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Substrat pour culture hors-sol à teneur en eau controlée dans son épaisseur

阅读:660发布:2022-05-06

专利汇可以提供Substrat pour culture hors-sol à teneur en eau controlée dans son épaisseur专利检索,专利查询,专利分析的服务。并且L'invention est relative à de nouveaux substrats pour la culture hors-sol.
Les substrats sont formés de feutre de fibres minérales pré­sentant un gradient d'hydrorétentivité tel que cette dernière décroit suivant le sens de la gravité.
Le substrat I présente un gradient d'hydrorétentivité dû un gradient de finesse des fibres tel que le diamètre moyen des fibres croit dans le sens de la gravité. Dans le substrat II, le diamètre des fibres varie en sens inverse. La rétention d'eau est plus élevée dans le substrat I que dans le substrat II.,下面是Substrat pour culture hors-sol à teneur en eau controlée dans son épaisseur专利的具体信息内容。

1. Substrat pour culture hors-sol formé d'un feutre de fibres minérales, utile pour l'alimentation de plantes en eau ou en solution aqueuse nutritive, caractérisé en ce qu'il a une structure fibreuse hé­térogène présentant un gradient d'hydrorétentivité tel que cette der­nière décroit suivant le sens de la gravité.2. Substrat conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que le gradient d'hydrorétentivité est obtenu par un gradient de den­sité suivant l'épaisseur du feutre de fibres minérales.3. Substrat conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que le gradient d'hydrorétentivité est obtenu par un gradient de fines­se des fibres suivant l'épaisseur du feutre de fibres minérales.4. Substrat conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que le gradient d'hydrorétentivité est obtenu par des gradients de den­sité et de finesse suivant l'épaisseur du feutre de fibres minérales.5. Substrat conforme à la revendication 3, caractérisé en ce que le diamètre des fibres croit dans le sens de la gravité.6. Substrat conforme à l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que le diamètre moyen des fibres est compris entre 2 et 12 µm.7. Substrat conforme à la revendication 2, caractérisé en ce que la densité diminue suivant le sens de la gravité.8. Substrat conforme à l'une des revendications 2, 4 ou 7, caractérisé en ce que la densité est comprise entre 15 et 60 kg/m³.9. Substrat conforme à la revendication 6, caractérisé en ce qu'il contient, dans sa partie supérieure, des fibres de diamètre moyen compris entre 2 µm et 5 µm.10. Substrat conforme à la revendication 8, caractérisé en ce qu'il présente, dans sa partie supérieure, une densité comprise entre 30 et 60 kg/m³.11. Substrat conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs couches de fibres.12. Substrat conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend des fibres de verre.
说明书全文

La présente invention concerne des substrats pour culture hors-sol, en particulier des substrats présentant une teneur en eau contrôlée dans leur épaisseur.

Il est important, pour la croissance des plantes, que le sub­strat contienne de l'air et puisse absorber et retenir de l'eau ou des solutions aqueuses nutritives.

On a proposé, pour la culture hors-sol, des substrats à base de fibres minérales, telles que de la laine de roche ou de verre, car ces substrats présentent l'avantage d'être très poreux, les fibres oc­cupant généralement au plus 5 % du volume total des substrats. Ils peuvent servir de support des racines, de réserve d'air et d'eau ou de solutions nutritives ; d'autre part, ils sont légers et inertes chimiquement.

Dans la présente description, on parlera, pour plus de commodité, d'alimentation en eau des substrats ; cependant, il est bien entendu que toutes solutions aqueuses nutritives appropriées pour les plantes sont utilisables.

La rétention d'eau, ou hydrorétension, d'un substrat est une caractéristique importante pour la conduite de la culture des plantes. Les conditions d'humidité peuvent varier suivant différents facteurs tels que le type de plantes à cultiver, le climat, les saisons, le sta­de de développement de la plante. Quelles que soient les conditions d'humidité désirées pour un type particulier de substrat, il est néces­saire que l'eau soit absorbée et retenue dans une certaine mesure par le substrat : il ne faut pas qu'elle s'écoule immédiatement, mais elle doit cependant rester disponible pour la plante. En effet, l'eau ou la solution trop fortement liée au substrat ou s'écoulant trop vite ne peut pas être utilisée par la plante dans de bonnes conditions.

Les substrats à base de fibres minérales, par suite de leurs caractéristiques , donnent des résultats satisfaisants lorsqu'on les utilise pour la culture hors-sol. Cependant, ils présentent encore un inconvénient : les substrats lors de leur utilisation, sont posés sur des supports imperméables et sont généralement alimentés en eau par percolation. L'eau s'écoule par gravité à travers le substrat. La par­tie inférieure du substrat reste en contact avec de l'eau par suite de la capillarité. La partie inférieure du substrat contient donc plus d'eau que la partie supérieure et moins d'air que cette dernière. Les caractéristiques de répartition eau/air ne sont donc pas identiques dans toute l'épaisseur du substrat ; les racines se développent d'une manière inégale dans l'ensemble du substrat, ce qui est nuisible pour la plante et réduit l'efficacité du substrat.

On a donc cherché, suivant l'invention, un nouveau substrat pour culture hors-sol qui n'ait pas l'inconvénient précité et qui, particulièrement, présente une teneur en eau contrôlée dans l'épaisseur du substrat.

Le substrat, selon l'invention, pour culture hors-sol, utile pour l'alimentation de plantes en eau ou en solutions nutritives, est formé d'un feutre de fibres minérales qui est caractérisé par une structure hétérogène présentant un gradient d'hydrorétentivité tel que cette dernière décroit suivant le sens de la gravité. Ce gradient d'hydrorétentivité compense l'effet de la gravité et permet d'obtenir, dans l'épaisseur du substrat, lors de son utilisation, la teneur en eau souhaitée.

L'hydrorétention d'un substrat correspond à son aptitude à absorber et retenir l'eau.

Pour déterminer la quantité d'eau que retient un substrat, appelée hydrorétention, on le soumet, après l'avoir imbibé d'eau, à des forces de succion et on détermine sa teneur en eau en fonction de ces forces. On définit, ainsi, pour une dépression donnée, exprimée en cen­timètre d'eau, le volume d'eau qui est contenu dans le substrat et qui représente un certain pourcentage du volume du substrat.

Deux valeurs servent, d'une manière conventionnelle, de référence pour déterminer la rétention d'eau ou l'hydrorétention du substrat : le pourcentage volumique de l'eau qui est retenue par le substrat sous une dépression de 10 cm d'eau et le pourcentage volumique de l'eau qui est retenue par le substrat sous une dépression de 20 cm d'eau. Le substrat présente une hydrorétention satisfaisante lorsque le volume d'eau, extrait entre ces deux valeurs et qui correspond à l'eau disponible, est grand.

On constate que le pourcentage volumique de l'eau retenue par les substrats, sous une dépression de 10 cm d'eau , est élevé et il est généralement faible sous une dépression de 20 cm d'eau. Pour différen­cier divers substrats, en ce qui concerne leur hydrorétention, on fait donc référence aux pourcentages volumiques obtenus pour une dépression de 10 cm d'eau.

Il existe divers procédés pour déterminer l'hydrorétention d'un substrat. Celui utilisé pour la présente invention est décrit ul­térieurement .

Comme on l'a indiqué, dans un substrat formé de fibres minérales, moins de 5 % de son volume est occupé par des fibres. 95 % du volume du substrat peut donc être occupé par l'eau et l'air. En général, un substrat présentant une hydrorétention satisfaisante con­tient au moins 50 % environ d'eau, pour une dépression de 10 cm d'eau, cette valeur pouvant être différente pour un type de culture particulier.

Dans les susbstrats usuels, la répartition d'eau n'est pas constante dans toute leur épaisseur par suite de la gravité, ce qui nuit à une bonne croissance des plantes. Le contrôle de l'hydrorétention dans toute l'épaisseur du substrat, conformément à l'invention, permet de pallier à cet inconvénient.

Au dessin annexé, donné seulement à titre d'exemple,

  • la fig 1 donne des courbes d'hydrorétention de substrats usuels de même densité moyenne, mais contenant des fibres de diamètres moyens différents.
  • La fig 2 donne des courbes d'hydrorétention de substrats usuels contenant des fibres de même diamètre moyen, mais de densités moyennes différentes.
  • Les fig. 3, 4 et 5 donnent courbes d'hydrorétention de substrats I, III et V, conformes à l'invention et de substrats II, IV et VI de structure identique mais utilisé dans des conditions non con­formes à l'invention.
  • La fig. 6 représente un dispositif permettant la détermina­tion de l'hydrorétention.

L'hydrorétentivité est liée à la capillarité du feutre constituant le substrat. La capillarité dépend du diamètre des fibres, donc de leur finesse, et de la densité du feutre obtenu à partir de ces fibres.

On a noté que, pour une même densité, l'hydrorétentivité d'un feutre augmente avec la finesse des fibres.

La fig 1 donne des courbes d'hydrorétention (pourcentage vo­lumique d'eau en fonction de la dépression en centimètre d'eau) de trois substrats A, B et C usuels, non conformes à l'invention, constitués d'un feutre de 75 mm d'épaisseur et de 35 kg/m³ de densité moyenne. Ces substrats contiennent des fibres de verre de diamètre moyen différent : pour le substrat A, le diamètre moyen des fibres est de 4 µm, pour le substrat B, il est de 5,6 µm et pour le substrat C, il est de 8 µm. On peut constater que le substrat qui présente l'hydrorétention la plus élevée est celui qui est formé des fibres les plus fines, c'est-à-dire le substrat A.

Avec des feutres qui contiennent des fibres de même diamètre moyen, l'hydrorétentivité diminue lorsque la densité moyenne diminue.

La fig 2 donne les courbes d'hydrorétention pour des sub­strats contenant des fibres de même diamètre moyen, 4 µm, mais dont la densité moyenne est différente. On constate que l'hydrorétention la plus forte est obtenue avec le substrat de densité moyenne la plus élevée.

Pour obtenir des substrats présentant une teneur en eau dé­terminée dans toute leur épaisseur, avec un minimum d'accumulation d'eau dans leur partie inférieure par suite de la gravité, l'invention propose un substrat qui est formé d'une structure fibreuse hétérogène dont l'hydrorétentivité décroit suivant le sens de la gravité, par sui­te de l'existence d'un gradient de densité suivant l'épaisseur du substrat.

En particulier, un substrat selon l'invention peut être formé d'un feutre de fibres minérales de même diamètre moyen, mais dont la densité diminue, suivant l'épaisseur du substrat, dans le sens de la gravité.

Un autre substrat, selon l'invention, comprend une structure fibreuse hétérogène ayant un gradient d'hydrorétentivité obtenu par un gradient de finesse des fibres suivant l'épaisseur du substrat.

Un tel substrat, conformément à l'invention, est, par exemple, formé d'un feutre de fibres minérales de densité moyenne dé­terminée et dont le diamètre moyen des fibres croit dans le sens de la gravité.

La densité des feutres utilisés pour les substrats selon l'invention peut varier d'une manière importante. Elle est généralement de 15 à 60 kg/m³ et de préférence de 20 à 30 kg/m³.

Le diamètre moyen des fibres peut avoir toute valeur appropriée. Il est généralement compris entre 2 µm et 12 µm et de pré­férence entre 4 µm et 8 µm. Des fibres de diamètre inférieur à 2 µm sont peu souhaitables car on obtiendrait des feutres ayant une forte hydrorétentivité ; la teneur en air serait faible et provoquerait l'asphyxie des racines ; en outre, des feutres préparés à partir de fi­bres aussi fines présenteraient une faible résistance aux efforts méca­niques. Des fibres de diamètre supérieure à 12 µm formeraient des feutres ayant une faible hydrorétention.

Le gradient d'hydrorétentivité, tel que défini précédemment, peut aussi être obtenu par des gradients de densité et de finesse sui­vant l'épaisseur du substrat.

Quel que soit le sens de variation de la densité et/ou de la finesse, les feutres constituant les substrats selon l'invention doi­vent présenter une hydrorétentivité qui décroit suivant le sens de la gravité ; ainsi les fibres se trouvant près de la surface supérieure ont des caractéristiques qui leur permettent de retenir plus d'eau que celles situées à la base du substrat.

L'accumulation d'eau à la partie inférieure des substrats qui est due à la gravité se trouve ainsi réduite.

Une culture peut nécessiter l'utilisation d'un substrat particulier, présentant une hydrorétention spécifique, qui dépend notamment, comme on l'a déjà dit, de la plante elle-même, du climat, des saisons. On peut obtenir, grâce à l'invention, un substrat appro­prié à chaque culture en faisant varier, d'une manière convenable, les caractéristiques de densité et de diamètre des fibres du feutre utilisé pour fabriquer le substrat.

L'invention permet donc, en créant un gradient d'hydroréten­tivité dans un feutre constituant un substrat, de contrôler la teneur en eau du substrat, teneur qui peut être constante ou qui peut varier dans toute l'épaisseur du substrat, suivant l'utilisation prévue. On obtient particulièrement de bons résultats lorsque l'hydrorétentivité est très élevée dans la partie supérieure du substrat. C'est le cas, notamment, lorsque la partie supérieure du substrat contient des fibres de très faible diamètre moyen, par exemple compris entre 2 µm et 5 µm, ou présente une densité élevée par exemple comprise entre 30 et 60 kg/m³.

Les substrats selon l'invention peuvent présenter des gra­dients de densité et/ou de finesse en faisant varier progressivement la densité et/ou le diamètre des fibres dans toute l'épaisseur du substrat. Les substrats peuvent aussi être formés de plusieurs couches distinctes qui présentent chacune des caractéristiques de densité et de finesse de fibres appropriées pour obtenir le résultat souhaité, c'est-à-dire un hydrorétentivité qui décroit dans le sens de la gra­vité.

Pour déterminer les couches de fibres devant former le substrat, on fait référence à leur grammage (g/m²) qui est reliée à la densité et à l'épaisseur. Les couches peuvent présenter chacune un grammage différent ou identique, par exemple de 300 g à 2500 g/m². Le nombre de couches formant le substrat peut être variable suivant le substrat souhaité. On peut utiliser des substrats ayant de 2 à 8 cou­ches de fibres et de préférence ayant au moins 3 couches. Un nombre de couches élevé permet d'affiner le gradient d'hydrorétentivité dans tou­te l'épaisseur du substrat.

L'épaisseur totale du substrat peut varier en fonction de l'utilisation ultérieure. Elle est le plus souvent de l'ordre de 70 mm à 75 mm. Les substrats peuvent avoir des épaisseurs inférieures ou supérieures ; cependant , les épaisseurs doivent être suffisantes pour permettre un développement satisfaisant des racines et une bonne ali­mentation des plantes en eau ou en solutions nutritives.

Les substrats selon l'invention sont formés d'un feutre de fibres minérales. On peut utiliser de la laine de roche qui est produi­te à partir de matériaux tels que roches basaltiques, laitiers de hauts fourneaux, etc.... Cette laine de roche, par suite de sa porosité, peut être utilisée pour former des substrats selon l'invention. Cependant, par suite de son procédé de fabrication, le feutre obtenu comprend un pourcentage assez élevé d'infibrés. Ce sont des particules de diamètre supérieur à celui des fibres proprement dites et qui participent de façon très réduite à la formation du réseau capillaire et par suite, aux propriétés d'hydrorétentivité.

On peut aussi utiliser, pour les substrats de l'invention, de la laine de verre. Les propriétés de cette laine la rendent particu­lièrement appropriée pour la formation de substrats pour la culture hors-sol. Les procédés de fabrication actuels des fibres de verre, par exemple celui dans lequel les fibres sont formées par passage du maté­riau fondu dans une filière centrifuge, ont l'avantage de permettre la formation de feutres à structure homogène. Les feutres, obtenus à par­tir de ces fibres, ne contiennent pas d'infibrés, sont donc plus légers que les feutres de laine de roche et présentent une meilleure hydrorétentivité. Les feutres de fibres de verre ont en outre des avantages non négligeables en ce qu'ils présentent une bonne capacité de compression et de reprise d'épaisseur lorsque la compression a cessé, caractéristiques qui permettent un conditionnement et un stocka­ge améliorés.

Pour améliorer l'aptitude du substrat à accepter l'eau, on peut ajouter un agent mouillant au feutre de fibres minérales, consti­tuant le substrat. Cet agent mouillant peut être introduit au cours de la fabrication du feutre ou bien à un moment ultérieur quelconque. L'addition peut être effectuée par tout procédé approprié, tel que pulvérisation, imbibition.

Les exemples qui vont suivre sont donnés à titre indicatif, pour illustrer l'invention.

Dans ces exemples, à moins que cela soit indiqué précisément, les substrats sont formés de feutre de fibres de verre obtenues par le procédé bien connu utilisant la filière centrifuge. Selon ce procédé, les fibres sont formées par passage de la matière fondue dans les ori­fices d'une filière centrifuge ; elles sont ensuite étirées par un cou­rant gazeux intense et entrainées par ce dernier jusqu'à un tapis récepteur mobile et perméable au courant gazeux. Lorsque le substrat comprend plusieurs couches, celles-ci sont obtenues par dépôt, sur le tapis récepteur mobile, de fibres provenant de filières centrifuge successives.

L'hydrorétention des substrats est déterminée par le procédé suivant (voir figure 6) : on utilise un bac 1 contenant une matière po­reuse 2, tel que du sable, saturée d'eau. Le fond du bac communique, par une conduite souple 3 avec un vase 4, contenant de l'eau. Le niveau de l'eau est maintenu constant grâce à un système de trop plein 5. La position du vase 4 peut être réglée à volonté sur un support vertical. On règle le "niveau constant" pour que le niveau d'eau dans le bac à sable se trouve à 37,5 mm du niveau supérieur du sable (soit la moitié de la hauteur des échantillons qui est égale à 75 mm).

On découpe, dans un feutre de fibres minérales, des échantil­lons du 10 cm x 10 cm 7,5 cm. On les pèse. On les immerge dans un bac rempli d'eau pendant 24 h.

On place ensuite ces échantillons (6) sur le sable 2. On abaisse ensuite le niveau constant d'une certaine valeur, pour soumet­tre le substrat à des forces de succion. On mesure cette dénivellation ou dépression (d) en se référant à la mi-hauteur de l'échantillon. Après chaque dépression, on pèse l'échantillon au bout de 24 heures pour obtenir l'équilibre hydrique, puis on les replace sur le sable et on abaisse à nouveau le niveau constant pour augmenter la dépression d'eau.

On obtient ainsi la masse d'eau retenue par le substrat et par suite le pourcentage volumique de l'eau par rapport au volume total du substrat en fonction des forces de succion exercées.

EXEMPLE 1

On prépare un substrat I selon l'invention, de densité 25 kg/m³ contenant des fibres de verre dont la finesse, définie par le diamètre des fibres, croit suivant le sens de la gravité.

Le substrat a une épaisseur totale de 75 mm et est formé de 3 couches ayant chacune un grammage de 600 g/m². Ces couches sont répar­ties dans l'ordre suivant et de haut en bas, c'est-à-dire suivant le sens de la gravité : la première couche comprend des fibres de verre de 4 µm de diamètre moyen, la deuxième couche de fibres de 5,6 µm de dia­mètre moyen et la dernière couche de fibres de 8 µm de diamètre moyen.

On détermine l'hydrorétention du substrat I en fonction des forces de succion suivant le procédé décrit précédemment. Elle est re­présentée à la courbe I de la figure 3. On constate que, pour une dé­pression de 10 cm d'eau, le volume d'eau retenue par le substrat représente un peu plus de 50 % du volume total du substrat.

On prend le même échantillon et on l'utilise en sens inverse, c'est-à-dire que la couche supérieure du substrat I, qui contient les fibres les plus fines, constitue la couche inférieure du substrat (appelé substrat II).

On obtient ainsi un substrat II dans lequel la finesse des fibres décroit suivant le sens de la gravité.

La courbe II de la figure 3 donne l'hydrorétention du subs­trat II. On peut voir que, pour une dépression de 10 cm d'eau, le volu­me d'eau retenue par le substrat est inférieur à 40 %. Ainsi, le substrat (II), dans lequel les fibres les plus fines se situent dans la partie inférieure et les fibres les plus grosses en surface, retient moins d'eau que le substrat (I) de structure identique mais inversée.

EXEMPLE 2:

Un substrat III de densité 25 kg/m³, d'épaisseur totale de 75 mm, comprend 3 couches de fibres de verre réparties dans l'ordre suivant, de haut en bas : une première couche de 300 g/m² de grammage contenant des fibres dont le diamètre moyen est de 4 µm ; une deuxième couche de 900 g/m² de grammage comprenant des fibres de 5,6 µm de dia­mètre moyen et une couche de 600 g/m²de grammage contenant des fibres de 8 µm de diamètre moyen. La courbe d'hydrorétention du substrat III est donnée à la figure 4 (courbe III). On constate que, pour une dé­pression de 10 cm d'eau, le volume d'eau retenue par le substrat repré­sente 45 % environ du volume du substrat.

Un échantillon du même substrat III, utilisé en sens inverse, la première couche de fibres fines de 4 um de diamètre moyen se trou­vant à la base du substrat (substrat IV), présente une hydrorétention (environ 35 % d'eau pour une dépression de 10 cm d'eau) qui est infé­rieure à celle du substrat III de structure identique mais inversée.

EXEMPLE 3:

On prépare, comme aux exemples précédents, un substrat V formé d'un feutre de fibres de verre de densité 25 kg/m³. L'épaisseur totale du substrat est de 75 mm. Il comprend 2 couches réparties comme suit, de haut en bas : une couche de 600 g/m² de grammage contenant des fibres de verre dont le diamètre moyen est de 4 µm et une couche de 1200 g/m² de grammage contenant des fibres de verre dont le diamètre moyen est de 5,6 µm.

Les courbes d'hydrorétention du substrat V et du substrat VI, de structure identique mais inversée, sont données à la figure 5. On constate que, pour une dépression de 10 cm d'eau, l'eau retenue par le substrat V représente plus de 60 % du volume du substrat et l'eau rete­nue par le substrat VI en représente plus de 45 %.

On peut remarquer que, lorsque les couches les plus fines sont dans la partie supérieure du feutre, l'hydrorétention du substrat est plus élevée.

Après étude des courbes précédentes, on peut dire que, pour obtenir une rétention d'eau plus élevée, il est préférable que le dia­mètre moyen des fibres augmente suivant le sens de la gravité (courbes I, III et V).

Dans les exemples précédents, on donnait le pourcentage volu­mique de l'eau retenu dans l'ensemble du substrat.

Dans l'exemple suivant, on détermine le pourcentage volumique d'eau retenue par chaque couche de fibres constituant le substrat pour montrer que l'on peut, selon l'invention, contrôler la teneur en eau dans le substrat et obtenir une hydrorétention constante dans toute son épaisseur, en créant, dans l'épaisseur de ce dernier, un gradient d'hydrorétentivité.

EXEMPLE 4

SUBSTRAT A : témoin

On prépare un substrat A de 100 mm d'épaisseur totale en su­perposant quatre couches de fibres de verre de 25 mm d'épaisseur et de densité voisine. Les 4 couches contiennent des fibres de même diamètre moyen, 8 µm.

On obtient ainsi un substrat de structure analogue aux sub­strats usuels, c'est-à-dire ne présentant ni un gradient de densité, ni un gradient de finesse des fibres.

On immerge le substrat A dans l'eau, puis on laisse s'écouler l'eau, par drainage naturel, pendant 10 mn.

Les pourcentages volumiques d'eau contenue dans chacune des couches après drainage sont indiqués au tableau suivant.

Substrat

Couches

Diamètre des fibres

Rétention d'eau (%)

A

1

8 µm

36,6

2

8 µm

77,8

3

8 µm

96,8

4

8 µm

98,2

On note que le diamètre moyen des fibres étant le même dans l'ensemble du substrat, la rétention d'eau est plus forte dans les cou­ches inférieures.

SUBSTRAT B:

On prépare un substrat B, analogue au substrat A, mais dans lequel la première couche (couche 1) contient des fibres de diamètre moyen 4 µm.

Les pourcentages volumiques d'eau retenue par le substrat B sont indiqués ci-dessous:

Substrat

Couches

Diamètre des fibres

Rétention d'eau (%)

B

1

4 µm

99

2

8 µm

57

3

8 µm

97,6

4

8 µm

99,5

Les trois dernières couches 2, 3 et 4 de ce substrat B, de densité voisine et contenant des fibres de même diamètre, constitue une partie du substrat ne présentant ni un gradient de densité, ni un gra­dient de finesse, et qui a donc une structure correspondant aux sub­ strats usuels. Elle en présente aussi les inconvénients en ce que l'eau s'accumule par gravité dans les couches inférieures qui contiennent plus d'eau que les couches supérieures.

La couche (1) contenant des fibres plus fines (4 µm) permet de créer en surface une couche à forte rétention d'eau.

SUBSTRAT C:

On compare le substrat B à un substrat C de 100 mm d'épaisseur totale obtenu en superposant 4 couches de fibres de verre de 25 mm d'épaisseur, qui se répartissent dans l'ordre suivant, de haut en bas.

  • La couche (1) comprend des fibres de 4 µm de diamètre moyen ;
  • La couche (2) contient des fibres de 5,6 µm de diamètre moyen ;
  • Les couches (3) et (4) contiennent des fibres de 8 µm de dia­mètre moyen.

Comme pour le substrat B, on évalue les pourcentages volumi­ques d'eau contenue dans chaque couche du substrat C après un drainage naturel de 10 mn. Les résultats sont indiqués au tableau suivant :

Substrat

Couches

Diamètre des fibres

Rétention d'eau (%)

C

(1)

4 µm

97,7

(2)

5,6 µm

92,4

(3)

8 µm

93,5

(4)

8 µm

97,6

On peut constater que le substrat C se différencie du sub­strat B en ce qu'il comprend, dans la couche (2), des fibres de diamè­tre inférieur (5,6 µm au lieu de 8 µm dans le substrat B). Dans le substrat C, le diamètre moyen des fibres croit dans le sens de la gravité, conformément à l'invention. On note qu'en utilisant un tel substrat, on obtient une hydrorétention qui est approximativement cons­tante dans toute l'épaisseur du substrat.

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