专利汇可以提供Procédé de structuration d'informations utilisées dans un processus industriel et son application à l'assistance au pilotage d'un aérodyne专利检索,专利查询,专利分析的服务。并且Le procédé selon l'invention qui met en oeuvre un terminal comprenant un processeur, un écran et un clavier, comprend la décomposition de proche en proche de l'ensemble d'informations ("checklist") à structurer en sous-ensembles et l'identification de leur structure, le regroupement par structures analogues des sous-ensembles en objets ("blocClist", "tiCL", "tiblocCL", "remarque", "item", "Sdeb", "verif", "Sfin"), l'introduction dans le terminal de chaque objet, sous la forme d'un symbole graphique représentant un noeud, et de ses caractéristiques, l'introduction dans le terminal de symboles de type lien reliant deux objets indiquant une relation hiérarchique d'inclusion entre deux objets, la traduction par le terminal du graphe ainsi élaboré en un modèle de structure exprimé dans un langage informatique et le contrôle de sa cohérence. L'invention s'applique notamment à la gestion par un calculateur embarqué à bord d'un aérodyne des listes de tâches à exécuter au cours des phases de pilotage.,下面是Procédé de structuration d'informations utilisées dans un processus industriel et son application à l'assistance au pilotage d'un aérodyne专利的具体信息内容。
La présente invention concerne un procédé de structuration d'informations utilisées dans un processus industriel nécessitant un volume important d'informations de types et de structures hétérogènes et provenant de sources très diverses.
Elle s'applique notamment, mais non exclusivement, à l'aviation civile où une masse importante d'informations est utilisée à bord des aérodynes. Ces informations concernent par exemple, les différentes procédures à exécuter lors de chaque étape de vol, les données nécessaires à la conduite d'un vol et la surveillance des différents organes des aérodynes. Ces informations proviennent de sources diverses, notamment, des constructeurs d'aérodynes, des équipementiers, des fournisseurs de cartes de navigation, des compagnies aériennes, ou encore des calculateurs embarqués.
De ce fait, leur type et leur structure peuvent être très différents, d'où une difficulté pour pouvoir les exploiter, et notamment pour les consulter. Ces informations sont en général rassemblées par les compagnies aériennes au profit des pilotes et mécaniciens de bord.
Pour faciliter l'échange et l'exploitation de toutes ces informations, on a déjà proposé un langage informatique permettant de définir des structures de données qui sont ensuite associées aux informations elles-mêmes afin de pouvoir les saisir et les exploiter indépendamment de leur source ou de leur destination. Ces structures de données ont été appelées structures logiques.
Or, il s'avère qu'un même ensemble d'informations, peut être associé à plusieurs structures logiques en fonction de l'utilisateur de ces informations, de ses besoins de production, et de ses méthodes d'exploitation et de consultation dans le cadre de la conduite d'un processus.
De ce fait, l'utilisateur est bien souvent amené à redéfinir ces structures logiques pour les adapter à ses propres besoins.
Or, à l'heure actuelle, pour pouvoir définir une structure logique, il est nécessaire de la dessiner sous la forme d'un graphe à l'aide d'un formalisme graphique qui n'est pas standardisé, puis de transcrire ce graphe en langage informatique. Ce processus implique donc une connaissance approfondie de ce langage informatique, qui n'est accessible, comme la plupart des langages informatiques, qu'aux spécialistes.
Puisque chaque compagnie aérienne possède des besoins spécifiques en ce qui concerne l'exploitation et la consultation de ces informations, et qu'en général, elle ne dispose pas des compétences permettant de définir des structures logiques, elle ne peut participer entièrement à la définition et à la validation des structures d'informations dont elle a besoin.
La présente invention a pour but de supprimer cet inconvénient, et notamment, de permettre de collecter rapidement des informations provenant de sources nombreuses, d'aider les utilisateurs à formuler eux-mêmes leurs propres besoins concernant l'organisation de ces informations et la façon dont elles seront exploitées, ceci indépendamment de leur présentation.
A cet effet, elle propose un procédé de structuration d'un ensemble d'informations utilisées dans un processus industriel, mettant en oeuvre un terminal comprenant un processeur, un écran et un clavier donnant accès à des commandes qui permettent d'introduire des symboles graphiques et leurs caractéristiques, représentés à l'écran, en vue d'élaborer un graphe représentant un modèle de structure d'informations, ce graphe faisant intervenir au moins des symboles d'un premier type représentant des noeuds, et des symboles d'un second type établissant des liens entre les noeuds.
Ce procédé comprend les phases successives suivantes :
A partir du moment où un objet apparait dans un modèle de structure, il apparait nécessairement dans tous les ensembles d'informations structurés par ce modèle. Cependant, ces objets peuvent présenter les deux propriétés suivantes qui peuvent se cumuler :
En outre, un premier objet d'un modèle de structure peut être lié hiérarchiquement par des liens de construction à plusieurs seconds objets de manière à former des structures de types suivants :
Grâce à ce procédé, il n'est plus nécessaire de maîtriser un langage informatique de définition de structures d'informations. Il suffit simplement de connaître le formalisme graphique utilisé par le procédé qui est beaucoup plus facilement accessible.
Ainsi, il permet à des utilisateurs non initiés, comme les compagnies aériennes, de définir eux-mêmes les modèles de structures dont ils ont besoin.
Par ailleurs, chaque caractéristique d'objet est définie par un type, et une valeur par défaut qui doit être compatible avec son type.
Avantageusement, il est également possible d'établir des liens de référence entre les objets pour indiquer que deux objets font référence l'un à l'autre.
Avantageusement, en plus du contrôle de cohérence effectué en fin de construction du graphe, le processeur du terminal mis en oeuvre par le procédé effectue des contrôles dynamiques après chaque commande de construction du graphe effectuée par l'opérateur. Ces contrôles consistent notamment à n'autoriser que les créations de liens et les manipulations possibles.
Selon une particularité de l'invention, ce procédé comprend également la conversion d'un modèle de structure logique, exprimé dans le langage informatique, en un graphe établi conformément au procédé selon l'invention. De cette manière, il est possible de modifier un modèle de structure existant à partir de sa représentation graphique et non de son expression dans le langage informatique.
Le procédé selon l'invention s'applique tout particulièrement à l'assistance au pilotage d'un aérodyne, laquelle fait intervenir une pluralité de listes de tâches que le pilote doit accomplir impérativement durant chaque phase de pilotage, ces listes étant stockées dans la mémoire d'un calculateur à base de processeurs, embarqué à bord de l'aérodyne, et comprenant au moins un terminal de communication homme/machine. Chacune de ces listes définit l'enchaînement des différentes actions et vérifications qui doivent être effectuées au cours d'une phase de pilotage aussi bien au sol qu'en vol.
D'autres listes de tâches servent notamment pour traiter les pannes et les situations d'urgence.
Habituellement chacune de ces listes se présente sous la forme d'une succession de tâches qui apparaissent dans l'ordre suivant lequel celles-ci doivent être exécutées.
A chacune de ces listes correspondent des commentaires détaillés situés dans un autre ensemble d'informations, et portant sur la liste en général et ses conditions d'utilisation, ainsi que les détails et particularités de chacune des tâches.
Ces informations commencent à être produites et fournies sous la forme de fichiers informatiques par les constructeurs d'aérodynes et par les équipementiers.
Grâce au procédé selon l'invention, les compagnies aériennes vont pouvoir définir elles-mêmes, sans compétences particulières, les modèles de structures et les structures à donner à toutes ces informations, en fonction de leurs propres modes de mise à jour et de consultation.
Ces informations ainsi structurées pourront être ensuite stockées dans la mémoire du calculateur embarqué à bord de l'aérodyne et utilisées à partir du terminal connecté au calculateur.
Avantageusement, durant l'exécution sur le terminal embarqué des tâches définies dans des listes possédant une structure, le procédé selon l'invention comprend :
Un mode de réalisation du terminal selon l'invention sera décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessins annexés dans lesquels :
Le procédé selon l'invention utilise un terminal à base de processeurs comprenant un écran de visualisation et un clavier permettant d'actionner des commandes en vue de définir un modèle de structure d'ensemble d'informations à l'aide d'un formalisme graphique.
La figure 1 représente une page affichée sur l'écran du terminal. Cette page montre le graphe d'un modèle de structure. En haut de cette page figurent les commandes qu'il est possible d'actionner, par exemple à l'aide d'un curseur que l'on peut déplacer sur tout l'écran avec une souris, à savoir : "Fichier", "Classes", "Actions" et "Zoom".
La commande "Fichier" donne accès aux différentes actions possibles sur les fichiers contenant les graphes de modèles de structure, comme par exemple, ouvrir, fermer, sauvegarder et imprimer.
La commande "Editer" permet de supprimer ou de recopier des objets du graphe présent à l'écran.
La commande "Annotations" permet d'insérer des commentaires sur le graphe présent à l'écran.
La commande "Actions" permet d'accéder aux différentes commandes pouvant être actionnées sur le graphe présent à l'écran, notamment, aux commandes de visualisation, de modification, d'activation des vérifications et contrôles de cohérence.
La commande "Zoom" permet d'agrandir ou de diminuer l'échelle de représentation du graphe à l'écran.
Le formalisme mis en oeuvre pour construire ces modèles de structure a tout d'abord consisté à définir des classes d'objets et des classes de liens nécessaires à cette construction, ainsi que les propriétés de ces objets et de ces liens.
Un modèle de structure, comme par exemple celui de la figure 1, est donc défini à l'aide d'objets appartenant aux classes suivantes, dont la liste est affichée à l'écran dans une fenêtre si l'on actionne la commande "Classes" :
Les objets de la classe DOC, dont le symbole graphique forme, sur la figure 1, un rectangle encadrant le nom de l'objet ("CTABLE","TITLE","COLDEF","CTABHEAD","CTABBODY", ...), représentent les différentes parties composant la structure d'un ensemble d'informations, (par exemple : un titre, des colonnes, des lignes, des champs, ...).
Un objet de cette classe peut présenter les propriétés suivantes :
Pour accéder aux différentes commandes agissant sur un objet de cette classe, il suffit de désigner l'un de ces objets apparaissant sur le graphe à l'aide de la souris. Cette opération déclenche l'affichage d'une fenêtre dont le titre correspond au nom de l'objet et dans laquelle apparaissent les commandes suivantes qu'il suffit de désigner à l'aide de la souris pour les actionner :
A partir du menu "Editer", il est également possible de supprimer ou de recopier un objet de n'importe quelle classe à l'aide des commandes, "Couper", "Copier", "Coller".
Un objet de la classe ATTRIBUT dont le symbole graphique forme un parallélogramme encadrant le nom de l'attribut "colsep", "rowsep", "rotate", ou "totalcol", représente une caractéristique de l'objet "CTABLE" de la classe DOC auquel il est relié.
Les objets de cette classe permettent de mieux qualifier les objets de la classe DOC et d'associer une valeur particulière aux différentes occurrences de cet objet qui apparaissent dans les ensembles d'informations structurés par le modèle représenté par le graphe.
Un objet de cette classe possède un type et une valeur par défaut.
Un attribut peut avoir l'un des types suivants :
La modification d'un objet de cette classe se fait de la même manière que pour un objet de la classe DOC en désignant auparavant, sur le graphe affiché à l'écran, l'attribut que l'on veut modifier.
Les différentes commandes possibles sur un objet de cette classe sont les suivantes :
Les objets de la classe DISPATCHER, chacun symbolisé par un hexagone ("SEQ", "CHO", "AGR"), permettent de représenter les différents types de modèles de structures hiérarchiques possibles. Ils peuvent être de type :
La construction d'un graphe selon ce formalisme consiste tout d'abord à créer un premier objet de type DOC représentant l'ensemble d'informations. Pour cela, il faut activer la commande "Classes" qui provoque l'affichage à l'écran d'un menu donnant la liste des classes (figure 1). Il faut ensuite sélectionner la classe DOC, ce qui entraîne l'affichage d'un nouveau menu permettant de sélectionner une action possible sur un objet de ce type. Dans le cas présent, on choisit l'option "créer" qui requiert la saisie d'un nom à attribuer à l'objet que l'on veut créer, c'est-à-dire "CTABLE", ainsi que la définition de ses propriétés.
Une fois cette saisie terminée, un rectangle dans lequel figure le nom saisi, apparait à l'écran. Ce rectangle, qui représente l'objet que l'on vient de créer, peut être déplacé sur l'écran au moyen de la souris.
Pour poursuivre la construction du modèle, il faut répéter la séquence décrite ci-dessus pour créer les objets représentant les différents sous-ensembles et éléments de l'ensemble d'informations.
Comme précédemment mentionné, la construction d'un graphe consiste également à lier les différents objets entre eux de manière à décrire une structure hiérarchique ou non.
Pour créer un lien entre deux objets, l'opérateur désigne tout d'abord l'objet de départ du lien, à l'aide de la souris. Il demande ensuite la création d'un lien en actionnant la commande "Actions" qui provoque l'affichage dans une fenêtre, d'un menu contenant l'opération "lier". Après avoir actionné cette commande puis désigné l'objet de destination, une nouvelle fenêtre s'affiche dans laquelle figure un menu permettant de sélectionner une classe de liens. Ces classes sont les suivantes :
Les liens de construction (classes L-CONSTRUCTION et L-RECURSIF) permettent de définir la structure hiérarchique d'un modèle en décrivant la décomposition des objets depuis le plus haut niveau (ensemble d'informations) jusqu'au plus bas niveau. Ils possèdent certaines propriétés qui déterminent notamment :
Les liens de récursivité (classe L-RECURSIF) sont des liens de construction particuliers car ils permettent de spécifier qu'un objet est lui-même composé d'objets de même structure. Les liens de cette classe doivent cependant être utilisés selon certaines règles afin de ne pas déclencher un processus de boucle infinie. Pour cela, la structure comprenant un lien de cette classe doit comporter au moins une condition d'arrêt, comme par exemple, un élément optionnel qui peut interrompre la boucle si cet élément n'est plus ajouté, ou bien une structure de choix dans laquelle le lien récursif fait partie du choix.
Les liens de la classe L-REFERENCE permettent de relier deux objets pour indiquer que l'objet de départ du lien fait référence à l'objet de destination. Cette particularité permet d'établir systématiquement des liens de référence, respectivement entre tous les ensembles d'informations issus de l'objet de départ, et tous les ensembles issus de l'objet de destination.
Les liens de référence sont associés à une sémantique décrite par un label, par une expression ou par une fonction.
Le label permet d'indiquer la validité du lien. Il permet par exemple, de définir un lien activable uniquement pour un type d'avion donné ou pour une compagnie aérienne donnée.
Une expression désignant par exemple un attribut particulier et sa valeur permet de définir un lien activable uniquement vers les possédant cet attribut ayant cette valeur.
Une fonction permet de décrire une opération de calcul à réaliser entre l'objet de départ et l'objet d'arrivée du lien.
La commande d'un lien de référence provoque la création, au niveau de l'objet référencé, d'un attribut de type "identifiant" d'objet ayant comme valeur par défaut la valeur de l'objet référençant, et au niveau de l'objet reférençant, d'un attribut de type "référence à un objet" ou "liste de références" ayant comme valeur par défaut la référence de l'objet référencé.
Ces liens de référence peuvent être de type génériques. Dans ce cas, ils peuvent être de plusieurs types :
Durant la construction d'un graphe de modèle de structure, un certain nombre de contrôles dynamiques sont effectués par le processeur et consistent à n'autoriser que les opérations conduisant à un graphe cohérent.
Ces contrôles portent sur la création des objets et des liens.
En ce qui concerne les objets, il est interdit de créer deux objets de la classe DOC ayant le même nom. Néanmoins, on peut dupliquer dans un graphe le symbole d'un objet particulier, les deux symboles désignant alors le même objet.
La création des liens obéit aux règles suivantes :
Ces contrôles se déroulent de la manière suivante : par exemple, dans le cas où l'opérateur crée un lien qui forme un cycle, et donc une récursivité, pour définir le type de lien à créer, le terminal va proposer à l'opérateur dans le menu de sélection d'une classe de liens, uniquement les classes L-RECURSIF et L-REFERENCE, et ne propose pas la classe L-CONSTRUCTION qui n'est, dans ce cas, pas autorisée.
Ces contrôles peuvent être désactivés de manière à permettre la génération de structures complexes dont certaines étapes intermédiaires de construction aboutissent à une structure incohérente.
Les commandes possibles sur un graphe de ce type présent à l'écran comme représenté sur la figure 1 sont les suivantes :
La vérification de la cohérence du graphe porte notamment sur les structures de choix utilisant l'objet de type "CHO" qui doit être relié à au moins deux objets de type DOC de niveau hiérarchique immédiatement inférieur.
La figure 2 représente le modèle de structure de l'ensemble des informations permettant de constituer les listes de tâches à effectuer lors de chaque phase de vol d'un aérodyne.
Cet ensemble d'informations représenté par un objet de la classe DOC nommé "checklist", possède au premier niveau, une structure séquentielle ordonnée "SEQ" dont les liens sont numérotés de 1 à 2. Cette structure se compose tout d'abord de l'objet de la classe DOC nommé "tiCL" (premier lien) représentant le titre de l'ensemble d'informations, puis d'un objet intitulé "blocClist" (second lien) de type "liste" (une croix figure à côté du lien 2 vers l'objet). Cet objet représente une liste de blocs appartenant à cet ensemble.
L'objet "tiCL" est constitué par un objet intitulé "#PCDATA", non décomposable et représentant du texte.
Chaque élément de la liste "blocClist" possède une structure séquentielle ordonnée "SEQ" comprenant successivement les trois éléments suivants :
A ce propos, il faut noter que le lien entre l'objet "AGR" et l'objet "blocClist" (représenté en traits interrompus) appartient à la classe L-RECURSIF car il relie indirectement l'objet "blocClist" à lui-même. Ce lien indique que l'objet "blocClist" peut être lui-même constitué d'objets de même structure.
A l'instar de l'objet "tiCL", les objets "tiblocCL" et "remarque" sont constitués par des objets non décomposables "#PCDATA" représentant du texte.
Quant à l'objet "item", il possède une structure séquentielle ordonnée "SEQ" composée successivement des quatre objets suivants, qui eux-mêmes sont constitués par des objets non décomposables représentant du texte :
Dans cette structure, on peut remarquer que les objets "blocClist" et "item" peuvent comprendre l'objet "remarque" ayant la propriété "liste" et "optionnel".
Cela signifie simplement que les sous-ensembles d'informations de structure "blocClist" et "item" constituant l'ensemble de structure "checklist", peuvent comprendre une liste de remarques.
La figure 3 montre la traduction en code SGML (langage de marquage standard généralisé) du graphe représenté sur la figure 2. Chaque ligne de cette traduction permet de définir le nom (à la suite du mot clé "!ELEMENT") de chaque objet de la classe DOC représenté sur la figure 2 et de définir les fils de chaque objet (indiqués entre parenthèses). Le type de chaque fils est indiqué après le nom de chaque fils :
Les fils formant une séquence sont délimités par une virgule, tandis que ceux qui forment un agrégat sont délimités par le caractère "&".
Sur la figure 4, les noms des objets de type DOC précédemment définis pour décrire la structure "checklist" servent de mots clés pour délimiter des champs composant l'ensemble d'informations structuré par ce modèle. Le début et la fin d'un champ sont ainsi repérés par le mot clé entre crochets, par exemple, "<blocClist>" qui en marque début et </blocClist>" la fin.
Grâce à ce procédé, il est possible, par exemple, de définir une présentation de cet ensemble d'informations uniquement à partir du modèle de structure et indépendamment de son contenu. Ainsi, les informations structurées selon le modèle représenté sur la figure 2 peuvent être présentées de la manière suivante (figure 5) : le titre de l'ensemble d'informations référencé par "tiCL" est indiqué en grosses lettres en haut de chaque page "B-727 LISTE DES PROCEDURES NORMALES". Ensuite, figure le titre "tiblocCL" de chaque bloc de structure "blocClist" suivie d'une liste d'items présentés sur deux colonnes éventuellement associés à des remarques. Ainsi, par exemple, le premier sous-ensemble de type "blocClist" est intitulé "APRES LE DECOLLAGE - MONTEE". Il inclue trois items (ou sous-ensembles de structure "item") dont le champ "verif" est renseigné, ainsi que les champs "Sdeb et Sfin des premiers et troisièmes items qui correspondent respectivement aux caractères "*" et "#" :
PHARES HAUTE INTENSITE...................... ON
Après nettoyage de l'avion
10 000 Ft. MSL
18 000 Ft. MSL
Montée au dessus de 300 FL.
D'autres classes d'objets ont été ajoutées à celles précédemment décrites pour pouvoir, d'une part, représenter les structures d'ensembles d'informations qui découlent de ces modèles de structures, et d'autre part, établir des liens de référence entre ensembles d'informations particuliers et non entre modèles de structure.
Ainsi, la classe INSTANCE regroupe les objets qui définissent de manière précise la structure d'un ensemble d'informations donné. Ainsi, un objet de cette classe représente une structure dans laquelle tous les éléments impliquant un choix ont été précisés.
Ces objets peuvent être reliés à l'objet de la classe DOC dont ils dérivent à l'aide d'un lien de la classe L-INSTANCE (voir l'objet "test1 représenté" sur la figure 1).
Ils peuvent être représentés à l'aide d'un graphe dit instance, dans lequel il n'y a plus d'objets de la classe DISPATCHER, ni d'objets de la classe DOC de type "liste" ou "optionnels", ni de liens de la classe L-RECURSIF, ces derniers étant développés en autant de liens de construction que le nombre de cycles existant dans l'ensemble d'informations.
Par ailleurs, dans un tel graphe, les objets de la classe DOC sont devenus des objets de la classe DOC-FINAL, chacun étant associé à une partie d'un ensemble d'informations particulier. La classe DOC-FINAL regroupe donc les objets de la classe DOC, une fois qu'ils ont été appliqués à un ensemble d'informations donné.
La classe ATTRIBUT est également remplacée par la classe ATTRIBUT-FINAL qui regroupe les attributs des objets de la classe DOC-FINAL dont la valeur est clairement définie.
Les actions possibles sur un graphe instance sont les suivantes :
Les actions possibles sur un objet de la classe DOC-FINAL que l'on a auparavant désigné à l'aide de la souris sont les suivantes :
Ces objets possèdent les propriétés suivantes :
Les attributs d'un objet de la classe DOC-FINAL possèdent chacun une valeur finale égale aux informations qu'il représente, en plus des valeurs issues de l'attribut correspondant du modèle de structure. En autres termes, chaque objet d'un graphe instance qui décrit la structure d'un ensemble d'informations, correspond à un champ (ou une partie) de ce dernier.
Ainsi, lorsque l'on applique le graphe de la figure 2 au contenu des listes présenté sur la figure 5, on obtient le graphe instance représenté sur la figure 6 qui montre la structure propre à chaque liste qui découle du modèle de structure défini par le graphe de la figure 2.
Pour des raisons matérielles, on n'a développé sur cette figure que le bloc intitulé "DESCENTE" de la liste "B-727 / LISTE DES PROCEDURES NORMALES".
Cette figure représente sous la forme d'ellipses tous les objets de la classe DOC-FINAL issus des objets de la classe DOC qui apparaissent dans la liste "B-727 / LISTE DES PROCEDURES NORMALES" donnée sur la figure 5.
On peut remarquer que tous les objets de la classe DISPATCHER ont disparus, les objets de la classe DOC de type "liste" ont été remplacés en autant d'objets de la classe INSTANCE qu'il y a de sous-ensembles correspondants dans l'ensemble d'informations ainsi représenté. En outre, le lien de la classe L-RECURSIF à été décomposé en autant de liens de construction qu'il y a de sous-ensembles de structure "blocClist" inclus les uns dans les autres. D'autre part, les objets optionnels n'apparaissent que lorsqu'ils ont une correspondance au niveau de l'ensemble d'information.
Ainsi, en lisant en correspondance les figures 5 et 6, l'objet "checklist" correspond à la liste des procédures normales. Il est composé d'un titre "tiCL" dont la valeur est "B-727 / LISTE DES PROCEDURES NORMALES", d'un ensemble d'objets de type "blocClist" (non développés sur la figure), puis d'un objet développé de type "blocClist", et d'un autre ensemble d'objets de type "blocClist".
L'objet développé de type "blocClist" comprend successivement un premier objet de type "tiblocCL" dont la valeur est "DESCENTE", deux objets de type "item" comprenant chacun un champ de type "verif" ayant respectivement pour valeur :
PRESSURISATION ............. ACTIVE ET VERIFIEE
et
DONNEES D'ATTERRISSAGE .............. PREPAREES
et un autre objet de type "blocClist" correspondant à une sous-liste.
Comme les autres objets de ce type, cette sous-liste se décompose en un objet de type "tiblocCL" correspondant à son titre, dans cet exemple "Descente en dessous de 180 FL ou sortie de l'altitude de croisière qui est inférieure". Cette sous-liste comprend, dans un ordre déterminé, six objets de type "item", comprenant chacun un objet de type "verif", qui comme précédemment, indique un organe de l'aérodyne et la tâche à effectuer sur cet organe. En outre, le premier et le cinquième objet de type "item" comprennent chacun également un objet de type "remarque" dont la valeur respective est :
"(en dehors du continent américain, remettre à zéro lors du début d'une descente à une altitude inférieure au niveau de transition)", et
"descendre en dessous de 10 000 Ft MSL ou quitter l'altitude de croisière qui est inférieure".
D'autre part, le sixième objet de type "item" comprend, en plus du champ de type "verif", un champ de type "Sfin" valant "#".
Un tel graphe permet notamment d'établir des liens de référence entre les différents objets qu'il contient ou avec d'autres objets de même type définis dans d'autres graphes.
Pour établir des liens de référence entre objets de deux graphes instance, il suffit, tout d'abord, de commander l'édition des deux graphes qui apparaissent alors à l'écran dans deux fenêtres différentes. Il faut ensuite désigner l'objet départ du lien dans une fenêtre, de commander l'opération "lier" dans le menu "actions", et de désigner l'objet destination du lien dans l'autre fenêtre.
Les structures définies selon le procédé sont ensuite utilisées par un dispositif d'exploitation des informations ainsi structurées.
Le schéma représenté sur la figure 7 montre un exemple d'architecture d'un système destiné à être embarqué à bord d'un avion de ligne, réalisant l'application du procédé selon l'invention à l'assistance au pilotage.
Ce système est constitué d'un réseau local 1 sur lequel sont connectés :
Il peut être raccordé aux bus de l'avion pour acquérir en temps réel des données élaborées par les autres systèmes électroniques embarqués à bord.
Un terminal embarqué est représenté sur la figure 8. Il est constitué d'un écran de visualisation 8 rectangulaire autour duquel sont réparties des touches, à savoir :
Certaines touches ont une fonction prédéterminée, et dans ce cas, l'intitulé de la fonction figure sur la touche. Toutefois, ces touches peuvent être reconfigurées en fonction de la page affichée à l'écran, soit pour activer d'autres fonctions, soit pour saisir des chaînes de caractères. Dans ce cas, le nom de la fonction affectée à chaque touche ou le caractère correspondant est indiqué sur l'écran, à proximité de la touche.
Chaque touche peut prendre deux ou trois états :
A proximité de chacune des touches ayant une fonction prédéterminée, se trouve un indicateur d'état 45,46 (représenté par un carré sur les figures), qui, lorsqu'il est allumé, indique que la touche est active (en blanc sur les figures) ou activable (en noir), selon la couleur de l'indicateur allumé et qui, lorsqu'il est éteint (invisible sur les figures), indique que la touche est inactivable.
Les touches qui ne sont pas affectées à une fonction prédéterminée, peuvent être, soit activables si un intitulé de fonction figure sur l'écran à proximité de la touche, soit, inactivables dans le cas contraire.
Les touches de la colonne de droite 21 à 31, intitulées "PREPA" 21, "FLT" 22, "KIT" 23, "NAV MENU" 24, "TECHN" 35, "NOTES" 26, "BOOK MENU" 27, "POST" 28, "GET" 29, "ASSIST" 30 et "CHECK LIST" 31 sont affectées aux fonctions principales du terminal, comme par exemple, "PREPA" 21 pour la préparation de vol ou "CHECK LIST" 31 pour l'assistance au pilotage.
Les touches 32 à 41 de la colonne de gauche permettent, en général, de procéder à des sélections lorsque des menus sont affichés à l'écran.
La dernière touche de la colonne de gauche intitulée "MENU" 42 permet d'afficher le dernier menu qui a permis d'accéder à la page courante. Cette touche peut être activée plusieurs fois de suite. Dans ce cas, les différents menus enchaînés pour accéder à la page courante sont successivement affichés jusqu'au premier menu de la fonction principale correspondante.
Les touches 13 à 20 de la rangée en dessous de l'écran permettent d'activer des fonctions liées à la gestion du terminal, à savoir en partant de la droite :
Les 4 touches 9 à 12 situées au dessus de l'écran indiquent les noms des 4 derniers choix effectués par l'opérateur. Contrairement à la touche "MENU" 42, ces choix peuvent correspondre à des fonctions principales différentes.
Pour activer la fonction d'assistance au pilotage, il suffit de presser la touche "CHECK LIST" 31 qui est active ou activable en permanence suivant la couleur de son indicateur d'état 46 qui lui est associé (par exemple, sur l'écran de la figure 8).
Le terminal transmet l'ordre d'activation de la fonction "CHECK LIST" à l'unité centrale 2 qui recherche dans la mémoire de masse 3 la structure de l'ensemble d'informations "checklist" dont la structure est représentée figure 6. L'unité centrale 2 exploite cette structure pour rechercher dans la mémoire de masse 3 les informations correspondantes, et transmet au terminal les informations concernant la première liste à traiter selon le format comme représenté figures 3 et 4.
Le terminal exploite alors la structure et les informations qui lui sont transmises, et en particulier la structure de l'objet "blocClist", pour les afficher sur son écran selon une présentation déterminée (figure 9).
Ainsi, la première liste affichée est intitulée "AVANT DEMARRAGE DES MOTEURS" et elle correspond aux tâches à effectuer avant le démarrage des moteurs.
L'indicateur 46 associé à la touche "CHECK LIST" 31 est devenu actif (représenté par un carré blanc), indiquant que la fonction associée en cours de traitement.
La touche "ZOOM 1" 18 est reconfigurée en "EXPAND C-L" 53 et permet d'afficher sur une autre page, les commentaires associés à la liste en cours.
La touche "CURSOR" 20 a permis de faire apparaître un marqueur de sur la première tâche de la liste affichée. Le déplacement de ce marqueur sur les différentes tâches de la liste, est ensuite commandé à l'aide de la touche 43, seule la commande déplacement vers le bas étant activable.
Grâce à la structure d'informations qui lui a été transmise, et en particulier de la structure de l'objet "blocClist" décomposé en éléments de structure "item", le terminal est capable de délimiter chaque tâche de la liste de structure "item" et de les enchaîner pour afficher et déplacer le marqueur.
Pour exécuter une liste de tâches, l'opérateur doit commander le déplacement du marqueur à l'aide de la touche 43 lorsque la tâche désignée par le curseur est achevée, ce qui a pour effet de valider cette tâche et de positionner le curseur sur la tâche suivante. C'est le seul mouvement autorisé pour le curseur.
L'opérateur a la possibilité d'afficher et de déplacer un curseur sur l'écran. Pour cela, il doit tout d'abord actionner la touche "CURSOR" 20 pour afficher le curseur. Cette action a pour effet d'interrompre le traitement de la liste de tâche en cours et d'affecter la touche de 43 au déplacement du curseur.
Si, maintenant l'opérateur positionne le curseur sur l'un des champs composant la structure de la liste de tâches ("tiCL", "tiblocCL", "remarque", "Sdeb", "verif", "Sfin"), et actionne la touche "ENTER" 17, un commentaire associé au champ ainsi désigné apparait à l'écran dans une fenêtre en surimpression. Si dans cet état, il actionne à nouveau la touche "ENTER 17, l'écran reprend son aspect (comme représenté figure 9) et le traitement de la liste de tâches peut être poursuivi.
Si l'opérateur presse la touche "ZOOM 1" 18 qui a été reconfigurée en "EXPAND C-L" 53, l'écran représenté sur la figure 10 est affiché.
Sur cet écran apparait le début de la liste précédemment affichée (sur la figure 9) "AVANT DEMARRAGE DES MOTEURS", mais cette fois-ci, son titre et ses libellés de tâches sont chacun associés à un commentaire concernant tout d'abord, la liste en général, puis chaque tâche de la liste.
Au cours de cette opération, ou celle précédemment décrite consistant à désigner un champ à l'aide d'un curseur, le terminal a transmis à l'unité centrale 2 l'ordre de rechercher les commentaires de la liste en cours. L'unité centrale 2 a alors recherché les commentaires associés à chaque champ de la liste en cours, à l'aide des liens de référence reliant les objets du graphe instance de la liste en cours aux objets du graphe instance de l'ensemble d'informations contenant ces commentaires. Ces informations ont ensuite été transmises au terminal pour les afficher à l'écran.
A partir de l'écran représenté sur la figure 10, l'opérateur a accès à l'ensemble des commentaires associés à cette liste, grâce aux touches "NEXT PAGE" 13 et "PREV. PAGE" 14 qui permettent respectivement d'afficher les pages suivantes et précédentes. Si la première page des commentaires de la liste est affichée, seule la touche "NEXT PAGE" 13 est activable.
Il a également la possibilité d'agrandir une partie de l'écran à l'aide des touches "ZOOM 1" 18 et "ZOOM 2" 19 devenues activables.
La touche "ENTER" 17, activable, permet de revenir à l'écran précédent (figure 9).
La première touche 9 de la rangée supérieure est devenue "EXPANDED C-L" 59, indiquant que la page affichée est une liste de tâches commentée.
La figure 11 montre la même liste, le marqueur 55 étant positionné sur le titre de la liste de tâches suivante "JUSTE AVANT DE DEMARRER".
Le traitement de la liste en cours est alors terminé.
Pour aboutir à ce résultat, l'opérateur a validé successivement toutes les tâches de la liste à l'aide de la touche 43, après les avoir exécutées. A chaque activation de la touche 43, le terminal a déplacé le marqueur 55 sur la tâche suivante en exploitant la structure de l'objet "blocClist" pour repérer successivement tous les objets "item" qui le composent, dans l'ordre de la séquence indiquée par cette structure.
Une telle gestion du marqueur 55 permet de garantir que toutes les tâches présentées dans une liste ont été exécutées.
La validation de la dernière tâche de la liste a conduit le terminal à demander à l'unité centrale 2, les informations concernant la liste suivante. Pour fournir ces informations, l'unité centrale exploite la structure de l'objet "checklist", qui est décomposée en objets de structure "blocClist" (figure 6), pour déterminer dans la liste de tâches suivante.
Une fois qu'il a reçu les informations demandées, le terminal a affiché le titre de la liste suivante entourée du marqueur 55 (figure 11).
Si, à partir de l'écran représenté sur la figure 11, l'opérateur actionne à nouveau la touche de déplacement 43, l'écran représenté sur la figure 12 apparait à l'écran.
Le terminal a détecté, dans la structure qu'il a reçu de l'unité centrale 2, deux objets "blocClist" composant l'objet de même type correspondant à la liste de tâches "JUSTE AVANT DE DEMARRER". C'est pourquoi il a affiché les titres de ces objets respectivement intitulées "DEMARRER PENDANT OU APRES LE REMORQUAGE" et "DEMARRER A LA PORTE" en demandant à l'opérateur de sélectionner l'une de ces sous-listes. A cet effet, les touches 35 et 36 ont été configurées de manière à permettre cette sélection.
Si une panne est détectée et transmise à l'unité centrale 2 par l'intermédiaire du réseau local 1, l'unité centrale 2 détermine la liste de tâches à exécuter pour traiter cette panne. Pour cela, des liens de référence ont été définis entre les origines de pannes et les listes de tâches permettant de les traiter.
La liste de tâches référencée par l'origine de la panne et sa structure sont alors transmises au terminal qui va interrompre la liste de tâches en cours d'exécution pour afficher la nouvelle liste à traiter.
Le traitement de la liste de tâches "VIDANGE RAPIDE DU CARBURANT" est ainsi lancé (figure 13) si la panne qui est survenue requiert la vidange du carburant.
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