专利汇可以提供Procédé et installation de diffusion de programmes de télévision haute définition compatible专利检索,专利查询,专利分析的服务。并且Le procédé est utilisable notamment pour la diffusion de programmes HD-MAC. On soumet le signal d'analyse d'image source à un sous-échantillonnage spatio-temporel et à un filtrage non-linéaire de compensation de mouvement, conduisant à transmettre les points représentatifs d'une même image source sur au moins deux trames de transmission successives (t1, t2) et à transmettre en même temps que l'image des données d'assistance définissant un champ de vecteurs mouvement. Pour améliorer l'image compatible fournie par un récepteur de première génération, on soumet la seconde trame d'analyse correspondant à une même image source à une atténuation temporelle dans le sens du mouvement. Cette atténuation dépend du vecteur mouvement et conduit à affecter à chaque point desdites parties une position (C) intermédiaire entre sa position (A) dans l'image source analysée et sa position (B) anticipée dans le sens du mouvement.,下面是Procédé et installation de diffusion de programmes de télévision haute définition compatible专利的具体信息内容。
L'invention concerne la diffusion de programmes de télévision fournissant une image à haute définition, à 1250 lignes, sur des canaux de diffusion ayant une largeur insuffisante pour transmettre intégralement tous les pixels de toutes les trames vidéo successives. Cette situation impose des techniques de traitement d'image réduisant le volume d'informations à transmettre. En général, ces techniques de traitement d'images comprennent un sous-échantillonnage spatio-temporel et une compensation de mouvements impliquant le calcul d'un champ de vecteurs de mouvement lors de l'analyse de l'image avant diffusion, la transmission de données d'assistance contenant ce champ de vecteurs lors de la diffusion et enfin, lors du décodage dans un récepteur destiné à fournir une image haute définition, l'utilisation des données d'assistance pour reconstituer cette image.
L'un des problèmes que pose ce mode de diffusion est l'existence simultanée de récepteurs haute définition et de récepteurs de première génération qui doivent l'un et l'autre fournir une image de bonne qualité. Or, le sous-échantillonnage temporel, notamment à saut de trame ou d'image, conduit à des saccades de l'image restituée par un récepteur de première génération qui ne peut faire l'usage des données d'assistance pour y remédier.
Bien que ce problème soit de nature générale, il sera surtout fait référence dans ce qui suit à la diffusion de programmes de télévision par le système HD-MAC défini par le projet européen EUREKA EU95. La transmission d'une image haute définition à 1250 lignes de 1440 points exigerait, lorsqu'elle est effectuée à l'aide d'un multiplex en bande de base de données numériques et d'un multiplex de signaux analogiques de chrominance et de luminance, une largeur de bande très supérieure à celle offerte par les canaux de diffusion à partir de satellites. Pour réduire le débit d'informations nécessaires, il est prévu de faire appel :
- pour les images à faible activité temporelle, à un sous-échantillonnage purement temporel, étalant les informations spatiales d'une ou plusieurs images sources analysées sur plusieurs trames de transmission successives ;
- pour les images à forte activité temporelle, à un sous-échantillonnage spatial plus large ou à un traitement non linéaire du signal, par compensation de mouvements, qui conduit à ne plus respecter l'analyse à 50 Hz des images source et implique l'utilisation de données d'assistance transmises pour que le décodeur HD puisse reconstruire l'image.
- pour les images à très forte activité temporelle (amplitude du vecteur plus forte que l'excursion de l'estimation de mouvement) ou pour des zones d'image à mouvement dit "erratique", à un sous-échantillonnage spatial de chaque trame d'analyse.
Dans ce qui suit, on envisagera en particulier le cas où les images source (ou les portions d'images source) à forte activité temporelle sont diffusées en répartissant sur deux trames de transmission successives les lignes alternées d'une même trame (trame video impaire) de l'image source vidéo. A la réception, le contenu des deux trames de transmission est utilisé pour reconstituer une même trame vidéo impaire de l'image haute définition et les trames vidéo manquantes (trames paires) sont reconstituées à partir des trames vidéo disponibles (trames impaires) et des données d'assistance transmises séparément et donnant une indication sur le champ de vecteurs de mouvement.
Mais un récepteur de première génération reproduira intégralement, sous forme de deux trames vidéo successives, deux trames de transmission correspondant à la même trame de balayage HD (image source à un instant déterminé), d'où des saccades sur les images à forte activité temporelle puisque la cadence d'analyse sera en fait de 25 Hz.
Si l'on tente de substituer à la technique de sous-échantillonnage ci-dessus, dite "field skip" ou "à saut de trame", la transmission d'un point sur quatre seulement de chacune des trames successives (c'est-à-dire d'effectuer un sous-échantillonnage spatial plus large), on dégrade considérablement l'image fournie par le récepteur HD-MAC qui ne dispose plus d'aucune trame vidéo complète.
On ne peut pas non plus envisager de constituer la seconde trame de transmission de chaque couple par des points qui ne sont pas les points de l'image source, mais des points décalés pour tenir compte du vecteur mouvement au point source, car cette méthode se heurte aux problèmes de zones à recouvrement ou découvrement qui ne respecte plus la bijectivité entre les points à transmettre et les points transmis.
L'invention vise à fournir un procédé de diffusion de programmes de télévision haute définition permettant d'améliorer notablement l'image reçue par les récepteurs de première génération sans dégradation appréciable de l'image fournie par un récepteur haute définition.
Dans ce but l'invention propose un procédé de diffusion de programmes de télévision à haute définition sur canal étroit, suivant lequel on soumet le signal d'analyse d'image source à un sous-échantillonnage spatio-temporel et à un filtrage non-linéaire de compensation de mouvement, conduisant à transmettre les points représentatifs d'une même image source sur au moins deux trames de transmission successives et à transmettre en même temps que l'image des données d'assistance définissant un champ de vecteurs mouvement, caractérisé en ce que, pour améliorer l'image compatible fournie par un récepteur n'exploitant pas les données d'assistance, on soumet chacune des trames paires de transmission (autres que les trames impaires de transmission d'analyse correspondant à une même trame source analysée), à une atténuation temporelle prédéterminée dans le sens du mouvement des parties concernées par ce sous-échantillonnage spatio-temporel, ladite atténuation dépendant du contenu de l'image et du vecteur mouvement correspondant et conduisant à affecter à chaque point desdites parties une position intermédiaire entre sa position dans l'image source analysée et sa position anticipée dans le sens du mouvement.
Lors de la réception haute définition, on accentue temporellement les points de la trame (ou des trames) d'image correspondant à la trame paire (ou aux trames) de transmission autres que la première trame impaire de transmission avant le traitement de reconstitution de l'image haute définition. Au contraire, un récepteur de première génération utilisera telles quelles les trames transmises en tant que trames d'image et l'atténuation temporelle écartera dans une large mesure l'effet cinéma.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit d'un mode particulier de mise en oeuvre donné à titre d'exemple non limitatif. Cet exemple concerne spécifiquement la diffusion de programmes HD-MAC sur voie satellite, avec, entre autres sous-échantillonnages, un sous-échantillonnage spatio-temporel de type dit à saut de trame ("field skip") mais cette application n'est nullement exclusive. L'invention pourrait être directement transposée à d'autres techniques de sous-échantillonnage spatio-temporel, notamment à saut d'image (frame skip) et à des systèmes de transmission autres que MAC, n'utilisant pas un multiplex analogique en bande de base de signaux de luminance et de signaux de chrominance.
La description se réfère aux dessins qui l'accompagnent, dans lesquels :
Avant de décrire l'invention en faisant référence aux dessins ci-joints, on définira certaines des notations utilisées.
On désignera par trames d'analyse T1 et T2 les trames impaires et paires d'analyse de l'image source, les lignes des trames paires étant entrelacées avec les lignes des trames impaires et seuls étant transmis les signaux définissant des points situés dans les trames impaires lorsque le sous-échantillonnage spatio-temporel s'effectue par saut de trame.
On appellera "image compatible" avec un récepteur de première génération, l'image que délivre ce récepteur lorsqu'il est alimenté, par l'intermédiaire d'un canal de transmission, par une émission codée par un codeur haute définition à compression spatio-temporelle (par saut de trame dans le cas particulier qui sera seul envisagé par la suite).
On désignera par trames de transmission t1 et t2 les trames successives de transmission successives impaires et paires ; par "point à transmettre A", un point de l'image source appartenant à la trame d'analyse T1 haute définition à transmettre et qui, du fait du saut de trame, est transmis non pas sur une trame t1 mais sur une trame t2 (cette définition pouvant se généraliser et notamment s'appliquer au cas du saut d'image, auquel cas quatre trames de transmission correspondent à une même trame ou image d'analyse) ; et par "point de transmission" un point en phase spatialement et temporellement avec le point C effectivement transmis sur une trame t2.
La Figure 1 montre le synoptique général de diffusion d'une image haute définition. L'image source 10 est analysée et soumise à un codage haute définition en 12. Ce codage met en oeuvre, sur une voie au moins, des techniques de compression spatio-temporelle qui donnent naissance, d'une part, à deux trames de transmission t1 et t2 pour chaque trame T1 impaire, d'autre part, à des données d'assistance DA, identifiant notamment un champ de vecteurs mouvement. En l'absence de mise en oeuvre de l'invention, les données d'assistance DA et les trames t1 et t2 sont directements émises sur un support de transmission 14. Chaque récepteur haute définition effectue le décodage haute définition en 16 et fournit sur un écran une image 18 à 1250 lignes de 1440 points.
Dans un récepteur de première génération 20 au contraire, les trames transmises sont directement décodées en 22 sans utilisation des données d'assistance et fournissent une image compatible 24, à 625 lignes, sur laquelle des points correspondant à l'image source au même instant, analysée à une cadence de 25 Hz, sont répartis en deux trames vidéo successives décalées temporellement de 20 ms.
Il est à l'heure actuelle prévu d'effectuer le codage HD (haute définition) en 12 de façon adaptative à l'activité temporelle de l'image.
En cas d'activité temporelle non nulle, on effectue un simple sous-échantillonnage spatio-temporel de l'image source qu'on répartit sur plusieurs trames (deux trames dans le cas du saut de trame) ce qui conduit à transmettre sur deux trames de transmission t1 et t2 des informations de l'image source contenues dans un même plan temporel, correspondant à une seule trame T1, les trames T1 se répétant à une cadence de 25 Hz.
Dans un récepteur HD, la reconstitution des trames vidéo d'ordre pair s'effectue à partir des trames vidéo d'ordre impair, entièrement préservées par la transmission, en utilisant le champ de vecteurs de mouvement transmis dans les données d'assistance. Mais les récepteurs de première génération destinés à fournir une image compatible n'exploitent pas ces données d'assistance et on constate en conséquence des saccades d'images, notamment visibles aux frontières entre les portions d'image en déplacement et le fond.
Les Figures 2 et 3 montrent schématiquement comment s'effectuent l'analyse, la transmission et la reconstruction. Au cours de l'analyse, seuls sont retenus les points e et e′, parmi les points de l'ensemble des points constituant l'image haute définition (e + e′ +,), répartis sur les trames d'analyse et de restitution T1 et T2 qui constituent également les trames vidéo HD de restitution. La direction des lignes est horizontale sur les Figures. Comme l'indiquent les flèches entre la partie "analyse" et la partie "transmission" de la Figure 2, les points e et e′ retenus lors de l'analyse d'une image à un instant donné sont répartis sur deux trames de transmission successives t1 et t2, émises avec un décalage de 20 ms dans le cas d'une cadence de balayage à 50 Hz. L'image haute définition est reconstituée dans un récepteur haute définition par compensation de mouvement. L'échantillonnage de l'image est conforme au schéma de la Figure 3, les virgules désignant les points non transmis.
Lors de la reconstruction de l'image haute définition, tous les points disponibles provenant des trames de transmission t1 et t2 sont ré-incorporés dans les trames impaires T1.
Les trames T2 sont reconstituées en utilisant le champ de vecteurs mouvement V qui permettent de déterminer la valeur des points o des trames paires à partir des valeurs aux points e et e′ transmis, éventuellement des points x reconstitués, et des vecteurs vitesse.
Cette reconstruction, essentielle pour obtenir une image de bonne qualité, implique de disposer de l'ensemble des points e et e′ et implique qu'ils ne soient pas entachés d'un bruit excessif.
Or, si on souhaitait améliorer l'image compatible (dont les trames vidéo reproduisent purement et simplement les trames de transmission t1 et t2 montrées en Figure 2), il serait nécessaire de tenir compte du vecteur mouvement et de donner aux points e′ sur les trames de transmission paires des valeurs qui pourraient être très différentes de celles qui permettent la reconstitution par le décodeur HD. Cela reviendrait à substituer, à un point e′ transmis sur une trame de transmission paire dans le cas de la Figure 2, un point ayant une valeur x qui est celle d'un point virtuel dans la trame T1, constituant le projeté inverse dans le sens du mouvement du point de transmission C (Figure 4). Mais on perdrait ainsi l'information concernant le point à transmettre A, nécessaire pour reconstruire l'image HD, ce qui n'est pas acceptable.
Pour tout à la fois conserver l'information nécessaire à la reconstitution de l'image haute définition et éviter de dégrader de façon excessive l'image compatible, l'invention :
- conserve intégralement les points de la trame d'analyse impaire T1 qui sont transmis sur les trames de transmission t1,
- effectue, sur les points de la trame d'analyse impaire T1 qui sont transmis sur les trames de transmission paires t2 une moyenne pondérée entre la valeur (luminance ou chrominance) du point de la trame T1 à transmettre sur t2 et celle du point virtuel, obtenu par projection inverse du point transmis sur la trame t2 selon le vecteur mouvement estimé en ce point de transmission, le point virtuel ou point d'impact étant calculé à partir des points transmis sur la trame impaire t1 de transmission.
Cette opération revient à une atténuation dans le sens du mouvement.
Les schémas des Figures 5 et 6 font mieux comprendre le principe de l'invention : sur la Figure 5 les points de la trame d'analyse T1 sont désignés par e et e′. On a indiqué la trame d'analyse (trame source) T1, et le résultat du codage HD-MAC, à savoir les trames t1 et t2. On a également indiqué le résultat du procédé suivant l'invention qui opère sur ces trames t1 et t2 et fournit deux nouvelles trames t′1 et t′2. t′1 est identique à t1, mais t′2 est différente de t2. B désigne le projeté inverse du point de transmission x dans le sens du mouvement, qu'on appellera par la suite "point d'impact" du vecteur mouvement. Un bon suivi du mouvement imposerait de transmettre le point virtuel B plutôt que le point x dérivé du point A de la trame impaire T1 correspondante. Mais dans ce cas le point transmis ne contiendrait plus d'information sur le point à transmettre. Pour la conserver, conformément à l'invention, on génère le point transmis C en effectuant une moyenne pondérée entre le point A de la trame à transmettre et le point virtuel B, c'est-à-dire le point d'impact, comme cela est indiqué schématiquement sur les Figures 5 et 15.
Le décodeur haute définition effectue une accentuation qui restitue les informations initiales, telles qu'elles existaient avant atténuation : on retrouve le point à transmettre à partir du point transmis et à partir du vecteur mouvement estimé en ce point, calculé dans le codeur et transmis au décodeur dans les données d'assistance. Ce calcul de restitution est schématisé en Figure 6.
Le schéma fonctionnel de la chaîne de codage et de décodage peut alors être celui montré en Figure 10 (où les étapes correspondant aux composants identifiés en Figure 1 portent le même numéro de référence). Sur la Figure 10, où seul est représenté le schéma de codage et de décodage HD, l'image analysée est soumise à des traitements linéaires de préfiltrage en 20 correspondant aux différentes voies de traitement. Parallèlement, l'image est soumise à estimation de mouvements en 22 et à l'opération de traitement non linéaire de compensation de mouvements en 24. Un bloc 26 de sous-échantillonnage adaptatif détermine a posteriori, par comparaison des images fournies par les différentes voies qui y aboutissent avec l'image d'origine, laquelle des sorties doit être émise. Parallèlement, un bloc d'informations sur l'activité spatio-temporelle 27 incorpore aux données d'assistance DA la valeur des vecteurs mouvement nécessaires à la reconstruction ainsi qu'une information de commutation indiquant la nature du traitement retenu.
Le récepteur reçoit donc non seulement les trames de transmission, mais aussi une information de commutation indiquant quelle voie de traitement a été utilisée lors du codage ainsi que la valeur du vecteur mouvement en chaque point traité selon la voie ayant donné lieu à compensation.
L'estimation du vecteur mouvement V n'est pas concernée par la présente invention et ne sera donc pas décrite. Mais on indiquera, en faisant référence aux Figures 7 et 8, le mode de transmission de ce vecteur mouvement V.
Pour cela, on utilisera les notations suivantes, dont certaines sont reprises sur la Figure 7. On désignera par :
Io(x,y,t): la valeur initiale de la luminance ou de la chrominance au point de l'image source de coordonnées (x,y), à l'instant t de l'analyse,
It(x,y,t): la valeur transmise, après atténuation, pour le point (x,y) et l'instant t,
Ir(x,y,t): la valeur après accentuation, pour le point (x,y) et l'instant t,
Iv(x,y,t-T) : la valeur au point projeté (point d'impact) dans le sens inverse d'un vecteur mouvement V estimé, pour le point (x,y,t) tel que transmis sur la trame t2,
Vx : la valeur suivant la direction x (direction de ligne) du vecteur mouvement V, estimé sur une image HD au point transmis,
Vy : la valeur suivant la direction y du vecteur mouvement V, estimé au point transmis.
Dans le cas illustré sur la Figure 7, on effectue une interpolation bilinéaire utilisant les quatre points e de la trame de transmission t1 entourant le point d'impact B du vecteur mouvement, désignés par P1, P2, P3, P4. Le vecteur mouvement V lui-même est avantageusement quantifié sur un petit nombre de valeurs s'il n'est pas déjà entier (quatre dans le cas montré en Figure 9) pour simplifier les calculs. La démarche est la suivante : dans un premier temps on détermine les quatre points P1, P2, P3 et P4 les plus proches du point d'impact B par un calcul de valeurs entières des déplacements suivant les directions x et y liés aux valeurs Vx et Vy du mouvement. Ces quatre points voisins appartiennent à la trame t1 transmise sans prétraitement, de façon que le même calcul puisse être effectué dans le décodeur. La position des points retenus varie selon la période image selon un échantillonnage horizontal d'un point sur deux. L'interpolation bilinéaire s'effectue par deux interpolations linéaires en x et y, puis par produit des deux interpolations, comme cela apparaîtra plus loin en faisant référence aux Figures 11 et 12.
Une solution plus simple, mais moins avantageuse, consisterait à "forcer" le point B en celui des points P1, P2, P3 et P4 qui en est le plus proche.
Une fois déterminé le point B, l'atténuation dans le sens du mouvement doit être effectuée. Cette atténuation est effectuée par un calcul de moyenne pondérée entre le point à transmettre A et le point B. Dans le cas, seul considéré ici, du saut de trame, les trames transmises de parité impaire t1 sont inchangées. Les trames transmises de parité paire t2 sont soumises à l'atténuation qui peut être suivant la formule donnant la valeur transmise It :
It(x,y,t) = a Io(x,y,t-T) + (1-a)I1.V(x,y,t-T)
où T désigne la période trame de transmission, c'est-à-dire 20 ms dans le cas du standard européen, et a est un coefficient inférieur à l'unité. On peut considérer arbitrairement que a = 1 dans le cas des trames impaires de transmission.
Il reste à choisir la valeur affectée à a pour les trames paires de transmission. Cette valeur de a influe directement sur le bruit qui affecte l'image haute définition restituée. En effet l'accentuation se traduit par une intensité Ir :
Ir(x,y,t-T) = [It(x,y,t) - (1-a)I1.V(x,y,t-T)]/a
Le terme a intervient au dénominateur et une valeur élevée de a donne donc une grande importance au bruit apparaissant au numérateur.
Il est en conséquence avantageux d'adopter une valeur de a qui n'est pas fixe mais dépend :
- de l'amplitude du vecteur mouvement, puisque l'effet de saccade est d'autant plus gênant sur l'image compatible que le vecteur mouvement a une valeur plus grande,
- du contenu de l'image, car les saccades ne sont gênantes que lorsque l'information à transmettre change de trame à trame, c'est-à-dire aux points qui représentent des frontières.
On peut utiliser une atténuation adaptative, fonction de l'amplitude du vecteur mouvement et fonction du contenu de l'image, et notamment utiliser la loi suivante d'adaptation du coefficient a.
Pour l'application de cette loi, on définit le paramètre VM représentatif du mouvement comme :
VM = /Vx/ + /Vy/
où
Vx est la partie entière de Vox
Vy est la partie entière de Voy
et on adopte un coefficient a résumé par le Tableau I :
De façon plus complète, la loi est :
- coefficient de pondération a du point courant A nul pour les faibles mouvements, par exemple inférieurs, au sens strict, à 1 pixel haute définition par trame,
- coefficient de pondération a égal à 3/4 pour les mouvements faibles (1 à 2 pixels par trame HD),
- coefficient de pondération a égal à 3/5 pour les mouvements compris entre 3 et 4 pixels,
- au-delà de 5 pixels par trame, coefficient de pondération variable entre 3/5 et 98/256, en fonction de la différence d'intensités du point réel et du point virtuel.
Le Tableau II ci-dessous donne une règle possible de sélection du coefficient de pondération, à partir de deux seuils de base S1 et S2 qui définissent à leur tour cinq seuils de choix de a en fonction de la différence d'intensités VM, lorsqu'elle est au moins égale à 5. Suivant la valeur de δ = |BH-D|, où BH est le résultat d'un filtrage à pondération 1-2-1 sur B, dans le sens horizontal:
Dans l'exemple donné, S1 et S2 sont respectivement égaux à 25 et 41.
Une telle loi ne permet d'adopter un coefficient de pondération élevé, égal à 98/256, que lorsque le point C à transmettre est nettement différent du point virtuel B correspondant.
Les atténuations données ci-dessus ne sont nullement limitatives. Dans la pratique on pourra choisir, au lieu de 3/4, une valeur comprise entre 1 et 3/5 ; au lieu de 3/5 une valeur comprise entre 3/4 et 1/2 ; et, au lieu de 98/256, une autre valeur comprise entre 1/2 et 1/3.
La Figure 8 montre la façon dont la commutation entre les diverses valeurs possibles du coefficient d'atténuation a peut être commandée par l'évaluation de V. Sur la Figure 8 les points à comparer sont, d'une part, un pseudo-point D qui résulte d'une moyenne de quatre points e (désignés par D1, D2, D3 et D4) de la trame de transmission t1 entourant le point à transmettre et, d'autre part, le point virtuel B correspondant. Le point D est obtenu en faisant la moyenne pondérée des quatre points e de la trame t1 qui entoure le point à transmettre, désignés par D1, D2, D3 et D4.
Etant donné que le bruit de transmission peut conduire, à la réception, à des indications erratiques, la valeur de B sur une seule trame impaire peut être remplacée, pour la comparaison, par une moyenne pondérée sur plusieurs points B successifs, par exemple sur trois points successifs en horizontal, avec des coefficients de pondération égaux à 0,5 pour le point courant, 0,25 pour les points précédent et suivant.
Des solutions plus simples ou plus complexes que celle qui vient d'être exposée sont également possibles. En particulier, les coefficients de pondération peuvent être commutés uniquement en fonction de la valeur du vecteur vitesse, avec comme inconvénient l'augmentation du bruit affectant les images haute définition à forte valeur de mouvement.
Si l'on revient maintenant à la Figure 1, on voit que le codeur haute définition 12 est suivi d'un bloc d'atténuation et de commutation 30, tandis que, de façon symétrique, le décodeur 16 du récepteur est précédé d'un bloc d'accentuation et de commutation 32. Le bloc de commutation mélange les trames traitées et non traitées, en fonction de l'information de données d'assistance, suivant un schéma général qui peut être celui de la Figure 10. Symétriquement, l'information de données d'assistance détermine si, dans le cas d'une image reconstruite, il y a eu ou non atténuation. Dans le cas d'atténuation à l'émission, il y a commutation sur la voie d'accentuation avant application au décodeur 16.
Le bloc d'atténuation et de commutation 30 doit comporter une mémoire de trame d'entrée 34, en raison du retard temporel entre les trames de transmission de parité paires t2 et les trames de transmission de parité impaires t1. De même, une mémoire de trame 36 est nécessaire dans le bloc d'accentuation et de commutation 32. Mais dans la pratique, la plupart des décodeurs existants comportent une mémoire ayant une capacité suffisante pour recevoir une trame, de sorte qu'aucun composant supplémentaire de grande taille n'est à prévoir.
La Figure 11 montre les opérations effectuées dans le bloc d'accentuation et de commutation 30. La sortie I(X,t) du décodeur 12 est appliquée directement au commutateur 38 de sortie du bloc et à la mémoire video 34, de capacité correspondant à l'ensemble d'une trame video. Cette mémoire a pour rôle de stocker l'ensemble des points constituant une trame d'ordre impair à la fois. Cette mémoire est donc chargée tous les 50èmes de seconde. Cette mémoire a une capacité d'une trame complète plus quelques lignes qui fonctionnent en mémoire glissante. On évite ainsi la nécessité d'une mémoire à accès aléatoire. La mémoire est munie de quatre accès simultanés en lecture, permettant de charger une mémoire intermédiaire de calcul 40 des quatre points permettant le calcul du point d'impact B, comme indiqué en Figure 7 : on constitue ainsi une fenêtre glissante. Etant donné que l'amplitude du vecteur mouvement V est très variable, il sera souvent nécessaire d'accéder à des points de la trame qui sont sur les lignes différentes de celles de l'image courante, d'où la nécessité qu'une mémoire video corresponde à une trame complète et donne accès multiples dans n'importe quel point de la trame.
L'adressage de la mémoire video 34 est effectué par un circuit de calcul 49 qui fournit l'adresse des quatre points à stocker en mémoire 40. Ce circuit de calcul reçoit pour cela, d'une part, la valeur X sur la ligne courante, d'autre part, les deux composantes Vox et Voy du vecteur vitesse.
Ces composantes sont établies à partir des données d'assistance DA, en tenant compte du fait que la structure transmise sera une structure quinconce trame ayant deux fois moins de points et deux fois moins de lignes que dans l'analyse d'origine. Comme l'interpolation du point d'impact doit être effectuée uniquement à partir des points qui seront transmis sur les trames de transition t1, on dispose seulement pour l'interpolation d'une ligne sur quatre et d'un point sur deux. Et enfin, le point à corriger sur chaque trame t2 est déphasé de l'intervalle entre deux points haute définition et de l'intervalle entre deux lignes haute définition par rapport aux points transmis sur la trame t1 correspondante.
Les circuits de la Figure 11 comprennent des moyens de traitement des vecteurs mouvement, contenus dans les données d'assistance 44, permettant de rattraper le déphasage et de normaliser les composantes du vecteur mouvement afin de déterminer les points voisins, P1, P2, P3 et P4 (Figure 8).
La première opération, effectuée par le circuit 44, consiste à rattraper le déphasage d'un point sur une ligne, et de deux lignes sur la trame t1.
Les vecteurs vx et vy corrigés du point de vue déphasage sont obtenus, à partir des vecteurs vox et voy estimés au point X(x,y) à l'instant t par la formule :
vx = vox-1
vy = voy+2
L'étape suivante consiste à normaliser les vecteurs par l'opération :
A partir de là, les points P1, P2, P3 et P4 voisins du point d'impact B doivent être calculés.
Si ensuite on adopte les conventions :
u = +1 si vx est positif
u = -1 si vx est négatif
v = +1 si vy est positif
v = -1 si vy est négatif
les quatre points voisins du point d'impact seront alors :
P1, P2, P3 et P4 sont obtenus par lecture d'une table mémorisée, telle que celle du Tableau III ci-dessous :
où
(x,y) sont les coordonnées de point courant
dx1 = (Vx + 1)/2 ; dx2 = (Vx - 1)/2
dy1 = (Vy + 1)/4 ; dy2 = (Vy - 3)/4
Vx est la partie entière de vox
Vy est la partie entière de voy.
Les emplacements des quatre points correspondants apparaissent à la sortie du circuit 49, qui reçoit également X(x,y). Les coefficients d'interpolation a bilinéaire (Figure 7) sont sélectionnés parmi les différentes valeurs prévues. Cette sélection s'effectue à partir de Vx et de Vy selon des tables qui peuvent être celles des Figures 13 et 14. Sur des Figures, G1, G2, G3 et G4 désignent les quatre coefficients de l'interpolation bilinéaire permettant d'obtenir B par la formule B = G1.P1 + G2.P2 + G3.P3 + G4.P4 ; Vx et Vy sont encore les valeurs entières de vox et voy. Les coefficients apparaissent à la sortie de 52.
La sélection peut cependant être omise, en donnant toujours la même valeur aux coefficients de pondération.
La sélection peut prendre en considération non pas le vecteur vitesse correspondant au point B d'une seule trame, mais à un point obtenu par pondération sur plusieurs points B successifs, comme indiqué plus haut. Dans le cas montré en Figure 11, les données mémorisées en 58 correspondant à deux points antérieurs et celle correspondant au point courant sont utilisées pour former une moyenne pondérée en 60, avec des coefficients égaux à 1, 2 et 1.
Le module d'interpolation bilinéaire 54 a pour role de fournir une valeur J(X,t-1) représentative du point B (Figure 7) à partir des quatre points voisins fournis par le circuit 40 et des valeurs quantifiées G1, G2, G3 G4. Les valeurs des quatre points P1, P2, P3 et P4 s'écrivent :
I(P3,t-1), I(P1,t-1), I(P2,t-1), I(P4,t-1)
Le résultat en sortie de ce module est :
J(X,t-1) = G1xI(P1,t-1) + G2xI(P2,t-1) + G3xI(P3,t-1) + G4xI(P4,t-1).
La sortie du module 54 attaque un module de pondération adaptative 62 qui fournit la valeur du point C à transmettre (Figure 5). Le module 56 reçoit le signal video I(X,t) et le signal sortant du module d'interpolation adaptative J(X,t-1) et fournit un signal :
K(X,t) = a I(X,t) + (1-a) J(X,t-1).
Le module de commutation adaptative 34 reçoit, d'une part, le signal non traite I(X,t), d'autre part, le signal K(X,t-1) provenant du module de pondération adaptative 62. La commutation est commandée par une information de mode fournie par le signal de données d'assistance DA. Pour une trame t2 à transmettre, si le mode de traitement du codeur correspond à une branche à compensation de mouvement, alors :
L(X,t) = K(X,t)
Si le mode utilisé au point calculé est tout autre, alors :
L(X,t) = I(X,t)
Le bloc de commutation et d'accentuation 32 associé au décodeur 16 comportera des modules de même nature que ceux montrés en Figure 11, à l'exception de ceux contenus dans le cadre en traits mixtes qui est généralement incorporé au décodeur. Mais le coefficient de pondération calculé doit être inversé.
Les différents modules décrits ci-dessus ont une constitution et un fonctionnement très simples. On décrira maintenant la constitution de principe et le fonctionnement séquentiel de certains d'entre eux, en utilisant encore la notation X(x,y) pour désigner un point d'abscisse x sur la ligne y.
La mémoire video 34 fonctionne alternativement en mode lecture et en mode écriture. Lors du chargement, la valeur du point courant d'origine X(x,y,t-T) de la trame T1 est stockée en mémoire de trame MI (t-1) et est dirigée vers la sortie. Lors de la lecture, les valeurs des quatre points
P1, à t-T
P2, à t-T
P3, à t-T
P4, à t-T
dont l'adresse est fournie par le module 49 de calcul de voisinage, sont appliquées au module d'interpolation bilinéaire 54.
Les modules 54 et 62 peuvent avoir la constitution montrée en Figure 12, qu'il n'est pas nécessaire de décrire étant donné sa simplicité.
On obtient ainsi un passage de trames issues du codeur, t1 et t2, à des trames de transmission t′1 et t′2 du genre montré par l'exemple de la Figure 15.
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