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PROCEDE ET REACTIF DE SULFONYLATION UTILES POUR LA SYNTHESE DE SULFANILIDE PERHALOGENE

申请号 EP99954061.0 申请日 1999-11-04 公开(公告)号 EP1127036A1 公开(公告)日 2001-08-29
申请人 RHODIA CHIMIE; 发明人 DESMURS, Jean-Roger; MILLET, André; PEVERE, Virginie;
摘要 The invention concerns a method and a reagent useful for the synthesis of perhalogenated sulphanilide on the carbon borne by the sulphur atom of the sulphanilide function. Said perfluoroalkane sulphonylation method is characterised in that it comprises a step which consists in contacting a nucleophile whereof the nucleophilic atom is a nitrogen, with a reagent comprising by successive or simultaneous addition a heavy sulphonyl halide, advantageously sulphonyl chloride, and an organic base comprising a metalloid atom having resonance with a π bond, and the organic part of said sulphonyl is perhalogenated, advantageously perfluorinated, on the carbon borne by the sulphur. The invention is applicable to intermediate synthesis for organic chemistry.
权利要求
REVENDICATIONS
1. Procédé de sulfonylation, caractérisé par le fait qu'il comprend une étape de mise en contact d'un nucleophile dont l'atome nucleophile est avantageusement un azote avec un réactif comportant pour addition successive ou simultanée :
• un halogénure lourd (c'est-à-dire dont le nombre atomique est au moins égal à celui du chlore) de sulfonyle, avantageusement chlorure de sulfonyle et
• une base organique comportant un atome métalloïde saturé, présentant une résonance avec une liaison π reliant deux atomes dont au moins un est un atome de la colonne VB ; et par le fait que la partie organique dudit sulfonyle est perhalogénée, avantageusement perfluorée, sur le carbone porté par le soufre.
2. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé par le fait que l'acide associé dudit nucleophile présente un pKa au plus égal à environ 7, avantageusement à 6, de préférence à 5.
3. Procédé selon les revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que ledit azote dudit nucleophile est relié à un groupe électro-attracteur.
4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé par le fait que ledit groupe électro-attracteur est choisi parmi les aryles avantageusement appauvris en électrons et les sulfonyles.
5. Procédé selon les revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que ledit atome métalloïde est un atome trivalent de la colonne VB dont le doublet est conjugué, directement ou indirectement, à ladite liaison π reliant deux atomes, avantageusement un atome trisubstitué.
6. Procédé selon les revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que ledit atome trivalent de la colonne VB est un azote trisubstitué.
7. Procédé selon les revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que ladite liaison π reliant deux atomes est la liaison d'une imine.
8. Procédé selon les revendications 5 à 7, caractérisé par le fait que ladite base organique comportant un atome trivalent de la colonne VB (colonne de l'azote) dont le doublet est conjugué, directement ou indirectement, à une liaison π comporte un enchaînement de formule > N-[C = C] n -C = N- avec n égal à zéro ou un entier choisi dans l'intervalle fermé (c'est-à-dire comprenant les bornes) 1 à 4, avantageusement de 1 à 3, de préférence de l à 2.
9. Procédé selon les revendications 5 à 7, caractérisé par le fait que ladite base organique comportant un atome trivalent de la colonne VB (colonne de l'azote) dont le doublet est conjugué, directement ou indirectement, à une liaison π comporte un enchaînement de formule >N-[C(Rι) = C(R 2 )]n-
C(R 3 ) = N- avec n égal à zéro ou un entier choisi dans l'intervalle fermé (c'est-à-dire comprenant les bornes) 1 à 4, avantageusement de 1 à 3, de préférence de 1 à 2 et où Ri , R 2 et R 3 , semblables ou différents, sont choisis parmi les dérivés hydrocarbonés, avantageusement alcoyles d'au plus 4 atomes de carbone et l'hydrogène.
10. Procédé selon les revendications 5 à 9, caractérisé par le fait que ledit atome trivalent de la colonne VB est tertiaire (forme une base tertiaire).
11. Procédé selon les revendications 5 à 10, caractérisé par le fait que ledit atome trivalent de la colonne VB est une aminé tertiaire (forme une aminé tertiaire).
12. Procédé selon les revendications 5 à 11 , caractérisé par le fait que ladite base organique comportant un atome trivalent de la colonne VB (colonne de l'azote) dont le doublet est conjugué directement ou indirectement à une liaison π comporte un enchaînement de formule :
( 5 )( 4 )N-[C(R 1 ) = C(R 2 )] n -C = NR 6 avec n égal à zéro ou un entier choisi dans l'intervalle fermé (c'est-à-dire comprenant les bornes) 1 à 4, avantageusement de 1 à 3, de préférence de 1 à 2 et où Ri, R 2 et R semblables ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés, avantageusement alcoyles d'au plus 4 atomes de carbone et l'hydrogène et où R 4 et R 5 , semblables ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés, avantageusement alcoyles d'au plus 4 atomes de carbone, un ou deux des substituants R 1 f R 2 , R 3 , R 4 , R 5 et R 6 pouvant être reliés à d'autre(s) substituant(s) restant pour former un ou plusieurs cycles.
13. Procédé selon les revendications 1 à 12, caractérisé par le fait que ladite liaison π reliant deux atomes est intracyclique.
14. Procédé selon les revendications 1 à 13, caractérisé par le fait que ladite liaison π reliant deux atomes est intracyclique d'un cycle aromatique.
15. Procédé selon la revendication 14, caractérisé par le fait que ledit cycle est un cycle pyridinique.
16. Procédé selon les revendications 1 à 15, caractérisé par le fait que ladite base est choisie parmi les para- ou ortho- dialcoylaminopyridines et la DBU.
17. Procédé selon les revendications 1 à 16, caractérisé par le fait que ledit nucleophile présente comme atome nucleophile un azote.
18. Procédé selon les revendications 1 à 16, caractérisé par le fait que ledit nucleophile est choisi parmi l'ammoniac et/ou un sulfonamide.
19. Procédé selon les revendications 1 à 16, caractérisé par le fait que ledit nucleophile est l'ammoniac et par le fait qu'il est perfluorosulfoné deux fois.
20. Procédé selon les revendications 1 à 20, caractérisé par le fait que ledit nucleophile est une arylamine dans laquelle les substituants, hors la fonction nucleophile, du noyau porteur de l'atome nucleophile sont tels que la somme de leurs constantes de Hammett σ p soit au moins égale à 0,14, avantageusement à 0,20.
21. Procédé selon les revendications 1 à 17, caractérisé par le fait que ledit réactif comporte, en outre, pour addition successive ou simultanée une base organique non alcoylable.
22. Procédé selon la revendication 21 , caractérisé par le fait que ladite base organique non alcoylable est choisie parmi les dialcoylphosphines encombrées, les trialcoylphosphines, les hydroxydes de phosphonium, les dialcoylamines encombrées, les trialcoylamines, les hydroxydes d'ammonium.
23. Procédé selon la revendication 1 à 22, caractérisé par le fait que ladite base non alcoylable est liposoluble et présente au moins une solubilité dans le benzène significative (symbole "s" dans le "Handbook of Chemistry and Physics"), avantageusement (symbole "v" dans le "Handbook of
Chemistry and Physics") élevée.
24. Procédé selon les revendications 1 à 23, caractérisé par le fait que ladite mise en contact est réalisée dans un solvant organique, avantageusement peu polaire, de préférence peu miscible à l'eau (au plus 10% en masse, avantageusement au plus 5% en masse, de préférence au plus 2% en masse).
25. Procédé selon les revendications 1 à 24, caractérisé par le fait que la quantité de ladite base non alcoylable et liposoluble mise en jeu au cours de la réaction est au moins égale à la quantité nécessaire pour neutraliser l'acide halohydrique dégagé.
26. Procédé selon les revendications 1 à 25, caractérisé par le fait que la partie organique dudit chlorure de sulfonyle est perfluorée sur le carbone porté par le soufre.
27. Procédé selon les revendications 1 à 26, caractérisé par le fait que la partie organique dudit chlorure de sulfonyle est choisie parmi les radicaux de formule (Rf) :
GEA -(CX 2 ) P -
- où les X, semblables ou différents, représentent un chlore, un fluor ou un radical de formule CnF 2 n + ι , avec n entier au plus égal à 5, de préférence à 2, avec la condition qu'au moins un des X soit fluor ; - où p représente un entier au plus égal à 2 ;
- où GEA représente un groupe électro-attracteur dont les éventuelles fonctions sont inertes dans les conditions de la réaction, avantageusement fluor ou un reste perfluoré de formule C n F 2n+ ι, avec n entier au plus égal à 8, avantageusement à 5, le nombre total de carbone de Rf étant avantageusement compris entre 1 et 15, de préférence entre 1 et 10.
28. Réactif utile pour la mise en œuvre du procédé selon les revendications 1 à 27, caractérisé par le fait qu'il comporte pour addition successive ou simultanée :
• un halogénure lourd (c'est-à-dire dont le nombre atomique est au moins égal à celui du chlore) de sulfonyle, avantageusement chlorure de sulfonyle et
• une base organique comportant un atome, présentant une résonance avec une liaison π reliant deux atomes dont un au moins est un atome de la colonne VB, avantageusement un atome d'azote ; et par le fait que la partie organique dudit sulfonyle est perhalogénée, avantageusement perfluorée, sur le carbone porté par le soufre.
29. Réactif selon la revendication 28, caractérisé par le fait qu'il comporte, en outre, pour addition successive ou simultanée un solvant, ledit solvant, y compris mélange de solvant, étant peu polaire et choisi parmi ceux présentant une faible solubilité dans l'eau, et avantageusement ne présentant pas une chaîne aliphatique chlorée.
30. Réactif selon la revendication 29, caractérisé par le fait que ledit solvant peu polaire est choisi parmi ceux dont la polarité (E^ exprimée en kcal par mol) est au plus égale à 40 (avantageusement deux chiffres significatifs).
31. Réactif selon les revendications 29 et 30, caractérisé par le fait que ledit solvant peu polaire est choisi parmi les composés organiques oxygénés, (notamment les éthers, les esters, voire les cétones), les hydrocarbures (y compris fractions pétrolières), les hydrocarbures aromatiques halogènes sur le noyau.
32. Réactif selon les revendications 29 à 31 , caractérisé par le fait que ledit solvant peu polaire est choisi parmi les benzènes substitués et les hydrocarbures halogènes sur le noyau.
3. Réactif selon les revendications 29 à 32, caractérisé par le fait que ledit atome métalloïde saturé est un métal trivalent de la colonne VB (colonne de l'azote) dont le doublet est conjugué directement ou indirectement à une liaison π reliant deux atomes.
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PROCEDE ET REACTIF DE SULFONYLATION UTILES POUR LA SYNTHESE DE SULFANILIDE PERHALOGENE »

La présente invention a pour objet un procédé de sulfonylation de divers nucléophiles, notamment azotés. Elle concerne plus particulièrement la sulfonylation des aminés et plus particulièrement des anilines lato sensu, c'est-à- dire les aminés liées à un noyau aromatique. La réaction vise aussi un réactif de perhalogénoalcanesulfonylation.

Ainsi, la présente invention concerne plus particulièrement une réaction de sulfonylation d'une aminé porteuse d'un radical électro-attracteur surtout quand ses fonctions aminées sont rendues molles, par exemple par la présence d'un radical arylique (l'aminé entrant alors dans la sous-catégorie des anilines). La présente invention vise aussi la perhalogénosulfonylation de l'aminé très particulière que constitue l'ammoniac, pour conduire soit à l'amide soit à Timide.

La synthèse de ces dérivés de type sulfonamide est souvent difficile, surtout lorsque l'on part d'halogénure de sulfonyle. Le plus souvent, les réactions directes sont des échecs et ce en particulier avec les chlorures de sulfonyle, surtout quand la partie organique des sulfonyies est très électro- attractrice comme notamment dans le cas où l'atome porteur du soufre de la fonction sulfonyle est perhalogéné et plus particulièrement quand il est perfluoré. L'explication de ces échecs semble liée au caractère oxydant des halogénures de sulfonyle, notamment de trifluorométhane sulfonyle qui, comme le chlorure de sulfuryle, est un oxydant efficace.

C'est pourquoi un des buts de la présente invention est de fournir un procédé qui permette d'obtenir des sulfonamides du type précédent en utilisant des halogénures de sulfonyle, en particulier quand ces halogénures sont des halogénures lourds (c'est-à-dire des halogénures correspondant à un halogène de nombre atomique au moins égal à celui du chlore).

On préfère utiliser pour des raisons économiques, mais aussi techniques les chlorures de sulfonyle. Il convient en effet de signaler d'une part que l'iodure est difficile d'accès, et même parfois que son existence est douteuse, et d'autre part que le bromure est relativement instable. La technique a également été transposée pour la synthèse des perfluorosulfonimides, en une ou deux étapes. Ces buts et d'autres qui apparaîtront par la suite sont atteints par un procédé de sulfonylation comprenant une étape de mise en contact d'un nucleophile dont l'atome nucleophile est avantageusement un azote, avec un réactif comportant pour addition successive ou simultanée :

- un halogénure lourd (c'est-à-dire un halogénure dont le nombre atomique est au moins égal à celui du chlore), de sulfonyle, avantageusement chlorure de sulfonyle et

- une base organique comportant un atome métalloïde saturé, présentant une résonance avec une liaison π reliant deux atomes dont au moins un est un atome de la colonne VB, avantageusement une base organique comportant un atome trivalent de la colonne VB (colonne de l'azote dans le tableau de Mendeleïev), atome dont le doublet est conjugué directement ou indirectement à une liaison π reliant deux atomes dont au moins un est un atome de la colonne V, et

- par le fait que la partie organique dudit sulfonyle est perhalogénée (avec au moins un de préférence deux fluor), avantageusement perfluorée, sur le carbone porté par le soufre.

Les atomes métalloïdes présentant une résonance (directement ou indirectement par l'intermédiaire de double(s) liaison(s), avantageusement carbone-carbone) avec une liaison π, en général un doublet conjugué avec une liaison π, sont avantageusement choisis parmi ceux ayant un effet mésomère donneur fort, c'est à dire ceux qui, avec leurs éventuels substituants présente un facteur R (contribution de la résonance ; voir notamment le " March ", troisième édition, tableau 6 de la page 248) significativement négatif, plus précisément au plus égal à - 0,4, avantageusement au plus égal à - 0,6 ; de préférence au plus égal à - 1 ,5 ; plus préférentiellement au plus égal à - 2. Lorsqu'il y a plusieurs atomes métalloïdes présentant les propriétés de résonance ci-dessus, on peut alors faire la somme desdits facteurs R, ladite somme étant alors avantageusement au plus égale à - 0,5, de préférence à - 0,8, plus préférentiellement au plus égal à - 2.

Il est souhaitable que ledit atome de la colonne VB (telle que définie dans le tableau de la classification périodique des éléments publiés au supplément du bulletin de la Société Chimique de France en janvier 1966, avec respectivement quatre ou trois chaînes hydrocarbonées) de ladite base organique présente un nombre donneur supérieur à celui de la pyridine.

Pour la définition de l'indice donneur ("donor number") on peut se référer à l'ouvrage de Christian Reinhardt, Solvents and solvents effects in organic chemistry, p. 19 (1988), ouvrage où l'on trouve comme définition le négatif de l'enthalpie (-ΔH exprimé en kilocalorie/mol) de l'interaction entre le solvant et le pentachlorure d'antimoine dans une solution diluée de dichloro-méthane. Les atomes métalloïdes sont avantageusement choisis parmi les atomes de la colonne VB et parmi les chalcogènes. Ceux des premières lignes (surtout azote et oxygène) présente l'intérêt d'être peu oxydables.

Ici les termes de "peu réducteur" ou "peu oxydable" signifient que l'oxydation des réactifs est nulle ou lente par rapport à la cinétique de la réaction de sulfonylation.

Lorsque que l'on veut éviter que ledit atome métalloïde soit lui-même sulfonyle, il convient de choisir une base alcoylée de manière que ledit atome métalloïde ne porte plus d'hydrogène. Quoique moins satisfaisant que le chlorure, le bromure de sulfonyle peut également être utilisé.

La présente invention est particulièrement intéressante pour les nucléophiles dont l'acide associé présente un pKa au plus égal à environ 7, avantageusement à 6, de préférence à 5, plus préférentiellement à 4. Elle est également intéressante pour les nucléophiles oxydables et plus généralement lorsque l'on désire utiliser un réactif oxydable.

En effet, ces nucléophiles sont en général particulièrement difficiles à sulfonyler. En particulier, l'invention est intéressante pour les nucléophiles dont l'atome nucleophile, souvent un azote, est relié à un aryle ou un groupe électro- attracteur ou, plus généralement, à un ensemble électro-attracteur de substituants, c'est à dire tel que la somme de leurs constantes de Hammett σ p soit au moins égale à 0,2, avantageusement à 0,3, de préférence à 0,5.

Ce groupe électro-attracteur peut notamment être choisi parmi les aryles, avantageusement appauvris en électrons, et les restes d'acides, avantageusement oxygénés, restes tels que phosphoryles, phosphonyles, acyles, et surtout sulfonyles.

Ladite base organique comportant un atome métalloïde saturé, présentant une résonance avec une liaison π, peut être utilisée soit comme base, soit comme catalyseur de la réaction. En effet, la réaction de sulfonylation dégage un acide halohydrique qui souvent salifie le nucleophile et rend alors le nucleophile plus ou moins inerte.

En outre, souventes fois, le produit de sulfonylation est un acide plus fort que l'acide conjugué de la base ; dans ce cas il convient aussi de prévoir la neutralisation de cet acide. Aussi est-il souhaitable d'ajouter des bases (en quantité et en nature) qui permettront de libérer le nucleophile des différents acides présents dans le milieu réactionnel de manière qu'il joue pleinement son rôle de nucleophile. Ladite base organique comportant un atome métalloïde saturé, présentant une résonance avec une liaison π est avantageusement telle que ledit atome métalloïde est un atome trivalent de la colonne VB, lequel est de préférence un atome trisubstitué formant une base tertiaire. Selon une mise en œuvre particulièrement avantageuse de la présente invention, ladite liaison π reliant deux atomes est la liaison π d'une fonction imine.

Il est préférable que cette fonction imine soit disposée de telle manière que les atomes d'azote et dudit métalloïde soient le plus éloignés possible, en d'autres termes et par exemple, que l'azote de la fonction imine soit celui des deux atomes reliés par la liaison π qui est le plus éloigné de l'atome trivalent de la colonne V. Ce qui vient d'être dit à propos de la fonction imine est général pour tous les atomes de la colonne VB reliés par la liaison π, dans le cas où la liaison π comporte un atome de carbone et un atome de la colonne V. Selon la présente invention, il est préféré que la base organique comportant un atome trivalent de la colonne VB dont le doublet est conjugué à une liaison π présente un enchaînement ou un squelette, de formule > N-[C = C] n -C = N-, avec n égal à zéro ou un entier choisi dans l'intervalle fermé (c'est-à-dire comprenant les bornes) 1 à 4, avantageusement de 1 à 3, de préférence de 1 à 2. De préférence l'enchaînement précédent répond à la formule >N-[C(R 1 ) = C(R 2 )]nC(R 3 ) = N- avec n égal à zéro ou un entier choisi dans l'intervalle fermé (c'est-à-dire comprenant les bornes) 1 à 4, avantageusement de 1 à 3, de préférence de 1 à 2 et où R 1 t R 2 et R 3 semblables ou différents, sont choisis parmi les dérivés hydrocarbonés, avantageusement alcoyles d'au plus 4 atomes de carbone et l'hydrogène. Avantageusement, selon le procédé, ledit atome trivalent de la colonne VB forme ou constitue une aminé tertiaire.

Plus précisément, il est souhaitable que ladite base organique comportant un atome trivalent de la colonne VB dont le doublet est conjugué à une liaison π constitue une molécule de formule suivante (Rs)(R 4 )N-[C(Rι) = C(R 2 )] n -C = NR 6 , avec n égal à zéro ou un entier choisi dans l'intervalle fermé (c'est-à-dire comprenant les bornes) 1 à 4, avantageusement de 1 à 3, de préférence de 1 à 2 et où Ri , R 2 et R 6 semblables ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés, avantageusement alcoyles d'au plus 4 atomes de carbone et l'hydrogène et où R 4 et R 5 , semblables ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés, avantageusement alcoyles d'au plus 4 atomes de carbone, un ou deux des substituants R^ R 2 , R 3 , R 4 , R 5 et R 6 , pouvant être reliés à d'autre(s) substituant(s) restant pour former un ou plusieurs cycles.

L'effet catalytique constaté est particulièrement marqué quand ladite liaison π reliant deux atomes est intracyclique, surtout quand elle est intracyclique dans un cycle aromatique. C'est notamment le cas des cycles pyridiniques et des cycles qui en sont dérivés comme la quinoléine ou l'isoquinoléine. Ainsi les noyaux pyridiniques enrichis par la présence d'un ou plusieurs atomes métalloïdes, notamment quand la somme des R (voir supra) est au plus égal à - 1 ,5, avantageusement à - 2, constitue des catalyseurs particulièrement satisfaisants.

Plus spécifiquement la base organique comportant un atome métalloïde saturé, présentant une résonance avec une liaison π peut être avantageusement choisie parmi les dialcoylaminopyridines, notamment en position para- ou ortho- (c'est-à-dire en position 2 ou 4 de la pyridine) ; la DBU (diazabicycloundécène) donne également un résultat intéressant.

Quoique la présente invention puisse être utilisée pour former des sulfonimides usuels, cette réaction est particulièrement intéressante dans le cas de la formation d'une fonction amide ou imide à partir d'un substrat nucleophile, notamment constitué par une aniline et ce, plus particulièrement, lorsque cette aniline est reliée à un noyau aromatique appauvri en électrons.

Cet appauvrissement peut être corrélé à l'introduction d'un hétéroatome dans le cycle (cas des cycles à 6 chaînons) ou bien par la présence de substituants sur le noyau porteur de la fonction aniline à sulfonyler de substituant(s) globalement électro-attracteur(s). Dans le cas d'un appauvrissement électronique d'un cycle à 6 chaînons par l'introduction d'un hétéroatome, il convient de signaler que le ou, plus précisément, les substrats peuvent être autocatalytiques, c'est-à-dire qu'ils peuvent ne pas nécessiter la présence d'un catalyseur, souvent d'une aminé, selon la présente invention. En ce qui concerne l'appauvrissement par les substituants, on peut donner à titre indicatif que l'invention est particulièrement bien adaptée pour le traitement des arylamines dans laquelle les substituants, hors la fonction nucleophile à sulfonyler, du noyau porteur de l'atome nucleophile sont tels que la somme de leurs constantes de Hammett σ p soit au moins égale à 0,14, avantageusement à 0,20, de préférence à 0,30.

Lorsque cette somme de constantes de Hammett atteint des valeurs supérieures à 1 , la réaction devient particulièrement paresseuse, aussi est-il préférable que la somme des constantes de Hammett du cycle porteur de la fonction aminé soit au plus égale à 1 , de préférence au plus égale à 0,9, plus préférentiellement au plus égale à 0,7.

Lorsque la base organique comportant un atome métalloïde saturé, est utilisée comme catalyseur (c'est-à-dire qu'elle est utilisée en quantité sous- stœchiométrique, plus généralement en quantité comprise entre 1%o et 1/5 de la

QS [quantité stœchiométrique] nécessaire à la neutralisation des acides dégagés par la réaction, avantageusement entre 1/100 et 1/10 de QS), il convient alors de prévoir une autre base de manière que la réaction vis-à-vis du substrat nucleophile soit la plus complète possible. Dans ce cas, le réactif utilisé comporte en outre pour addition successive ou simultanée une base organique de préférence non alcoylable. On peut en particulier choisir comme base organique non alcoylable les dialcoylphosphines encombrées, les trialcoylphosphines, les hydroxydes de phosphonium quaternaire, les dialcoylamines encombrées, les trialcoylamines, les hydroxydes d'ammonium quaternaire. La notion d'encombrement des dialcoylphosphines ou dialcoylamines encombrées de manière qu'elles ne soient pas alcoylables est bien connue de l'homme du métier.

Dans un grand nombre de cas, et notamment lorsqu'on utilise des solvants, il est préférable que ladite base non alcoylable soit liposoluble et présente au moins une solubilité dans le benzène significative (symbole "s" dans le "Handbook of Chemistry and Physics"), avantageusement (symbole "v" dans le "Handbook of Chemistry and Physics") élevée.

Comme on l'a vu précédemment, il est le plus souvent souhaitable de réaliser la mise en contact dans un solvant organique. Ce solvant est avantageusement peu polaire et, de préférence, peu miscible à l'eau. Plus particulièrement, il est souhaitable qu'au plus 10% en masse, avantageusement au plus 5%, de préférence au plus 2% en masse, soit miscible à l'eau.

Les quantités de base à ajouter, la quantité de base non alcoylable mise en jeu au cours de la réaction est avantageusement au moins égale à la quantité nécessaire pour neutraliser l'acide halohydrique dégagé.

En d'autres termes, la quantité de base doit être suffisante pour assurer que le nucleophile soit toujours présent, au moins partiellement, à l'état libre

(c'est-à-dire à l'état de vrai nucleophile) pendant la totalité de la réaction.

Lorsque les bases sont oxydables, telles les aminés, il préférable de limiter la coexistence de la base libre avec l'halogénure de sulfonyle.

Cela peut être réalisé, soit en limitant l'excès stœchiométrique par rapport aux acides qu'elles sont censées neutraliser à une fois, de préférence à une demi-fois, la QS, soit par une addition progressive de la base, ou les deux moyens à la fois. On peut également ajouter progressivement l'halogénure de sulfonyle.

Les techniques visées par la présente invention sont particulièrement bien adaptées à la sulfonylation par les chlorures d'alcoylsufonyle perfluorés, notamment perfluorés sur le carbone porté par le soufre.

Le chlorure le plus utilisable est le chlorure de trifiyle (CF 3 SO 2 CI). D'une manière plus générale, la partie organique du chlorure de sulfonyle répond à la formule (Rf).

Par Rf on entend un radical de formule : GEA -(CX 2 ) P -

- où les X, semblables ou différents, représentent un chlore, un fluor ou un radical de formule C n F 2n+1 avec n entier au plus égal à 5 de préférence à 2, avec la condition qu'au moins un des X soit fluor, fluor avantageusement porté par le carbone relié au soufre ; - où p représente un entier au plus égal à 2 ;

- où GEA représente un groupe électro-attracteur (c'est à dire sigma p supérieur à zéro, avantageusement à 0,1 , de préférence à 0,2) dont les éventuelles fonctions sont inertes dans les conditions de la réaction, avantageusement fluor ou un reste perfluoré de formule C n F 2n+1 avec n entier au plus égal à 8, avantageusement à 5.

Le nombre total de carbone de Rf est avantageusement compris entre 1 et 15, de préférence entre 1 et 10.

La présente invention vise aussi un réactif utile pour la mise en œuvre du procédé selon l'invention. Ce réactif comporte pour addition successive ou simultanée :

• un halogénure lourd (c'est-à-dire dont le nombre atomique est au moins égal à celui du chlore), de sulfonyle avantageusement chlorure de sulfonyle et

• une base organique comportant un atome métalloïde saturé, présentant une résonance avec une liaison π reliant deux atomes dont un au moins est un atome de la colonne VB, avantageusement un atome d'azote ; la partie organique dudit sulfonyle étant perhalogénée, avantageusement perfluorée, sur le carbone porté par le soufre.

Ledit atome métalloïde saturé est avantageusement un trivalent de la colonne VB (colonne de l'azote) dont le doublet est conjugué directement ou indirectement à une liaison π reliant deux atomes dont un au moins est un atome de la colonne VB. Le réactif selon la présente invention peut, en outre, comporter, également pour addition successive ou simultanée, une base organique distincte de ladite base organique comportant un atome métalloïde saturé. En général, dans ce cas le rapport en équivalent entre la base organique comportant un atome métalloïde saturé (numérateur) et ladite base distincte (dénominateur) est compris dans l'intervalle fermé 1 pour mille 1/5, avantageusement entre 0,5% et 1/10.

Le réactif selon la présente invention peut, en outre, comporter, également pour addition successive ou simultanée, un solvant. Ce solvant, y compris le mélange de solvants, est avantageusement peu polaire et choisi parmi ceux présentant une faible solubilité dans l'eau. Dans certains cas, les chaînes aliphatiques chlorées ne sont pas satisfaisantes.

Comme pierre de touche de la polarité, on peut préciser que ledit solvant peu polaire est choisi parmi ceux, ou les mélanges de ceux, dont la polarité (E t f exprimée en kcal/mol) est au plus égale à 40, (avantageusement avec deux chiffres significatifs).

Ces solvants peu polaires sont usuellement choisis parmi les composés organiques oxygénés, notamment les éthers, les esters, voire les cétones, les hydrocarbures, y compris les fractions pétrolières, les hydrocarbures aromatiques halogènes sur le moyen. Ces derniers sont particulièrement intéressants, notamment les benzènes substitués et les hydrocarbures halogènes sur le noyau.

Ce qui vient d'être exposé précédemment convient particulièrement aux anilines, notamment celles dont ledit atome d'azote est relié à un aromatique à 6 chaînons, de préférence homocyclique, de préférence benzenique non condensé, lequel est avantageusement appauvri en électrons comme cela a déjà été précisé ci-dessus. Globalement, compte tenu des éventuels substituants particulièrement bien adaptés aux aminés reliées à un aryle dont la richesse en électrons est au plus égale à un parachlorophényle (richesse évaluée au moyen des constantes sigma p de Hammett).

Parmi les groupes électro-attracteurs les plus usités, on peut citer les halogènes (chlore et fluor), les esters (de type CO-OR), les cétones, les amides non susceptibles d'interférer avec la sulfonylation, les alcoyles perhalogénés sur le carbone lié directement sur le noyau, notamment les alcoyles perfluorés sur l'atome proche du noyau, les nitriles, les groupes présentant une fonction sulfone ou phosphone directement liée au noyau.

La technique vise surtout la sulfonylation des anilines lato sensu (c'est- à-dire des aminés portées par un aryle), mais on a également transposé cet enseignement à la sulfonamidation de l'ammoniac (-que) et la sulfimidation des sulfamides.

Dans ce cas, ces derniers sont avantageusement, sous la forme d'un sel de base organique, non alcoylables (c'est la base qui est non alcoylable). Dans ces conditions, l'azote est porteur d'un hydrogène ou plus préférentiellement d'une charge négative (anion), alors que dans le cas des anilines qui a été visé ci-dessus, la fonction aniline comporte au moins un hydrogène, de préférence deux, pour des raisons d'encombrement stérique.

L'utilisation de ladite base organique comportant un atome métalloïde saturé, présentant une résonance avec une liaison π permet de réaliser avec un bon rendement la double sulfonylation des nucléophiles deux fois substituables (tels que l'ammoniac et les aminés primaires). Les conditions opératoires préférées sont celles décrites dans la demande de brevet internationale publiée par l'OMPI sous le n°WO 98/52886, en utilisant au moins partiellement comme base ladite base organique comportant un atome métalloïde saturé, présentant une résonance avec une liaison π.

Pour des raisons d'hygiène du travail, les dérivés chlorés aliphatiques sont en général à éviter, bien qu'ils constituent une famille de solvants donnant de bons résultats, bien qu'elle ne soit pas la famille la plus performante, car leur solubilité, et notamment celle du chlorure de méthylène, est de l'ordre de 2% en volume, soit 2,6% en poids.

En ce qui concerne les solvants, il convient d'éviter, autant que faire se peut, les solvants présentant un caractère réducteur.

La réaction peut être menée de - 20°C à environ 200°C, plus généralement de 0° à environ 100°C.

Il est plus aisé de travailler à température et pression ambiantes mais on peut aussi être sous des pressions différentes, plus élevées. On peut également travailler dans une enceinte fermée (telle que autoclave ou tube scellé) et sous pression autogène.

Les exemples non limitatifs suivants illustrent l'invention.

EXEMPLES

Préparation du acétamido-5-diméthyl-2.4-trifluorométhanesulfonanilide - Réaction en présence de catalyseur :

Dans un réacteur, on charge successivement 350 g de dichlorométhane, 50,1 g de amino-5-diméthyl-2,4 acétanilide et 6,9 g de diméthylamino-4-pyridine. La suspension obtenue est ensuite agitée et refroidie à 10°C. On ajoute ensuite 57,4 g de triéthylamine 15 mn à 10°C.

Une solution de 56,8 g de chlorure de trifluorométhanesulfonyle dans 59 g de dichlorométhane est ensuite coulée en 2 h en maintenant la température du milieu à 10°C.

Le milieu est ensuite maintenu 2 h sous agitation à 10°C, puis on laisse remonter la température à 20°C et l'agitation est poursuivie pendant 2 h.

Le milieu est acidifié dans le réacteur par addition de 265 g d'une solution aqueuse de HCI à 4,2%. Le précipité formé est ensuite filtré et rincé (3 fois) avec de l'eau permutée puis avec du dichlorométhane. Il est ensuite séché à 95°C sous pression réduite.

On obtient ainsi 67 g d'un solide beige, soit un rendement isolé de 77%.

Caractéristique du composé : Fusion = 180°C. - Réaction en l'absence de catalyseur :

Les conditions précédentes sont reprises mais en l'absence de 4-diméthylaminopyridine.

L'analyse du milieu réactionnel montre une dégradation de 90% du chlorure de trifluorométhanesulfonyle. Rendement en produit attendu très inférieur à 10%.

Préparation du chloro-5-(N-trifluorométhylsulfonvnamino-2 benzoate de méthvle

- Réaction en présence de catalyseur :

Dans un réacteur, on charge successivement 17 g de chloro-5 anthranilate de méthyle, 120 g de dichlorométhane, 2,26 g de diméthylamino-4 pyridine, puis 18,5 g de chlorure de trifluorométhanesulfonyle. La solution est agitée à 15°C et on coule en 3 h une solution de 18,7 g de triéthylamine dans 19 g de dichlorométhane. Après addition, le milieu est agité 3 h à 15°C, puis 10 h à la température ambiante. Le milieu est ensuite lavé successivement avec 150 g d'eau permutée, avec 100 g d'une solution d'acide chlorhydrique concentré, puis à nouveau avec 160 g d'eau permutée.

Le solvant est éliminé sous pression réduite.

On obtient ainsi 27,7 g d'un solide jaunâtre, soit un rendement brut isolé de 95%.

Caractéristique du composé : Fusion = 81 °C. - Réaction en l'absence de catalyseur :

1/ Réaction avec de la triéthylamine :

Les conditions précédentes sont reprises mais en l'absence de 4-diméthylaminopyridine. L'analyse du milieu réactionnei montre une dégradation totale du chlorure de trifluorométhanesulfonyle. Le produit attendu n'a pas été formé.

2/ Réaction avec de la diisopropyléthylamine :

De la même manière, l'essai en l'absence de catalyseur et en présence de diisopropyléthylamine ne conduit pas au produit attendu.

3/ Réaction avec 1.4-diazabicyclo[2.2.21octane ou DABCO : A nouveau le produit attendu n'est pas formé.

Préparation du bis trifluorométhanesulfonimide de trialcoyl ammonium - Réaction catalysée :

Exemple 1

Dans un réacteur, on charge 9,3 g de triéthylamine (0,092 M), 0,56 g de 4-diméthyl aminopyridine et 45 g de dichlorométhane. On ajoute ensuite 1 ,38 g (0,092 M) d'ammoniac. La solution obtenue est agitée à 0°C. Le chlorure de trifluorométhanesulfonyle (15,5 g, soit 0092 M) dilué dans 10 ml de dichlorométhane est additionné ensuite en 2 h à 0°C, puis la réaction est poursuivie 3 h à température ambiante.

L'analyse du milieu réactionnei montre un taux d'impureté trifluorométhanesulfinate de

2%. Le milieu réactionnei est traité 2 fois par 15 ml d'une solution aqueuse HC1 12%, puis à

3 reprises par 15 ml d'eau. La phase organique résiduelle est concentrée sous pression réduite, on obtient alors 13,65 g de bis trifluorométhanesulfonimide de triéthyl- ammonium qui se présente sous forme de liquide, soit un rendement isolé de 80%.

La pureté du composé obtenu est de 98%. Exemple 2

Le mode opératoire de l'exemple 1 est repris mais en remplaçant le dichlorométhane par du dioxanne. Le milieu réactionnei est analysé après dilution à l'eau : le rendement en bis trifluorométhanesulfonimide en fin de réaction est de 51%, avec un taux de trifluorométhanesulfinate de 6%. - Réaction non catalysée :

Exemple 3 comparatif

Le mode opératoire de l'exemple 1 est reconduit mais sans utilisation de 4-diméthyl aminopyridine. Le rendement en bis trifluorométhanesulfonimide en fin de réaction est de 47%, avec un taux de trifluorométhanesulfinate de 21%.

Exemple 4 comparatif

Le mode opératoire 3 est reconduit mais en utilisant la diisopropyl éthylamine comme base en remplacement de la triéthylamine. Le rendement en bis trifluorométhanesulfonimide en fin de réaction est de 51 %, avec un taux de trifluorométhanesulfinate de 21%.

Exemple 5 comparatif

Dans le réacteur, on charge 11 ,8 g de chlorure de trifluorométhanesulfonyle (0,07 M) et on ajoute ensuite à 0°C 33,9 g de triéthylamine (0,0336 M) en 10 mn. Le milieu est agité 10 mn encore à 0°C puis on ajoute 0,5 g (0,029 M) d'ammoniac. La réaction est exothermique. Le milieu est ensuite porté à 65°C pendant 4 h.

On observe des composés issus de la dégradation oxydante des aminés. Le produit majoritaire est le trifluorométhanesulfinate avec un taux de 57%.

La présence de bis trifluorométhanesulfonimide n'est pas mise en évidence, ce qui implique un rendement de réaction inférieur à 2%, voire nul.

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