BAC POUR LA COLLECTE DE DÉCHETS

L'invention concerne les bacs pour la collecte de déchets et plus particulièrement les bacs destinés à faciliter le tri sélectif.

En général, pour permettre à un utilisateur de trier ses déchets, on dispose, à proximité, plusieurs bacs qui sont chacun destinés à accueillir un type de déchets. Ainsi, de façon connue en soi, on dispose, en un même emplacement, un bac dont la fonction est de collecter les déchets principalement en verre, un bac dont la fonction est de collecter les déchets principalement en plastique et un bac dont la fonction est de collecter les déchets principalement en papier. Dans cette configuration, le nombre de bacs est relativement important.

Pour faciliter le tri sélectif, on utilise également des bacs pour la collecte de déchets qui comprennent une paroi de séparation qui délimite deux espaces distincts. Chaque espace est ainsi dédié à la collecte d'un type de déchets. Par exemple, l'un des espaces est dédié à la collecte du verre tandis que l'autre espace est destiné à recueillir du papier. Dans cette configuration, le nombre de bacs nécessaires pour permettre à l'utilisateur de trier ses déchets est plus réduit.

Cependant, ce type de bac présente des difficultés de maniement pour un opérateur qui doit vider le bac. En effet, comme un même bac comporte des déchets d'au moins deux types différents, simplement distingués par une paroi de séparation, ces déchets de type différent peuvent se mélanger lors du vidage du bac. Ces erreurs dans la collecte nuisent à l'efficacité du tri sélectif.

Un but de l'invention est de fournir un bac qui facilite la collecte des déchets en vue de leur tri sélectif.

Pour ce faire, on prévoit selon l'invention, un bac pour la collecte de déchets à vidage par retournement, caractérisé en ce qu'il comprend une cuve, une paroi de séparation délimitant un premier et un second espaces distincts de stockage de déchets dans la cuve et un couvercle qui comprend une première et une seconde parties aptes à occuper une position ouverte et une position fermée, agencées de manière à occuper la position ouverte lorsque le bac occupe une position de vidage et à ce que, dans cette position ouverte, elles définissent chacune une trajectoire distincte de sortie des déchets provenant respectivement des premier et second espaces distincts de stockage.

De cette façon, on utilise le couvercle du bac pour limiter le risque de mélange entre des types de déchets différents lors de la collecte des déchets stockés dans le bac. Le couvercle remplit donc deux fonctions, la fonction usuelle d'un couvercle et une fonction de guidage des déchets lors du vidage du bac. On facilite donc le vidage du bac tout en limitant fortement la probabilité de voir des déchets de deux types différents se mélanger lors du vidage.

De préférence, l'une parmi la première ou la seconde partie présente une forme concave, et l'autre une forme plane.

Ainsi, la seconde partie dirige le flux d'un type de déchets en l'éloignant de l'autre flux de déchets afin de diminuer une fois de plus le risque de mélange entre déchets de types différents. Les formes des première et seconde parties définissent les trajectoires des déchets.

Les première et seconde parties peuvent être également concaves de façon à accroitre la différence de trajectoire entre déchets de types différents. Elles peuvent aussi être toutes deux planes.

Avantageusement, les première et seconde parties sont agencées pour passer de la position ouverte à la position fermée lorsque le bac passe de la position de vidage du bac à une position de collecte de déchets.

Ainsi, lors du vidage du bac dans un camion benne, l'opérateur a simplement besoin de saisir le bac, grâce à des moyens de préhension portés par le camion, tel qu'une pince ou un peigne, à rapprocher le bac de la benne, à faire passer le bac dans une position de vidage, c'est-à-dire à lui faire subir une rotation sur lui-même de 135° par exemple, et les première et seconde parties passent d'elles-mêmes de la position ouverte à la position fermée. Après la fin de l'opération de vidage, l'opérateur, à l'aide des moyens de préhension mécanique du bac, repositionne le bac sur son emplacement de collecte déchets. Les première et seconde parties passent donc d'elles-mêmes de la position ouverte à la position fermée. Le vidage du bac ne nécessite donc plus l'action d'un ripeur.

Selon un mode de réalisation, au moins l'une parmi les première et seconde parties est apte à passer de la position ouverte à la position fermée et réciproquement au moyen d'une rotation entre deux positions extrêmes, les deux positions extrêmes forment entre elles un angle inférieur à 90°.

La première ou la seconde partie passe donc, sous l'effet de la force de gravité, de la position ouverte à la position fermée lorsque le bac passe de la position de vidage du bac à la position de collecte de déchets.

Avantageusement, le bac comprend au moins un ressort de rappel fixé à la cuve et à au moins l'une parmi les première et seconde parties de façon à la faire passer de la position ouverte à la position fermée lorsque le bac passe de la position de vidage du bac à la position de collecte de déchets.

Il s'agit d'un moyen simple pour s'assurer que la première ou la seconde partie passe de la position ouverte à la position fermée lorsque le bac passe de la position de vidage du bac à la position de collecte de déchets.

De préférence, les première et seconde parties sont agencées de manière que la première partie peut passer de la position ouverte à la position fermée et réciproquement indépendamment de la position de la seconde partie, tandis que la seconde partie peut passer de la position ouverte à la position fermée uniquement lorsque la première partie occupe la position ouverte.

De cette façon, on introduit une latence entre l'ouverture de la première et de la seconde partie du couvercle. On introduit donc également une latence dans le vidage des espaces distincts de stockage des déchets. Le risque de mélange inopportun des déchets lors du vidage du bac est donc réduit.

De préférence, les première et seconde parties ont des dimensions complémentaires de façon à recouvrir une ouverture de la cuve lorsque les première et seconde parties occupent la position fermée.

Ainsi, les première et seconde parties se suffisent à elle-même pour former le couvercle.

Avantageusement, la première partie est agencée de manière à se situer dans le prolongement de la paroi de séparation lorsque la première partie occupe la position ouverte.

La paroi de séparation et la première partie du couvercle, qui la prolonge, forment donc une seule et unique paroi qui permet générer deux flux de déchets distincts, de part et d'autre de cette paroi. On diminue donc encore la probabilité que des déchets de type différent se mélangent entre eux.

Selon un mode de réalisation, l'agencement des deux parties consiste en ce que la première partie est agencée de manière à recouvrir partiellement la seconde partie lorsque les première et seconde parties occupent la position fermée.

De cette façon, lorsqu'elle occupe la position fermée, la première partie contraint la seconde partie à rester en position fermée. On contraint donc simplement la position de la seconde partie.

Avantageusement, l'agencement des deux parties consiste en qu'une extrémité de la première partie forme une butée bloquant une rotation de la seconde partie lorsque la première partie occupe la position fermée.

On contraint donc également de manière simple la position de la seconde partie.

Avantageusement, les axes de rotation des première et seconde parties sont dans un même plan, de préférence, le plan comprend la paroi de séparation.

De préférence, les axes de rotation des première et seconde partie sont confondus.

Ces agencements diminuent l'encombrement du bac.

Selon un mode de réalisation, l'une parmi la première et la seconde parties est conformée de manière à laisser à laisser un passage permettant d'introduire des déchets lorsqu'elle occupe la position fermée.

Il est donc possible d'introduire des déchets par l'intermédiaire de cette partie sans avoir besoin de la faire passer en position ouverte. Le bac est donc plus simple à utiliser.

De préférence, une première extrémité de la première partie est fixée à la paroi de séparation et une seconde extrémité opposée de la première partie est libre en rotation par rapport à cette première extrémité.

On peut donc utiliser la paroi de séparation pour fixer la première partie du couvercle. La fabrication du bac est donc simplifiée.

Avantageusement, la première et la seconde parties sont chacune conformées de manière à laisser un passage permettant l'introduction de déchets lorsque les première et seconde parties occupent la position fermée.

Le bac est donc plus simple d'utilisation. On peut par exemple introduire des déchets dans la cuve sans avoir besoin d'ouvrir la première partie, donc sans risque de voir la seconde partie s'ouvrir inopinément, par exemple sous l'effet du vent.

De préférence, un fond de la cuve comprend au moins une nervure dont l'épaisseur est telle que la paroi de séparation est maintenue en fond de cuve dans la nervure.

Il s'agit d'une manière simple pour fixer la paroi de séparation en fond de cuve.

Selon un mode de réalisation, l'ensemble formé par la paroi de séparation et les première et seconde parties est amovible par rapport la cuve.

On peut donc remplacer facilement cet ensemble en cas de détérioration.

On va maintenant décrire, à titre d'exemple non limitatif, deux modes de réalisation de l'invention, à l'aide des figures suivantes :

• la figure 1 est une vue en perspective d'une partie d'un bac selon un premier mode de réalisation de l'invention,
• la figure 2 est une vue de perspective de ce bac, dans deux positions différentes, lors de son vidage,
• la figure 3 est une vue en perspective de ce bac et d'une benne pour la collecte de déchets lors du vidage du bac,
• la figure 4 est une vue en perspective d'une partie d'un bac selon un second mode de réalisation de l'invention,
• la figure 5 est une vue en perspective de ce bac, dans lequel on n'a représenté qu'une seconde partie d'un couvercle, et
• les figures 6 et 7 sont des vues en perspective de ce bac lors de son vidage.

On a représenté à la figure 1, une partie supérieure, selon une direction verticale, d'un bac 10 pour la collecte de déchets selon un premier mode de réalisation de l'invention. Le bac 10 comprend une cuve 12 et un couvercle 14. La cuve 12 présente une ouverture, de forme approximativement carrée, sur son extrémité supérieure, selon la direction verticale. De plus, la cuve 12 comporte, sur un contour délimitant l'ouverture, une collerette 16 qui permet de renforcer mécaniquement la cuve 12, notamment pour soulevage lors du vidage du bac. En outre, la collerette 16 sert de support aux contours du couvercle 14 sur la collerette 16. Sur une portion de cette collerette 16, une poignée 18 est fixée de façon à permettre une préhension facile du bac 10 par un opérateur.

La partie inférieure, selon la direction verticale, de la cuve 12 peut être de tout type. Le bac 10 peut notamment comprendre une ou plusieurs roues. Comme on le voit sur la figure 3, dans ce mode de réalisation, la cuve 12 est portée par deux roues 20. En outre, la cuve est ici essentiellement constituée de plastique, à savoir du polyéthylène, de préférence partiellement ou intégralement recyclé, mais peut, selon une variante du présent mode de réalisation, comprendre un autre matériau plastique ou du métal. La cuve 12 est issue d'un procédé de moulage par injection, elle est monobloc.

Comme on le voit aux figures 2 et 3, le bac 10 comprend une paroi de séparation 22, de forme sensiblement plane. Cette paroi de séparation 22 délimite, dans la cuve 12, deux espaces distincts, un premier espace 24 et un second espace 26, de stockage de déchets. La paroi de séparation 22 est fixée, en fond de cuve et autour de la collerette 16, par des moyens que l'on explicitera plus loin. Les dimensions de la paroi de séparation 22 sont adaptées pour qu'elle définisse, dans la cuve 12, deux compartiments qui ne communiquent pas l'un envers l'autre et de sorte qu'un déchet, même de taille réduite, introduit dans l'un des compartiments 24, 26 ne puisse rejoindre l'autre compartiment 24, 26, même lorsque le bac 10 est retourné, pour être par exemple vidé.

Dans ce premier mode de réalisation de l'invention, comme illustré aux figures 2 et 3, la paroi de séparation 22 délimite, dans la cuve 12, deux espaces distincts de stockage de déchets dont les volumes sont équivalents. Bien entendu, on peut positionner la paroi de séparation 22 dans la cuve 12 de façon à ce que l'un des espaces 24, 26 occupe 60% du volume de la cuve 12 et l'autre 40%, ou encore de façon à ce que l'un des espaces 24, 26 occupe 70% du volume de la cuve 12, et l'autre 30%. Les volumes respectifs des deux espaces ne sont pas des caractéristiques limitatives de l'invention. Ainsi, comme le bac 10 est destiné à faciliter le tri sélectif des déchets, on peut adapter le volume des espaces 24, 26 au rythme moyen d'accumulation d'un type de déchets. Par exemple, on peut ajuster la position de la paroi de séparation 22 de manière que l'espace 24 occupe 70% du volume de la cuve 12 et l'espace 26, 30%. Alors, l'espace 24 peut être destiné à recueillir des matières plastiques, tandis que l'espace 26 peut être destiné à recueillir du verre.

Comme illustré aux figures 1 à 3, le couvercle 14 du bac 10 comprend une première partie 28 et une seconde partie 30. Les première 28 et seconde 30 parties sont aptes à occuper une position ouverte, représentée à la figure 2B, et une position fermée, illustrée à la figure 1. Lorsque les première 28 et seconde 30 parties sont en position fermée, le couvercle 14 recouvre l'ouverture de la cuve 12. Pour ce faire, les première 28 et seconde 30 parties ont des dimensions complémentaires adaptées pour recouvrir l'ouverture de la cuve 12. La première partie 28 du couvercle 14 permet l'introduction de déchets dans le premier espace 24 de stockage de déchets et la seconde partie 30 du couvercle 14 permet l'introduction de déchets dans le second espace 26 de stockage de déchets de la cuve 12.

Comme on le voit sur la figure 1, la seconde partie 30 du couvercle 14 et une face extérieure de la collerette 16 sont conformées de manière à laisser un passage 32 permettant à utilisateur d'introduire des déchets dans le second espace 26 de la cuve 12, lorsque la seconde partie 30 du couvercle 14 occupe la position fermée. Cet agencement est possible du fait de la forme « en casquette » de la seconde partie 30 du couvercle 14. En revanche, la première partie 28 du couvercle 14 a une forme sensiblement plane, et lorsqu'elle occupe la position fermée, l'utilisateur ne peut pas introduire de déchet dans le premier espace 24 de la cuve 12. Cependant, selon une variante du présent mode de réalisation, la première partie 28 du couvercle 14 est également conformée de manière à laisser un passage permettant l'introduction des déchets, en ayant une forme semblable à la seconde partie 30 du couvercle 14. Dans cette configuration, l'utilisateur peut introduire des déchets dans les deux compartiments du bac 10 lorsque les première 28 et seconde 30 parties du couvercle 14 occupent la position fermée. Le passage en position ouverte des première 28 et seconde 30 parties n'est alors requis que pour procéder au vidage du bac 10.

On va maintenant décrire, toujours à l'aide des figures 1 à 3, le passage de la position ouverte à la position fermée des première 28 et seconde 30 parties du couvercle 14.

Comme on le voit sur les figures 1 et 2A, la première partie 28 du couvercle 14 peut entrer en rotation autour d'un axe situé dans un plan qui est celui de la paroi de séparation 22, pour passer de la position fermée à la position ouverte et réciproquement. Une première extrémité de la première partie 28 du couvercle 14 est ainsi fixée à la une bordure de la paroi de séparation 22 qui est située sensiblement au niveau de l'ouverture de la cuve 12, selon la direction verticale. Inversement, l'extrémité opposée par rapport à cette première extrémité, en regard avec la poignée 18, est libre en rotation entre deux positions. Une première position, visible à la figure 1, dans laquelle cette extrémité s'appuie sur une portion de la collerette 16, et une seconde position, visible aux figures 2A et 2B, qui est sensiblement perpendiculaire à cette première position, et qui est telle que la première partie 28 du couvercle 14 prolonge la paroi de séparation 22. Dans la première position, la première partie 28 du couvercle 14 occupe la position fermée, et dans la seconde position, elle occupe la position ouverte.

De plus, comme illustré à la figure 1, une portion de la première partie 28 du couvercle 14 recouvre partiellement la seconde partie 30 du couvercle 14 lorsque ces première 28 et seconde 30 parties occupent la position fermée. La seconde partie 30 du couvercle 14 est fixée, par l'une de ses extrémités, à la bordure de la paroi de séparation, tandis que l'autre extrémité, qui participe à délimiter le passage 32, peut être déplacée entre deux positions. Une position, visible à la figure 1, dans laquelle cette extrémité s'appuie sur la collerette 16 et une autre position, visible à la figure 2B, qui se situe dans un plan qui forme un angle approximativement égal à 45°, sans que cette valeur ne soit une caractéristique limitative, avec le plan de la paroi de séparation 22. Ainsi, les axes de rotations des première 28 et seconde 30 parties sont dans le même plan qui comprend également la paroi de séparation 22.

Mais, lorsque la première partie 28 du couvercle 14 occupe la position fermée, elle recouvre partiellement la seconde partie 30 du couvercle 14. La partie recouverte comprend notamment l'axe de rotation de cette seconde partie 30 ainsi qu'une portion de la seconde partie 30 qui doit entrer en rotation pour que la seconde partie 30 passe de la position fermée à la position ouverte. Ainsi, la première extrémité de la première partie 28 forme une butée qui bloque la rotation de la seconde partie 30 lorsque la première partie 28 occupe la position fermée. C'est pourquoi, la première partie 28 du couvercle 14 peut passer de la position ouverte à la position fermée et réciproquement, indépendamment de la position de la seconde partie 30. Inversement, la seconde partie 30 ne peut pas passer de la position fermée à la position ouverte lorsque la première partie 28 du couvercle 14 occupe la position fermée.

La portion de la seconde partie 30 du couvercle 14 qui est recouverte par la première partie 28 du couvercle 14 lorsque ces deux parties sont en position fermée a une forme adaptée pour servir de rampe lorsque la première partie 28 du couvercle 14 passe de la position fermée à la position ouverte, visible à la figure 2A. Comme on le voit sur cette figure, lorsque la première partie 28 du couvercle 14 occupe la position ouverte, elle ne recouvre plus partiellement la seconde partie 30 du couvercle 14 qui est libre de passer de la position fermée à la position ouverte.

On va maintenant décrire un procédé de vidage du bac 10.

On a représenté, à la figure 3, un camion 40 pour la collecte des déchets. Le camion 40 comporte une benne 42 destinée à recevoir les déchets. La benne 42 comprend deux compartiments 44 et 46, séparés par une cloison 48. La cloison 48 comporte une glissière 50 qui est complémentaire du couvercle 14 du bac 10. En outre, la benne 42 comporte une ouverture 52 dont les dimensions sont sensiblement égales à celles de la collerette 16 du bac 10. L'ouverture donne sur les deux compartiments 44 et 46 de la benne 42.

Le bac 10 est initialement dans la position illustrée à la figure 1. Les première 28 et seconde 30 parties du couvercle 14 occupent la position fermée.

Puis, le bac 10 est saisi par un moyen de préhension du camion 40 tel qu'une pince ou un peigne qui s'engage sous la collerette 16. Le bac 10 est alors amené à proximité de l'ouverture de la benne 42. Puis, le bac 10 est retourné. En raison de la force de gravité, la première partie 28 du couvercle 14 passe de la position fermée à la position ouverte sous son propre poids et sous le poids des déchets, comme on le voit en figure 2A. Pendant un cours laps de temps, la seconde partie 30 du couvercle 14 est fermée. La première partie 28 du couvercle 14 vient alors en contact avec une face supérieure, selon la direction verticale, de la glissière 50. Sous l'effet de la gravité, la seconde partie 30 du couvercle 14 passe également de la position fermée à la position ouverte et entre en contact avec une face inférieure, selon la direction verticale, de la glissière 50. Ainsi, les première 28 et seconde 30 parties du couvercle 14 enserrent la glissière 50. Les déchets qui sont respectivement contenus dans les premier et second espaces de stockage peuvent donc se déverser, sous l'effet de la gravité, respectivement dans les compartiments 44 et 46. Comme on le voit sur la figure 3 notamment, la seconde partie 30 du couvercle 14 a une forme concave. Ainsi, on accentue la différence de trajectoire entre les déchets qui proviennent du premier espace de stockage 24, qui tombent sur la première partie 28 du couvercle 14 et atteignent le compartiment 44 de la benne 42, et les déchets qui proviennent du second espace de stockage 26, qui rebondissent sur la seconde partie 30 du couvercle 14 et atteignent le compartiment 46 de la benne 42. A cet égard, on voit que la forme en casquette de la première partie 28 a aussi pour avantage de faciliter le glissement des déchets lors du vidage. En outre, compte tenu du risque de salissure de cette première partie 28, du fait du glissement des déchets, il peut être opportun, selon le type de déchets, que les utilisateurs puissent introduire des déchets par le passage 32 sans toucher la seconde partie 28.

Ainsi, comme on le voit sur la figure 3, lorsque le bac 10 occupe une position de vidage du bac 10, les premières 28 et seconde 30 parties sont agencées pour occuper la position ouverte de façon à définir chacune une trajectoire distincte de sortie des déchets provenant respectivement des premier 24 et second 26 espaces distincts de stockage.

Comme, en prenant en sandwich la glissière 50 de la cloison 48 avec le couvercle 14, on a défini deux trajectoires distinctes pour les déchets qui proviennent du bac 10, selon qu'ils se trouvent initialement dans le premier 24 ou le second 26 espace de stockage, on trie, de manière fiable, les déchets lors du vidage du bac 10. Cette différenciation des trajectoires est notamment accentuée par la forme de la seconde partie 30 du couvercle 14. En effet, la première partie 28 a une forme plane, tandis que la seconde partie 30 a une forme concave.

En outre, comme on le voit sur la figure 1, par comparaison avec la figure 3, lorsque le bac 10 passe de la position de vidage du bac 10, visible à la figure 3, à la position de collecte des déchets, illustrée à la figure 1, les première 28 et seconde 30 parties du couvercle 14 sont agencées pour passer, d'elles-mêmes, de la position ouverte à la position fermée.

La première partie 28 du couvercle 14 revient à la position fermée sous l'effet de la force de gravité. En effet, la première partie 28 est apte à passer de la position ouverte à la position fermée et réciproquement au moyen d'une rotation entre deux positions extrêmes, illustrées aux figures 1 et 3. Ces deux positions extrêmes forment entre elles un angle inférieur à 90°. Ainsi, sous l'effet de son propre poids, la première partie 28 gagne la position fermée lorsque le bac 10 passe de la position de vidage du bac 10 à la position de collecte de déchets.

Optionnellement, on peut fixer un ressort de rappel, d'une part à la cuve 12, et d'autre part à la première partie 28 du couvercle 14 pour s'assurer que la première partie 28 passe de la position ouverte à la position fermée lorsque le bac 10 passe de la position de vidage du bac 10 à la position de collecte des déchets.

La paroi de séparation 22 est de préférence fixée à la cuve 12 par le fond de cuve 12. Pour ce faire, le fond de cuve 12 comprend au moins une nervure dont les dimensions sont adaptées pour fixer la position de la paroi de séparation 22 dans la cuve 12. Ainsi, la nervure a une épaisseur telle que la paroi de séparation 22 est maintenue en fond de cuve 12, dans la nervure.

L'avantage de la nervure est de permettre une fixation amovible de l'ensemble formé par la paroi de séparation 22 et les première 28 et seconde 30 parties du couvercle 14 par rapport à la cuve 12.

On peut également fixer la paroi de séparation 22 au moyen de clips plastiques dont les formes sont complémentaires de la collerette 16 de la cuve 12. Selon des variantes, on peut aussi fixer au moyen de vis et d'écrou la paroi de séparation 22 à la cuve 12.

Avantageusement, les première 28 et seconde 30 parties du couvercle 14 ont des couleurs différentes permettant à l'utilisateur et à l'opérateur de distinguer aisément le type de déchet qui est contenu dans les premier 24 et second 26 espaces de stockage de déchets de la cuve 12.

En outre, comme la première partie 28 du couvercle 14 recouvre partiellement la seconde partie 30, on limite les infiltrations d'eaux de pluie.

On va maintenant décrire, en référence aux figures 4 à 7, un second mode de réalisation de l'invention. Seules les différences avec le premier mode de réalisation vont être explicitées.

On a représenté, aux figures 4 à 7, un bac 100 pour la collecte de déchets qui comprend une cuve 102 munie d'une collerette 104 et un couvercle 106 qui comprend une première 108 et seconde 110 parties. Le bac 100 comprend en outre une paroi de séparation 116. Dans ce mode de réalisation, comme on le voit à la figure 4, les axes de rotation des première 108 et seconde 110 parties sont confondus. En outre, les première 108 et seconde 110 parties forment chacune, avec une portion de la collerette 104, un passage respectivement 112 et 114, pour permettre l'introduction des déchets sans nécessité de faire passer les première 108 et seconde 110 parties de la position ouverte à la position fermée. Ce passage de la position fermée à la position ouverte ne se fait que lorsqu'il est nécessaire de vider le bac 100. L'utilisation du bac 100 est donc plus simple.

Une extrémité de la première partie 108 du couvercle 106 a une forme complémentaire d'une extrémité de la seconde partie 110 du couvercle 106 pour que la seconde partie 110 soit empêchée de passer de la position fermée à la position ouverte tant que la première partie 108 est dans la position fermée. Ici, les deux extrémités de la première 108 et seconde 110 parties se clipsent l'une à l'autre. Comme on le voit aux figures 5 à 7, le passage des première 108 et seconde 110 parties du couvercle 106 de la position fermée à la position ouverte s'effectue comme précédemment décrit.

De façon avantageuse, les première 108 et seconde 110 parties du couvercle 106 présentent des formes similaires. Ainsi, ils peuvent être formés à partir du même moule, ce qui permet une fabrication du couvercle 106 plus facile.

Bien entendu, on pourra apporter à l'invention de nombreuses modifications sans sortir du cadre de l'invention.

On pourra donner aux première 28 et notamment à la seconde 30 parties du couvercle 14 des formes de tous types.

On pourra également utiliser tous types de moyens de fixation de la paroi de séparation 22 à la cuve 12.

La paroi de séparation 22 ainsi que le couvercle 14 peut comprendre tous types de matériaux et notamment du plastique et/ou du métal. Ils peuvent être formés par injection.

De plus, le couvercle 14 selon l'invention peut ne pas comprendre uniquement deux parties 28, 30, mais trois parties ou plus.