DISPOSITIF DE COMMUNICATION PAR COURANTS PORTEURS EN LIGNE ET MULTIPLEXAGE FRÉQUENTIEL DANS UNE LIGNE PILOTE, ET SYSTÈMES ASSOCIÉS |
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申请号 | EP12773088.5 | 申请日 | 2012-09-26 | 公开(公告)号 | EP2761717B1 | 公开(公告)日 | 2018-10-31 |
申请人 | PSA Automobiles SA; | 发明人 | MORAND, Nicolas; | ||||
摘要 | |||||||
权利要求 | |||||||
说明书全文 | L'invention concerne l'alimentation en tension de certains systèmes par d'autres systèmes, via un câble électrique. Comme le sait l'homme de l'art, certains systèmes, comme par exemple certains véhicules, éventuellement de type automobile, doivent être alimentés en tension par d'autres systèmes, comme par exemple un point de recharge (borne de recharge ou prise de courant), afin de pouvoir continuer à fonctionner, au moins partiellement. Par exemple, dans le cas non limitatif d'un véhicule de type hybride ou tout électrique, l'interconnexion de ce dernier à un point de recharge est destinée à permettre le rechargement de sa (ses) batterie(s) électrique(s) rechargeable(s). L'invention vise plus particulièrement, bien que non exclusivement, l'alimentation en tension alternative. Dans certains pays ou régions, des normes régissent l'alimentation en tension de certains systèmes. C'est notamment le cas de la norme ISO/CEI 61851-1 qui concerne le rechargement des batteries électriques des véhicules. Cette norme définit quatre « modes de charge », un pour la tension continue et trois pour la tension alternative (mode 1 : charge directe sur une prise de courant simple, par exemple domestique ; mode 2 : charge sur une prise de courant simple, par exemple domestique, via un boîtier faisant partie du câble électrique d'interconnexion ; mode 3 : charge sur une borne de recharge publique ou privée, plus complexe qu'une prise de courant simple). Dans le mode 3, la borne de recharge fournit une tension sous un courant élevé si et seulement si une communication adéquate est établie sur une ligne dite « pilote » faisant partie du câble électrique d'interconnexion et comportant un fil pilote et un fil de terre constituant ensemble une partie d'un réseau de communication simple entre la borne de recharge et le véhicule. La communication peut également permettre à la borne de recharge d'indiquer au véhicule la valeur maximale du courant qu'elle peut lui fournir. Plus précisément, dans ce mode 3 la borne de recharge génère à destination du véhicule un signal rectangulaire (par exemple présentant une fréquence égale à 1 kHz), dont la largeur d'impulsion est représentative de la valeur maximale du courant qu'elle peut fournir au véhicule. Ce signal est donc de type dit « à modulation de largeur d'impulsion » ou PWM (pour « Pulse Width Modulation »). Du côté du véhicule, la liaison électrique avec la ligne pilote est couplée, d'une part, à un module d'analyse, et, d'autre part, à au moins une diode et une première résistance montées en série (on peut également prévoir une seconde résistance et un commutateur montés en parallèle de la première résistance). La première résistance étant couplée au fil de terre et à la masse (généralement le châssis), elle permet, lorsque l'interconnexion véhicule-borne de recharge est conforme (en particulier en ce qui concerne la terre), de signaler cette conformité à la borne de recharge. Le module d'analyse est chargé de mesurer la largeur d'impulsion des signaux rectangulaires du premier signal (en permanence pendant la charge) afin de déterminer la valeur maximale du courant offert par la borne de recharge pour ne jamais consommer un courant de recharge supérieur à cette valeur maximale disponible. On notera que cette dernière est généralement comprise entre 6 A et 80 A par phase. La seconde résistance et le commutateur sont destinés à signaler à la borne de recharge si elle est autorisée ou non à alimenter le véhicule en tension, selon que le commutateur est fermé ou ouvert. On notera qu'en l'absence de seconde résistance et de commutateur dès que l'interconnexion véhicule-borne de recharge est établie de façon conforme, la borne de recharge peut fournir du courant. On notera également qu'une communication véhicule-borne de recharge similaire à celle décrite ci-avant est mise en oeuvre dans le mode 2 précité via le boîtier du câble électrique d'interconnexion. Lorsque le véhicule et la borne de recharge (par exemple) doivent échanger d'autres informations que celle relative à la valeur maximale du courant disponible, comme par exemple des informations relatives à la facturation de la recharge ou à la gestion de la puissance électrique disponible, une autre communication doit être établie entre eux. Cette autre communication peut se faire par l'intermédiaire de deux modems équipant respectivement le véhicule et la borne de recharge, généralement via la technique dite des « courants porteurs en ligne » (ou PLC (« Power Line Communication »)). Plus précisément, selon les technologies connues de l'homme de l'art, ces modems sont connectés à l'une des liaisons du véhicule et de la borne de recharge qui sont dédiées aux lignes de puissance, généralement via des circuits analogiques de couplage (comportant des condensateurs et/ou des tores électromagnétiques), afin de ne pas interférer avec la fourniture de la puissance et de ne pas perturber le premier signal qui circule sur la ligne pilote. Hélas, ce type de communication sur une ligne de puissance induit une diaphonie élevée dans de nombreuses conditions et donc les informations échangées peuvent être captées relativement facilement par des équipements de communication situés dans le voisinage du véhicule et de la borne de recharge, et notamment les modems de véhicules voisins, ce qui nuit notamment à la confidentialité et à la sécurité des transactions. On connait par le document On connait aussi par le document L'invention a donc pour but d'améliorer la situation, et en particulier l'échange d'informations entre deux systèmes lorsque l'un d'entre eux alimente l'autre en courant électrique via un câble électrique (d'interconnexion). Elle propose notamment à cet effet un dispositif de communication par courants porteurs en ligne, destiné à équiper un système qui est propre à être couplé à un autre système via un câble électrique qui comporte une ligne pilote ayant une première impédance dite caractéristique, voyant au moins des deuxième et troisième impédances (respectivement dans ces deux systèmes) et dans laquelle circule un premier signal analogique situé dans une première bande de fréquences. Ce dispositif de communication se caractérise par le fait qu'il est agencé :
Grâce à l'invention, on peut désormais injecter sur la ligne pilote des signaux de courants porteurs en ligne multiplexés en fréquence avec d'autres signaux analogiques, ce qui permet de réduire (très) fortement la diaphonie. Le dispositif de communication selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment :
L'invention propose également un système, d'une part, propre à être couplé à un autre système via un câble électrique qui comporte une ligne pilote ayant une première impédance, voyant au moins des deuxième et troisième impédances (respectivement dans ces deux systèmes) et dans laquelle circule un premier signal analogique situé dans une première bande de fréquences, et, d'autre part, comprenant un dispositif de communication par courants porteurs en ligne du type de celui présenté ci-avant et destiné à être couplé à cette ligne pilote. Ce système selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment :
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels :
Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a notamment pour but d'offrir un dispositif de communication Di (i = 1 ou 2) destiné à équiper un système Si devant être alimenté en tension par un autre système Si' (i' ≠ i) via un câble électrique (d'interconnexion) CE ou devant alimenter en tension un autre système Si' via un câble électrique (d'interconnexion) CE. Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que le (premier) système S1 qui assure l'alimentation en tension est une borne de recharge (publique ou privée), et que le (second) système S2 qui doit être alimenté en tension est un véhicule automobile disposant d'une batterie électrique rechargeable (comme par exemple un véhicule hybride ou tout électrique). Mais l'invention n'est pas limitée à ces deux types de système. Elle concerne en effet tous les systèmes pouvant être interconnectés via un câble électrique ayant une ligne pilote en vue d'une alimentation en tension électrique nécessitant l'échange d'informations de types différents. Ainsi, l'invention concerne également les bâtiments, les installations industrielles et publiques, l'aéronautique, l'électronique grand public, le domaine ferroviaire et d'une façon générale tous les systèmes de fourniture d'énergie à ligne pilote. On a schématiquement représenté sur la Ce câble électrique CE comprend une ligne dite pilote LP, ayant un fil pilote FP et un fil de terre FT et présentant une première impédance, et des lignes de puissance (non représentées et chargées de fournir le courant au véhicule S2). La borne de recharge S1 comprend au moins un module de génération MG3 et un dispositif de communication D1 selon l'invention, ainsi que de préférence des moyens de traitement MT1. Les moyens de traitement MT1 (i = 1) peuvent être agencés sous la forme d'un calculateur (ou d'une unité de calcul électronique). Ils sont agencés, d'une part, pour fournir localement (c'est-à-dire à la borne de recharge S1 et en particulier à son dispositif de communication D1) des signaux numériques locaux qui devront être transformés en (seconds) signaux analogiques devant être transmis au véhicule S2, et, d'autre part, pour traiter des signaux numériques résultant de la conversion locale par le dispositif de communication D1 de (seconds) signaux analogiques extraits du câble électrique CE et issus du véhicule S2. Le module de génération MG3 comprend notamment des moyens de génération MGS qui sont agencés pour générer un (premier) signal analogique dans une première bande de fréquences f1. Dans l'application considérée à titre d'exemple, la fréquence la plus basse de f1 peut être égale à 1 kHz (mais d'autres fréquences peuvent être utilisées (supérieures ou inférieures à 1 kHz)). De préférence, les moyens de génération MGS sont agencés pour générer un premier signal analogique de type dit « à modulation de largeur d'impulsion » (ou PWM (« Pulse Width Modulation »)). Dans l'application considérée à titre d'exemple, la largeur d'impulsion du premier signal analogique est représentative de la valeur maximale du courant que la borne de recharge S1 est capable de fournir à l'instant considéré au véhicule S2. Encore plus préférentiellement, les moyens de génération MGS peuvent être agencés de manière à générer un premier signal analogique qui présente une forme générale rectangulaire à transitions arrondies, du type de celle illustrée schématiquement dans la partie droite SF de la Un tel signal rectangulaire à transitions arrondies SF peut être généré par des moyens de génération MGS qui sont par exemple du type de ceux illustrés sur la Le générateur GSR est agencé pour générer un signal initial SI de forme rectangulaire (comme illustré schématiquement dans la partie gauche de la Les moyens de commutation CS sont agencés pour modifier le passage du signal initial SI qui est généré par le générateur GSR pendant une petite partie choisie de chacune de ses transitions afin d'arrondir ces dernières. On entend ici par « transition » un brusque changement de tension, c'est-à-dire avec une pente forte. On comprendra que la commutation permet d'arrondir le début et la fin de chacune des transitions lorsque les temps d'ouverture et temps de fermeture sont suffisamment longs. Ces moyens de commutation CS peuvent par exemple comprendre un sous-système électronique à transistor(s) et/ou à amplificateur(s) opérationnel(s). Les seconds moyens de filtrage MF2 sont agencés pour appliquer un filtrage de type passe-bas au signal à transitions arrondies qui est délivré par les moyens de commutation CS de manière à augmenter la durée de leurs transitions arrondies. Ils délivrent en sortie ce que l'on appelle ici le premier signal analogique SF. Ce filtrage peut par exemple être réalisé par un filtre de type RLC. La mise en forme du signal initial PWM SI par les moyens de génération MGS, selon l'invention, permet de réduire son encombrement spectral au-delà de sa première fréquence fondamentale qui est dans ce cas aussi la fréquence la plus basse de la première bande de fréquences f1, et donc de réduire les interférences avec les seconds signaux analogiques SC qui sont ajoutés sur la ligne pilote LP par multiplexage fréquentiel, comme on le verra plus loin. Cela est vrai non seulement pendant les transitions, grâce à l'augmentation de leur durée, mais également pour tout intervalle de temps qui encadre le début ou la fin d'une transition, grâce à l'arrondi. Les moyens de génération MGS comprennent une première borne qui est connectée à la liaison de la borne de recharge S1 qui correspond à la ligne pilote LP, via une première résistance R1, et une seconde borne qui est connectée à la terre et à la liaison de la borne de recharge S1 qui correspond à la ligne de terre LT. Par ailleurs, la borne de la première résistance R1, qui est opposée à celle connectée à l'une des bornes de sortie des moyens de génération MGS, est couplée à l'autre borne de sortie de ces moyens de génération MGS, et à la masse, via un composant capacitif Cc. La première résistance R1 et le composant capacitif Cc font partie, avec les moyens de génération MGS, du module de génération MG3. Le véhicule S2 comprend au moins des moyens de gestion MGN et un dispositif de communication D2 selon l'invention, ainsi que de préférence des moyens de traitement MT2. Les moyens de traitement MT2 (i = 2) peuvent être agencés sous la forme d'un calculateur (ou d'une unité de calcul électronique). Ils sont agencés, d'une part, pour fournir localement (c'est-à-dire au véhicule S2 et en particulier à son dispositif de communication D2) des signaux numériques locaux qui devront être transformés en (seconds) signaux analogiques devant être transmis à la borne de recharge S1, et, d'autre part, pour traiter des signaux numériques résultant de la conversion locale par le dispositif de communication D2 de (seconds) signaux analogiques SC extraits de la ligne pilote LP et issus de la borne de recharge S1. Les moyens de gestion MGN sont agencés pour extraire des (premiers SF et seconds SC) signaux analogiques qui circulent dans le câble électrique CE sur la ligne pilote LP les seuls premiers signaux analogiques SF afin de déduire de ces derniers la valeur maximale d'un courant que la borne de recharge S1 est capable de fournir au véhicule S2. Ils sont également agencés pour autoriser ou interdire cette fourniture de courant, au moins en fonction de la valeur maximale déduite d'un premier signal SF extrait. Cette extraction peut se faire au moyen d'un module d'analyse MA assurant une fonction de filtrage sur laquelle on reviendra plus loin. Ces moyens de gestion MGN sont également agencés pour gérer l'alimentation en tension du véhicule S2 et ici plus précisément de sa batterie électrique rechargeable (sous le contrôle d'un chargeur de batterie non représenté et dont ils font éventuellement partie). Pour ce faire, ils peuvent, comme illustré non limitativement, comprendre au moins une diode DA, couplée à la liaison du véhicule S2 qui est couplée à la ligne pilote LP, et une deuxième résistance R2 couplée à la diode DA et à la masse (qui est couplée à la ligne de terre LT). La deuxième résistance R2 permet, lorsque l'interconnexion véhicule S2-borne de recharge S1 est conforme (en particulier en ce qui concerne la terre), de signaler cette conformité à la borne de recharge S1. Comme illustré non limitativement sur la Par ailleurs, comme illustré non limitativement sur la On notera que les moyens de traitement MT2 peuvent être éventuellement couplés aux moyens de gestion MGN, comme illustré non limitativement, afin de s'échanger des informations ou instructions. On notera également qu'en raison des agencements décrits ci-avant de la borne de recharge S1 et du véhicule S2, le câble électrique CE voit au moins sur une première extrémité une deuxième impédance correspondant à celle de la première résistance R1, et sur une seconde extrémité (opposée à la première), quand la diode DA est passante, et dans une première approximation consistant à négliger les effets non linaires dus à cette diode DA, une troisième impédance correspondant à celle de la deuxième résistance R2, ainsi qu'éventuellement une cinquième impédance correspondant à celle de la troisième résistance R3. Les dispositifs de communication Di (i = 1 ou 2), qui équipent respectivement la borne de recharge S1 et le véhicule S2, sont sensiblement identiques. Selon l'invention, un dispositif de communication Di est agencé pour effectuer au moins trois fonctions. Une première fonction consiste à générer à partir d'un signal numérique local (fourni par les éventuels moyens de traitement MTi associés) un second signal analogique de courants porteurs en ligne SC ayant des fréquences comprises dans une deuxième bande de fréquences qui recouvre le moins possible (et de préférence pas du tout ou de façon négligeable) la première bande de fréquences f1 (du premier signal analogique SF). Par conséquent, le dispositif (de communication) Di est chargé de multiplexer en fréquence sur la ligne pilote LP les seconds signaux analogiques SC (qu'il génère) avec les premiers signaux analogiques SF (générés par la borne de recharge S1). De préférence, la bande de fréquences des seconds signaux analogiques est située au-dessus de la première fréquence f1. Mais dans une variante de réalisation elle pourrait se situer en-dessous de la première bande de fréquences f1 selon un dispositif miroir. A titre d'exemple non limitatif, la bande passante des seconds signaux analogiques peut être comprise entre environ 2 MHz et environ 30 MHz. Une deuxième fonction consiste à alimenter la ligne pilote LP avec chaque second signal analogique généré SC via des moyens capacitifs C1 ayant une quatrième impédance, qui est de préférence strictement inférieure aux première, deuxième et troisième impédances (respectivement de la ligne pilote LP, de la première résistance R1, et de la deuxième résistance R2), ainsi qu'également à la cinquième impédance de l'éventuelle troisième résistance R3. A titre d'exemple, la quatrième impédance (de sortie) du dispositif (de communication) Di peut être de dix fois à cent fois plus petite que celles des première, deuxième, troisième et éventuelle cinquième impédances. Ceci est notamment justifié par le fait que la sortie des moyens capacitifs C1 est couplée à la liaison de la borne de recharge S1 ou du véhicule S2 qui correspond à la ligne pilote LP, et donc ces moyens capacitifs C1 définissent un pont diviseur avec les première R1, deuxième R2 et éventuelle troisième R3 résistances. Une troisième fonction consiste à extraire des (premiers SF et seconds SC) signaux analogiques qui circulent dans la ligne pilote LP les seuls seconds signaux analogiques SC afin de les convertir en signaux numériques devant être traité par le système Si (par exemple par ses moyens de traitement MTi). Afin de réaliser les première et troisième fonctions le dispositif Di peut, comme illustré non limitativement sur la Les moyens de conversion MC sont agencés pour convertir chaque signal analogique en un signal numérique à traiter localement (par exemple par les moyens de traitement MTi associés), et chaque signal numérique local (par exemple fourni par les moyens de traitement MTi associés) en un signal analogique. Il s'agit d'une fonction de type modem (modulation / démodulation). Les premiers moyens de génération MG1 sont agencés pour générer chaque second signal analogique SC à partir d'un signal analogique local fourni par les moyens de conversion MC, et pour alimenter les moyens capacitifs C1 avec chaque second signal analogique SC généré afin qu'ils l'injectent dans la ligne pilote LP. Pour ce faire, et comme illustré non limitativement sur la Les premiers moyens d'interface MI1 sont agencés pour générer un premier signal analogique, et par exemple différentiel, de courants porteurs en ligne à partir d'un signal analogique fourni par les moyens de conversion MC. Lorsque le premier signal est différentiel, l'une des deux sorties différentielles des premiers moyens d'interface MI1, par exemple celle du haut O+, délivre un signal analogique Vo+ référencé par rapport à la masse, alors que l'autre sortie différentielle de ces premiers moyens d'interface MI1, par exemple celle du bas O-, délivre un signal analogique Vo- référencé par rapport à la masse. De préférence, l'impédance de sortie Z0 des premiers moyens d'interface MI1 est inférieure ou égale à environ 10 Ω. Le premier générateur de tension GT1 est agencé, d'une part, pour générer un second signal analogique de courants porteurs en ligne SC à partir d'un premier signal différentiel analogique généré par les premiers moyens d'interface MI1, et, d'autre part, pour alimenter les moyens capacitifs C1 avec le second signal analogique SC qu'il a généré. Un tel premier générateur de tension GT1 peut par exemple comporter un amplificateur opérationnel présentant un montage du type de celui illustré sur la La sortie du premier générateur de tension GT1 délivre un second signal analogique SC qui est égal à la tension de O+ (Vo+) moins la tension de O- (Vo-) plus la masse (GND), soit SC - GND = Vo+ - Vo-. On notera que la ligne pilote LP est référencée par rapport au même potentiel que la masse GND des premiers moyens de génération MG1 (la terre est donc reliée à la masse par une impédance suffisamment faible). Le premier générateur de tension GT1 a préférablement une impédance de sortie Z0 faible, par exemple très petite par rapport à environ 100 Ω, notamment pour être faible devant les impédances des résistances R1, R2 et R3, et pour ne pas être grande devant la première impédance caractéristique de la ligne pilote LP aux fréquences des seconds signaux analogiques SC. Cela permet en effet de ne pas trop atténuer les seconds signaux analogiques SC qui sont injectés sur la ligne pilote LP. Il est important de comprendre qu'un objectif du premier générateur de tension GT1 est de délivrer un second signal analogique SC qui n'est pas dégradé par la présence au niveau de sa sortie des impédances et des tensions propres à la ligne pilote LP, en particulier pendant les variations du premier signal analogique SF. Les premiers moyens de filtrage MF1 sont agencés pour extraire chaque second signal analogique SC des signaux analogiques (SC + SF) qui circulent dans la ligne pilote LP. Lorsque la bande de fréquences des seconds signaux analogiques SC est située au-dessus de la première bande de fréquences f1, les premiers moyens de filtrage MF1 sont agencés pour effectuer un filtrage de type passe-haut, et le module d'analyse MA des moyens de gestion MGN est agencé pour effectuer un filtrage de type passe-bas. On comprendra que si la bande de fréquences des seconds signaux analogiques SC était située en-dessous de la première fréquence f1, les premiers moyens de filtrage MF1 seraient agencés pour effectuer un filtrage de type passe-bas, et le module d'analyse MA des moyens de gestion MGN serait agencé pour effectuer un filtrage de type passe-haut. L'impédance d'entrée ZI des premiers moyens de filtrage MF1 est préférablement élevée, par exemple supérieure à environ 100 kΩ, notamment de manière à être grande devant les impédances des résistances R1, R2 et R3 pour ne pas modifier l'action de ces dernières (R1 à R3). Dans le cas de seconds signaux analogiques SC dont la fréquence la plus basse est égale à environ 2 MHz, les premiers moyens de filtrage MF1 peuvent par exemple être d'ordre 2 (12 dB/octave) et avoir une fréquence de coupure d'environ 700 kHz. On notera que le filtrage assuré par le module d'analyse MA peut par exemple être d'ordre 2 et avoir une fréquence de coupure d'environ 160 kHz. Un exemple de réalisation non limitatif du module d'analyse MA est illustré sur la Les filtrages d'ordre 2 ou 1 (6 dB/octave) permettent une implémentation à un coût réduit. De meilleures performances peuvent être obtenues avec des ordres (ou pentes) plus élevé(e)s, moyennant un coût pouvant être également plus élevé. Les seconds moyens de génération MG2 sont agencés pour générer à partir de chaque second signal analogique extrait SC un signal analogique devant être converti en signal numérique par les moyens de conversion MC afin d'être traité par le système Si (par exemple par ses moyens de traitement MTi). Pour ce faire, et comme illustré non limitativement sur la Le second générateur de tension GT2 est agencé pour générer un second signal analogique, et par exemple différentiel, de courants porteurs en ligne à partir d'un second signal analogique SC extrait par les premiers moyens de filtrage MF1 de la ligne pilote LP. Un tel second générateur de tension GT2 peut par exemple comporter un amplificateur présentant un montage du type de celui illustré sur la L'une des deux sorties différentielles du second générateur de tension GT2, par exemple celle du haut I+, délivre un signal analogique VI+ référencé par rapport à la masse, alors que l'autre sortie différentielle de ce second générateur de tension GT2, par exemple celle du bas I- (ici inverseuse), délivre un signal analogique VI- référencé par rapport à la masse. Si la sortie des premiers moyens de filtrage MF1 délivre un second signal analogique SC', alors on a la relation SC' - GND = VI+ - VI-. Les seconds moyens d'interface MI2 sont agencés pour générer un signal analogique de courants porteurs en ligne, devant être converti en signal numérique par les moyens de conversion MC, à partir d'un second signal différentiel analogique fourni par le second générateur de tension GT2. Les seconds moyens d'interface MI2 peuvent comporter une entrée différentielle. Dans ce cas, il est préférable que la sortie du second générateur de tension GT2 soit aussi de type différentiel. Par exemple, l'impédance d'entrée des seconds moyens d'interface MI2 peut être inférieure ou égale à environ 150 Ω, pour des raisons liées aux applications des composants considérés sur des lignes de puissance. Les premiers MI1 et seconds MI2 moyens d'interface peuvent éventuellement constituer deux sous-parties d'un composant électronique IF appelé par l'homme de l'art « circuit analogique frontal » (ou en anglais AFE (pour « Analog Front End »)). Par ailleurs, les moyens de conversion MC et le circuit analogique frontal IF peuvent éventuellement constituer deux sous-parties d'un modem pour courants porteurs en ligne MD (ou en anglais PLC chipset (pour « Power Line Communication chipset »)), bien connu de l'homme de l'art. On notera que dans une variante de réalisation les premiers moyens de génération MG1 pourraient ne pas comprendre de premier générateur de tension GT1. Dans ce cas, l'une des deux sorties différentielles des premiers moyens d'interface MI1, par exemple O-, peut être reliée à la masse, de façon à délivrer directement le second signal analogique SC sur l'autre sortie différentielle des premiers moyens d'interface MI1, par exemple 0+. On notera également que dans une variante de réalisation les seconds moyens de génération MG2 pourraient ne pas comprendre de second générateur de tension GT2. Dans ce cas, l'une des deux entrées différentielles des seconds moyens d'interface MI2 peut être reliée à la masse, de façon à recevoir le signal analogique SC' sur l'autre entrée différentielle des seconds moyens d'interface MI2. L'impédance de sortie des premiers moyens de filtrage MF1 doit alors tenir compte de l'impédance d'entrée RI des seconds moyens d'interface MI2, qui, dans le cas d'une appartenance à un AFE IF, est en général inférieure à 150 Ω. L'invention permet avantageusement de diminuer, voire quasiment supprimer, la diaphonie, notamment du fait que les communications peuvent être désormais considérées comme de type « point à point ». Cela résulte du fait que les premiers et seconds signaux sont filtrés à la plupart des interfaces que chaque système Si a avec l'extérieur, contrairement aux technologies de l'art antérieur dans lesquelles les courants porteurs en ligne sont appliqués aux lignes de puissance qui sont en général électriquement interconnectées. Par ailleurs, l'invention est applicable à de nombreux types de technologie à courants porteurs en ligne, dans de nombreuses bandes de fréquences, notamment situées entre 80 kHz et 30 MHz. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de communication et de systèmes décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. |