专利汇可以提供PROCEDE DE CONTROLE D'ATTITUDE EN TANGAGE D'UN SATELLITE GRACE A LA PRESSION DE RADIATION SOLAIRE ET SATELLITE ADAPTE A SA MISE EN UVRE专利检索,专利查询,专利分析的服务。并且A satellite comprises at least one surface (4, 5) intended mainly for exposure to solar radiation and extending away from the satellite in a predetermined direction (Y), an on-board computer (8) having connected thereto an attitude sensing system (7), an orbit control system for imparting thrust to the satellite along predetermined axes, and an attitude control system. Said satellite further comprises a device (6') for controlling the tilt of said surface in parallel with a plurality of planes containing said predetermined direction (and therefore particularly in parallel with the plane of a solar panel forming said surface). Said tilt control device is controlled by said on-board computer. Said tilting can generate a moment of pitch or relocate the centre of gravity onto the axis of the orbit control system.,下面是PROCEDE DE CONTROLE D'ATTITUDE EN TANGAGE D'UN SATELLITE GRACE A LA PRESSION DE RADIATION SOLAIRE ET SATELLITE ADAPTE A SA MISE EN UVRE专利的具体信息内容。
L'invention concerne le contrôle de l'attitude autour de ses trois axes d'un satellite, généralement géostationnaire, stabilisé autour de ses trois axes, avec une possible compensation de couples perturbateurs agissant sur le satellite autour des axes roulis/lacet durant les manoeuvres de contrôle d'orbite.
Elle concerne également la configuration générale de satellites stabilisés en attitude autour de leurs trois axes géométriques en orbite géostationnaire, qu'ils soient à utilisation civile ou militaire, commerciale ou scientifique, voire mixte.
Un satellite représente ici tout objet artificiel évoluant dans le système solaire, cet objet pouvant être :
On sait que, sur son orbite, un satellite est soumis à des couples perturbateurs qui nécessitent de contrôler son attitude. Leurs causes les plus importantes sont :
On peut ainsi distinguer :
Aussi, il est indispensable de prévoir des moyens pour contrôler l'attitude d'un satellite sur son orbite. On a déjà prévu à cet effet divers moyens actifs, qui mettent respectivement en oeuvre plusieurs roues à réaction ou des tuyères à éjections de matière, mais :
Aussi, lorsque l'on désire contrôler l'attitude d'un satellite pour un budget de masse optimal, on tire profit des forces perturbatrices dues :
Divers documents ont déjà proposé de tirer parti de la pression de radiation solaire pour le pilotage de l'attitude ou le contrôle d'orbite (maintien à poste) des satellites, en utilisant des surfaces mobiles orientables à l'aide d'actionneurs spécifiques ou en tirant parti des moteurs d'orientation déjà présents à bord.
Ainsi le brevet FR-2.513.589 décrit un procédé et un dispositif pour aligner avec une direction désirée l'axe de roulis d'un satellite stabilisé par autorotation et muni d'une pluralité de panneaux solaires fixes : des surfaces mobiles sont montées aux extrémités des panneaux ;
Il en est de même du brevet US-4.325.124 intitulé "système for controling the direction of the momentum vector of a geosynchronous satellite" ;
Le document européen 0.295.978 propose un dispositif et un procédé de pointage d'une sonde spatiale vers un corps céleste : on ajoute au satellite des voiles solaires Nord et Sud dissymétriques, soit par leur surface, soit par leurs orientations autour d'un axe Nord-Sud ou par leurs inclinaisons transversalement à cet axe.
Le brevet français 2.522.614 propose une configuration de satellite à moyens solaires perfectionnés, comportant des panneaux solaires orientés transversalement à l'axe Nord-Sud et orientables autour d'axes transversaux à cet axe Nord-Sud.
Le document US-4.262.867 prévoît des panneaux solaires adaptés à se rétracter partiellement en accordéon, de part et d'autre desquels des voiles solaires sont articulées autour d'axes transversaux à l'axe longitudinal de ces panneaux.
Ces documents concernent des dispositifs de contrôle d'attitude qui utilisent la pression solaire comme moyen d'actionnement. Mais toutes ces solutions ont l'un des défauts suivants :
Par ailleurs, différents documents ont proposé de déplacer le centre de gravité du satellite pour diminuer les couples perturbateurs liés au mésalignement entre centre de gravité et vecteur poussée des moteurs (ou pression solaire). En particulier, on peut citer :
Les brevets 3.516.623 et 4.345.728 envisagent, dans un satellite stabilisé par autorotation de diminuer les couples perturbateurs liés au mésalignement entre centre de gravité et poussée en déplaçant le centre de gravité à l'aide de masses mobiles, ces masses et leurs actionneurs n'ayant pas d'autre fonction.
Quant au brevet 4.684.084, il décrit une configuration de satellite sur lequel les couples perturbateurs liés au mésalignement entre centre de gravité et poussée des tuyères de contrôle d'orbite sont diminués. Le centre de gravité est rapproché de l'axe de poussée par un positionnement convenable (prévu au sol et non réglable en vol) des ailes de générateur solaire après déploiement. Cette configuration permet de garder un centre de gravité à peu près fixe malgré le déploiement d'appendices fortement dissymétriques, sans possibilité de modifier en vol la position des ailes de générateur solaire. Il présente pour inconvénient d'accroître les couples perturbateurs d'origine solaire et de ne rien prévoir pour leur compensation.
Pour ce qui est de la propulsion utilisée en phase opérationnelle sur les satellites stabilisés 3-axes connus à ce jour, notamment aux Etats-Unis, au Japon ou en Europe, elle est purement chimique (par exemple hydrazine ou mélange hypergotique) ou chimique avec apport d'énergie électrique (exemple : hydrazine à réchauffage "Power augmented catalytic thruster PACT" ou à arc électrique : "Arcjet"), ou encore ionique ou à plasma pour les corrections d'orbite.
Mais le contrôle d'attitude en est réalisé in fine par des propulseurs chimiques, avec stockage intermédiaire de moment d'inertie dans une ou plusieurs roues à inertie autour de deux ou trois axes.
On peut notamment citer à ce propos les publications suivantes :
De même, l'utilisation de la propulsion électrique pour le contrôle d'orbite et même le contrôle d'attitude est largement envisagée à l'heure actuelle, ainsi que cela ressort notamment des publications suivantes :
En ce qui concerne la propulsion ionique en soi, on peut également citer, notamment :
L'invention a pour objet, au prix d'un supplément de masse le plus faible possible, de permettre de tirer parti de la pression de radiation solaire s'appliquant sur les surfaces préexistantes prévues principalement pour être soumises au rayonnement solaire (ailes de générateur solaire et/ou voiles solaires) pour contrôler en tangage l'attitude d'un satellite d'une manière qui soit à la fois fiable et simple tout en étant découplé et compatible avec tout type connu de contrôle d'attitude en roulis/lacet, par exemple fondé également sur la pression de radiation solaire.
Elle a également pour objet, pour réduire la puissance installée nécessaire au contrôle d'attitude, de minimiser les perturbations sur cette attitude induites lors des manoeuvres de contrôle d'orbite, et ce sans pénalité notable ni en masse, ni en fiabilité.
L'invention a également pour objet, à titre subsidiaire, de permettre d'introduire une redondance sur les moteurs d'entraînement des ailes de générateur solaire qui constituent à ce jour des points de panne unique (en anglais : Single Point Failure).
L'invention a comme autre objet de tirer un parti maximum, pour le contrôle d'attitude (sur les trois axes) et d'orbite, de la propulsion électrique (qui a pour gros avantage une bien meilleure impulsion spécifique que la propulsion chimique), d'un système de stockage d'énergie cinétique avantageusement sans rigidité gyroscopique à base de roues de réaction (plus légères que des roues d'inertie gardant un moment cinétique en permanence non nul), et des forces généralement qualifiées de perturbatrices générées par la pression de radiation solaire, pour pouvoir se dispenser de toute propulsion chimique en phase opérationnelle et pour minimiser la masse globale des éléments du satellite spécifiquement destinés au contrôle d'attitude (sur les trois axes) et d'orbite, ce pour un coût modéré (fabrication et lancement) tout en augmentant la fiabilité globale de ces éléments (grâce à la suppression des risques de fuites liés à la mise en oeuvre de la propulsion chimique).
Elle propose à cet effet un satellite stabilisé 3-axes décrivant une orbite, comportant un corps ayant un axe de tangage sensiblement perpendiculaire au plan de l'orbite et comportant au moins une surface destinée principalement à être soumise au rayonnement solaire et s'étendant à partir du corps selon une direction donnée sensiblement parallèle à l'axe de tangage, un calculateur de bord et, connectés à ce dernier, un système de détection d'attitude adapté à détecter l'attitude du corps au moins autour de l'axe de tangage, des moyens actifs de contrôle d'attitude adaptés à appliquer des couples de correction d'attitude au moins en tangage, et des moyens de contrôle d'orbite adaptés à appliquer au satellite des poussées selon des axes de poussée, caractérisé en ce que ces moyens de contrôle d'attitude en tangage comportent des moyens de commande en basculement, entre cette surface et le corps, adaptés à commander en basculement cette surface sensiblement transversalement au rayonnement solaire avec une amplitude ajustée par le calculateur de bord, avec ou sans intervention du sol, en sorte de générer, par interaction de cette surface avec la pression de radiation solaire, lesdits couples de correction d'attitude en tangage.
En fait l'existence sur un satellite de moyens de basculement adaptés à faire tourner des ailes de générateur solaire autour de plusieurs directions, notamment perpendiculairement à la direction longitudinale des ailes, a déjà été proposée dans le document EP-A-0.195.553. Mais ce document ne se préoccupe pas de générer grâce à des basculements transversalement au rayonnement solaire, par interaction avec celui-ci, des couples de correction d'attitude autour de cette direction longitudinale. En fait ce document concerne la stabilisation d'un véhicule spatial habité, en orbite basse, dans un premier mode pointé-Terre à l'aide principalement d'un système passif de contrôle d'attitude comportant des moyens de stabilisation par gradient de gravité, et dans un second mode pointé-Soleil à l'aide principalement d'un système actif de contrôle d'attitude. Les ailes sont parallèles au plan orbital, soit en sens opposés (véhicule seul) soit côte à côte (véhicules appariés).
Selon des dispositions préférées de l'invention :
L'invention propose également un satellite destiné à être stabilisé en attitude selon des axes de roulis, lacet et tangage sur une orbite terrestre au moins approximativement circulaire autour de l'axe NORD-SUD de la Terre et comportant un corps muni de faces NORD et SUD, un ensemble de détection d'attitude, un calculateur de bord connecté à cet ensemble de détection d'attitude, au moins une aile de générateur solaire s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe de tangage et reliée au corps par un dispositif de commande en rotation autour de l'axe de tangage commandés par le calculateur de bord en sorte que cette aile reste en permanence au moins approximativement perpendiculaire au rayonnement solaire, un système de stockage d'énergie cinétique selon au moins trois axes commandé par le calculateur de bord, et un système de propulsion de contrôle d'attitude et de correction d'orbite commandé par le calculateur de bord et comportant des moyens de contrôle d'attitude et un système de propulsion de correction d'orbite, caractérisé en ce que :
Selon des dispositions préférées de l'invention éventuellement combinées :
Cet aspect de l'invention ne concerne donc ni l'utilisation de la propulsion électrique en soi pour réaliser des manoeuvres de correction d'orbite, ni un système de contrôle d'attitude sans rigidité gyroscopique nominale en soi, mais une combinaison particulière des deux, avec la possibilité (voir ci-dessus) de déplacer transversalement à l'axe de tangage le centre de poussée de la pression de radiation solaire sur les ailes, qui permet :
En ce qui concerne le point 1, l'utilisation de propulseurs chimiques pendant la phase géostationnaire est en effet indispensable à tous les satellites existants ou envisagés jusqu'ici pour :
Le satellite conforme à cet aspect de l'invention utilise la propulsion électrique pour désaturer (rapprocher de zéro) le moment cinétique stocké autour de l'axe de lacet. La désaturation des autres axes (roulis et tangage) est assurée par des moyens classiques, non chimiques, comme l'utilisation de voiles solaires ou des boucles magnétiques. La désaturation du moment cinétique stocké autour de l'axe de lacet est en effet rendue possible par la nécessité d'effectuer des manoeuvres de correction d'orbite une fois par jour au minimum. Il suffit alors de prévoir la manoeuvre de façon à faire fonctionner l'un des propulseurs électriques plus longtemps que l'autre.
De plus, la propulsion électrique, avec des poussées de 10 à 40 mN (millinewton) par propulseur impose des manoeuvres quotidiennes d'à peu près une heure de durée, à comparer à des manoeuvres bi-hebdomadaires de 100 secondes, typiquement pour des poussées de l'ordre de 10 Newton, avec des propulseurs chimiques.
A bras de levier égal, les moments perturbateurs accumulés pendant une manoeuvre NORD-SUD typique sont donc, à peu près, dix fois moindres pour la propulsion électrique que pour la propulsion chimique, et accumulables dans des roues à réaction par exemple sans nécessiter de roues plus grosses du type roues d'inertie. Par contre, dans le cas de la propulsion chimique, les couples perturbateurs induits par les corrections d'orbite sont tellement élevés que des roues cinétiques ou à réaction ne sont pas capables de s'y opposer.
Seule la propulsion électrique permet l'usage de petites roues à réaction pour l'absorption des moments perturbateurs et donc la conservation de l'attitude du satellite. Par définition, de petites roues à réaction ne confèrent pas de rigidité gyroscopique nominale au satellite : la valeur moyenne sur la vie du satellite du moment cinétique accumulé, axe par axe, est zéro ou très proche de zéro, avec une large bande de variation en valeurs positives et négatives.
En ce qui concerne le point 2, l'utilisation de quatre propulseurs seulement pour assurer, même avec une panne, les corrections d'inclinaison (NORD-SUD) et de dérive (EST-OUEST) est aussi basée sur l'exploitation judicieuse de la propulsion électrique : grâce à son impulsion spécifique très supérieure à celle de la propulsion chimique (de 1500 à 3000 s contre typiquement 300 s), le budget d'ergol pour la correction de dérive devient négligeable (40 à 50 kg typiquement, contre 500 en propulsion chimique) et on peut se permettre de ne pousser qu'avec un seul propulseur au lieu de deux. Si les propulseurs sont adéquatement orientés, les couples perturbateurs résultants pourront être stockés momentanément dans de petites roues à réaction, désaturées plus tard grâce à l'action de couples externes faibles (voiles solaires, bobines magnétiques).
En ce qui concerne la possibilité de jouer par basculement sur l'inclinaison des ailes par rapport à l'axe de tangage, on peut noter les avantages suivants.
On peut donc se permettre la perte fonctionnelle de l'un quelconque des quatre propulseurs sans mettre en danger la mission. Sur les systèmes chimiques actuels, la perte fonctionnelle de l'un quelconque des douze (minimum) propulseurs oblige à condamner entièrement la branche correspondante (six propulseurs) et à ne fonctionner que sur l'autre branche redondante. Une deuxième panne signifie la fin de la mission en propulsion chimique mais seulement, grâce à l'invention, une réduction de la durée de la mission en propulsion électrique.
Pour ce qui est du point 3, les concepts, présentés récemment, d'utilisation de la propulsion électrique à bord de satellite géostationnaires, par exemple le satellite ARTEMIS de l'ESA, nécessitent des systèmes de repointage ("gimbal" en anglais) des propulseurs électriques de manière à les orienter au mieux pour diminuer les couples perturbateurs pendant les manoeuvres. Ces satellites utilisent en effet la propulsion chimique pour éliminer les moments cinétiques accumulés. Les poussées des propulseurs chimiques étant relativement élevées, les impulsions données doivent être très brêves pour ne pas perturber l'attitude du satellite. Cela diminue le rendement global de l'opération, car l'impulsion spécifique de propulseurs chimiques utilisés avec des impulsions de très courte durée (de l'ordre de la dizaine de millisecondes) est très faible. Pour ne pas être obligé d'embarquer des réserves d'ergol prohibitives, on essaye alors de supprimer la cause primaire, c'est-à-dire les bras de levier des couples perturbateurs, par réorientation en vol des propulseurs électriques.
Notre concept de satellite sans rigidité gyroscopique nominale, parfaitement inadapté à la propulsion chimique pendant les manoeuvres de contrôle d'orbite, est par contre adapté à une lente accumulation de moment cinétique pendant les manoeuvres et à un lent retour vers un moment cinétique global quasiment nul grâce à l'action de couples extérieurs faibles (voile solaire, couples magnétiques).
Selon d'autres dispositions préférées de l'invention, éventuellement combinées :
L'invention propose également un procédé de contrôle d'attitude d'un satellite en orbite ayant un axe de tangage sensiblement perpendiculaire au plan de l'orbite, comportant une surface destinée principalement à être soumise au rayonnement solaire et s'étendant à partir du satellite selon une direction donnée sensiblement parallèle à l'axe de tangage, un dispositif de mesure d'attitude et un calculateur adapté à déterminer la valeur d'un couple de correction d'attitude à appliquer en tangage, caractérisé en ce qu'on bascule ladite surface transversalement au rayonnement solaire en sorte de générer par interaction avec la pression de radiation solaire, un couple de tangage sensiblement égal au couple de correction d'attitude à appliquer en tangage.
Selon d'autres dispositions préférées de l'invention :
Ainsi, dans le procédé de l'invention, on modifie latéralement (par translation transversale à l'axe de tangage) la position du centre de surface des panneaux solaires : de la sorte, la pression solaire provoque un couple en tangage qui permet de contrôler l'attitude, de désaturer la vitesse de la roue et/ou de compenser le couple perturbateur en tangage.
Le déplacement du générateur solaire peut être obtenu par tous types d'actionneurs connus appropries, lesquels ne font pas en soi l'objet du présent brevet.
L'intérêt de l'invention réside dans les avantages suivants :
Des objets, caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description qui suit, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels :
La figure 1 représente un satellite repéré 1 dans son ensemble, en train de décrire une orbite 2 circulaire autour de la Terre, par exemple de type géostationnaire et d'inclinaison égale au plus à 5°, par exemple 0,5°.
Ce satellite comporte un corps central 3 auquel sont associés trois axes définissant un repère de référence direct lié au satellite :
Sur certains satellites, ce système d'axes peut être orienté différemment par rapport à l'orbite et/ou la Terre en fonction des impératifs liés à la mission.
Ce satellite comporte un dispositif de contrôle de l'attitude (voir ci-dessous) grâce auquel il est stabilisé autour de ses trois axes.
Ce satellite comporte ainsi un dispositif de mesure de l'attitude (classique en soi) relié à un circuit de traitement (également classique) qui permet de calculer les corrections que doit appliquer le dispositif de contrôle de l'attitude. Ce dispositif comprend de manière classique (voir figure 3) un détecteur terrestre 7 (par exemple de type à infrarouges) adapté le plus souvent à mesurer l'attitude en roulis et en tangage. Il peut également comprendre des détecteurs solaires, voire stellaires, (non représentés), pour mesurer si nécessaire, notamment l'attitude en lacet. Le circuit de traitement fait en pratique partie d'un calculateur de bord 8, schématisé en pointillés à la figure 3.
De manière également classique, ce satellite comporte un générateur solaire comportant deux ailes 4 et 5 s'étendant respectivement vers le NORD et vers le SUD suivant des axes longitudinaux, ici confondus avec l'axe Y, et orientables par rapport au corps 3, autour d'axes de rotation au moins approximativement confondus avec l'axe Y, sous l'action de deux moteurs d'entraînement commandables séparément, de tout type connu approprié dont l'un porté par la face NORD est désigné par la référence 6 au sein de l'ensemble 6 + 6' de la figure 3 ; ces moteurs sont normalement destinés à maintenir ces ailes sensiblement en regard du Soleil, perpendiculairement à ses rayons.
Sur certains satellites, le générateur solaire peut n'être composé que d'une seule aile portée par la face NORD ou SUD. Dans ce cas, le satellite peut aussi comporter une voile solaire sur la face opposée (orientable ou symétrique autour d'un axe parallèle à Y) dont le rôle est de rééquilibrer l'ensemble du satellite du point de vue de la position du centre de gravité et de celle du centre de poussée moyen de la pression solaire. Ce type de configurations ne porte pas préjudice à la possibilité d'utiliser la présente invention. Il peut de même y avoir plus de deux ailes ou voiles parallèles à l'axe de tangage.
Dans le présent document, on désigne sous le terme "générateur solaire" l'ensemble d une ou deux ailes (voire plus), étant précisé que le terme "aile de générateur solaire" désigne les ensembles qui peuvent être orientés par les moteurs d'entraînement, c'est-à-dire les ensembles constitués par :
Dans certains cas, les radiateurs déployables dont peut être équipé le satellite, peuvent être utilisés en tant que surfaces exposées à la pression solaire.
En pratique, le satellite comporte également divers appendices (tels qu'antennes...) fixes ou à peu près fixes dont l'exposition à la pression solaire, provoque des couples perturbateurs qui s'ajoutent à ceux résultant d'une éventuelle dissymétrie du générateur solaire. C'est ainsi que les satellites de télécommunication comportent généralement une ou plusieurs antennes de transmission : la pression du radiation du faisceau de transmission entraîne un couple perturbateur autour de Y qui s'ajoute à ceux précédemment cités.
De manière également classique le satellite comporte des moteurs de contrôle d'orbite par exemple de type chimique (notés 9 à la figure 2A) dont le rôle est de ramener à intervalle régulier le satellite à sa position nominale dans l'espace. Ce dispositif est rendu nécessaire par la tendance qu'a tout objet en orbite à s'éloigner de son orbite initiale sous l'effet des perturbations diverses, (ainsi notamment pour les satellites géostationnaires, l'attraction de la Lune et du Soleil provoque une inclinaison indésirable de l'orbite tandis que l'anisotropie de la sphère terrestre provoque une dérive vers l'EST ou l'OUEST de la position apparente vis à vis de la Terre du satellite. Dans tous les cas ce système est devenu nécessaire pour modifier l'orbite du satellite lorsque cela est demandé par sa mission, ne serait-ce qu'en fin de vie, pour l'injection en orbite cimetière.
Selon un autre aspect de l'invention qui sera explicité à propos des figures 13 et 14, ce système comporte exclusivement des moteurs électriques ; ce sera précisé plus loin.
Le satellite 1 est muni d'un moyen de contrôle d'attitude en tangage qui est compatible avec tout autre moyen connu de contrôle du satellite en roulis et lacet, notamment solaire, par exemple d'un type décrit dans l'un des documents déjà cités : les demandes de brevet français FR-2.655.167 et FR-2.656.586, ou les documents FR-2.531.547, FR-2.530.046 ou US-4.325.124. Ainsi que cela apparaît ci-dessous, ce contrôle en tangage est en effet découplé vis à vis du contrôle d'attitude en roulis/lacet.
En outre, la présente invention respecte en particulier la philosophie sous-tendant les enseignements des demandes de brevet visées ci-dessus, incorporées par référence, qui consiste à ne rajouter que le minimum d'éléments au satellite, voire pas du tout.
Couplée à un dispositif de même nature que ceux ci-dessus, la présente invention permet d'obtenir grâce à la pression de radiation solaire un contrôle du satellite autour de ses trois axes.
Ainsi que cela ressort de la figure 3, le couple de contrôle en tangage est obtenu par un basculement contrôlé transversalement au rayonnement solaire de l'une au moins des deux ailes du générateur solaire (et/ou de la voile solaire de rééquilibrage si le satellite n'a qu'une aile). Ce basculement entraîne un déplacement du centre de poussée solaire par rapport à l'axe de tangage Y, et donc génère un couple de tangage.
Lors des manoeuvres de contrôle d'orbite, ce basculement peut aussi être utilisé pour déplacer le centre de gravité des ailes, et donc le centre de gravité du satellite dans son ensemble. Le centre de gravité du satellite peut ainsi être amené à volonté, si nécessaire, sur l'axe du vecteur poussée des moteurs 9 de contrôle NORD-SUD, voire EST-OUEST, ce qui a pour effet de minimiser (voire d'annuler) les perturbations roulis et lacet dues à ce contrôle d'orbite (voir ci-dessous à propos des figures 10, 11 et 12). Dans la pratique, ces couples perturbateurs ne sont pas toujours totalement annulés mais au moins fortement diminués, permettant ainsi de confier le contrôle d'attitude roulis/lacet durant ces manoeuvres à des actionneurs 9' (tels que des roues à réaction) moins puissants donc moins coûteux en masse que des roues à inertie et qui excitent moins les modes souple et de nutation du satellite : la précision de pointage en sera donc améliorée.
La commande de positionnement du centre de gravité peut être déterminée à partir de l'identification (soit automatiquement, soit par analyse au sol) des perturbations enregistrées au cours des manoeuvres précédentes. Durant ces manoeuvres, le couple de tangage généré par la pression solaire est évidemment négligeable devant les couples perturbateurs générés par les manoeuvres de correction d'orbite et devant l'action des actionneurs destinés à leur compensation ; le contrôle du tangage par basculement cesse donc d'être opérationnel, d'autant que le déplacement du centre de gravité vers l'axe du vecteur poussée peut, dans certains cas, au lieu de corriger l'attitude en tangage, introduire un couple perturbateur supplémentaire. Un autre moyen de contrôle en tangage doit donc être mis en oeuvre, par exemple par variation de vitesse d'une roue que l'on désature par la suite, en attendant la manoeuvre suivante de contrôle d'orbite.
Cela est représenté à la figure 2 qui schématise les deux modes qui alternent.
En mode de contrôle d'orbite (cadre A), on déplace le centre de gravité, à partir de sa position estimée d'après la manoeuvre précédente, vers l'axe du vecteur poussée des moteurs d'orbite. Ensuite, à partir de mesures de l'attitude instantanée, on agit sur un système à moment cinétique commandable 9' (voir la figure 2A) pendant que la poussée de contrôle d'orbite est appliquée.
Les figures 4 à 6 présentent divers systèmes à moments cinétiques commandables connus adaptés à constituer le système 9': ils comportent soit une roue cinétique 10 en tangage et deux roues à réaction 11 et 12 selon deux axes du plan roulis/lacet, soit une roue cinétique 13 en tangage montée sur un double pivot noté 14 dans son ensemble, soit trois roues à réaction 15, 16 et 17 orientées sur l'axe de tangage et deux axes du plan roulis/lacet. Bien sûr les axes choisis dans le plan roulis/lacet peuvent être les axes de roulis et de lacet. Cette dernière variante ne présente aucune rigidité gyroscopique.
En mode de contrôle d'attitude (cadre B), à partir des mesures d'attitude, d'une estimation des couples perturbateurs et de mesures de l'écart de moment cinétique encore à compenser suite à la précédente manoeuvre de contrôle d'orbite, on commande un basculement des ailes propre à maintenir l'attitude du satellite et à désaturer les roues.
La mise en oeuvre de la logique de contrôle de cette figure 2 pour déterminer l'amplitude du basculement à appliquer aux ailes est à la portée de l'homme de métier.
La figure 2A décrit de manière schématique les éléments intervenant dans la mise en oeuvre de cette logique de contrôle : le calculateur de bord 8 agissant sur les moteurs d'entraînement 6, le(s) moteur(s) de basculement 6', le système à moment cinétique commandable orientable 9' et les moteurs de contrôle d'orbite 9, en fonction de divers signaux provenant de manière connue des détecteurs d'attitude (dont le détecteur 7), du système à moment cinétique orientable 9', voire reçus d'autres éléments du satellité ou envoyés par la Terre.
Dans ce qui précède, on considère l'attitude aussi bien en tangage qu'en roulis et lacet ; le contrôle en roulis et lacet étant avantageusement effectué conformément à la demande FR-2.655.167 déjà citée et incorporée par référence.
Le basculement de l'aile (ou de la voile) parallèlement à son plan peut être obtenu (entre autres solutions possibles) par un moteur 6' décrit par l'une quelconque des figures 7 à 9 :
Cette dernière solution présente de nombreux avantages, en particulier :
Les axes Xs, Ys et Zs sont le système d'axes lié au satellite.
La figure 10 représente le cas idéal où le centre de gravité O est exactement dans la position voulue, et l'axe du vecteur poussée des moteurs de poussée NORD-SUD 50 et 51 passe par cette position voulue. Dans ce cas idéal, une manoeuvre de contrôle d'orbite NORD-SUD n'induit directement aucun couple perturbateur.
En réalité, le centre de gravité O' est décalé par rapport à sa position voulue, tandis que l'axe du vecteur poussée des moteurs 50 et 51 ne passe pas exactement par cette position voulue (figure 11). Pour minimiser les couples perturbateurs, l'invention enseigne donc de déplacer le centre de gravité réel vers l'axe de poussée (position O'' à la figure 12).
Ainsi, sur un satellite selon la présente invention, il est possible d'abandonner l'utilisation des traditionnelles tuyères à jets de gaz :
La suite de la description, en regard des figures 13 à 16 concerne le cas où le système de propulsion pour le contrôle d'orbite et d'attitude, en phase opérationnelle, est dépourvu de tout propulseur chimique. Il ne subit donc pas les inconvénients inhérents à la propulsion chimique (risques de fuite, variations brutales d'attitude et/ou possible génération de vibrations). Par contre, on tire parti de la très bonne impulsion spécifique des tuyères électriques (de 5 à 10 fois plus élevée que pour les tuyères chimiques classiques).
Dans une configuration minimale, ce système de propulsion électrique repéré 60 dans son ensemble est constitué de seulement deux propulseurs 61 et 62 (ou 63 et 64) disposés sensiblement symétriquement par rapport au plan des axes Y et Z, avec une inclinaison α1 d'environ 40° par rapport à l'axe de tangage. De manière générale cet angle α1 est compris entre 15° et 65° en valeur absolue (c'est-à-dire son cosinus est, en valeur absolue, compris entre 0,43 et 0,97) tandis que le cosinus de l'inclinaison α2 de ces propulseurs par rapport à l'axe de roulis est, en valeur absolue, compris entre 0,25 et 0,75 (angle compris, en valeur absolue, entre 40° et 75°).
De manière préférée, ces propulseurs sont perpendiculaires à l'axe de lacet. Toutefois des contraintes d'implantation peuvent amener à choisir pour ces propulseurs une inclinaison α3 par rapport à l'axe de lacet dont le cosinus vaille entre -0,35 et 0,35 (angle compris entre 70° et 110°).
De manière avantageuse, ces propulseurs sensiblement disposés auprès des arêtes du corps de satellite qui bordent une même face (ici la face NORD pour les propulseurs 61 et 62) parallèlement à Z ; de préférence, ces propulseurs sont au milieu de ces arêtes.
Une telle paire de propulseurs suffit, tant qu'il n'y a pas de pannes, pour effectuer des corrections d'orbite EST-OUEST (en même temps que sont générées, il est vrai, des poussées parallèles à Y) et les corrections d'orbite nécessaires parallèlement à l'axe Y (le besoin d'une poussée vers le SUD est satisfait par une poussée vers le NORD effectuée une demi-orbite plus tard).
Toutefois, le système de propulsion 60 comporte avantageusement une seconde paire de propulseurs électriques 63 et 64 disposés auprès de la face opposée (face SUD), chacun sensiblement symétrique de l'autre par rapport au plan YZ ; de manière préférée, les deux paires de propulseurs sont symétriques l'une de l'autre par rapport au plan XZ.
Un tel système de propulsion à seulement quatre propulseurs électriques 61 à 64 permet, même en cas de panne de l'un d'entre eux, d'effectuer toutes les opérations nécessaires de correction d'orbite (en utilisant autant que possible ces propulseurs par paires).
Il est toutefois possible, sans sortir du cadre de l'invention, de mettre un nombre supérieur de propulseurs électriques si l'on veut renforcer encore la fiabilité.
En principe, ces propulseurs 61 à 64 ont une orientation fixe par rapport au corps ; on peut toutefois, dans une version sophistiquée, prévoir de les rendre orientables, mais cela augmente la masse et affaiblit la fiabilité.
Ce satellite comporte un système de stockage d'énergie cinétique sans rigidité gyroscopique, formé par les roues à réaction 15 à 17 de la figure 6, qui sert au stockage momentané d'un moment cinétique global autour d'un axe quelconque. Il leur est en pratique associé des capteurs de vitesse schématisés en 15A, 16A et 17A, adaptés à fournir notamment un signal de vitesse angulaire en tangage.
En fait, le satellite circule sur son orbite de transfert (avant la mise à poste sur son orbite opérationnelle) dans une configuration et une orientation différentes de celles qu'il adopte ensuite, ce qui amène à prévoir un système spécifique de contrôle d'attitude (non représenté aux figures 13 et 14) pour cette phase d'injection ; ainsi que cela ressort de la figure 15, ce système repéré 70 utilise avantageusement des tuyères 71 (représentées aux figures 11 et 12) utilisant le même mono-ergol que les tuyères électriques du système 60 ; ces diverses tuyères sont alimentées à partir du réservoir de stockage 72 à travers des systèmes 73 et 74 de régulation de pression et de débit de tout type connu approprie.
Ce satellite comporte en variante non représentée, un système bi-ergols pour la propulsion et le contrôle d'attitude pour la phase d'injection en orbite opérationnelle (géostationnaire ou non).
Dans l'exemple représenté (voir la figure 14) le satellite est muni sur sa face -Z d'un système de propulsion 80 pour l'injection en orbite géostationnaire ; il peut être à carburant solide.
Le système de propulsion électrique 60 peut participer à l'injection en orbite opérationnelle, géostationnaire ou non.
Pour cette phase d'injection, le satellite de la figure 14 peut comporter en outre un système additionnel de propulsion électrique comportant ici deux tuyères électriques 90 parallèles à l'axe -Z.
La réduction momentanée à zéro du moment cinétique accumulé par les roues à réaction en orbite opérationnelle, géostationnaire ou non, se fait de préférence (voir ci-dessus), suivant les trois axes X, Y et Z, par utilisation de la pression de radiation solaire sur les ailes, en combinant les actions sur les moteurs 6 et 6'.
En variante des corrections d'attitude en roulis et en lacet peuvent être générées grâce à des boucles magnétiques interagissant avec le champ magnétique terrestre.
Bien entendu la réduction à zéro de la composante du moment cinétique instantanée est aisément obtenue grâce aux propulseurs électriques 61-64 (il suffit d'une différence de durée de poussée entre deux propulseurs devant agir simultanément).
Bien que dans ce qui précède il ait été considéré comme particulièrement intéressant de ne pas avoir de rigidité gyroscopique il doit bien être compris que l'invention se généralise au cas d'un moment cinétique ayant une composante en permanence non nulle, par exemple selon l'axe Y (avec donc une roue d'inertie à moment cinétique en permanence non nul selon cet axe Y, conformément aux figures 4 et 5 par exemple).
Le nombre de roues peut être avantageusement supérieur à 3 pour des raisons de redondance.
A titre d'exemple de réalisation, le satellite représenté est un satellite de télécommunication de 3000 kg au lancement, avec de grands générateurs solaires de 80 m², prévus pour fournir 10 kW en fin de vie, c'est-à-dire quinze ans.
Quatre propulseurs ioniques (tels que ceux fournis par MESSERSCHMITT-BOLKOW-BLOHM (MBB) de poussée 100 Millinewton sont placés dans le plan XY, avec un biais de 60° par rapport à l'axe Y. Cette configuration a l'avantage d'assurer un bon rendement pour les poussées NORD ou SUD, et permet également de limiter le couple perturbateur autour de Z à une valeur acceptable par les roues à réaction, en cas de fonctionnement dégradé avec un propulseur en panne. Les roues à réaction au nombre de trois, ont une capacité de ± 15 Nms. Leur mécanique est à base de paliers magnétiques, sans aucun frottement, et seule la partie électrique est redondée, à l'intérieur de chaque roue.
Les générateurs solaires sont orientés sur le Soleil en permanence grâce au dispositif 6 + 6' qui en assure, par jour, un tour du générateur par rapport au satellite et permet également d'incliner de plusieurs degrés (par exemple 7°) l'axe longitudinal du générateur solaire par rapport à l'axe Y du satellite. Ces deux mouvements judicieusement pilotés par le calculateur de bord permettent de désaturer les roues à réaction, c est-à-dire de les ralentir en créant les couples solaires nécessaires. Il s'agit d'un pilotage solaire sur les trois axes du satellite.
Les mouvements d'orbite ont lieu deux fois par jour, pendant environ une heure, la puissance électrique nécessaire de l'ordre de 1,5 kW est fournie par une batterie, qui se recharge entre deux manoeuvres.
Ce concept de contrôle fin (sans moment cinétique, ni jets de tuyères chimiques) est tel que toute panne ne peut produire que des dérives très lentes du satellite, donc aisément observables et rapidement compensées en commutant la partie défaillante sur sa redondance. Les durées de dépointages sont donc minimisées et la mission est garantie en permanence, ce qui est un avantage fondamental.
Un ensemble de tuyères chimiques n'est utilisé nominalement que pour l'orbite de transfert. Quatre tuyères chimiques suffisent, mais huit tuyères (non représentées) sont nécessaires pour parer à toute panne. Elles sont regroupées sur la face antiterre, autour du moteur d'apogée. Après les premières semaines de vie du satellite, ces tuyères sont isolées par des électrovannes ce qui supprime tout risque de fuite, et présente un avantage considérable :
Dans des cas tout à fait exceptionnels de pannes multiples, il est prévu d'ouvrir les électrovannes pour piloter le satellite, pointé sur le Soleil, en mode dit de survie, en attendant les décisions des experts, qui conduirait au retour à un pilotage solaire, tuyères chimiques fermées à nouveau.
Un bilan de masse associé aux quatre propulseurs et à leur combustible, comparé à celui d'un système classique à 12 propulseurs chimiques fait apparaître un gain de 800 Kg environ. En effet, pour un satellite de quatre tonnes au lancement, et de durée de vie de quinze ans, le supplément de masse sèche est de 70 Kg pour les propulseurs électriques, mais le gain de fuel [(propulsion chimique) - (propulsion au Xénon)] est de 900 Kg.
Le bloc diagramme du pilotage est donné à la figure 16. Il est très similaire aux enseignements des figures 2 et 2A.
On appréciera que l'invention propose ici une combinaison originale d'éléments connus en soi et déjà éprouvés en orbite depuis de nombreuses années :
Il va de soi que la description qui précède n'a été proposée qu'à titre d'exemple non limitatif et que de nombreuses variantes peuvent être proposées par l'homme de l'art sans sortir du cadre de l'invention. Ainsi, très généralement, l'invention s'applique à tout satellite muni d'au moins une surface destinée principalement à être soumise au rayonnement solaire et s'étendant à partir du satellite selon une direction donnée. En outre, l'ordre des moteurs d'entraînement et de basculement peut être inversé, le moteur d'entraînement étant situé entre le moteur de commande en basculement et l'aile de générateur solaire. En particulier, le débattement des moteurs de basculement peut être augmenté sans modifier le principe de l'invention.
L'invention s'applique également à tout satellite dont les calculs nécessaires, en tout ou en partie, seraient effectués au sol.
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