Procédé de traitement de fûts en bois et dispositif pour sa mise en oeuvre |
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申请号 | EP04362006.1 | 申请日 | 2004-06-25 | 公开(公告)号 | EP1493542B1 | 公开(公告)日 | 2009-09-23 |
申请人 | Sarl Wilfa; | 发明人 | Navarre, Didier; | ||||
摘要 | |||||||
权利要求 | |||||||
说明书全文 | La présente invention se rapporte à un procédé de traitement ou de reconditionnement de fûts en bois ainsi qu'à un dispositif pour sa mise en oeuvre. Pour l'élevage du vin, on utilise généralement un fût en bois dans lequel le vin est conservé pendant une durée plus ou moins longue, variant généralement de 10 à 18 mois. L'élevage en fût de bois est notamment préconisé pour les vins de garde en raison des échanges tannique et aromatique entre le bois et le vin. Le fût en bois peut prendre différentes appellations, barriques, tonneaux ou analogues, en fonction de ses formes, de ses dimensions et de la région. Il comprend généralement un corps appelé coque constituée de douelles avec à chaque extrémité des fonds. Lors de sa fabrication, le fût est soumis à une étape appelée chauffe, lors de laquelle ledit fût dépourvu de fond est disposé au-dessus d'un feu pour le brûlage des douelles. La chauffe a pour objectif de moduler la nature aromatique et tannique du bois en jouant sur la durée et l'intensité de la chauffe. Cette chauffe affecte le bois sur une épaisseur plus ou moins importante, en fonction de la technique de chauffe utilisée. Lors de l'élevage du vin, un dépôt apparaît au niveau de la surface intérieure du fût, réduisant les échanges entre le bois et le vin. Aussi, après avoir servi à élever deux vins, le fût de bois doit être changé ou reconditionné. Une première solution pour reconditionner un fût consiste à nettoyer avec un liquide adapté la paroi intérieure afin de retirer le dépôt, notamment par réaction chimique, pour permettre de nouveau les échanges entre le bois et le vin. Cette solution n'est pas satisfaisante car même nettoyé, le bois de la paroi intérieure n'offre plus les mêmes échanges qu'un fût neuf. Une autre solution consiste à gratter ou raboter sur une faible épaisseur la paroi intérieure du fût afin de retirer le dépôt. Dans ce cas, une partie de la chauffe, réalisée lors de la fabrication, est conservée. Si on ne pratique pas une nouvelle chauffe, les échanges obtenus après reconditionnement sont bien moindres que ceux obtenus avec un fût neuf. Si on pratique une nouvelle chauffe, le bois de la paroi intérieure qui a conservé une partie de la chauffe initiale est brûlé ce qui affecte les qualités organoleptiques du vin élevé. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant un nouveau procédé de reconditionnement de fûts en bois utilisés pour l'élevage du vin, des spiritueux ou analogue, permettant d'obtenir des résultats supérieurs aux techniques existantes, s'approchant des résultats obtenus avec un fût neuf. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé pour le traitement d'un fût en bois, notamment utilisé pour élever un vin, un spiritueux ou analogue, ledit fût ayant subi une chauffe dite initiale caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes consistant à :
Cette solution permet, de manière simple et pour un coût de revient relativement faible, de reconditionner les fûts afin d'obtenir des caractéristiques s'approchant de celles d'un fût neuf. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels:
Sur la Il comprend généralement un corps appelé coque 12 constituée de douelles 14 avec à chaque extrémité des fonds 16. Les douelles sont maintenues en position grâce à des cercles 18 de préférence métalliques. A chaque extrémité, le corps présente une gorge appelée jable apte à loger la périphérie des fonds, afin d'immobilier les fonds par resserrage de la coque. Lors de sa fabrication, le fût 10 est soumis à une étape appelée chauffe initiale, lors de laquelle ledit fût dépourvu de fond est disposé au-dessus d'un feu pour le brûlage des douelles. Cette chauffe est matérialisée sur la Lors de l'élevage du vin, un dépôt 22 se forme au niveau de la surface intérieure du fût, réduisant les échanges entre le bois et le vin. On retrouve ce dépôt 22 tant au niveau des surfaces intérieures de la coque 12 que des surfaces intérieures des fonds 16. Le procédé de reconditionnement de l'invention consiste à retirer les fonds 16, à retirer la chauffe initiale sur au moins une partie de la surface intérieure du fût, notamment de la coque 12, comme illustré par la Selon les cas, les fonds 16 peuvent être changés, retournés afin de disposer la face sur laquelle est présent le dépôt 22 vers l'extérieur, nettoyés, ou grattés afin de retirer le dépôt 22. Pour retirer les fonds, la coque est desserrée. Elle est avantageusement resserrée préalablement à l'étape de retrait de la chauffe initiale afin d'éviter toute dislocation. On peut retirer la chauffe sur toute la longueur des douelles ou sur une partie, de préférence entre les jables. De préférence, les fonds ne sont pas changés mais également reconditionnés, la surface intérieure ou extérieure des fonds étant rabotée et chauffée. Si les fonds sont retournés, c'est-à-dire si la surface disposée initialement vers l'extérieur est disposée après reconditionnement vers l'intérieur, les formes des jables et/ou la périphérie des fonds sont travaillées pour de nouveau coopérer. Avantageusement, la coque et les fonds subissent à la fin une phase de ponçage et de finition. Contrairement au solution existante, la paroi intérieure est rabotée sur une profondeur suffisante de manière à retirer l'intégralité de la chauffe initiale. Ainsi, la nouvelle chauffe est pratiquée sur du bois n'ayant jamais subi une chauffe. De manière surprenante, on note que les échanges sont supérieurs à ceux obtenus avec un fût neuf car le bois du fût reconditionné selon l'invention est plus sec que lors du premier passage du vin. Sur les Ce dispositif comprend un bâti 26 avec des moyens 28 de maintien et de mise en rotation pas à pas d'une coque 12 et un outil 30 susceptible de se translater parallèlement aux douelles de la coque dudit fût afin de retirer la chauffe 20 initiale. Selon un mode de réalisation préféré, illustré par la Une motorisation est prévue pour la mise en rotation du galet 32 ainsi que des moyens de rappel, sous forme d'un vérin pneumatique par exemple, permettant de maintenir le galet 32 plaqué contre la paroi intérieure de la coque malgré le galbe de ladite coque, et d'exercer un effort de coupe afin de retirer de la matière. L'outil 30 est de préférence disposé à l'extrémité d'un bras 38 susceptible de se translater parallèlement aux douelles. De préférence, le bras 38 est télescopique. Selon un autre mode de réalisation, le bras 38 porte outil comprend au niveau de son extrémité libre inférieure l'outil 30 et est monté pivotant au niveau de son extrémité supérieure par rapport à une base susceptible de coulisser verticalement sur au moins une glissière grâce à un actionneur, notamment des vérins hydrauliques. Les moyens 28 de maintien et de mise en rotation pas à pas d'une coque 12 comprennent un plateau 40 avec en partie supérieure un logement 42 dans lequel est susceptible de se loger, notamment s'emboîter, une extrémité de la coque. Le plateau 40 comprend des moyens de mise en rotation. Ainsi, lorsque l'outil 30 a usiné une bande, le plateau 40 pivote de manière à disposer l'outil au droit d'une zone non usinée. Avantageusement, le logement 42 correspond à l'orifice d'une couronne rapportée de manière démontable sur le plateau 40. Ainsi, le dispositif peut s'adapter rapidement à différents diamètres de fûts en changeant uniquement la couronne. On note que le fût est disposé verticalement si bien que les efforts de coupe tendent à pousser le fût vers le bas en direction du plateau 40 permettant d'accroître la pression de coincement du fût dans le logement 42 et de favoriser le maintien du fût. Selon cet agencement, on obtient une meilleure reprise des efforts de coupe. La disposition verticale du fût favorise l'évacuation des copeaux qui tombent en partie inférieure et sont ensuite aspirés. Afin de faciliter le retrait du fût du logement 42, au moins un actionneur peut être prévu sous le plateau 40 susceptible de pousser le fût vers le haut. Avantageusement, les moyens 28 de maintien comprennent une couronne 44 apte à maintenir l'extrémité supérieure de la coque. Cette couronne 44 est montée pivotante sur un cadre 46 susceptible de se translater entre deux positions extrêmes, une première dans laquelle la couronne 44 maintient la coque et une seconde dans laquelle la couronne 44 ne maintient plus la coque afin de la retirer ou l'introduire dans le logement 42 du plateau 40. Comme précédemment, cette couronne 44 est rapportée de manière démontable sur le cadre 46 pour être changée rapidement et adaptée le dispositif au diamètre du fût. En variante, le cadre 46 comprend une ouverture apte à recevoir de manière ajustée l'extrémité supérieure de la coque, la surface en contact avec la coque comportant un revêtement favorisant le glissement. Selon un mode de réalisation, le bâti 26 comprend un socle 48 sur lequel est rapporté le plateau 40 et au moins un montant 50 auquel sont reliées le cadre 46 et le bras 38. Le mode de fonctionnement du dispositif est maintenant expliqué au regard des Une coque 12 est introduite dans le logement 42 du plateau 40 comme illustré sur la L'outil 30 se translate alors parallèlement aux douelles comme illustré par la Lorsque l'outil 30 a retiré une bande de matière, l'outil est dégagé et n'est plus en contact avec la surface de la coque. A cet instant, le plateau 40 pivote comme illustré sur la L'outil 30 effectue de nouveau une translation afin de retirer une nouvelle bande et ainsi de suite sur toute la périphérie de la coque. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne le dispositif prévu pour retirer la chauffe initiale. Enfin, ce procédé de traitement d'un fût peut s'appliquer à tout contenant en bois, qu'il soit utilisé pour conditionner un liquide ou un solide. |