MACHINE DE FABRICATION EN CONTINU DE TREILLIS METALLIQUE SOUDE |
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申请号 | EP03799612.1 | 申请日 | 2003-12-10 | 公开(公告)号 | EP1694451B1 | 公开(公告)日 | 2009-10-14 |
申请人 | Koussaifi, Ghattas Youssef; | 发明人 | Koussaifi, Ghattas Youssef; | ||||
摘要 | |||||||
权利要求 | |||||||
说明书全文 | La présente invention concerne une machine de fabrication en continu d'une bande de treillis métallique soudé à l'aide d'un unique fil métallique, ainsi qu'un procédé de fabrication mis en oeuvre via ladite machine, et enfin le treillis métallique soudé monofil obtenu. Les grillages ainsi constitués offrent une grande variété d'applications possibles, notamment du fait de leur aspect décoratif, et peuvent être employés dans des jardins ou des places publiques, des maisons et buildings publics ou privés, et de manière générale dans tout type de construction fréquenté par l'homme. Actuellement, les grillages sont en général produits par des machines qui utilisent une pluralité de fils longitudinaux qui sont déroulés et redressés en parallèle, à partir de plusieurs bobines distinctes. Le nombre de ces bobines est variable, et traditionnellement compris entre huit et quarante huit, selon les dimensions du treillis ou grillage, et en particulier selon sa largeur qui est déterminée par le nombre de fils. Après la mise en place desdits fils longitudinaux parallèles, des fils secondaires sont soudés transversalement au niveau de leur point d'intersection, à l'aide de dispositifs de soudure par point. Le treillis qui en résulte comporte des mailles rectangulaires ou carrées, dont les dimensions sont fonction des espaces laissés entre les fils longitudinaux et les fils secondaires transversaux. De telles mailles ont bien entendu toujours nécessairement des coins à angles droits. Cette technique de construction présente un certain nombre de désavantages :
La présente invention permet au contraire d'obtenir une très grande variété de motifs pour les mailles du grillage. Lesdits motifs ne sont nullement limités à des figures géométriques comportant des angles droits, mais peuvent comporter au contraire des arcs et arrondis. Ce résultat est en outre obtenu sans la contrainte de l'utilisation en parallèle d'un certain nombre de fils, mais en employant un unique fil. On réduit ainsi l'équipement technique nécessité pour la production, et on simplifie considérablement la machine de fabrication, tout en augmentant la vitesse, la capacité et la variété de la production. La réduction du nombre de fils conduit à une réduction corollaire du nombre de bobines, et de l'espace requis en amont de la machine de fabrication. De façon générale, l'objectif de l'invention est de proposer une machine considérablement simplifiée par rapport à ses devancières, et qui permet d'obtenir une infinie variété de motifs pour la réalisation du grillage. Cette machine permet la fabrication d'une bande continue de grillage métallique au moyen d'un unique fil de métal flexible qui l'alimente en continu, ledit grillage étant constitué par la répétition dans un plan d'un même motif de fil métallique, chaque motif étant superposé au précédent avec un décalage de pas constant dans la direction axiale de fabrication de la bande de grillage. Elle comporte à cet effet :
Une telle machine, déjà divulguée par exemple dans le brevet Un simple enroulement autour du tambour de formage n'est souvent pas suffisant pour que le fil prenne la forme de la paroi ou surface extérieure de ce dernier. C'est pourquoi, des moyens supplémentaires pour contraindre le fil à épouser la forme dudit tambour sont prévus en périphérie de ce dernier, moyens dont le mouvement est synchronisé au mouvement d'enroulement du fil. La synchronisation a pour but d'assurer que la mise en oeuvre desdits moyens intervient à un moment opportun par rapport à la réalisation de chaque spire. La machine de l'invention comporte additionnellement un dispositif de sectionnement de la bande de grillage disposé en aval des moyens de fixation des motifs entre eux. En fait, comme pour les machines de l'art antérieur, l'étage de stockage du fil métallique flexible consiste simplement en une bobine de fil libre en rotation dans un support. Cette unique bobine n'occupe qu'un espace restreint par rapport aux multiples bobines souvent utilisées jusqu'ici. L'étage d'alimentation de la machine en fil métallique comporte successivement :
Après leur réalisation, les spires ne restent pas enroulées autour du tambour de formage, mais sont prises en charge par l'étage de transfert, qui consiste en un tambour de débobinage coaxial au tambour de formage et doté de filets hélicoïdaux, animé d'un mouvement de rotation synchronisé à la vitesse d'enroulement du fil qui permet la dissociation des spires formant les motifs du grillage. Des dispositifs permettant de déposer chaque spire sur le plan de formation du grillage sont ensuite disposés sur la périphérie du tambour de débobinage, au niveau de son extrémité distante du tambour de formage, le mouvement de ces dispositifs étant également synchronisé avec celui dudit tambour de débobinage. En résumé, après leur formage, les spires formant les motifs de base du grillage sont dissociées les unes des autres, puis déposées dans un même plan dans lequel la constitution de la grille proprement dite a lieu. L'étage permettant de maintenir chaque motif dans le plan de formation du grillage et de le décaler d'un pas constant avant l'arrivée du motif suivant consiste en une pluralité de bandes sans fin, disposées parallèlement et entraînées à même vitesse, laquelle est synchronisée à la vitesse de formage des motifs en fil métallique, lesdites bandes comportant à intervalle régulier des dents permettant l'entraînement de chaque motif posé sur le plan qu'elles forment. La vitesse desdites bandes influe notamment sur l'espacement des différents motifs, et par conséquent sur le maillage, c'est-à-dire la forme et la surface de chaque maille. Les motifs de base formant le grillage sont donc positionnés les uns par rapport aux autres, avant d'être ensuite fixés dans ladite position. Les moyens de fixation des motifs en fil métallique entre eux sont constitués d'au moins un pont de soudage disposé transversalement à l'axe de défilement du grillage, qui peut être précédé d'un dispositif permettant le maintien au contact des motifs situés dans une même section transversale. Il est à noter que le soudage peut être réalisé, par au moins un pont, soit dans une direction verticale, soit dans une direction horizontale. La bande de grillage est alors achevée. Les moyens généraux constituant la machine de fabrication de grillage ayant été envisagée, il convient à présent de se pencher sur eux d'une manière plus détaillée. Ainsi, le dispositif d'enroulement comporte en particulier un arbre rotatif creux par lequel passe le fil après guidage par au moins une poulie orientant ledit fil vers ledit arbre, dont la sortie est équipée d'une poulie réorientant le fil dans une direction d'allure radiale vers une poulie externe d'enroulement dont l'axe forme un angle aigu avec l'axe de rotation du dispositif d'enroulement. Le déplacement circulaire de cette poulie présente un rayon supérieur à celui du tambour d'enroulement. De préférence, ledit dispositif d'enroulement est mu par un moteur électrique. La vitesse de ce moteur électrique, ainsi que le positionnement de la poulie externe d'enroulement, constituent notamment des bases pour la synchronisation de l'ensemble de la machine. Le tambour de formage est disposé coaxialement au dispositif d'enroulement, dans le prolongement de l'arbre creux. De préférence, des pousseurs radiaux à ressort maintiennent le fil enroulé autour du tambour. Ils ont pour but d'empêcher les spires de se détendre autour du tambour statique de formage, avant l'entrée dans l'étape suivante. Comme on l'a déjà noté, si le tambour ne comporte aucune surface rentrante, un simple enroulement peut suffire à réaliser la forme définitive des spires. Dans le cas contraire, s'il comporte au moins une surface rentrante, c'est-à-dire concave, un nombre correspondant de dispositifs visant à plaquer le fil contre la ou lesdites surfaces est prévu en périphérie dudit tambour, le mouvement de ce ou ces dispositifs étant alors synchronisé à la vitesse transmise par le moteur d'enroulement. Selon une possibilité, le dispositif visant à plaquer le fil contre une surface concave, lui faisant prendre la forme d'un arc rentrant, consiste en un organe rotatif d'axe de rotation parallèle à l'axe du tambour et doté d'une aile perpendiculaire audit axe dont le chant externe est muni de moyens de guidage du fil métallique et présente un tracé dont un tronçon épouse la forme de la surface concave. De préférence, ladite aile comporte deux sections, une première section à chant externe elliptique munie d'au moins un galet de guidage du fil métallique, et une seconde section tracée dans la continuité de la première, formant un arc de cercle et comportant un rebord parallèle à l'axe de rotation muni d'une rainure de guidage, la rotation du dispositif de placage du fil étant prévue pour que la section elliptique pénètre en premier dans la concavité du tambour. De préférence encore, les galets de guidage de ladite section elliptique sont une pluralité répartis le long de son bord, un galet de plus gros diamètre équipant l'extrémité de ladite section pénétrant en premier dans la concavité. Ces dispositifs de plaquage sont adaptés lorsqu'au moins une portion de la paroi externe du tambour de formage comporte une surface concave. Dans le cas d'un simple renfoncement, par exemple de type rainure s'évasant vers l'extérieur, le dispositif visant à plaquer le fil dans ledit renfoncement de la paroi du tambour consiste en un pousseur dont la tête amovible présente une forme épousant ledit renfoncement, ladite tête étant mobile en translation avec un déplacement synchronisé à la vitesse d'enroulement. Dans ce cas, selon une configuration possible, le pousseur est commandé par un moteur actionnant, via un engrenage, une crémaillère équipant l'arbre à l'extrémité de laquelle est fixée la tête. Alternativement, le pousseur peut aussi être actionné par un piston ou par un moteur linéaire. A ce stade de la fabrication du grillage, chaque spire présente la forme précise du tambour de formage, et elle est prête à être déplacée vers le plan de formation de la grille, dont elle forme un motif de base. Les spires sont alors dissociées par un tambour de débobinage, et au moins un dispositif fixe de guidage axial des spires est placé le long et dans le prolongement dudit tambour de débobinage. Ledit guidage est en fait assuré par au moins un guide interne disposé en face d'un guide externe. Chaque paire de guides délimite un passage respectant la forme de chaque spire, et est disposée en fonction des filets du tambour de débobinage, au moins dans un endroit où le motif présente une saillie vers l'extérieur. A ce stade, chaque motif de base du grillage (une spire débobinée) est individualisé et prêt à être utilisé pour la fabrication du grillage. Les dispositifs permettant de déposer les spires débobinées sur le plan de formation du grillage consistent alors en des arbres à vis sans fin disposés à intervalle régulier à la périphérie et dans le prolongement axial du tambour de débobinage, lesdits arbres étant mus par des moteurs électriques synchronisés de telle sorte que leur mise en action soit successive et permettent l'extraction en douceur d'une spire formant un motif de grillage après l'autre. Les spires étant débobinées par des filets hélicoïdaux, elles se présentent, en sortie du tambour de débobinage et des dispositifs de guidage, selon un plan dont l'orientation n'est pas strictement perpendiculaire à l'axe de ces dispositifs. Il est donc préférable que les vis sans fin, qui prennent en charge chaque spire, soient actionnées successivement individuellement ou par groupe, selon le positionnement de la portion de la spire dont elles ont la charge. Chaque spire ou motif de base du grillage est ensuite déposée sur le plan de formation, lequel procède alors par décalage successif de chaque motif, et consiste en une chaîne centrale et deux chaînes latérales munies de dents d'entraînement desdits motifs, qui sont mues par des moteurs synchronisés entre eux et avec les moteurs des dispositifs à vis sans fin. De préférence, lesdites chaînes sont surmontées d'une bande de guidage et de protections rigides fixes, visant à conserver le positionnement relatif des spires. De plus, des plaques de glissement sont disposées sous le grillage, aux extrémités des chaînes localisées à distance du système de fabrication des motifs. A ce stade de la fabrication, la grille est formée, mais les motifs de base qui la forment ne sont pas fixés les uns aux autres. Ladite fixation est réalisée au moyen de deux ponts de soudage transversaux opérant selon une direction verticale, précédés chacun d'un pont de maintien des motifs formant le grillage, chaque pont étant doté de deux têtes disposées de part et d'autre du grillage, chacune exerçant une action dans la direction de l'autre tête. De préférence, les têtes des ponts de maintien sont amovibles et présentent des reliefs respectivement mâles et femelles correspondant aux motifs formant le grillage, et permettent une interpénétration visant à plaquer lesdits motifs au contact les uns des autres en vue du soudage. Au niveau du soudage, les spires sont donc parfaitement au contact les unes des autres. Les ponts de soudure opèrent un soudage par point au moins à certaines des intersections des motifs selon une direction transversale, de préférence en deux fois correspondant à deux configurations transversales des points d'intersection des motifs formant le grillage. En effet, la répétition des motifs de base, simplement décalés les uns des autres, conduit souvent à deux configurations transversales d'alignement des points d'intersection, nécessitant par conséquent l'existence des deux ponts de soudage vertical distincts. Il peut cependant également y avoir un pont de soudage opérant selon une direction horizontale, au moyen d'au moins un couple de têtes escamotables insérables dans deux maillons successifs du grillage, dans la direction du défilement de ce dernier. Il est à noter que les chaînes latérales s'étendent jusqu'au premier pont de soudage, alors que la chaîne centrale s'étend jusqu'au second pont. L'élément principal de cette machine, parce qu'il détermine la totalité de la configuration du grillage, reste le tambour de formage. Celui-ci comporte un corps principal auquel peut être fixé au moins un volume additionnel destiné à modifier une portion de sa paroi externe de formage. Cette possibilité aboutit à étendre considérablement la variété des motifs de base du grillage que l'on peut fabriquer. Ainsi, en particulier, le volume additionnel peut être configuré de telle sorte qu'il s'insère dans au moins une portion de surface concave de la paroi du tambour pour définir une nouvelle portion de paroi externe, par exemple plane ou convexe. Il est également possible que ledit volume additionnel soit configuré de telle sorte qu'il s'insère dans au moins une portion de surface concave de la paroi du tambour pour définir une nouvelle portion de paroi dotée d'un renfoncement. Selon une configuration possible, la machine de l'invention peut comporter au moins une bobine additionnelle de fil disposée à côté du plan de formation du grillage, le fil étant alors dirigé vers une face de la bande de grillage en cours de défilement réorienté parallèlement audit défilement, puis fixé à la bande de grillage. De préférence, les bobines sont au nombre de deux ou quatre, les fils étant alors dirigés respectivement vers une ou les deux faces de la bande de grillage. La machine de l'invention peut également comporter un étage d'emboutissement axial continu d'au moins une portion transversale de la bande de grillage. Selon une possibilité, l'emboutissage peut être effectué selon deux portions transversales longeant les bordures de la bande de grillage. La machine peut bien entendu être automatisée, à l'aide d'une unité centrale électronique de gestion de la machine, dont les paramètres sont réglables à l'aide de périphériques accessibles à l'utilisateur, ladite unité centrale traitant des signaux issus de capteurs signalant l'état instantané de certains composants mobiles de la machine. De préférence, les périphériques accessibles à l'utilisateur consistent en un écran et un clavier. De préférence encore, ladite unité centrale et les périphériques font partie d'un micro-ordinateur comportant un programme de gestion de la machine. Enfin, les éléments de la machine sur lesquels ont été placés des capteurs sont les organes de commande des différents éléments rotatif, à savoir les moteurs électriques. Ces capteurs renseignent sur la position et la vitesse de chacun des moteurs, et l'unité centrale, sur laquelle tourne un programme de gestion de la machine, réalise une synchronisation relative de l'ensemble de ces moteurs pour aboutir au fonctionnement de la machine tel que décrit. Comme on l'a mentionné auparavant, l'invention ne concerne pas uniquement la machine de fabrication de la bande continue de grillage, mais également un procédé de fabrication en continu d'une bande de grillage au moyen d'un unique fil métallique, comportant les étapes suivantes :
Ce procédé se caractérise par les étapes supplémentaires suivantes :
Les caractéristiques du procédé de fabrication reflètent bien entendu les potentialités de la machine précitées. Ainsi, selon le procédé de l'invention, et préalablement à l'étape de bobinage en vue du formage, le fil est déroulé en continu d'une unique bobine de stockage. De même, l'étape de soudure est suivie par une étape de sectionnement de la bande de grillage à la longueur voulue. L'utilisateur de la machine peut donc à son gré choisir la longueur de grillage à fabriquer, soit pour la réalisation à façon de tronçons prédéterminés, soit pour la réalisation de rouleaux à industrialiser. Comme on l'a vu, le procédé est différent selon que la forme du tambour de formage comprend ou non des parties creuses. Ainsi, le formage par bobinage autour d'un tambour est réalisé, lorsque la paroi externe du tambour comporte au moins une portion concave et/ou au moins un renfoncement, par un nombre correspondant de dispositifs visant à plaquer le fil contre ladite portion de paroi externe. Le procédé de fabrication selon l'invention peut être automatisé à l'aide d'une unité centrale électronique ou d'un micro-ordinateur dotés de périphériques permettant son réglage par l'utilisateur et répondant à des capteurs marquant le déroulement des différentes étapes mises en oeuvre au cours du procédé. Plus précisément, les capteurs coopèrent avec les moteurs électriques, et permettent de connaître à tout moment leur vitesse et leur position. Selon le procédé de l'invention, il est possible qu'au moins un fil métallique soit fixé axialement en continu sur l'une des faces de la bande de grillage. De préférence, deux ou quatre fils sont ainsi fixés de manière à longer les bordures sur une ou les deux faces de la bande de grillage. Au moins une portion transversale de la bande de grillage peut en outre être emboutie axialement en continu, après soudure des motifs entre eux. L'invention va à présent être décrite plus en détail, notamment en référence aux figures disposées en annexe, pour lesquelles :
Préliminairement, il est à noter que chaque figure ne contient pas la totalité des références numériques des éléments qui y apparaissent, pour ne pas surcharger inutilement lesdites figures. En revanche, compte tenu de la complexité de la machine, chaque figure a pour objet de détailler l'explication d'une partie particulière de la machine, laquelle comporte alors la totalité des références nécessaires à l'explication. En référence à la La bande de grillage (100) est réalisée à l'aide d'une succession d'un seul motif formant la structure de base dudit grillage (100), et qui est répété avec un décalage de pas constant. La bande de grillage est donc fabriquée en continu par addition successive du même motif sur un plan matérialisé par trois chaînes sans fin (72), sur lesquelles est posé chaque motif formant la base du grillage (100). La vitesse d'entraînement desdites chaînes (72), obtenue par des moteurs d'entraînement (69) synchronisés à la vitesse de production de chaque motif, permet la détermination du pas séparant deux motifs successifs. Le dépôt de chaque motif de base du grillage s'effectue à l'aide de vis sans fin (60) réparties autour de la structure verticale formant la machine fabriquant chaque motif selon un procédé qui sera expliqué plus en détail ci-après. En aval de cette machine, et pour fixer les différents motifs entre eux afin de réaliser un grillage (100) rigide, deux ponts de soudage (89, 92) sont disposés transversalement à la bande de grillage. Un dispositif de sectionnement (97) suit le second pont de soudage (92), et permet le sectionnement de la bande de grillage en des tronçons de longueurs prédéterminées. Une table (99) munie de rouleaux transversaux (98) permet la manipulation des tronçons de grillage en fin de production. Les deux ponts de soudage (89, 92), ainsi que le dispositif de sectionnement (97), comportent à leur entrée respective un dispositif de maintien de la bande comportant deux têtes disposées de part et d'autre de ladite bande de grillage. Les têtes supérieures (82, 85), visibles sur la Des bobines (102) de fil métallique disposées latéralement permettent d'ajouter, sur au moins une face du grillage (100) en cours de constitution, des fils (101) qui sont fixés au dit grillage (100) selon une direction axiale. Ces fils (101), qui se développent longitudinalement par exemple au voisinage des bordures latérales du grillage (100), peuvent le cas échéant renforcer la structure de ce dernier. Ils peuvent être disposés, dans l'hypothèse où ils sont fixés sur les deux faces du grillage (100), en vis-à-vis ou décalés. Le changement de direction du fil (101) entre sa phase d'alimentation, au cours de laquelle il est sensiblement perpendiculaire à l'axe de défilement du grillage (100), et sa phase de soudage à ce dernier, est réalisé de façon connue en soi, par exemple à l'aide de poulies (non représentées). La Ces dispositifs de placage apparaissent également particulièrement clairement en Le dispositif d'enroulement, dont on verra notamment le fonctionnement en Toujours en référence à la Ces réducteurs (68) sont également visibles en Cette vue de dessus montre une configuration dans laquelle quatre dispositifs de placage du fil sont installés, permettant l'obtention d'un grillage tel que montré, dont chaque motif est muni de quatre arcs concaves. Comme on le verra dans la suite, la partie ou aile active (50) de ces dispositifs de placage comporte deux portions dont les champs externes constituent deux arcs de géométrie différente, dans la continuité l'un de l'autre, et dont l'un comporte des galets de guidage (52, 53) (voir Il est à noter que dans toutes les figures décrites jusqu'ici, certaines parties de la structure (24) sont supprimées pour permettre une meilleure lecture de la figure. La Les Les guides internes (43) et externes (44) ne sont pas disposés au même niveau, pour refléter l'inclinaison des filets (36). Ainsi qu'il apparaît en La position angulaire de l'ensemble de formage et de débobinage est modifiable (voir La En sortie de l'arbre creux (28), une poulie (29) de même axe de rotation que la poulie (26) permet de rediriger le fil dans une direction radiale par rapport à l'axe de rotation de l'arbre (28). Ledit fil (20) est ensuite dirigé vers une poulie inclinée (31), disposée à la périphérie d'une plaque rotative (30), et qui permet le bobinage du fil autour d'un tambour fixe (33). Ce tambour (33) est le tambour de formage donnant à chaque spire la forme du motif de base du grillage. Ce tambour est supporté par une plaque (32) dotée d'une liaison mécanique avec l'arbre creux (28), qui ne communique cependant pas le mouvement rotatif de ce dernier à ladite plaque (32) du fait de l'existence du roulement à billes (284). Il est néanmoins nécessaire de pouvoir faire varier la position ou l'angle horizontal du tambour de formage (33), lequel est fixe relativement à l'arbre creux (28) à la plaque rotative (30) et à la poulie de guidage (31). Ledit tambour (33) est donc statique bien que l'arbre auquel il est fixé soit rotatif, du fait de l'existence de deux engrenages intermédiaires. L'un de ces engrenages intermédiaires (278) est relié au bâti de la machine de bobinage (27), alors que l'autre engrenage intermédiaire (283) est connecté à la plaque rotative (32). Ils sont reliés par deux engrenages satellites (279, 281). Ces satellites sont solidarisés à un manchon (282) rotatif autour d'un arbre (280), lequel est supporté par la plaque rotative (30) connectée à l'arbre creux rotatif (28), ce qui permet l'immobilité du tambour (33). De même, la plaque inférieure (37) à laquelle sont fixés notamment les guides internes (43) ayant la forme exacte des portions saillantes de chaque spire formée par le tambour (33), est immobile bien qu'elle ne soit pas fixée au bâti. Elle est également mécaniquement reliée à une extrémité de l'arbre creux (28), sans pour autant se déplacer ou tourner avec lui. La raison en est que la même structure à deux engrenages intermédiaires est utilisée, l'un des engrenages (286) étant fixé au tambour de formage (33), alors que l'autre (291) est solidarisé à ladite plaque d'extrémité inférieure (37). Ces deux engrenages intermédiaires sont reliés par des satellites (287, 290) disposés de part et d'autre d'un manchon (289) et tournant autour d'un axe (288). Ce manchon (289) est supporté par le tambour de débobinage (34), lequel est lui-même relié à l'arbre creux (28), ce qui a pour conséquence de laisser immobile la plaque (37) librement reliée à l'arbre creux (28). L'engrenage intermédiaire (291) est relié à l'arbre central via deux roulements à billes (292, 294), ce dernier étant protégé par un couvercle (295). La plaque (37) proprement dite est reliée via un support (293) à l'engrenage intermédiaire (291). Il est à noter que le tambour de débobinage (34) comporte une plaque centrale de rigidification (296). Sur cette Au niveau du tambour de formage (33), des dispositifs pousseurs (42), munis de ressorts les rappelant au contact des spires en cours de bobinage, permettent d'éviter un relâchement de la tension de bobinage. Les En référence à la Les La même configuration, mais pour les chaînes latérales, apparaît en Les Pour aboutir au maintien le plus précis possible, la mâchoire de maintien supérieure (82) comporte des reliefs en creux dans lesquels s'adaptent des reliefs mâles équipant la mâchoire inférieure (83), lesdits reliefs ayant la forme au moins partielle des mailles suivant les points d'intersection à souder. C'est ce qui apparaît en grisé sur la La même opération est reproduite au niveau du second poste de soudage, représenté en Au niveau du pont de sectionnement (97), le fonctionnement est similaire. Deux têtes de sectionnement respectivement supérieur (95) et inférieur (96) se déplacent au contact l'une de l'autre, en même temps que des têtes de maintien supérieur (86) et inférieur (87) reliées à un dispositif de maintien (85) solidarisé au pont de sectionnement (97). On a mentionné précédemment le fait que les chaînes (72) ont une extension limitée, jusqu'au premier pont de soudage (89) pour ce qui concerne les chaînes latérales, et jusqu'au second pont de soudage (92) pour ce qui concerne la chaîne centrale. Des plaques de glissement (49), représentées en Les Les Les La variante (33E) des En référence à la
Une carte électronique de contrôle des déplacements et de synchronisation du système (75) permet la gestion de l'ensemble et comporte notamment un étage convertisseur (78) des signaux et un système de contrôle (79) des signaux émanant des différents capteurs disposés sur les moteurs. En référence aux Sans entrer dans les détails de chaque figure, il est à noter que, si l'on prend l'exemple de la Il en va de même pour la Dans la Cette dernière question ne se pose pas pour la représentation de la Dans certains cas, comme dans la Il est à noter que lorsqu'on a affaire à une surface concave, on peut également utiliser un dispositif pousseur (57), mais avec une tête (58) telle qu'illustrée par exemple dans la Toutes ces figures montrent le très grand nombre de variantes que l'on peut mettre en oeuvre à l'aide de la machine de l'invention, et des différents dispositifs qu'il est possible de lui associer. Les
Bien entendu, l'invention telle que décrite, ainsi que les exemples d'application montrés ne constituent encore que des exemples possibles de la mise en oeuvre de l'invention, qui n'est pas limitée à ce qui a été décrit ci-dessus. A l'inverse, cette invention englobe toutes les variantes de forme, de dispositif et de configuration comprises dans l'étendue des revendications, qui sont à la portée de l'homme de l'art. |