PROCÉDÉ DE RACCORDEMENT, RACCORD DE DÉRIVATION ÉQUIPOTENTIEL ET RÉSEAU DE RETOUR COURANT À LIAISON ÉQUIPOTENTIELLE DANS UNE ARCHITECTURE NON CONDUCTRICE |
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申请号 | EP13704169.5 | 申请日 | 2013-01-17 | 公开(公告)号 | EP2805392B1 | 公开(公告)日 | 2016-05-18 |
申请人 | LABINAL POWER SYSTEMS; Mecatraction; | 发明人 | BIESSE, Jean-Luc; ALBERO, Franck; ANDRAUD, Samuel; BOUTOT, David; | ||||
摘要 | |||||||
权利要求 | |||||||
说明书全文 | L'invention concerne un procédé de raccordement à liaison équipotentielle d'un réseau de câblage électrique de retour de courant dans une architecture, en particulier un fuselage d'avion, un wagon, un bâtiment ou un véhicule automobile. L'invention s'applique en particulier aux réseaux électriques des avions de nouvelle génération à peau constituée par un matériau composite. L'invention se rapporte également à un raccord de dérivation équipotentiel et à un réseau de retour de courant comportant de tels raccords de dérivation équipotentiel pour mettre en oeuvre ledit procédé dans une architecture non conductrice. Le matériau composite de cette nouvelle génération de peau comporte un matériau hétérogène à base de fibres de carbone. Classiquement, les fonctions de maillage du câblage électrique étaient réalisées par la peau en aluminium de l'ancienne génération, en particulier : le retour de courant des équipements consommateurs, la mise au même potentiel de toutes les pièces métalliques, la protection CEM (Compatibilité Electromagnétique) de l'installation électrique, les écoulements des courants de foudre - indirects et induits - ainsi que des charges électrostatiques. L'invention vise ainsi à s'appliquer à toute structure où le passage de l'électricité nécessite la conservation d'au moins certaines de ces fonctions d'interconnexion lorsque l'enveloppe de la structure ou architecture n'est pas conductrice. Les matériaux composites carbone sont de médiocres conducteurs de l'électricité et supportent mal les échauffements provoqués par effet Joule. Un tel revêtement ne peut donc pas être utilisé pour assurer les fonctions ci-dessus. Pour permettre la mise en oeuvre des fonctions de liaison de câblage électrique dans le cas d'un avion à peau composite, une architecture composée de pièces métalliques est habituellement mise en place pour former un réseau électrique. Globalement, comme illustré par la vue en coupe d'un fuselage d'avion 100 de la
Ces réseaux longitudinaux sont interconnectés transversalement par des traverses métalliques 141 reliées par des bielles de structure 142 et par des liaisons filaires comme expliqué ci-après. Un maillage de réseaux de retour courant est ainsi créé afin d'augmenter la sûreté de fonctionnement. Tout conducteur destiné à réaliser une liaison équipotentielle devrait posséder les propriétés fondamentales suivantes : être un excellent conducteur de l'électricité (ou, en d'autres termes, assurer une performance en résistivité extrêmement basse), posséder une faible densité afin de minimiser la masse, rester impérativement économique en termes de coût, et satisfaire aux autres performances techniques (durée de vie, tenue en environnement, etc.). L'aluminium est le matériau qui satisfait au mieux à l'ensemble de ces critères. Les liaisons équipotentielles sont donc en général réalisées à partir de tronçons de câble de grosse ou forte section en aluminium, c'est-à-dire de section supérieure à celle de la jauge dite « AWG 10 » - soit de section supérieure à environ 5 mm2 - choisis parmi les séries dédiés au domaine aéronautique. Comme illustré par le schéma en vue frontale de la Afin de réduire la durée du cycle final d'assemblage des pièces sur la chaîne de montage, les cosses peuvent être remplacées par des connecteurs unipolaires présentant une partie mobile et une partie fixe. Dans certains cas, deux tronçons de câbles sont raccordés directement l'un à l'autre par empilement de deux cosses à l'aide d'un goujon ou d'une barrette à bornes. Lorsque des équipements sont situés loin des pièces métalliques constituant les supports des réseaux de retour, la connexion de ces équipements aux réseaux de retour de courant est réalisée au plus près de ces équipements en raison, notamment, de la nécessité de maîtriser les chutes de tension en ligne. De telles connexions sont en général réalisées par des supports intermédiaires métalliques rigides ou souples selon l'intensité des efforts à transmettre simultanément. Ces liaisons induisent alors des résistances parasites additionnelles. Sur ces supports sont fixées les cosses de liaison à chaque portion de câble reliée à un réseau de retour supérieur 110 et intermédiaire 120 ainsi qu'à l'équipement concerné. Ce support intermédiaire introduit des résistances électriques équivalentes supplémentaires dans le réseau global, à savoir entre les réseaux de retour et entre chaque réseau de retour et ledit équipement. Une jonction triple par goujons ou barrettes à bornes est également possible à la place du support intermédiaire. Chaque goujon ou barrette génère deux résistances électriques équivalentes d'interface entre les cosses. Ces solutions présentent l'inconvénient majeur de prévoir une coupure de la liaison équipotentielle, ce qui induit une diminution de la fiabilité, une augmentation de la masse et du coût. Outre les cosses et les connecteurs unipolaires, l'interconnexion électrique des câbles de grosse section utilise également des prolongateurs. Cependant, cette connectique, qui est actuellement utilisée pour réaliser des liaisons équipotentielles, a été conçue à l'origine pour n'effectuer que des connexions en extrémité de câbles en alliage d'aluminium de grosse section. Cette approche conduit à interconnecter bout à bout des tronçons de câble de grosse section pour réaliser des liaisons équipotentielles entre les différentes parties du réseau de retour de courant décrit ci-dessus. Or le besoin actuel, qui apparaît notamment sur les fuselages d'avions en matériau composite, est le raccordement en dérivation sur des liaisons équipotentielles filaires d'une structure de réseaux de retour de courant réalisée en plusieurs parties : partie supérieure, médiane et inférieure. Comme illustré par les moyens de connexion décrits ci-dessus avec des parties intermédiaires pénalisantes en termes de résistance équivalente, les solutions connues ne permettent pas de réaliser des liaisons équipotentielles qui soient à la fois performante : électriquement, en termes de masse, de coût et de fiabilité. Ainsi, l'augmentation de la jauge des câbles de liaisons entraîne :
L'invention vise alors à pallier les inconvénients des moyens de connectique connus en simplifiant les interconnexions tout en préservant les performances. En particulier, pour des raisons de sécurité, l'invention vise à réaliser des liaisons équipotentielles entre des parties du réseau de retour électriquement performantes en termes de faible résistivité, avec par exemple une résistance équivalente globale de l'ordre de quelques milliohms. De plus, l'invention préserve les fonctions d'interconnexion définies pendant toute la durée de vie de l'avion, alors que la multiplication des tronçons de câble dégrade la fiabilité prévisionnelle du réseau de retour de courant global. L'approche suivie par l'invention est de conférer au câble de grosse section en aluminium une fonction de type liaison équipotentielle, cette liaison étant raccordée électriquement par contact direct à autant d'équipements qu'il est physiquement possible d'en connecter. Plus précisément, la présente invention a pour objet un procédé de raccordement à liaison équipotentielle d'un réseau de retour de courant selon les caractéristiques de la revendication 1, et d'un réseau de retour de courant selon les caractéristiques de la revendication 6 tel que celui utilisé dans la revendication 1. Selon des modes de mise en oeuvre préférés :
L'invention se rapporte également à un raccord de dérivation équipotentiel en ligne entre un câble à base d'alliage d'aluminium de forte section, servant de liaison équipotentielle de réseaux primaires de retour de courant d'une architecture non conductrice, et un équipement électrique de cette architecture. Ce raccord de dérivation comporte un manchon métallique sensiblement cylindrique d'assemblage au câble par un moyen de solidarisation et un moyen de fixation prolongeant le manchon pour venir se fixer à un support de l'équipement. Le manchon d'assemblage se compose de deux portions d'extrémité logeant chacune un joint d'étanchéité et entourant une zone centrale de contact électrique avec le câble préalablement dénudé dans une fenêtre formée à l'intérieur de la zone centrale. Selon des modes de réalisation particuliers :
D'autres aspects et particularités de la mise en oeuvre de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, accompagnée de dessins annexés qui représentent, respectivement :
Des signes de référence identiques ou présentant une racine commune, utilisés dans les différentes figures, se rapportent à des éléments identiques ou techniquement équivalents. Les termes « supérieur », « médian » et « inférieur » se réfèrent au positionnement relatif en mode standard d'utilisation ou de montage. Les termes « longitudinal » et « transversal » qualifient des éléments s'étendant selon une direction et un plan perpendiculaire à cette direction. En référence au schéma de la Un équipement proche de la liaison 1 et relié au support porte-bagages 111 est interconnecté électriquement à cette liaison par un raccord de dérivation équipotentiel en ligne 2 - ci-après « raccord de dérivation » - intermédiaire entre les deux extrémités du câble Le raccord de dérivation 2 comporte dans l'exemple un manchon cylindrique central 2m et une patte 2p fixée au support 111 par une vis 20. Le câble n'étant pas interrompu, seules trois résistances sont en jeu dans ce couplage : la résistance d'interface entre le câble 1 et le raccord de dérivation 2, la résistance du corps du raccord de dérivation 2 et la résistance de l'interface entre le raccord de dérivation 2 et le support 111. Le nombre et la valeur extrêmement faibles des résistances en jeu dans le couplage, typiquement bien inférieur au milliohm. Ce principe de liaison permet d'atteindre une performance de résistance électrique totale optimisée inchangée quel que soit le nombre d'interconnexions intermédiaires. Ainsi, la
Les liaisons entre les supports des équipements 111 a à 111 c étant montées successivement en parallèle sur le câble 1, la résistance électrique totale de la liaison entre les extrémités du câble 1 reliées aux supports 113 et 141 ne varie pas. De plus, la résistance électrique totale entre l'un quelconque des équipements et le réseau de retour de courant formé par les deux réseaux primaires 110 et 120 ( En référence aux vues des La vue en coupe transversale de la La vue en coupe de la Un sertissage électrique est ensuite réalisé dans la zone de sertissage électrique 21s située dans la zone centrale 21. Ce sertissage est du type « sertissage profond » réalisée par similitude avec le sertissage pour les cosses en aluminium, en adaptant poinçons et matrices à la géométrie du raccord de dérivation. Avantageusement, une couche de protection métallique 27 anticorrosion est déposée sur la paroi interne du raccord de dérivation 2 au niveau de la zone de sertissage centrale 21. Cette protection assure un excellent contact électrique entre l'âme dénudée 11 et la paroi interne du coupleur. Un sertissage mécanique est ensuite effectué pour réaliser l'étanchéité du sertissage électrique. Les zones d'étanchéité 22 qui renferment les joints d'étanchéité 25 sont serties sur la gaine isolante 12 du câble 1 avec un outillage du même type que celui utilisé pour les cosses aluminium. Ainsi les performances d'étanchéité sont équivalentes, à taille semblable, à celles requises pour les cosses. Il peut être également avantageux d'utiliser une graisse conductrice à la place des traitements de surface, par exemple pour des câbles à âme en aluminium sans protection de surface métallique. Un tel apport peut également être avantageux lorsque les âmes sont constituées de brins d'aluminium, chemisés par exemple par du cuivre et nickelés. Pour ce faire, l'âme 11 dénudée est préalablement enduite d'une fine couche de graisse conductrice de l'électricité. En référence à la vue en coupe longitudinale de la Alternativement à l'évidement, une autre réalisation consiste à prévoir un canal d'injection de graisse. En référence aux vues en coupe et supérieure des Afin de pouvoir réutiliser certains outillages (poinçons et matrices) pour la mise en forme des cosses, il est avantageux de prévoir un décalage axial entre la patte de fixation et la zone de sertissage électrique du raccord de dérivation. En référence à la vue en coupe longitudinale de la L'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits et représentés. En particulier, les dimensions du raccord de dérivation sont adaptables en fonction de la jauge et de la gaine isolante des câbles. Le traitement de surface de la paroi interne des raccords de dérivation est également adaptable par nickelage, étamage, etc.. De plus, toutes les techniques d'assemblage entre du raccord de dérivation et la structure, qui permettent de réaliser à la fois une connexion électrique et une connexion mécanique, à travers des montages adaptées (fixations multiples, verticales ou via une cloison) sont utilisables : vissage, rivetage, brasage, soudage, frettage, etc. Par ailleurs, des composés conducteurs ou non conducteurs peuvent également remplacer les traitements de surface métalliques ou remplacer les joints latéraux d'étanchéité. En outre, dans la réalisation faisant intervenir de la graisse conductrice, le canal d'injection ou l'évidement de récupération peuvent être remplacés par tout autre moyen de réserve ou d'injection. |