Les.présentoirs du type défini par le préambule de la revendication 1, qui sont connus de façon notoire, sont prévus surtout pour des montres-bracelets. Ils comprennent essentiellement une boucle ouverte, qui, à l'état naturel, est un peu plus grande que le périmètre intérieur'de la pièce que l'on présente avec le bracelet fermé. Cette boucle est venue de fabrication avec divers appendices qui permettent, entre autres, d'asseoir la boucle de façon stable sur une tablette de vitrine, dans une position perpendiculaire à cette tablette et de lui accrocher une plaquette portant les spécifications, la marque, etc., de la montre présentée.

La boucle de ces présentoirs connus n'admet que de faibles déformations, car elle est faite avec ses appendices en une matière relativement rigide. Vu la faible élasticité de ces présentoirs, il en faut généralement de dimensions différentes pour les montres d'hommes et pour les montres de dames. En raison de la forme des présentoirs connus, leur fabrication est relativement compliquée. L'entreposage de ces présentoirs prend beaucoup de place et leur expédition impose la confection de paquets volumineux. Le plus, ils ne permettent de présenter les montres qu'avec le bracelet fermé et dans un plan vertical. Enfin, la plaquette qui leur est accrochée doit être de dimensions modestes, afin de ne pas masquer la pièce présentée, de sorte que le nombre ces indications qu'elle peut fournir est réduit.

Le présentoir défini par la caractéristique de la revendication 1 évite ces inconvénients. La nature de ses parties constitutives en rend la fabrication aisée. Vu l'élasticité de sa bande, il se prête à la présentation de pièces différentes. L'absence d'appendices fixes permet d'en empiler un grand nombre dans un volume réduit, ce qui simplifie leur entreposage et leur expédition. Sa bande peut être obtenue par simple découpage d'un ruban de matière en rouleau.

Les formes spéciales d'exécution définies par la revendication 2, sont excessivement simples. La bande des présentoirs peut, en effet, avoir la même largeur d'un bout à l'autre, car son élasticité, qui tend à la ramener à plat, suffit généralement à soutenir la pièce à présenter.

Cependant, si cette élasticité ne devait pas supporter le poids de pièces par trop lourdes, le présentoir pourrait alors aisément être conformé comme le définit la revendication 3.

Les formes d'exécution définies par la revendication 4 conviennent particulièrement aux colliers.

Celles définies par la revendication 5 permettent de présenter une pièce de bijouterie dans les mêmes conditions que les présentoirs connus.

Si la plaquette solidarisée à la bande du présentoir devait alors occasionner un basculement indésirable de la pièce présentée vers l'arrière, en raison de ses dimensions, il suffirait de recourir aux formes d'exécution définies par la revendication 6, pour pallier ce défaut.

Une catégorie de pièces de bijouterie, à laquelle sont destinées les formes d'exécution définies par la revendication 7, est constituée par les bagues.

Les formes d'exécution définies par la revendication 8 permettent de présenter une pièce de bijouterie dans une position relativement couchée et celles définies par la revendication 9, dans une position étendue.

Enfin, les formes d'exécution définies par la revendication 10 permettent non seulement d'associer étroitement son coût à la pièce présentée, mais aussi d'utiliser successivement le même présentoir pour des pièces de prix différents.

Sept formes d'exécution du présentoir selon l'invention et quelques variantes sont décrites ci-après à simple titre d'exemple et en référence au dessin, dans lequel:

• la Fig. 1 est une vue en perspective de la première forme d'exécution;
• la Fig. 2 est une coupe selon la ligne II-II de la Fig. 1;
• la Fig. 3 une vue de profil de la seconde forme d'exécution;
• la Fig. 4 une vue en perspective de la troisième forme d'exécution;
• la Fig. 5 une vue en perspective de la quatrième forme d'exécution;
• la Fig. 6 illustre un mode de fabrication du présentoir selon l'invention;
• la Fig. 7 est une vue de profil de la cinquième forme d'exécution;
• la Fig. 8 une vue en perspective du présentoir de la Fig. 7;
• la Fig. 9 une vue en plan et au repos du présentoir des Fig. 7 et 8, qui illustre aussi une variante;
• la Fig. 10 est une vue en perspective de la sixième forme d'exécution;
• la Fig. 11 est une vue en perspective de la septième forme d'exécution;
• la Fig. 12 une vue de profil du présentoir de la Fig. 11, et
• la Fig. 13 un détail de la Fig. 12, à plus grande échelle.

Le présentoir selon la première forme d'exécution (Fig. 1 et 2) est destiné à des colliers. Il est composé d'une plaquette 1, venue de fabrication avec une bande 2. A l'état naturel, la bande 2 est rectiligne. Cette bande et la plaquette 1 sont faites en une matière telle que la bande 2 soit flexible et ait une bonne élasticité. Des matières qui conviennent à cet effet sont le polystyrène ou le polypropylène ainsi que le chlorure de polyvinyle, par exemple.

La plaquette 1 présente une ouverture 3, assez grande pour que le collier 4 à présenter puisse passer à travers cette ouverture 3 avant d'être fermé. Le passage du collier 4 à travers l'ouverture 3 est effectué de façon qu'après la fermeture du collier 4, la plaquette 1 soit à l'extérieur du collier et que la bande 2 s'étende vers l'intérieur de celui-ci. Cette bande 2 s'applique alors contre la face interne (Fig. 1) du collier 4, c'est-à-dire contre sa face reposant sur le corps de celle qui le porte. Grâce à l'élasticité de la bande 2, le collier 4 est sous-tendu par cette bande.

Pour éviter que le collier 4 ne tombe de la bande 2, celle-ci est incurvée entre ses bords latéraux sur toute sa longueur, de façon que sa face tournée vers l'extérieur soit concave, comme le montre la Fig. 2. De plus, les bords latéraux de cette bande 2 sont munis d'ergots 5 de distance en distance.

Par rapport à la longueur de la face interne du collier 4, la bande 2 est choisie un peu plus longue, de façon qu'elle s'enroule sur elle-même à l'intérieur de ce collier. Le collier 4 et son présentoir 1, 2 peuvent alors être dressés dans un plan vertical sur une tablette de vitrine (non représentée), de façon que le bord inférieur de la plaquette 1 et la partie inférieure du collier 4 reposent sur cette tablette. L'appui en ces deux endroits assure la stabilité de l'ensemble dans le plan de l'axe longitudinal du collier 4 et la plaquette 1 assure la stabilité de cet ensemble dans un plan perpendiculaire.

Des indications relatives à la composition du collier, à sa décoration et éventuellement à sa provenance ou sa marque figureront sur la plaquette 1, qui s.era de préférence décorée comme décrit ci-après.

Si le poids du collier 4 devait être tel que l'élasticité de la bande 2 ne suffise pas à le sous-tendre dans la position décrite et représentée au dessin, il suffirait d'empêcher le bout libre de la bande 2 de glisser le long de la face interne de cette bande. Dans ce but, une série de saillies, de dépressions ou d'ouvertures (non représentées) pourrait être prévue dans la bande 2 à partir de quelque distance de la plaquette 2 et le bout libre de la bande 2 pourrait être conformé de façon à s'accrocher à l'une ou l'autre des dites saillies, dépressions ou ouvertures.

Les présentoirs du type mentionné au début, qui sont utilisés le plus fréquemment, sont destinés aux montres-bracelets, comme celui selon la seconde forme d'exécution (Fig. 3). Ce présentoir ne diffère toutefois de celui de la première forme d'exécution que par la longueur de la bande 2, adaptée à celle des bracelets, et par le fait que l'ouverture de sa plaquette 1, au lieu d'être constituée par un trou, est une fente allongée. Celle-ci peut être prévue au milieu de la largeur de la plaquette 1, afin de livrer passage à l'un des brins du bracelet, encore ouvert. Une fente 6, s'étendant jusqu'à l'un des bords latéraux de la plaquette 1, peut toutefois aussi être prévue dans cette dernière. Le bracelet fermé peut alors être glissé dans cette fente.

La troisième forme d'exécution (Fig. 4) se distingue de la précédente par le fait qu'elle est agencée de façon à permettre l'utilisation de plaquettes connues, portant les spécifications de la pièce présentée. A cet effet, le bord inférieur 7 de la plaquette la du présentoir selon l'invention est replié vers le haut. Il fcrme ainsi un crochet dans lequel l'anse 8 de la plaquette connue 9 peut être engagée à friction. Selon les moyens d'accrochage existants sur la plaquette 9, il est évident que la plaquette la pourrait être munie d'organes correspondants. différents de ceux décrits. La plaquette la pourrait même être supprimée et la plaquette 9 collée directement sur l'extrémité de la bande 2.

Vu les dimensions de ces plaquettes connues, il se pourrait que-la plaquette 9, montée de la façon décrite, produise un basculement indésirable vers l'arrière de la pièce présentée. Un chevalet 10 permet de pallier cet inconvénient. Le chevalet 10 est monté coulissant sur la bande 2 du présentoir. Il comprend deux flancs obliques 11, de part et d'autre d'une face 12, qui est plaquée contre la surface externe de la bande 2 par deux ergots 13, saisissant les bords opposés de la bande 2. Le chevalet 10 est placé le long de cette bande de façon à surélever la partie inférieure du bracelet de la pièce présentée et à compenser de cette manière la surélévation de la plaquette la du présentoir selon l'invention, produite par la plaquette 9.'

La quatrième forme d'exécution est destinée aux bagues. Dans ce cas, la plaquette 1b du présentoir présente une fente 14 s'étendant jusqu'à l'un de ses bords latéraux, pour permettre d'y glisser une bague 15. Quant à la bande 2a de ce présentoir, elle a naturellement une largeur et surtout une longueur adaptées aux dimensions ces bagues.

La fabrication des présentoirs décrits est aisée, ainsi que l'illustre la Fig. 6. Une série de présentoirs 1, 2 peut, en effet, être découpée d'une bande 16, stockée en rouleau et introduite dans une presse à découper automatique.

Afin de donner un aspect attrayant aux plaquettes 2 des présentoirs selon l'invention, on collera des rubans décoratifs 17 en tissu, en cuir ou en matière'plastique sur les deux bords de la bande 16. En collant de tels rubans sur les deux faces de la bande 16, il est même possible de permettre l'utilisation des deux faces des présentoirs selon l'invention, chacun de ces présentoirs pouvant alors servir à présenter deux pièces différentes. Les spécifications de la pièce présentée peuvent être formées par décalque sur les rubans 17. Selon les cas, il serait naturellement aussi possible de revêtir les bandes 2 d'un ruban décoratif.

Il n'est pas indispensable que la plaquette solidarisée à la bande du présentoir selon l'invention, se trouve à l'extrémité de cette bande. Elle peut tout aussi bien lui être raccordée latéralement, comme dans la cinquième forme d'exécution (Fig. 7 à 9). Dans ce cas, la bande 18 est venue de fabrication avec un bras 19, s'étendant perpendiculairement à la bande 18, à partir d'un point de l'un de ses bords latéraux. La plaquette 20 est elle-même venue de fabrication avec le bras 19. En variante, elle pourrait également être collée sur l'extrémité du bras 19, comme indiqué en traits mixtes dans la Fig. 9.

Dans cette forme d'exécution, la bande 18 est destinée à être enroulée sur elle-même à l'intérieur du bracelet fermé d'une montre (Fig. 7 et 8). Les présentoirs selon cette forme d'exécution tiennent la montre légèrement surélevée, mais dans une position plutôt couchée.

La place disponible pour les indications relatives à la pièce présentée n'est pas limitée aux dimensions que la fonction de support de la bande du présentoir selon l'invention impose aux plaquettes des cinq formes d'exécution décrites ci-dessus. La sixième forme d'exécution (Fig. 10) montre que la plaquette 21, qui supporte la bande 2 peut, manifestement sans complication, être découpée avec un cadre 22, susceptible de recevoir un grand nombre d'indications.

Enfin, le présentoir selon l'invention ne sert pas uniquement à soutenir des pièces de bijouterie formant une boucle fermée. Le présentoir selon la septième forme d'exécution (Fig. 11 à 13) permet d'exposer une montre avec le bracelet étendu. Il comprend une première bande 23 qui, au repos,est rectiligne, comme dans les formes d'exécution précédentes. Sur sa face opposée à celle appliquée contre le bracelet de la montre, la bande 23 présente une série de tétons 24 équidistants, ainsi que le montrent les flèches a-a. Une seconde bande 25, présentant une série de trous 26, est accrochée à la bande 23 par engagement des tétons 24 dans les trous 26.

Afin de rigidifier la bande 23 dans la courbe représentée aux Fig. 11 et 12, les trous 26 ne sont pas équidistants. Là où la bande 23 doit être convexe sous le bracelet à soutenir, les distances c, c, indiquées par les flèches b-b, entre les trous 26 sont inférieures à celles d, d entre les tétons 24, et là où la bande 23 doit être concave sous le bracelet, les distances c, c entre les trous 26 sont légèrement supérieures à celles d, d entre les tétons 24.

Pour permettre d'associer étroitement le prix de la pièce présentée à celle-ci, la plaquette 1 (1a, 1b, 20, 21) du présentoir selon l'invention pourrait être venue de fabrication avec un téton faisant saillie de l'un de ses bords latéraux, sur lequel un élément tubulaire portant le prix de la pièce présentée pourrait être glissé.

Dans des variantes (non représentées), une même plaquette pourrait être solidarisée, par découpage en une pièce ou par collage, à plus d'une bande. Deux bandes pourraient par exemple être solidarisées à une même plaquette et s'étendre parallèlement ou perpendiculairement l'une à l'autre pour présenter deux montres jumelées, soit l'une à côté de l'autre soit l'une dans une position dressée et l'autre, dans une position couchée.