perpendiculaires à l'axe de la conduite, de manière à permettre la compensation des légères parallaxes qui peuvent se produire lors de la réunion par soudure des enveloppes tubulaires internes et qui font que les axes des différents tronçons de la conduite sont légèrement décalés bien que restant parallèles entre eux.

Selon ce mode de réalisation, le manchon est vissé de manière à lui conférer lors du montage, une compression axiale d'une valeur supérieure à l'extension maximale que certaines de ses génératrices peuvent subir lors de la mise en place ou de l'utilisation de la conduite.

Conformément à l'invention, il est avantageux qu'après vissage, le manchon soit soudé à au moins une de ses extrémités sur l'enveloppe externe de l'un des tronçons, de manière à éviter son dévissage accidentel.

Le soudage à chaque extrémité du manchon permet d'isoler le volume annulaire compris entre le manchon et les enveloppes internes et d'éviter ainsi l'introduction dans ce volume, des fluides extérieurs à la conduite qui pourraient produire des corrosions.

Dans une variante de ce second mode de réalisation la butée sur laquelle vient prendre appui le manchon fileté lors de son vissage sur l'autre tronçon est munie d'une bague spherique qui permet de compenser automatiquement les défauts d'alignement entre l'axe du manchon et celui de la butée.

Selon les deux modes de réalisation décrits ci-dessus pour éviter l'introduction de fluides extérieurs dans le volume annulaire compris entre le manchon et les enveloppes internes, ce volume peut être rempli par exemple d'une substance bitumeuse ou d'un matériau cellulaire tel qu'une mousse de polyurethane qui a en outre l'avantage d'augmenter l'isolation de la conduite.

Dans une mise en oeuvre préférée de l'invention, la soudure des extrémités de l'enveloppe interne et de l'enveloppe externe d'un même tronçon s'effectue après avoir conféré à l'enveloppe interne un allongement par rapport à l'enveloppe externe qui correspond sensiblement à celui qui existe lorsque l'enveloppe interne est soumise par rapport à l'enveloppe externe à un écart de température qui est environ égal à la moitié de l'écart de température qui existera lors de l'utilisation de la conduite et qui provoquera l'échauffement de son enveloppe interne.

Selon un mode de mise en oeuvre avantageux de cette caractéristique, l'on préchauffe l'enveloppe interne jusqu'à environ la moitié de l'écart de température qui doit exister entre l'enveloppe interne et l'enveloppe externe lors de l'utilisation de la conduite et l'on assujettit alors les extrémités de deux enveloppes en les soudant dans cet état.

Il en résulte que lorsqu'un tronçon de tube selon l'invention est à une température homogène, l'enveloppe interne est en état d'extension alors que l'enveloppe externe est en état de compression. Cette situation évolue progressivement lorsque l'on fait circuler un fluide chaud à l'intérieur de la conduite, l'enveloppe externe se mettant alors progressivement en compression tandis que l'enveloppe externe se met progressivement en traction.

Conformément à l'invention, il est avantageux lorsque la conduite doit être utilisée pour le transport de fluide à température élevée, de réaliser les enveloppes internes et éventuellement les collerettes avec un métal présentant un faible coefficient de dilatation comme par exemple celui connu sous la dénomination INVAR.

On peut ainsi utiliser la conduite selon l'invention pour transporter de la vapeur à plus de 100°C.

Conformément à l'invention, les enveloppes interne et externe peuvent avoir des épaisseurs égales mais il est en général avantageux que les enveloppes internes des tronçons qui doivent être soudées entre elles pour réaliser les tronçons de conduite aient une épaisseur supérieure à celle des enveloppes externes dont la continuité est assurée par le mancho . C'est ainsi que l'enveloppe interne peut avoir par exemple une épaisseur environ 3 à h fois plus forte que celle de l'enveloppe externe. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les enveloppes interne et externe sont réunies entre elles par soudure à l'aide de collerettes dont l'épaisseur est sensiblement égale à l'épaisseur de l'enveloppe la plus mince.

Pour limiter l'importance des ponts thermiques qui résultent de leur présence, ces collerettes s'étendent sur une longueur qui est de préférence comprise entre 3 et 5 fois la distance qui sépare la face externe de l'enveloppe interne de la face interne de l'enveloppe externe.

Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, les collerettes qui réunissent les deux enveloppes à leurs extrémités ont une section en forme générale de S ou de demi-sinusoïde.

Dans une variante, les collerettes ont une forme cylindrique et leurs extrémités sont soudées sur des bossages annulaires solidaires des extrémités des enveloppes interne et externe qu'elles réunissent.

Dans une autre variante, les collerettes ont chacune une partie centrale cylindrique prolongée par deux parties tronconiques directement soudées à l'enveloppe tubulaire externe, et à l'enveloppe tubulaire interne.

Selon l'invention, les collerettes peuvent être avantageusement réalisées dans un alliage peu sensible à la chaleur, tel que celui cornu sous le nom d'INV-AR.

Conformément à un mode de réalisation préféré de l'invention, le volume annulaire fermé compris entre les deux enveloppes d'acier est garni par une pluralité de feuilles minces d'isolant anti-rayonnement thermique, lesdites feuilles étant de préférence séparées par des structures lacunaires non conductrices de la chaleur qui évitent qu'elles ne s'appliquent l'une contre l'autre. De telles feuilles isolantes peuvent être par exemple constituées par des feuilles d'aluminium de quelques centièmes de millimètres d'épaisseur.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le volume annulaire fermé peut être rempli d'une matière synthétique expansée comme par exemple du polyéthylèπe ou du polyurethane expansé.

Compte-tenu du fait que les tronçons de tube qui sont habituellement commercialisés ont des longueurs d'environ 12 mètres et que ces tubes sont soumis, notamment lors de la mise en place de la conduite, à d'importants efforts de flexion, il est prévu selon un mode préféré de l'invention de disposer à des intervalles appropriés, par exemple tous les mètres ou tous les deux mètres, des organes d'écartement qui sont placés entre l'enveloppe interne et l'enveloppe externe.

Ces organes d'écartement doivent être réalisés en une matière présentant une résistance mécanique suffisante mais qui n'est pas bonne conductrice de la chaleur, par exemple en une matière synthétique.

Pour limiter les ponts thermiques constitués par lesdits organes d'écartement, il est indiqué conformément à l'invention de ne pas leur donner une section constante sur la totalité du périmètre de leur enroulement. Ces organes peuvent par exemple, se présenter sous forme de plots ayant une dimension suffisante pour éviter que, lors des contraintes de flexion par exemple, l'enveloppe interne ne se collapse contre l'enveloppe externe, lesdits plots étant réunis entre eux par des sections de matériaux plus faibles, ce qui limite ainsi es transferts de chaleur.

Conformément à l'invention, il est avantageux que lorsque le tronçon de tube n'est soumis à aucune contrainte anormale, les organes d'écartement ne viennent au contact que de l'une des enveloppes.

Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention, on améliore sensiblement le caractère isolant de la conduite en créant dans l'espace compris entre l'enveloppe interne et l'enveloppe externe un vide

—5 —8 élevé qui peut être par exemple, de l'ordre de 10 à 10 bars.

Cette mise sous vide peut être effectuée par les techniques conventionnelles qui impliquent généralement un dégazage préalable des surfaces métalliques par nettoyage ou par chauffage.

Dans une variante, le volume annulaire compris entre l'enveloppe interne et l'enveloppe externe peut être rempli avec un gaz moins conducteur de la chaleur que l'air, tel par exemple que le tétrachlorure de carbone ou le chloroforme.

Dans le but de mieux faire comprendre l'invention, on va en décrire maintenant à titre d'illustration et sans aucun caractère limitatif plusieurs modes de mises en oeuvre représentés sur le dessin annexé dans lequel :

- la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un premier mode de réalisation du raccord de deux tronçons de conduite selon l'invention,

- la figure 2 est une vue en coupe axiale d'un second mode de réalisation du raccord de deux tronçons de conduite selon l'invention, - la figure 3 est une vue à plus grande échelle de la partie III de la figure 2,

- la figure 4 est une vue en coupe agrandie d'une variante de l'appui de l'extrémité du manchon de la figure 2,

- la figure 5 est une vue en coupe d'une variante du mode de réalisation de la figure 2

- la figure 6 est une vue en coupe représentant un dispositif qui permet de faire le vide entre les deux enveloppes d'un tronçon et

- la figure 7 est une vue en coupe longitudinale d'une variante de réalisation du raccord de la figure 1.

On a représenté sur la figure 1, le raccordement des extrémités des deux tronçons de conduite comportant chacun une enveloppe tubulaire interne 1 et une enveloppe tubulaire externe 2.

Dans ce mode de réalisation, au voisinage de l'extrémité de chacun des éléments d'une des enveloppes internes 1, on réalise par apport de métal une surépaisseur 4 dont la surface externe est ensuite usinée de manière à la rendre cylindriquement coaxiale avec l'enveloppe interne 1.

Une collerette cylindrique 6 est fixée à l'une de ses extrémités par un cordon de soudure 5 sur la surépaisseur ά tandis qu'une pièce de forme 7 rapportée par soudure à l'extrémité de chacune des enveloppes externes 2 est assujettie sur la collerette circulaire 6 par un cordon de soudure 8.

La pièce 7 possède sur sa périphérie externe un filetage 9b_ dont les filets présentent dans le cas présent une section rectangulaire.

Un manchon cylindrique 9 comporte à chacune de ses extrémités un filetage femelle dont les filets 9 ont également une forme de section rectangulaire.

Comme on peut le remarquer sur la figure 1, il existe un jeu important entre les filets 9a et 9t> de manière à ce que le manchon 9 qui avant la réunion des deux enveloppes internes 1 par la soudure 3 a été engagé sur l'un des deux tronçons de conduite puisse venir se visser à ces deux extrémités sur les filets 9b_ des éléments d'extrémité 7 des enveloppes tubulaires externes 2.

Ce jeu entre les filets 9a. et 9b_ doit être suffisant pour compenser d'une part, les défauts d'alignement des deux enveloppes internes 1 réunies par le cordon de soudure 3 (défaut de parallaxe entre les axes des deux enveloppes 1 et défaut de parallélisme de ces deux axes) ainsi que les écarts de pas qui peuvent exister entre les filets 9b_ d'un des tronçons de tubes et les filets 9b_ de l'autre tronçon.

Conformément à ce premier mode de réalisation de l'invention, on injecte entre les filets 9jï et 9b un matériau tel que par exemple une résine époxy ou une résine araldique de préférence à polymérisation rapide et dont la polymérisation s'effectue sans retrait et si possible avec expansion.

On a représenté en 10 sur la figure 1 comment ce matériau occupe la totalité de l'espace compris entre les filets 9 et 9b_.

Ce matériau de remplissage peut être facilement injecté entre les filets 9a et 9b_ à partir d'un ou plusieurs orifices non représentés réalisés dans la paroi externe du manchon 9.

On a représenté sur les figures 2 et 3, un deuxième mode de réalisation de l'invention.

On retrouve sur la figure 2 les enveloppes tubulaires internes 1 et externes 2.

Les enveloppes internes 1 sont prolongées par des éléments •4a munis d'une surépaisseur -. qui sont soudés en 4b_ sur des enveloppes internes 1.

Comme dans le mode de réalisation précédemment décrit, les extrémités des enveloppes internes 1 et externes 2 de chaque tronçon de conduite sont réunies entre elles par des collerettes 6 soudées en 5 sur la surépaisseur et en 8 sur l'extrémité 7 de l'enveloppe externe 2.

Les deux extrémités 7 des enveloppes externes 2 peuvent être soit rapportées par soudure sur les tubes constituant les enveloppes 2 soit forgées et usinées aux extrémités de ces tubes.

Pour réaliser la conduite représentée sur la figure 1, on commence par rapporter de l'acier pour former une surépaisseur 4 au voisinage des extrémités des tubes constituant les enveloppes 1 puis on usine la surface externe de ces surépaisseurs pour les rendre concentriques à l'enveloppe interne 1.

Les extrémités 7 des enveloppes externes 2 sont rapportées par soudure sur les tubes constituant ces enveloppes 2, puis on soude en 8 une extrémité des collerettes 6 sur la surface interne des extrémités 7 des enveloppes externes 2.

On engage alors l'enveloppe interne 1 éventuellement munie de son revêtement isolant (non représenté sur la figure 1) à l'intérieur de l'enveloppe externe 2 munie à chacune de ses extrémités d'une collerette 6 Puis, à une extrémité du tronçon de tube, on soude en 5 l'extrémité libre d la collerette 3 à la surépaisseur 4 de l'enveloppe interne 1.

Conformément à un mode de réalisation préféré de l'invention à l'autre extrémité du tronçon de tube, on procède à la soudure 5 de l collerette 6 sur la surépaisseur 4 de l'enveloppe intérieure 1 en plaçan cette enveloppe interne 1 en état d'extension, tandis que l'envelopp externe 2 est placée en état de compression.

En procédant à la réunion par soudure des enveloppes interne et externes d'un même tronçon de conduite alors que l'enveloppe interne es étirée et que l'enveloppe externe est comprimée, on obtient une meilleur répartition des contraintes générales de la conduite lorsque l'on fait circuler un fluide chaud à l'intérieur de cette dernière, ce qui a pour effet de provoquer l'allongement de l'enveloppe interne 1.

Lorsque l'on a réalisé les différents tronçons de canalisation de cette manière, après avoir engagé un manchon 9 sur l'enveloppe externe de chaque tronçon, on procède à la réunion bout à bout des différents tronçons par les cordons de soudure 3 qui assurent ainsi la continuité des enveloppes internes 1.

Il suffit ensuite de déplacer et de visser le manchon 9 sur les filets 9b_ des deux tronçons de conduite et d'injecter le matériau de liaison entre les filets 9a et 9b_ pour obtenir la conduite selon l'invention.

Conformément à l'invention pour réduire le nombre de raccords sur la conduite, il est avantageux de réaliser des tronçons en soudant bout à bout au moins deux tubes de 12 mètres pour réaliser les enveloppes tubulaires de chaque tronçon de conduite.

Dans ce deuxième mode de réalisation de l'invention, le manchon 9 comporte à une de ses extrémités un filetage femelle 9a qui s'engage dans un filetage mâle correspondant 9t> du prolongement de l'enveloppe externe 2.

A son autre extrémité, le manchon 9 vient prendre appui contre un épaulement 7a_ par son extrémité qui ne comporte aucun filetage.

On a représenté à plus grande échelle sur la figure 3, la partie III de la figure 2.

Comme on peut le voir sur cette figure 3, les filets 9 et 9b ont un flanc porteur perpendiculaire à l'axe de la conduite et il existe de plus un jeu relativement important entre les diamètres des filets 9a et 9b.

De cette manière, on peut, conformément à l'invention, compenser les erreurs de parallaxe qui peuvent résulter de la réunion par la soudure 3 des enveloppes internes 1.

On a représenté sur la figure 4 une variante de la butée de l'extrémité droite du manchon 9 de la figure 2.

Dans cette variante, on dispose entre l'extrémité du manchon 9 et l'enveloppe externe 2, une bague mobile 7b_ qui présente sur sa gauche une face plane contre laquelle peut venir glisser l'extrémité droite du manchon 9 et qui possède sur sa droite une surface spherique qui prend appui contre une surface concave de même forme qui est réalisée sur la pièce 7.

De cette manière, on compense à la fois les défauts de parallélisme et d'alignement des axes des deux enveloppes internes 1 des deux tronçons.

Pour procéder au montage de la conduite selon ce deuxième mode de réalisation, il suffit d'engager le filetage 9a du manchon 9 sur le filetage 9b de l'enveloppe externe du tronçon de conduite qui est situé à gauche, pour faire en sorte que l'extrémité droite du manchon prenne appui contre la butée 7a, le manchon 9 étant alors mis en compression grâce aux filets 9a_ et 9b_. L'importance de cette compression du manchon 9 est facilement contrôlée par la rotation angulaire que l'on lui fait subir par rapport à la conduite.

Conformément à l'invention, la compression communiquée au manchon 7 doit être suffisante pour que le manchon reste comprimé, quelles que soient les contraintes et notamment les contraintes de flexion que l'on fait subir à la conduite lors de sa pose ou de son utilisation.

Le manchon 9 est ensuite immobilisé par les soudures 20 et 21.

On a représenté sur la figure 5 un troisième mode de réalisation de l'invention dans lequel les éléments tubulaires internes 1 ne comportent pas de pièce de forme mais sont reliés directement par un cordon de soudure 5.

Dans ce mode de réalisation les éléments tubulaires externes 2 sont réunis par des cordons de soudure 17 et 18, l'un à une pièce de forme 16 munie d'un filetage externe 9b, l'autre à une pièce de forme 15 servant de butée. Les extrémités des éléments de l'enveloppe tubulaire 2 peuvent aussi être forgées et usinées de manière à recevoir une forme correspondante.

Dans ce troisième mode de réalisation de l'invention les collerettes 6 ont une section en forme de S, ce qui leur permet d'être directement raccordées par un cordon de soudure 5 à la surface externe de l'enveloppe interne 1 et par un cordon de soudure 8 à la surface interne de l'enveloppe tubulaire externe 2.

Conformément à un mode de mise en oeuvre préféré de l'invention, les éléments interne et externe sont respectivement mis en tension et en compression avant de procéder à la réunion de toutes les extrémités des enveloppes interne et externe.

Dans le mode de réalisation de la figure 5 le manchon 9 n'est pas soudé sur les enveloppes externes 1 et 2, mais l'espace compris entre le manchon 9 et les enveloppes internes 1 est rempli d'une substance 19 qui peut être par exemple une substance bitumineuse ou encore une substance se présentant sous forme de mousse laquelle, outre le fait qu'elle occupe l'espace situé en dessous du manchon 9 et évite ainsi les corrosions, complète l'isolation thermique.

Dans le mode de réalisation de la figure 5 on a placé entre les enveloppes tubulaires 1 et 2 des différents tronçons, une pluralité de feuilles minces 22 dont le pouvoir réfléchissant constitue un calorifuge efficace.

Ces feuilles minces qui sont par exemple des feuilles d'aluminium ou des feuilles en un matériau synthétique tel que celui connu sous la marque Kevlar, sont avantageusement séparées les unes des autres par une structure lacunaire 23 réalisée en un matériau mauvais conducteur de la chaleur.

De place en place des organes d'écartement 24 sont placés entre les enveloppes internes et externes de manière à maintenir la distance entre ces deux enveloppes malgré les contraintes qui sont imposées à la conduite, notamment des flexions.

Ces éléments organes 24 sont avantageusement réalisés en matière plastique et ils ont une forme telle qu'ils ne viennent au contact des parois des enveloppes 1 et 2 que de place en place pour limiter la conductibilité thermique. On a représenté sur la figure 6 un mode de réalisation dans lequel on réalise un vide relativement poussé entre les enveloppes internes et externes de chaque tronçon.

Pour cela un orifice 25 relié à une tubulure 26 est réalisé par exemple dans la surépaisseur de la pièce 4a.de manière à pouvoir faire communiquer avec une pompe à vide l'espace compris entre les enveloppes interne et externe.

Lorsque le vide recherché est obtenu il suffit alors de replier la tubulure 26 pour maintenir le vide à l'intérieur du volume concerné.

Dans une variante, le volume entre les enveloppes internes et externes peut être occupé par un gaz faiblement conducteur de la chaleur tel que par exemple du tétrachlorure de carbone ou du chloroforme.

On a représenté sur la figure 7 une variante du mode de réalisation de la figure 1 dans laquelle les extrémités 7 des enveloppes tubulaires externes 2 comportent chacune des filets mâles 9b_ sur lesquels s'engagent les filets femelles 9a du manchon 9 avec un jeu suffisant pour compenser les inexactitudes de pas et les défauts d'alignement résultant de la soudure 3 des éléments tubulaires internes 1.

Dans cette variante, les enveloppes tubulaires internes 1 présentent au droit du manchon 9 une zone d'une longueur suffisante dans laquelle elles sont indépendantes des collerettes 6 et des enveloppes externes 2 de manière à pouvoir subir dans cette zone une flexion élastique suffisante pour que les filets mâles 9b_ des extrémités 7 des enveloppes externes 2 puissent prendre appui sur les filets femelles 9 du manchon 9 en compensant le jeu existant entre ces filets de manière à transmettre les efforts de compression ou de traction entre le manchon et les extrémités des enveloppes tubulaires externes 2 afin d'assurer une continuité de la résistance mécanique de la conduite au niveau du raccord.

Conformément à la variante représentée sur la figure 7, les collerettes 6 qui ont une partie centrale cylindrique prolongée par deux surfaces tronconiques 6 et 6b_ sont soudées à une de leurs extrémités en 8 à l'extrémité des enveloppes tubulaires 2 et à leur autre extrémité en un point 5 relativement éloigné de la soudure 3 qui réunit les deux éléments tubulaires internes 1.

A titre d'exemple, les soudures 5 des deux collerettes 6 sur les enveloppes internes 1 peuvent être distantes d'environ 1 mètre. Une telle disposition peut être également utilisée dans le mode de réalisation de la figure 1, ce qui présente l'avantage d'assurer une sécurité pour la tenue mécanique du joint dans l'hypothèse où la substance polymerisable qui est injectée entre le manchon 9 et les extrémités 7 des enveloppes externes 2 n'occuperait pas la totalité du volume laissé libre par le jeu entre les filets et de ce fait n'assurerait pas en elle-même la solidité mécanique de l'ensemble. Dans cette hypothèse, cette substance se trouverait partiellement écrasée et les efforts seraient repris comme cela vient d'être décrit pour la figure 7.

Inversement, il est intéressant dans la variante représentée sur la figure 7 d'injecter aux extrémités du manchon par des orifices non représentés une substance, par exemple polymérisable qui obture le jeu entre les filets, de manière à éviter que des liquides et en particulier l'eau ne puissent pénétrer dans le volume compris entre le manchon 9, les collerettes 6 et les extrémités des enveloppes internes 1, volume qui est avantageusement garni d'une substance isolante de la chaleur.

Il est bien entendu que les modes de réalisation qui ont été décrits ci-dessus ne présentent aucun caractère limitatif et qu'ils pourront recevoir toutes modifications désirables.

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