Vélo pliable |
|||||||
申请号 | EP06126764.7 | 申请日 | 2006-12-21 | 公开(公告)号 | EP1801004A1 | 公开(公告)日 | 2007-06-27 |
申请人 | Cycles Lapierre; | 发明人 | Lapierre, Gilles; Antonot, Emmanuel; Gribaudo, Rémi; | ||||
摘要 | La présente invention concerne une bicyclette pliable du type comportant d'une part un châssis dit cadre (1) et d'autre part un bras arrière (15) solidaire du cadre (1) et portant l'axe du moyeu d'une roue arrière motrice (16), le couple moteur étant transmis à la roue motrice (16) par une chaîne (17) s'étendant entre un pignon menant (13) solidaire du cadre (1) et un pignon mené (18) solidaire de l'axe du moyeu de la roue motrice (16) ; ladite bicyclette est remarquable en ce que le bras arrière (15) est constitué d'au moins deux bras dits horizontaux (19 a , 19 b ) dont l'une des extrémités dite proximale est articulée au cadre et dont l'autre extrémité dite distale, portant l'axe du moyeu de la roue arrière motrice (16), est solidaire de l'une des extrémités de deux bras dits obliques arrières (20 a ,20 b ), l'autre extrémité dite proximale desdits bras obliques arrières (20 a ,20 b ) étant munie de moyens de solidarisation mâles ou femelles aptes à coopérer avec des moyens de solidarisation femelles ou respectivement mâles du tube de selle (2) ou du tube horizontal (4) de manière à ce qu'un utilisateur puisse solidariser ou désolidariser le bras arrière (15) du cadre (1) sans utiliser de pièce de fixation libre. Un autre objet de l'invention concerne un sac destiné à recevoir une bicyclette pliable conforme à l'invention. |
||||||
权利要求 | |||||||
说明书全文 | La présente invention concerne un vélo pliable apte à être plié et rangé, après retrait des roues, dans un sac sensiblement parallélépipédique. Dans le domaine des cycles, on connaît bien des vélos pliables afin de limiter leur encombrement lorsqu'ils ne sont pas utilisés. La plupart de ces vélos pliables sont constitués de petites roues et d'un cadre comportant un tube de selle vertical et un tube oblique muni dans sa partie centrale d'une articulation afin de plier le cadre suivant un axe vertical jusqu'à ce que la roue avant vienne au droit de la roue arrière. De tels vélos pliables sont décrits notamment dans les brevets Ce type de vélo pliable est destiné à une utilisation urbaine et n'est pas adapté à la pratique sportive du vélo de route classique. Un vélo de route classique est constitué d'un cadre triangulaire et de deux roues de grand diamètre. On entend par des roues de grand diamètre des roues présentant un diamètre supérieur ou égal à 650mm. Afin de permettre aux pratiquants du vélo de route de transporter leur vélo en avion, en train, etc... pour pratiquer leur sport sur leur lieu de vacances par exemple, on a déjà imaginé des vélos pliables présentant des caractéristiques de vélo de route en configuration déplié. C'est le cas, par exemple, du brevet Ce type de vélo pliable présente l'inconvénient de nécessiter un temps de montage et de démontage long ainsi qu'une certaine précision lors de la mise en place du collier pour joindre les deux jonctions du cadre. Par ailleurs, la jonction des deux sections du cadre par un collier constitue un point de faiblesse du cadre qui limite sa rigidité et qui est ressentie par les utilisateurs. De plus, ce type de jonction de deux sections du cadre ne permet pas de réaliser les sections de cadre dans des tubes légers en aluminium ou en scandium notamment, imposant ainsi de réaliser les sections dans des tubes lourds en acier. On connaît d'autres types de vélos pliables dans lesquels la roue arrière est solidaire d'un bras dit arrière monté pivotant autour du boîtier de pédalier ; c'est le cas, par exemple, du brevet américain Tous ces vélos pliables présentent l'inconvénient de nécessiter des pièces amovibles de fixation susceptibles d'être égarées au cours du rangement et/ou du transport du vélo, rendant par la suite le vélo inutilisable. L'un des buts de l'invention est donc de remédier à l'ensemble de ces inconvénients en procurant un vélo pliable de conception simple et peu onéreuse, présentant des caractéristiques similaires en terme de rigidité, de poids et de sensation pour le cycliste, aux caractéristiques d'un vélo classique de route ou tout terrain, facile à plier et déplier, tout en étant apte à être rangé après pliage dans un sac sensiblement parallélépipédique de faible encombrement. A cet effet, et conformément à l'invention, il est proposé une bicyclette pliable du type comportant d'une part un châssis dit cadre triangulaire constitué d'un tube de selle, d'un tube dit oblique et d'un tube dit horizontal, les extrémités du tube oblique et du tube horizontal étant solidaires respectivement du tube de selle et d'un tube de fourche portant une fourche à l'extrémité inférieure de laquelle est solidarisé l'axe de la roue avant de direction et à l'extrémité supérieure de laquelle est solidarisé des moyens de direction, et d'autre part un bras arrière solidaire du cadre et portant l'axe du moyeu d'une roue arrière motrice, le couple moteur étant transmis à la roue motrice par une chaîne s'étendant entre un pignon menant solidaire du châssis et un pignon mené solidaire de l'axe du moyeu de la roue motrice ; ladite bicyclette est remarquable en ce que le bras arrière est constitué d'au moins deux bras dits horizontaux dont l'une des extrémités dite proximale est articulée au cadre et dont l'autre extrémité dite distale, portant l'axe du moyeu de la roue arrière motrice, est solidaire de l'une des extrémités des deux bras dits obliques arrières, l'autre extrémité dite proximale desdits bras obliques arrières étant munie de moyens de solidarisation mâles ou femelles aptes à coopérer avec des moyens de solidarisation femelles ou respectivement mâles du tube de selle ou du tube horizontal de manière à ce qu'un utilisateur puisse solidariser ou désolidariser le bras arrière du cadre sans utiliser de pièce de fixation libre. On comprend bien que, contrairement aux bicyclettes de l'art antérieur, aucune pièce de fixation libre susceptible d'être égarée n'est nécessaire pour son pliage ou son dépliage. De plus, la bicyclette suivant l'invention peut être réalisée avec des tubes en aluminium ou en scandium particulièrement légers contrairement aux bicyclettes de l'art antérieur. Par ailleurs, ledit bras arrière est articulé au cadre de telle manière qu'il soit apte à pivoter jusqu'à ce que l'extrémité distale des bras dits horizontaux s'étende entre les tubes du cadre et les moyens de solidarisation des bras dits obliques arrières s'étendent entre le tube dit oblique du cadre et une droite passant par le boîtier de pédalier et l'extrémité inférieure de la fourche. Une telle configuration permet de réduire considérablement l'encombrement de la bicyclette en position pliée. Un dernier objet de l'invention concerne un sac destiné à recevoir une bicyclette pliable remarquable en ce qu'il présente une longueur et une hauteur comprise entre 1,18 et 1,2 fois le diamètre des roues de ladite bicyclette. D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre de plusieurs variantes d'exécutions, données à titre d'exemples non limitatifs, du vélo pliable conforme à l'invention en référence aux dessins annexés sur lesquels :
On décrira ci-après à titre d'exemple non limitatif une bicyclette pliable du type vélo tout terrain (VTT) ; néanmoins, la bicyclette pliable suivant l'invention pourrait être adaptée à un vélo dit de route ou similaire. En référence à la figure 1, la bicyclette comprend un châssis 1 dit cadre triangulé constitué d'un tube de selle 2 globalement vertical, d'un tube oblique 3 assemblé par soudage à l'extrémité inférieure du tube de selle 2, un tube horizontal 4 dont les extrémités sont respectivement assemblées par soudage à l'extrémité supérieure du tube de selle 2 et à un tube de fourche 5 globalement vertical, le tube oblique 3 étant par ailleurs solidarisé audit tube de fourche 5 également par soudage. Ce tube de fourche 5 reçoit une fourche 6 du type télescopique portant à son extrémité inférieure l'axe du moyeu de la roue avant 7 de la bicyclette. Un guidon 8 est fixé de manière amovible, comme il sera détaillé plus loin, à l'extrémité libre d'une potence 9 solidaire de la fourche 5. Le tube de selle 2 est apte à recevoir une tige de selle 10 comprenant à son extrémité supérieure une selle 11 sur laquelle prend position le cycliste. Ledit tube de selle 2 comprend à son extrémité inférieure, c'est-à-dire à l'intersection du tube oblique 3 et du tube de selle 2, un boîtier de pédalier 12 portant de manière classique l'axe des pignons menant 13 communément appelés plateaux dont les axes de rotation sont coaxiaux. Des pédales 14 sont solidaires de l'axe des pignons menant 13 de part et d'autre du cadre 1 de la bicyclette. Il va de soi que le cadre 1 de la bicyclette peut comporter un cadre dit « poutre » comportant uniquement un tube dit oblique 3 et un tube dit horizontal 4, les extrémités inférieure et supérieure du tube oblique 3 étant solidaire respectivement du boîtier de pédalier 12 et du tube de fourche 5. Une première extrémité du tube horizontal 3 porte la selle 11 et l'extrémité opposée est solidaire soit du tube de fourche 5 soit du tube horizontal 3. De plus, la bicyclette peut comporter un cadre dit « poutre » comportant uniquement un tube dit oblique 3 et un tube dit de selle 2 ou comportant uniquement un tube dit de selle 2 et un tube horizontal 3 sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ladite bicyclette comprend, par ailleurs, un bras arrière 15 solidaire du cadre 1 et portant l'axe du moyeu d'une roue arrière motrice 16, le couple moteur étant transmis à la roue motrice 16 par une chaîne 17, représentée en traits pointillés sur la figure 1, s'étendant entre un pignon menant 13 et un pignon mené 18 solidaire de l'axe du moyeu de la roue motrice 16. Le bras arrière 15 est constitué d'au moins deux bras dits horizontaux 19a, 19b, lesdits bras 19a et 19b s'étendant globalement parallèlement de part et d'autre du plan sagittal du cadre 1, dont l'une des extrémités dite proximale est articulée au cadre 1. L'autre extrémité dite distale desdits bras horizontaux porte l'axe du moyeu de la roue arrière motrice 16 et est solidaire de l'une des extrémités dite distale de deux bras dits obliques arrières 20a, 20b. L'autre extrémité dite proximale desdits bras obliques arrières 20a, 20b est munie de moyens de solidarisation mâles ou femelles aptes à coopérer avec des moyens de solidarisation femelles ou respectivement mâles du tube de selle 2 ou du tube horizontal 3 de manière à ce qu'un utilisateur puisse solidariser ou désolidariser le bras arrière 15 du cadre 1 sans utiliser de pièce de fixation libre comme il sera détaillé plus loin. Les différents tubes constituant le cadre 1 et le bras arrière 15 sont avantageusement réalisés en aluminium ou en scandium afin que la bicyclette soit légère tout en étant rigide ; toutefois, il est bien évident que lesdits tubes pourront être réalisés dans un matériau plus lourd tel que de l'acier sans pour autant sortir du cadre de l'invention. De manière particulièrement avantageuse, en référence aux figures 1 à 3, chaque bras horizontal 19a, 19b du bras arrière 15 est monté pivotant autour de l'axe du boîtier de pédalier 12 positionné à l'extrémité inférieure du tube de se*lle 2 et du tube oblique 3. A cet effet, chaque bras horizontal 19a, 19b du bras arrière 15 comporte des moyens d'articulation 21 constitués d'un mors fixe 22 hémi-annulaire à l'extrémité libre duquel est articulé un mors mobile 23 hémi-annulaire muni de moyens de fixation 24 dudit mors mobile 22 au mors fixe 23. Le mors mobile 23 est articulé au mors fixe autour d'un axe 25 s'étendant parallèlement à l'axe du boîtier de pédalier 12 lorsque les moyens d'articulation 21 sont solidarisés audit boîtier de pédalier 12. Chaque mors fixe 22 comporte une cheville 26, représentée en traits pointillés sur les figures 2 et 3, sur laquelle est apte à venir s'emboîter le bras horizontal 19a ou 19b du bras arrière 15, chaque bras horizontal 19a, 19b présentant une extrémité proximale creuse de section correspondant à la section de la cheville 26. On notera qu'une telle structure permet un montage aisé du bras arrière 15 sur le cadre 1 sans nécessiter de déformation des bras horizontaux 19a, 19b du bras arrière 15. Ainsi, lors du montage du bras arrière 15, les moyens d'articulation 21 constitués respectivement d'un mors fixe 22 et d'un mors mobile 23 sont préalablement ouvert puis positionnés de part et d'autre du plan sagittal du cadre 1 sur le boîtier de pédalier 12 ; Ensuite, le mors mobile 23 est fermé sur le mors fixe 22 et maintenu en position par des moyens de fixation 24 du mors fixe 22 par rapport au mors mobile 23. Ces moyens de fixation 24, en référence à la figure 3, sont avantageusement constitués d'un tirant 27 s'étendant à l'extrémité libre du mors mobile 23, apte à venir en prise avec le mors fixe 22 et coopérant avec des moyens de serrage et de traction sous tension 28 dudit tirant 27 afin d'exercer une pression du mors mobile 23 sur le boîtier de pédalier 12 placé entre les mors fixe 22 et mobile 23. Lesdits moyens de serrage et de traction 28 sont constitués d'une manette 29 comportant une tête cylindrique 30 montée en rotation autour d'un axe 31 excentrique parallèle à l'axe de rotation 25 des mors 22, 23, ledit tirant 27 étant solidaire de la manette 29. Il va de soi que les moyens de fixation 24 peuvent consister dans tout moyen de blocage équivalent bien connu de l'homme de l'art tel que par exemple une vis coopérant avec un trou taraudé pratiqué dans le mors fixe 22 et le mors mobile 23 sans sortir du cadre de l'invention. Par ailleurs, afin de faciliter la rotation du bras arrière 15 autour du boîtier de pédalier 12, deux roulements annulaires 32 s'étendant de part et d'autre du cadre 1 est positionné sur ledit boîtier de pédalier 12 cylindrique qui fait saillie de part et d'autre du cadre 1, les mors fixes 22 et mobiles 23 des moyens d'articulation 21 étant solidarisés par serrage sur lesdits roulements annulaires 32. Selon une première variante d'exécution de la bicyclette conforme à l'invention, en référence aux figures 1 et 4, l'extrémité proximale des bras obliques arrières 20a, 20b est munie d'un segment de tube 33 de même section que la section du tube de selle 2 et dont le bord inférieur, en regard du bras horizontal 19a, 19b, est apte à prendre appui sur le bord supérieur du tube de selle 2 faisant saillie au dessus du tube horizontal 4 pour relier de manière amovible le bras arrière 15 au cadre 1 en insérant la tige de selle 10 dans le segment de tube 33 des bras obliques arrières 20a, 20b et le tube de selle 3. Le bord inférieur et le bord supérieur du segment de tube 33 des bras obliques arrière 20a, 20b s'étendent dans un plan globalement parallèle à l'axe longitudinal desdits bras obliques arrières 20a, 20b et respectivement dans un plan formant un angle α avec l'axe dudit segment de tube 33 des bras obliques arrières 20a, 20b. Par ailleurs, le bord supérieur du tube de selle 2 s'étend dans un plan incliné de haut en bas et d'avant en arrière en formant un angle β avec l'axe longitudinal dudit tube de selle 2. Afin d'éviter tout cisaillement de la tige de selle 11, lors de l'utilisation de la bicyclette, et notamment lors du franchissement d'obstacles, le bord supérieur du tube de selle 2 comporte un creux 34, représenté en traits pointillés sur la figure 4, venant s'emboîter dans une saillie 35, également représenté en traits pointillés sur la figure 4, de forme correspondante du bord inférieur du segment de tube 33 des bras obliques arrières 20a, 20b. Il va de soi que le bord supérieur du tube de selle 2 peut comporter une ou plusieurs saillies venant s'emboîter dans un ou plusieurs creux de forme correspondante du bord inférieur du segment de tube 33 des bras obliques arrières 20a, 20b sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Selon une seconde variante d'exécution de la bicyclette conforme à l'invention, en référence aux figures 5 et 6, l'extrémité proximale des bras obliques arrières 20a, 20b est munie d'un axe 36 s'étendant perpendiculairement auxdits bras obliques arrières 20a, 20b, c'est-à-dire perpendiculairement au plan sagittal du cadre 1, formant un tirant apte à coopérer avec une gorge 37 de section en forme de U formée à l'extrémité libre d'une patte 38 s'étendant depuis le tube de selle 2 vers l'arrière et comprenant à ses extrémités libres respectivement un écrou 39 et des moyens de serrage et de traction 40 sous tension dudit tirant 36 afin de bloquer ledit tirant 36 dans la gorge 37. Il est bien évident que la gorge 37 peut être substituée par deux encoches en forme de U pratiquées à l'extrémité libre d'au moins deux pattes parallèles s'étendant depuis le tube de selle 2 vers l'arrière de la bicyclette. Lesdits moyens de serrage et de traction 40 sont constitués d'une manette 41 dont la tête cylindrique 42 est montée en rotation autour d'un axe 42 excentrique perpendiculaire à l'axe longitudinal du tirant 36 et coopérant avec les flancs de la patte 38. Selon une troisième variante d'exécution de la bicyclette conforme à l'invention, non représentée sur les figures, l'extrémité proximale des bras obliques arrières 20a, 20b est munie d'une gorge de section en forme de U dont l'axe longitudinal s'étend perpendiculairement aux bras obliques arrières 20a, 20b, c'est-à-dire perpendiculairement au plan sagittal du cadre 1, et apte à recevoir un axe solidaire du cadre 1 et s'étendant perpendiculairement au plan sagittal de ce dernier, ledit axe formant un tirant qui comprend à ses extrémités libres respectivement un écrou et des moyens de serrage et de traction sous tension dudit tirant afin de bloquer le tirant dans la gorge. Lesdits moyens de serrage et de traction sont alors constitués d'une manette dont la tête cylindrique est montée en rotation autour d'un axe excentrique perpendiculaire à l'axe longitudinal du tirant et coopérant avec les flancs des bras obliques arrières 20a, 20b. En référence aux figures 1 et 7, le guidon 8 est fixé de manière amovible à l'extrémité libre de la potence 9 solidaire de la fourche 5 par des moyens de fixation. Lesdits moyens de fixation sont constitués d'un mors fixe hémi-cylindrique 43 solidaire de l'extrémité libre de la potence 9 et d'un mors mobile hémi-cylindrique 44 articulé au mors fixe 43, lesdits moyens de fixation comportant des moyens de blocage du mors fixe 43 par rapport au mors mobile 44 pour assurer le serrage du guidon 8 entre les mors fixe 43 et mobile 44. Ces moyens de blocage sont constitués d'un tirant 45 apte à venir en prise avec l'extrémité libre du mors fixe 43 et coopérant avec des moyens de serrage et de traction 46 sous tension dudit tirant 45 afin d'exercer une pression du mors mobile 44 sur le guidon placé entre les mors fixe 43 et mobile 44. Ces moyens de serrage et de traction 46 sont constitués d'une manette 47 montée en rotation autour d'un axe 48 parallèle à l'axe des mors 43 et 44, ledit tirant 45 étant solidaire de la manette 47. On notera que de tels moyens de fixation du guidon, ou de tout autre moyen de direction, permet de fixer ou de retirer le guidon sans utiliser de pièce de fixation libre que le cycliste pourrait égarer lors du pliage ou du dépliage de la bicyclette. Il est bien évident que le mors mobile 44 peut être articulé à l'extrémité libre de la potence 9 sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Par ailleurs, en référence à la figure 1, les bras obliques arrières 20a,20b du bras arrière 15 concourent en un segment de tube unique 49 à proximité de leurs extrémités distales, ledit segment de tube unique 49 étant muni des moyens de solidarisation des bras obliques arrières 20a,20b au tube de selle 2. De manière particulièrement avantageuse, le bras arrière 15 comporte un amortisseur 50, ou tout autre moyen d'amortissement équivalent bien connu de l'homme de l'art, positionné entre l'axe du moyeu de la roue arrière 16 et les moyens de solidarisation des bras obliques arrières 20a,20b au tube de selle 2, et plus précisément positionné au niveau du segment de tube unique 49. On décrira maintenant, en référence aux figures 1 et 8 à 13, les différentes étapes de pliage de la bicyclette conforme à l'invention. En référence aux figures 1 et 8, les roues avant 7 et arrière 16 sont préalablement retirées, puis la tige de selle 11 est retirée du tube de selle 2 et de la section de tube 33 solidaire des bras obliques arrières 20a, 20b afin de libérer le bras arrière 15 qui est désormais libre en rotation autour du boîtier de pédalier 12. Le bras arrière 15 est alors entraîné en rotation, en référence aux figures 9 à 11, autour dudit boîtier de pédalier 12 jusqu'à ce que l'extrémité distale des bras horizontaux 19a,19b du bras arrière 15 s'étende entre les tubes oblique 3 et horizontal 4 du cadre 1 et les moyens de solidarisation des bras obliques arrières 20a,20b, c'est-à-dire la section de tube 33, s'étendent entre le tube oblique 3 du cadre 1 et une droite passant par le boîtier de pédalier 12 et l'extrémité inférieure de la fourche 5. Après la rotation du bras arrière 15, la tige de selle 11 peut être réintroduite dans le tube de selle 2. Après avoir retiré le guidon 8 et placé les roues avant 7 et arrière 16 respectivement de part et d'autre du cadre 1, en référence aux figures 12 et 13, la bicyclette repliée est apte à tenir dans un sac 51 définissant un volume inscrit dans un parallélépipède. Ce sac 51 est obtenu dans une matière semi-rigide et présente d'une part une longueur et une hauteur interne tout juste supérieure au diamètre des roues avant 7 et arrière 16 et d'autre part une profondeur interne tout juste supérieure à la somme des épaisseurs du cadre 1 et des roues avant 7 et arrière 16. A titre d'exemple non limitatif, pour une bicyclette dont les roues présentent un diamètre de 675mm, le sac présente une longueur d'environ 800mm, une hauteur d'environ 800mm et une épaisseur d'environ 450mm. Le sac 51 présente une longueur et une hauteur comprise entre 1,1 et 1,3 fois le diamètre des roues 7,16, et de préférence 1,18 et 1,2 fois le diamètre des roues 7,16 de ladite bicyclette, et une profondeur comprise entre 440 et 460 mm. En référence aux figures 13 à 15, le sac 51 est constitué d'une base 52 rectangulaire comportant le long de l'un de ses bords latéraux des roulettes 53 faisant saillie sous la face inférieure de la base 52 et le long de son bord latéral opposé de moyens de préhensions télescopiques 54. Ces moyens de préhensions télescopiques 54 consistent en une poignée 55 s'étendant aux extrémités libres de deux bras tubulaires 56 parallèles aptes à coulisser dans des fourreaux 57 pratiqués dans la base 52. Lesdits bras 56 sont aptes à être déplacés depuis une position rétractée où les bras 56 s'étendent intégralement dans les fourreaux 57 et la poignée 55 s'étend le long du bord latéral de ladite base 52 jusqu'à une position active où lesdits bras 56 font saillies des fourreaux 57 et inversement. Par ailleurs, le sac 51 est constitué de deux coques 58 respectivement articulées autour d'une charnière le long des bords longitudinaux de la base 52, au niveau de la face supérieure de ladite base 52, chaque coque 58 comportant des moyens de fermeture et des moyens de fermeture complémentaires, de telle manière que lesdites coques 58 forment un volume globalement parallélépipédique en position fermée. Il va de soi que lesdites coques 58 peuvent être articulées le long des bords latéraux de la base 52 sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Par ailleurs, il est bien évident que le sac 51 peut être constitué d'une base 52 et une ou plusieurs coques 58 apte à coopérer avec ladite base 52 de telle sorte que la ou les coques et la base 52 forment un volume globalement parallélépipédique en position fermée. Ces coques 58 semi-rigides sont, par exemple, des coques thermo-moulées. En référence aux figures 14 et 15, la face supérieure de la base 52 comporte deux évidements parallélépipédiques 59 s'étendant parallèlement le long des bords longitudinaux de la base 52, de part et d'autre du plan de symétrie sagittal de la base 52. Ces évidements 59 sont aptes à recevoir les roues avant 7 et arrière 16 lors de leur rangement dans le sac 51. La face supérieure de la base 52 comporte par ailleurs deux autres évidements parallélépipédiques dits latéraux 60 s'étendant globalement dans le plan sagittal de la base 52, s'étendant respectivement à proximité des bords latéraux de ladite base 52, et aptes à recevoir respectivement les pignons du boîtier de pédalier du vélo et l'extrémité inférieure de la fourche dudit vélo. Ces évidements 59 et 60 permettent de maintenir en position les différents éléments du vélo, à savoir le cadre et les roues, lors de son transport. Il va de soi que le bras arrière 15 peut être articulé au cadre 1 par tout moyen approprié, les bras dit obliques arrières 20a,20b du bras arrière 15 pouvant, par exemple, être solidarisés de manière amovible au tube dit horizontal 4 du cadre 1. Enfin, il est bien évident que la bicyclette pliable suivant l'invention pourra être adaptée pour un vélo de route, la fourche télescopique étant alors substituée par une fourche rigide et l'amortisseur 50 retiré, et que les exemples que l'on vient de donner ne sont que de illustrations particulières en aucun cas limitatives quant aux domaines d'application de l'invention. |