La présente invention a pour objet un ensemble de transport de maisons préfabriquées, maison préfabriquée dotée d'aménagements pour son transport et un procédé de fabrication d'une telle maison.

La tendance actuelle est la préfabrication en usine de maisons entièrement équipées.

Ces maisons sont par la suite transportées sur leur lieu d'imp­lantation et sont habitables trés peu de temps aprés leur pose. Cette technique offre l'avantage de ne déplacer, sur le lieu d'implantation qu'un personnel réduit qui assure la construc­tion de l'assise et raccorde les aménagements internes de la maison aux réseaux collecteurs et distributeurs.

Pour qu'une telle technique soit viable il est nécessaire que le transport de la maison face appel à des moyens peu couteux et légers. De plus il est nécessaire que l'ensemble, transpor­teur et maison transportée, soit au gabarit routier.

Actuellement les maisons préfabriquées en usine sont transpor­tées sur leur sîte d'implantation au moyen d'engins routiers du type semi-remorque à plateau sur-abaissé par rapport au point d'attache au véhicule tracteur.

Ce type de transporteur en raison de son encombrement ne peut être utilisé pour amener des maisons sur un lieu d'implanta­tion enclavé. De plus en raison de son poids, ce transporteur ne peut être amené sur des terrains meubles.

Il est à noter enfin que le plateau de ce type d'engin de transport est à environ 80 cm au dessus du sol. La hauteur de la maison susceptible d'être transportée est donc limitée à 4,5 mètres.

Pour faciliter le transport de la maison entre le lieu de fab­rication et le lieu d'implantation, il est apparu utile de con­cevoir un ensemble de transport qui offre l'avantage de pouvoir amener de telles maisons sur des lieux d'implantation enclavés et/ou à sol meuble.

Il est apparu également utile de concevoir un ensemble de transport apte à transporter des maisons de plus grandes hau­teurs.

Il est apparu de même utile en liaison avec l'ensemble de transport de concevoir un procédé de fabrication permettant de réaliser celles-ci sur un seul site, en atelier, et de les transporter sur le lieu d'implantation.

Pour parvenir à ces différents buts, l'ensemble de transport est constitué par un premier moyen de transport de la maison entre le lieu de fabrication et un lieu situé à proximité du sîte d'implantation et un second moyen de transport de faible gabarit apte à transporter la maison vers son sîte d'implan­tation.

L'ensemble de transport pour le transport de maisons préfabri­quées depuis le lieu de préfabrication vers le sîte d'implan­tation, comprenant un premier moyen de transport du genre semi-­remorque, et un second moyen de transport de faible gabarit; le dit moyen de transport étant constitué par une structure por­ teuse attelée à un véhicule tracteur se caractérise essentiel­lement en ce que la structure porteuse, destinée à recevoir la maison à transporter, est constituée par un premier châssis 4 ou châssis avant comportant des organes d'attelage au véhicu­le tracteur par un second châssis 5 ou châssis arrière com­portant un train de roulement, par au moins deux poutres hori­zontales 3 parallèles au sens d'avancement du véhicule trac­teur, coopérant chacune en coulissement latéral avec le premier et le second châssis et dotée chacune d'organes de support 6 de la maison à transporter, et par des organes moteurs 7 fixés aux dites poutres et aux dits châssis pour rapprocher ces dernières l'une de l'autre en sorte qu'elles viennent enserrrer la maison et que leurs organes de support 6 soient engagés dans et/ou sous la dite maison, ou pour écarter les dites poutres l'une de l'autre de manière à libérer la maison.

Selon une autre caractéristique de l'invention le second moyen de transport est constitué par un engin à chenillette 28 doté d'un plateau supérieur 29, horizontal orientable dans le plan horizontal sur lequel est posée la maison.

Selon une autre caractéristique le châssis arrière du premier moyen de transport est amovible et les poutres 3 sont équipées chacunes, en extrémité arrière, d'une béquille 24 dotée d'un organe de roulement 25.

Le procédé de fabrication de bâtiments de petites dimensions selon l'invention à partir de composants préfabriqués, se caractérise essentiellement en ce qu'il consiste à ériger en usine des panneaux préfabriqués constituant les murs extérieurs du bâtiment, à assembler ces différents panneaux les uns aux autres, à couler, après mise en place d'une armature dans l'es­pace délimité par les panneaux une chape en béton, à fixer aux panneaux constituant les murs extérieurs, des seconds panneaux constituant les cloisons internes, puis dans une étape finale à poser les éléments de toiture.

Il est bien évident que par la suite, le bâtiment reçoit tous les équipements nécessaires pour le rendre propre à l'habita­tion.

Ce procédé de fabrication présente l'avantage de concentrer sur une unité de fabrication tout le personnel nécessaire à la construction des bâtiments et d'utiliser ce personnel égale­ment pour la préfabrication des composants nécessaires.

De plus, avec un tel procédé, la construction d'un bâtiment est réalisée à l'abri des intempéries.

Selon une autre caractéristique, le procédé selon l'invention consiste au préalable à l'opération de coulage de la chape, à revêtir la dalle sur laquelle est coulée la dite chape d'une interface par exemple une couche d'un liquide visqueux pour permettre par la suite le retrait de la maison.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparait­ront à la lecture de la description d'une forme préférentielle de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif en se référant aux dessins annexés en lesquels :

• - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale du premier moyen de transport,
• - la figure 2 est une vue de dessus du premier moyen de trans­ port,
• - les figures 3 et 4 montrent les phases d'introduction de la maison dans le premier moyen de tranport.
• - la figure 5 est une vue de face de la maison portée par le second moyen de transport,
• - la figure 6 est une vue du vérin de levage utilisé pour sou­lever la maison,
• - la figure 7 est une vue de détail de la maison montrant les aménagements de cette dernière pour le transport,
• - la figure 8 est une vue partielle en perspective de la partie avant de la structure support,
• - la figure 9 est une vue partielle en perspective de la partie arrière de la structure support.
• - les figures 10 à 14 représentent le procédé de réalisation d'une maison transportable selon l'invention donné à titre d'exemple,
• - la figure 15 est une vue de deux panneaux contigus assemblés l'un à l'autre,
• - la figure 16 est une vue en coupe partielle du bâtiment,
• - la figure 17 est une vue montrant l'assemblage d'une poutre à un panneau de mur,
• - la figure 18 bis est une vue de détail montrant un élément de soutènement d'une poutre,
• - la figure 19 est une vue de détail d'un organe de levage.

Tel que représenté l'ensemble de transport, selon l'invention, comprend un premier moyen de transport 1 du genre semi-remorque et un second moyen de transport 2 de faible gabarit.

Le premier moyen de transport est utilisé pour transporter la maison, depuis son lieu de préfabrication, à proximité du sî­te d'implantation, tandis que le second moyen de transport est utilisé pour amener la maison sur son lieu d'implantation.

Le premier moyen de transport 1 comprend un engin tracteur auquel est attelé une structure porteuse recevant la maison à transporter.

Cette structure porteuse est constituée par un châssis 4 ou châssis avant, comportant des organes d'attelage au véhicule tracteur, par un second châssis ou châssis arrière 5 com­portant un train de roulement, par au moins deux poutres hori­zontales 3, parallèles au sens d'avancement du véhicule trac­teur coopérant chacune en coulissement latéral avec le premier et second châssis et dotée chacune d'organes de support 6 de la maison à transporter, et par des organes moteurs 7 fixés aux dites poutres et aux dits châssis pour rapprocher les dites poutres 3 l'une de l'autre en sorte qu'elles enserrent la mai­son et que les organes de support 6 soient engagés dans et/ou sous cette dernière et pour écarter les dites poutres l'une de l'autre de manière à libérer la maison.

Le premier châssis 4 ou châssis avant comprend un cadre 8 vertical transversal au sens d'avancement du véhicule tracteur et un plateau horizontal 9 qui coopère en articulation avec le siège du véhicule tracteur.

Le cadre 8 du châssis avant est constitué par deux montants métalliques 10 verticaux réunis en extrémité supérieure par le plateau d'ancrage 9 au véhicule tracteur. Les deux montants sont réunis en outre l'un à l'autre par deux traverses horizon­tales métalliques, une traverse médiane 11 et une traverse inférieure 12.

Le second châssis arrière comprend également un cadre verti­cal 13 transversal au sens d'avancement du moyen de transport, formé par l'assemblage de deux montants verticaux 14 réunis par une traverse horizontale supérieure 15 et par une traverse inférieure horizontale 16.

Les poutres 3 de la structure porteuse coopèrent chacune par leur extrémité en coulissement latéral avec les traverses du premier et second châssis.

A cet effet chaque poutre 3 à chaque extrémité comporte deux fourreaux 17 parallèles, superposés, perpendiculaires à l'axe longitudinal de la dite poutre, qui sont chacun engagés en cou­lissement sur la traverse correspondante.

Chaque extrémité de la poutre coopère avec au moins un organe moteur 7.

Cet organe moteur constitué de préférence par un vérin hydrau­lique est fixé par sa tige fixée à un des fourreaux de la pout­re et par son corps à une chape fixée sur la traverse engagée dans le dit fourreau.

Ces deux organes moteurs ou vérins hydrauliques sont connectés à un circuit hydraulique comportant au moins un distributeur hydraulique actionnable manuellement qui dirige le flux hydrau­lique, soit dans la chambre arrière de chaque vérin, soit dans la chambre avant de manière à rapprocher chaque poutre de l'autre ou au contraire l'en écarter.

De préférence, l'extrémité de chaque poutre coopère avec deux vérins 7, chacun de ces vérins étant fixé par sa tige sur un fourreau 17.

Avantageusement, les vérins de chaque extrémité de la poutre sont équilibrés hydraustatiquement.

Selon une forme préférentielle de réalisation, chaque poutre 3 est constitué par deux longerons parallèles, horizontaux, un longeron supérieur 18 et un longeron inférieur 19, réunis l'un à l'autre à chaque extrémité par un montant vertical. Par ail­leurs, ces deux longerons sont réunis par des entretoises ver­ticales 20 et par des entretoises obliques de manière à former un ensemble en treillis.

La zone inférieure de chaque poutre 3 est équipée des organes de support 6, ces dits organes étant de préférence fixés au longeron inférieur 13.

De cette manière la maison lors de son transport est portée à une faible distance du sol.

Cette disposition permet de transporter des maisons plus hautes sans que pour autant que l'ensemble, maison transportée et transporteur soit hors gabarit.

Selon une forme préférentielle de réalisation, les organes de support 6 de la maison sont constitués chacun par une broche encastrée par une de ses extrémité dans le longeron inférieur de la poutre correspondante, la dite broche étant en saillie vers l'autre poutre et se développant de manière perpendicu­ laire par rapport à son longeron.

Chaque poutre 3 est équipée de deux broches 6 qui sont chacune axialement alignées avec une des broches de l'autre poutre. Pour recevoir les broches, la dalle constituant le sol de la maison, est percée d'orifices horizontaux.

De préférence la dalle constituant le sol de la maison et/ou le bas des panneaux constituant les murs est ou sont équipés d'ori­fices 22 renforcés par des éléments tubulaires 23 horizontaux, métalliques. Ces éléments tubulaires sont noyés dans le béton de la dalle et/ou des panneaux et affleurent les faces latérales de la dalle et/ou affleurent la partie inférieure des faces exté­rieures des panneaux.

Selon une autre forme de réalisation, les organes support sont constitués par des platines métalliques, horizontales fixées contre le longeron inférieur. Ces platines sont destinées à être engagées sous la dalle constituant le sol de la maison.

Selon encore une autre forme de réalisation, chaque poutre 3 est équipée d'organes de support dont certains sont constitués par des broches et dont les autres sont constitués par des pla­tines.

Pour faciliter le chargement ou le déchargement de la maison de la structure support, le châssis arrière 5 de la dite struc­ture est amovible tandis que l'extrémité arrière de chaque poutre 3 est équipée d'une béquille escamotable 24 terminée par un organe de roulement 25.

Ainsi après mise en appui des béquilles escamotables sur le sol, et retrait du châssis arrière la structure support, sui­vant un mouvement de recul peut être engagée autour d'une maison à transporter maintenue au dessus par des cales. Par la suite aprés mise en place du châssis arrière et retrait des béquilles, les poutres 3 par l'intermédiaire des organes moteurs sont amenés en pression contre la maison tandis que leurs organes de support sont engagés dans les orifices de la dalle.

Pour retirer la maison de la structure support, l'opération inverse est pratiquée.

Selon la forme préférée de réalisation les fourreaux 17 qui coopèrent avec les traverses supérieures et inférieures du ca­dre du châssis arrière reçoivent chacun en fixation un man­chon horizontal 25 parallèle à l'axe d'avancement du transpor­teur et l'extrémité arrière de chaque poutre est équipée de deux broches 26 horizontales destinées à s'engager et à se ver­rouiller dans le manchon correspondant.

Les broches 26 prolongent axialement vers l'arrière les longe­rons de la poutre.

Pour verrouiller la broche dans le manchon, il est prévu une ou plusieurs goupilles 27 amovibles qui sont destinées à être engagées dans des orifices transversaux pratiqués dans le man­chon 25 et dans la broche 26.

Il est bien évident que tout autre mode de verrouillage pourra être utilisé.

Les béquilles escamotables 24 sont chacune fixées sur les pou­ tres 3.

Selon l'exemple préférentiel de réalisation, chaque béquille comprend un fourreau vertical fixé par tous moyens connus aux longerons de la poutre correspondante et un système à vis et écrou qui actionne un pied vertical monté en coulissement dans le fourreau.

Ce pied vertical est terminé par une chape qui reçoit l'organe de roulement.

De préférence le fourreau et le pied présentent tous deux une section transversale polygonale pour éviter la rotation du dit pied par rapport au dit fourreau.

La vis du système vis et écrou est bloquée en translation dans le fourreau.

Cette vis en extrémité supérieure est équipée d'une manivelle. En extrémité inférieure, la vis est engagée dans un taraudage axial pratiqué dans le pied.

On conçoit que l'action sur la manivelle provoque le mouvement de descente du pied ou le mouvement de montée suivant le sens de rotation.

Le second moyen de transport 2 est un engin de faible gabarit comportant des chenillettes 28, et un plateau supérieur 29 horizontal destiné à recevoir la maison.

Les chenillettes du second moyen de transport sont associées mécaniquement à un moteur thermique par l'intermédiaire d'une transmission appropriée comportant notamment une boite à vites­se.

Le second moyen de transport est équipé d'une poignée en extré­ mité libre de laquelle est monté un tableau de bord comportant différentes commandes.

Aprés calage de la maison en hauteur et retrait du premier moyen de transport, le second moyen de transport est engagé sous la maison. Ce second moyen de transport peut alors amener la maison sur son site d'implantation.

Pour faciliter la mise en place de la maison par exemple sur des plots préalablement érigés, le plateau supérieur du second moyen de transport est orientable dans un plan horizontal.

A cet effet, le plateau 29 est porté par un pivot vertical mobile en rotation autour d'un axe vertical.

Ce pivot est relié, par l'intermédiaire d'une transmission ap­propriée à un organe moteur.

Cet organe moteur est commandé à partir d'organes de commande monté sur le tableau de bord du second moyen de transport.

Pour dégager la maison du second moyen de transport, il est prévu des organes de piètement amovibles dont le rôle est de soulever la maison pour la décoler du plateau 29.

Ces organes de piètement sont latéraux à la maison et sont par exemple constitués chacun par un vérin hydraulique dont le corps comporte un doigt radial 32 destiné à être engagé dans l'orifice 22 d'un des éléments tubulaires 23 et dont la tige en saillie vers le bas est terminée par une platine d'appui sur le sol.

On conçoit également qu'un tel organe 32 est utilisable nota­ ment pour soulever la maison sur le lieu de fabrication pour disposer des cales sous la dalle de la dite maison.

De tels organes sont également utilisables pour maintenir la maison à écartement du sol lors de l'engagement sous cette der­nière du second moyen de transport.

De plus il est intéressant de noter que les organes 31 peuvent être maintenus en place contre la maison lors du transport de cette dernière par le second moyen. De cette manière ces orga­nes s'opposent au basculement accidentel de la maison.

L'ensemble de transport tel que décrit permet le transport à moindre coût d'une maison préfabriquée.

Le procédé de construction de maison transportable qui suit, est donné à titre d'exemple.

Le procédé selon l'invention a pour objet la construction de bâtiments de faibles dimensions à partir de composants préfa­briqués notamment à partie de panneaux 33 de murs extérieurs et d'éléments de toiture.

En se reférant aux figures 10 à 14, on va exposer le procédé selon l'invention.

Dans une première étape, le procédé selon l'invention consiste à dresser sur une aire de coulage D les panneaux 33 constituant les murs extérieurs puis à assembler ces panneaux les uns aux autres.

Dans une deuxième étape, il est apposé sur l'aire de coulage D un interface qui peut être un fluide visqueux.

On comprend que seule la partie de l'aire de coulage interne au bâtiment est revêtue de ce fluide visqueux qui peut être par exemple de l'huile de démoulage ou une feuille de papier ou de matière synthétique.

Cette opération a pour but de faciliter ultérieurement l'enlève­ment du bâtiment.

Dans une troisième étape, il est procédé à l'introduction et à la mise en place dans le bâtiment de l'armature 34 destinée au rendort de la dalle 35 constituant le sol du dit bâtiment, et à la mise en place des éléments d'ancrage des moyens de levage. Il est à noter que l'armature 34 de la dalle est préfabriquée et est introduite d'un seul bloc dans le bâtiment.

Dans une quatrième étape, il est procédé au coulage du béton de la dalle, cette opération étant effectuée par le haut.

On conçoit que les zones inférieures des panneaux 33 constituent un coffrage.

On conçoit également que le béton de la dalle 35 ne peut adhérer à la surface de l'aire de coulage en raison du fait que celle-ci est revêtue d'un fluide de démoulage ou de tout autre interfa­ce.

Après séchage de la dalle, le procédé consiste à disposer et à fixer les panneaux constituant les cloisons et murs internes du bâtiment et monter dans ce bâtiment les équipements nécessai­res.

Dans une dernière étape, le procédé consiste à poser sur les murs extérieurs du bâtiment une toiture entièrement préfabriquée ou bien selon une autre forme de réalisation, à poser et à assembler entre eux et aux dits panneaux les composants de la toiture du bâtiment.

Lorsque le bâtiment est terminé, il est procédé à la mise en place de moyen de levage 36 pour décoller le bâtiment de l'aire de coulage D.

Avantageusement, ces moyens de levage sont du même type que ceux précédemment décrits.

Ainsi, ces moyens de levage pourront être constitués par un vérin hydraulique dont le corps 55 est pourvu d'un doigt radial 56 venant s'engager dans l'orifice 22 et dont la tige 57 est ter­minée par une platine 58 d'appui au sol.

Le corps 55 de ce vérin est pourvu d'un orifice qui débouche dans sa chambre arrière.

Cet orifice est équipé d'un raccord 59 qui est connecté à une conduite hydraulique 60 d'un circuit hydraulique haute pression qui distribue un fluide hydraulique dans la dite chambre pour déplacer le piston et lever la maison.

Les panneaux 33 du mur extérieur sont constitués en béton moulé armé.

Ces panneaux comportant en extrémité inférieure une série de fers en attente 37 horizontaux destinés à être fixés à l'armature 2 de la chape 3 et à être noyés dans le béton de cette dernière.

Chaque panneau comporte des organes d'assemblage ou de blocage 38 à un panneau contigu.

Ces organes d'assemblage sont de préférence fixés sur la face intérieure de chaque panneau à proximité de leur rive verticale.

Selon la forme préférentielle de réalisation, ces organes d'as­semblage ou de blocage sont constitués chacun par une platine rectangulaire métallique disposée sur la face intérieure du pan­neau de manière à ce qu'un de ses bords verticaux viennent au niveau de la rive du panneau.

Ainsi, lors de la juxtaposition de deux panneaux, la platine 38 de l'un vient prolonger la platine de l'autre.

Selon cette forme de réalisation, ces deux platines sont soudées l'une à l'autre pour réaliser l'assemblage des panneaux.

De préférence, chaque platine 38 est montée dans une réservation du panneau de façon à éviter qu'elles soient en saillie sur la face intérieure du dit panneau.

Il est bien évident que tout autre mode ou organe de fixation pourra être utilisé.

En extrémité inférieure, chaque panneau présente un orifice transversal 22 de section droite circulaire qui constitue un point d'ancrage pour les éléments de levage 36 de la maison. Comme dit précédemment, cet orifice est renforcé par un élément tubulaire 23 de renfort pour éviter la détérioration du panneau, au niveau de l'orifice lors de l'opération de levage.

Selon une forme préférée de réalisation, le ou les orifices d'un panneau sont axialement alignés avec les orifices du panneau opposé et les orifices disposés suivant un même axe reçoivent l'extrémité d'un même élément tubulaire mis en place avant ou pendant le coulage de la dalle.

De cette manière, l'élément tubulaire, en courant d'un panneau à l'autre, renforce les caractéristiques mécaniques de la chape.

Chaque panneau est de plus équipé de douilles filetées en attente destinées à la fixation des cloisons internes par exemple ou bien à la fixation des équipements de la construction.

De préférence, les murs du bâtiment sont constitués chacun par un même panneau mais il est bien évident que chaque mur du bâtiment pourra être constitué par la juxtaposition de plu­sieurs panneaux.

Avantageusement, les dimensions des panneaux constituant les murs extérieurs sont des multiples d'un module de base dont la valeur est par exemple 30 cms.

Il faut noter également que les éléments tubulaires se dévelop­pent dans la chape du bâtiment transversalement aux murs les plus longs du bâtiment et que ces murs sont équipés des orifi­ces de réception des éléments tubulaires.

L'extrémité supérieure des murs extérieurs du bâtiment reçoit l'ossature de la toiture.

Selon une première forme de réalisation, les panneaux constituant les murs extérieurs sont équipés chacun en extrémité supérieure d'un ou plusieurs sabots 41 d'ancrage des poutres 42 horizontales supportant la charpente.

Ces sabots 41 d'ancrage sont fixés de manière amovible par tous moyens connus en extrémité supérieure des panneaux contre leur face intérieure.

A tire d'exemple, les sabots sont fixés par vissage.

Chaque sabot, de préférence métallique, comporte une paroi d'ap­pui 43 contre la face intérieure du panneau et au moins deux parois perpendiculaires l'une à l'autre et à la paroi d'appui. Une de ces parois, la paroi 44, est horizontale tandis que l'aut­re, la paroi 45, est verticale.

La paroi horizontale reçoit l'extrémité de la poutre qui se fixe par boulonnage contre la paroi verticale 45.

A cet effet, cette paroi verticale 45 est percée d'au moins deux orifices 46 transversaux, alignés suivant un même axe vertical. Ces orifices transversaux reçoivent les boulons de fixation de la poutre.

Selon une autre variante, les murs extérieurs 1 du bâtiment reçoivent une toiture 47 entièrement préfabriquée.

Cette toiture comporte un cadre métallique horizontal 48 qui vient en appui sur la rive supérieure horizontale des murs exté­rieurs du bâtiment et recouvrir cette dernière.

De préférence, les longerons et traverses de ce cadre métallique sont constitués par des profilés métalliques comportant une aile horizontale 49 d'appui sur la rive supérieure horizontale du mur extérieur et au moins une aile verticale 50 en saillie vers le bas.

L'aile verticale 50 du cadre métallique vient se disposer, soit à l'extérieur, soit à l'intérieur du bâtiment et a pour rôle d'assurer le calage de la toiture suivant un axe longitudinal et transversal au bâtiment.

Selon une forme préférée de réalisation, les profilés métalliques constituant le cadre d'appui de la toiture comprennent chacun deux ailes verticales en saillie vers le bas raccordées à une âme centrale de manière à ce que leur section droite se présen­te sous la forme d'un "U" tourné vers le bas.

Lors du montage de la toiture, les profilés du cadre inférieur viennent chevaucher chacun la rive supérieure correspondante.

La toiture préfabriquée est fixée par le cadre à la rive supé­rieure horizontale de chaque mur extérieur.

A cet effet, l'aile 49 de chaque profilé est percée d'une série d'orifices transversaux qui viennent chacun lors du montage se disposer dans l'axe d'un orifice taraudé pratiqué dans une douil­le verticale 51 noyée dans le béton du panneau constituant le mur extérieur et affleurant la rive supérieure horizontale de ce pan­neau.

Pour fixer la toiture aux panneaux, il est prévu des vis 52 en­gagées chacune dans l'orifice taraudé d'une des douilles au tra­vers de l'orifice de l'âme du profilé.

Le cadre inférieur de la toiture en raison de sa rigidité, assure également le ceinturage de la maison.

Sur la cadre métallique de la toiture sont fixées par tous moyens connus la ou les fermes 53 de la toiture.

Ces fermes sont par exemple constituées par deux jambages incli­nés l'un vers l'autre qui portent en extrémité supérieure une poutre de faîtage.

Pour masquer les ailes verticales extérieures aux murs du bâti­ment, le cadre de la toiture est équipé de planches de rives 54. Ces planches de rives sont fixées de manière connue aux ailes extérieures du cadre et recouvrent totalement ces dernières.

La toiture préfabriquée comporte un ou plusieurs points de levage fixés par exemple aux éléments de la ferme ou à la poutre faitiè­re.

Pour lever le bâtiment et donc le décoller de la dalle sur lequel il a été construit, il est prévu plusieurs verins de leva­ge 36 équilibrés hydraustatiquement.

Le procédé et les composants tels que décrits sont principalement adaptés à la fabrication de maison d'habitation de petites dimen­sions aisément transportables par voie routière par l'ensemble de transport objet du présent brevet.

Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aména­gements et toutes variantes sans pour autant sortir du cadre du présent brevet.