Agencement pour entretenir et evaluer la condition physique d'une personne

L'invention concerne l'entretien et l'évaluation de la condition physique d'une personne âgée en milieu institutionnel, c'est-à-dire en maison de retraite.

A l'heure actuelle, ceci est assuré par un kinésithérapeute ou bien par un personnel qualifié, qui passe régulièrement dans l'institution pour s'occuper successivement de plusieurs personnes âgées. La personne âgée est alors dirigée et assistée pour effectuer des exercices tels que la marche, l'accroupissement, ou autre, ce qui permet d'entretenir et d'évaluer sa condition physique au fil du temps.

Différents exercices de marche permettent ainsi de travailler la flexion et l'extension de la hanche et du genou. D'autres exercices tels que le ramassage d'un objet au sol permettent de travailler la posture et l'équilibre, ainsi que la flexion du tronc.

En pratique, le temps dévolu à cette activité est relativement faible, de sorte que le maintien de la condition physique n'est pas satisfaisant. D'autre part, comme les intervenants, c'est-à-dire le personnel qualifié, peuvent changer d'une personne âgée à une autre et d'une séance à une autre, l'évaluation objective de la condition physique des personnes âgées n'est pas assurée de façon réellement fiable.

Ceci est encore accentué par le fait que la multitude d'agencements et de dispositions prévues dans les maisons de retraite pour faciliter le quotidien des personnes âgées, font que ces personnes sont peu sollicitées physiquement, de sorte que le désapprentissage de processus tels que la marche est en fin de compte relativement rapide.

En outre, dans le cas où la personne a subi une ou plusieurs chutes, celle-ci développe alors une appréhension importante vis-à-vis de gestes quotidiens qui sont normalement élémentaires, mais qui deviennent angoissants et stressants du fait qu'ils sont synonymes de risque important pour la personne en question.

OBJET DE L'INVENTION

Le but de l'invention est d'apporter des moyens pour assurer de façon suivie et objective l'entretien et l'amélioration ainsi que l'évaluation de la condition physique d'une personne âgée en milieu institutionnel.

RESUME DE L'INVENTION

A cet effet, l'invention a pour objet un agencement pour entretenir et/ou évaluer la condition physique d'une personne, comprenant un marquage au sol délimitant des emplacements où cette personne place ses pieds pour faire des pas prédéterminés, ces emplacement étant espacés les uns des autres pour définir une succession de pas ayant des longueurs différentes, et plusieurs obstacles de hauteurs différentes.

L'invention permet ainsi de constituer un référentiel utilisable par différents personnels qualifiés et par différentes personnes âgées pour effectuer un parcours et/ou une succession d'exercices conformément à un scénario prédéterminé, et selon des conditions qui sont toujours identiques.

La personne âgée qui utilise cet agencement dispose ainsi de repères lui permettant de se rendre compte de ses progrès et de ses éventuelles régressions au fil du temps. Le personnel prenant en charge cette personne peut lui aussi évaluer et noter de manière objective la condition physique de la personne, par rapport à un système de références qui ne varie pas dans le temps.

L'invention concerne également un agencement tel que défini ci-dessus, dans lequel les obstacles sont posés au sol, et comportant des marquages au sol formant des repères spécifiant les emplacements de ces obstacles.

Les obstacles de l'agencement sont ainsi amovibles pour être installés et retirés rapidement, de sorte qu'un local définitivement dédié n'est pas nécessaire pour utiliser cet agencement.

L'invention concerne également un agencement tel que défini ci-dessus, comportant un ou des tapis de sol sur lesquels sont imprimés les marquages représentant les emplacements de pieds, et les marquages formant des repères pour placer les obstacles.

Avec cette solution, l'agencement est complètement amovible, y compris son marquage au sol, de sorte qu'il peut être mis en oeuvre de façon temporaire dans n'importe quel local ou espace pour autant qu'il présente la superficie requise.

L'invention concerne également un agencement tel que défini ci-dessus, comportant plusieurs obstacles formés chacun par une paire de plots et une barre portée par cette paire de plots.

L'invention concerne également un agencement tel que défini ci-dessus, comportant au moins un obstacle présentant un plan incliné pour constituer une montée et/ou une descente.

L'invention concerne également un agencement tel que défini ci-dessus, comprenant au moins un obstacle sous forme d'un devers.

L'invention concerne également un agencement tel que défini ci-dessus, dans lequel au moins une portion du tapis porte des reliefs formant des irrégularités podotactiles.

L'invention concerne également un appareillage pour la mise en oeuvre d'un agencement tel que défini ci-dessus, comprenant des éléments pour réaliser un marquage au niveau du sol d'emplacements où une personne place ses pieds, et plusieurs obstacles de hauteurs différentes.

L'invention concerne également un appareillage tel que défini ci-dessus, dans lequel les obstacles sont posés au niveau du sol pour être amovibles, et comportant des éléments de marquage au sol pour constituer des repères spécifiant les emplacements de ces obstacles.

L'invention concerne également un appareillage tel que défini ci-dessus, comportant un ou des tapis de sol amovibles et sur lesquels sont imprimés les marquages représentant les emplacements de pieds, et les marquages formant des repères pour placer les obstacles.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

• La figure 1 est une vue de dessus d'un mode de réalisation de l'invention comportant trois tapis sur lesquels sont imprimés les marquages ;
• La figure 2 est une vue en perspective du deuxième tapis de l'exemple de la figure 1 avec ses accessoires ;
• La figure 3 est une vue en perspective du troisième tapis de l'exemple de la figure 1 avec ses accessoires.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

Dans l'exemple illustré sur les figures, l'agencement selon l'invention comporte trois tapis de sol à contours rectangulaires, repérés par 1, 2 et 3, sur lesquels sont imprimés différentes marques et repères. Ces trois tapis 1, 2 et 3 sont disposés les uns par rapport aux autres pour constituer une forme générale correspondant à celle de la lettre U.

Les tapis 1 et 3 correspondant aux branches du U mesurent un mètre par cinq mètres et le tapis 2 correspondant à la base du U mesure un mètre par trois mètres. L'ensemble définit ainsi un parcours d'une longueur générale de l'ordre de treize mètres qui est simple d'installation et qui comporte différents obstacles.

Le premier tapis 1 comporte une première partie 4 s'étendant depuis la première extrémité 6 de ce tapis vers sa seconde extrémité 7 par laquelle il rejoint le deuxième tapis, et il comporte une deuxième partie 8 située essentiellement au niveau de cette seconde extrémité 7.

La première partie 4 comporte trois portions repérées généralement par 9, 11 et 12, s'étendant selon la direction principale de ce premier tapis rectangulaire 1, chaque portion comportant une série de marquages rectangulaires.

Dans la première portion 9, qui s'étend sur la partie gauche du premier tapis 1, depuis sa première extrémité 6 et en direction de sa seconde extrémité 7, les marquages rectangulaires sont repérés par 13a à 13i, et ils sont tous orientés parallèlement à la direction principale.

Ces marquages rectangulaires 13a à 13i sont placés selon une disposition en quinconces généralement orientée selon la direction principale. Ils délimitent une série d'emplacements sur lesquels une personne pose successivement ses pieds pour effectuer des pas, ce qui permet de travailler notamment la flexion de la hanche et l'extension du genou.

Concrètement, la personne se déplace depuis la première extrémité 6 où se trouve le premier marquage rectangulaire 13a, vers la seconde extrémité 7 où se trouve le dernier marquage 13i.

Comme représenté dans la figure 1, les distances séparant selon la direction principale les marquages rectangulaires consécutifs diffèrent d'un intervalle au suivant. La longueur de l'intervalle le plus court correspond à celle séparant les premiers marquages 13a et 13b, et la longueur de l'intervalle le plus long est celle séparant les derniers marquages 13e et 13f.

D'une façon générale, ces longueurs augmentent puis diminuent entre le début et la fin de la première portion 9 pour que la personne parcourant la première portion 9 en posant successivement ses pieds sur les marquages 13a à 13i soit conduite à effectuer des pas d'amplitudes croissantes puis décroissantes.

La deuxième portion 11 qui s'étend le long du bord droit du premier tapis 1, comporte une autre série de marquages rectangulaires, repérés par 14a à 14k, qui sont aussi orientés selon la direction principale, et qui sont placés selon une disposition en quinconces généralement orientée selon la direction principale.

Les marquages rectangulaires 14a à 14k de cette deuxième portion 11 définissent les emplacements où une personne place ses pieds pour parcourir cette deuxième portion 11 en marchant en arrière, par exemple depuis la seconde extrémité 7 du tapis 1 vers la première extrémité 6, ce qui permet de travailler l'extension de la hanche.

Comme dans le cas de la première portion 9, les distances séparant, le long de la direction principale, les marquages consécutifs 14a à 14k diffèrent d'un intervalle au suivant. Le plus long intervalle est celui séparant les derniers marquages 14f et 14g, et le plus petit est celui séparant les premiers marquages 14a et 14b.

La longueur de ces intervalles augmente puis diminue, entre le début de cette deuxième portion 11 situé vers la seconde extrémité 7 du tapis 1 et comportant le premier marquage 14a, et la fin de cette portion 11 qui est située au niveau de la première extrémité 6 où se trouve le dernier marquage 14k.

Dans la troisième portion 12, qui s'étend dans une région centrale de la première partie 4 du tapis 1, les marquages rectangulaires qui sont repérés par 16a à 161 sont tous orientés perpendiculairement à la direction principale, et ils sont alignés les uns avec les autres selon cette direction principale.

Ces marquages rectangulaires 16a à 161 définissent des emplacements sur lesquels une personne pose successivement ses pieds pour effectuer des pas latéraux, ce qui permet de solliciter ses abducteurs et adducteurs.

Concrètement, la personne parcourt cette troisième portion 12 en se déplaçant par exemple depuis la première extrémité 6 où se trouve le premier marquage 16a, vers la seconde extrémité 7 où est situé le dernier marquage 161.

De manière analogue aux première et deuxième portions, les distances séparant les marquages consécutifs 16a à 161 diminuent d'un intervalle au suivant. L'intervalle le plus long est celui séparant les premiers marquages 16a et 16b, et le plus court est celui qui sépare les derniers marquages 16k et 161.

Ainsi, la personne parcourant la troisième portion 12 en plaçant ses pieds successivement sur les marquages 16a à 161 est conduite à effectuer d'abord des pas latéraux relativement grands, puis à réduire l'amplitude de ces pas.

En pratique, la première partie 4 du tapis peut être exploitée en parcourant d'abord la première portion 9 en marchant en avant sur les marquages 13a à 13i, puis en se plaçant sur les marquages 14a et 14b de la deuxième portion 11 pour marcher en arrière jusqu'à atteindre les marquages 14j et 14k. La troisième portion 12 peut alors être parcourue en effectuant des pas latéraux en plaçant ses pieds sur les marquages 16a à 161.

Cette première partie peut aussi être exploitée en parcourant d'abord la première portion 9 en marchant en avant sur les marquages 13a à 13i, puis en se plaçant sur la troisième portion 12 au niveau des marquages 161 et 16k de manière à faire des pas latéraux d'amplitude croissante, jusqu'à atteindre les marquages 16a et 16b, pour parcourir ensuite la deuxième portion 11 en marchant en arrière depuis les repères 14k et 14j, jusqu'aux repères 14a et 14b.

Comme visible dans les figures, la deuxième partie 8 du tapis 1 comporte une autre série de trois marquages rectangulaires 17a à 17c situés dans le prolongement de la troisième portion 12. Ces trois marquages sont disposés le long d'un arc de cercle en étant orientés perpendiculairement à celui-ci, et sur lesquels la personne pose successivement ses pieds pour tourner progressivement afin de rejoindre la première extrémité du deuxième tapis 2 en effectuant des pas latéraux de très faible amplitude.

Avantageusement, les marquages rectangulaires de la première portion 9 peuvent être réalisés avec une première couleur, les marquages de la deuxième portion 11 peuvent être réalisés avec une deuxième couleur, et les marquages de la troisième portion 12 peuvent être réalisés avec une troisième couleur, pour que l'utilisateur puisse aisément distinguer ces trois portions.

Le deuxième tapis 2 s'étend entre une première extrémité 18 par laquelle il joint la seconde extrémité 7 du premier tapis 1, et une seconde extrémité 19 qui est contiguë au troisième tapis 3. Il comporte une première partie 21 située à sa première extrémité, une deuxième partie 22 centrale, et une troisième partie 23 située au niveau de sa seconde extrémité.

La première partie 22 comporte trois paires de marquages ronds repérées respectivement 24a et 24b, 26a et 26b, et 27a et 27b, et comprenant chacune un marquage situé en partie gauche du tapis 2 et un autre marquage situé en partie droite du tapis. Les deux marquages ronds de chaque paire sont alignés selon un axe transversal, c'est-à-dire perpendiculaire à la direction principale du tapis en étant espacés l'un de l'autre le long de cette direction transversale.

Comme visible en figure 2, deux plots coniques 28a et 28b, d'une hauteur générale de cinquante centimètres environ, sont placés respectivement sur les repères 24a et 24b, et deux autres plots coniques 29a et 29b de plus faible hauteur, à savoir trente centimètres environ, sont placés respectivement sur les repères 26a et 26b.

L'extrémité supérieure de chacun de ces plots coniques est tronquée pour y poser une balle telle que les balles 31, 32 et 33. Lorsque la personne aborde la première partie 21 du deuxième tapis 2 elle doit alors saisir avec sa main gauche la balle 31 qui est posée sur le sommet du cône 28a situé sur sa gauche pour la poser sur le sommet du cône 28b situé sur sa droite. Cette opération incite ainsi la personne à se baisser légèrement tout en maintenant son équilibre.

Ensuite, la personne doit saisir de sa main droite la balle 32 posée sur le sommet du cône 29b qui est à sa droite pour la poser sur le sommet du cône 29a situé sur sa gauche, ce qui nécessite de se baisser plus bas. La personne doit enfin se baisser jusqu'à saisir de sa main droite la balle 33 située au sol à sa droite sur le repère 27b pour la placer sur le repère 27a situé au sol à sa gauche. Cette dernière opération nécessite ainsi quasiment de s'accroupir, l'ensemble de la première partie 21 permet ainsi de travailler l'équilibre en position abaissée ou accroupie.

Comme visible sur les figures, une première flèche est imprimée sur le tapis, partant du repère 24a vers le repère 24b pour indiquer explicitement que la balle 31 doit être déplacée de la gauche vers la droite. De manière analogue, une deuxième flèche part du repère 26b vers le repère 26a, et une troisième flèche part du repère 27a vers le repère 27b.

La deuxième partie 22 du tapis 2 comporte un marquage carré ou rectangulaire 34 sur lequel est placé un obstacle de type montée-descente 36, qui est ici constitué de deux parties 37 et 38, la première partie 37 comportant un plan 39 incliné à quinze pourcent environ dans le sens de la montée, et la deuxième partie comportant un plan 41 incliné lui aussi à quinze pourcent mais dans le sens de la descente.

Lorsqu'elle aborde cette deuxième partie 22, la personne est ainsi conduite à monter puis à descendre l'obstacle 37, ce qui a pour effet de solliciter ses chevilles en flexion et en extension.

La troisième partie 23 comporte quant à elle un marquage transversal, destiné à recevoir une bascule non représentée dans les figures, cette bascule pouvant se présenter sous forme d'une plaque présentant à sa face inférieure une forme en relief, rectiligne ou bien hémisphérique, de dimensions plus ou moins importantes.

Pour parcourir cette troisième partie, la personne doit alors poser l'un de ses pieds sur cette planche basculante, tout en maintenant son équilibre, afin d'atteindre la première extrémité du troisième tapis 3.

Ce troisième tapis 3 s'étend entre une première extrémité 43 par laquelle ce troisième tapis 3 rejoint la seconde extrémité 19 du deuxième tapis 2, et une seconde extrémité 44 qui correspond sensiblement à la fin du parcours, et il comporte cinq parties 46, 47, 48, 49 et 51.

La première partie comporte trois paires de marquages ronds, repérés respectivement par 52a et 52b, 53a et 53b, et 54a et 54b. Les marquages 52a et 52b de la première paire sont alignés selon la direction principale du tapis 3, les marquages 53a et 53b sont alignés selon un axe incliné à quarante-cinq degrés par rapport à la direction principale, et les marquages 54a et 54b sont alignés selon un axe transversal, c'est-à-dire perpendiculaire à la direction principale.

Comme visible en figure 3, une barre 56 est posée au sol en s'étendant depuis le repère 52a jusqu'au repère 52b, suivant une ligne pointillée 55, pour constituer un premier obstacle à enjamber. Un deuxième obstacle à enjamber 57 est constitué de deux plots coniques 58a et 58b de faible hauteur, à savoir trente centimètres, qui sont placés respectivement sur les repères 53a et 53b, et qui portent une barre 59 s'étendant sensiblement entre leurs sommets.

De façon analogue, un troisième obstacle à enjamber 61 est constitué avec deux autres plots coniques 59a et 59b, de plus forte hauteur, à savoir cinquante centimètres, placés respectivement sur les repères 54a et 54b, et portant une autre barre transversale 63 s'étendant entre leurs sommets respectifs.

Lorsque la personne aborde la première partie 46 de ce troisième tapis, elle doit ainsi d'abord enjamber la première barre 56 située au niveau du sol, puis elle doit enjamber la deuxième barre 58 du deuxième obstacle 57 qui est à environ trente centimètres du sol, et elle doit enfin enjamber la barre transversale 63 du troisième obstacle 61 située à environ cinquante centimètres du sol. Cette troisième partie permet ainsi de solliciter l'équilibre sur un pied ainsi que la flexion et la rotation de la hanche.

La deuxième partie 47 du troisième tapis comporte un repère carré ou rectangulaire 64 sur lequel sont placés deux accessoires 66 et 67 orientés selon la direction principale du tapis. Ils sont placés de part et d'autre de l'axe central du tapis en étant espacés l'un de l'autre d'une certaine distance perpendiculairement à l'axe central. Ces deux accessoires 66 et 67 définissent deux devers inclinés chacun à quinze degrés dont l'un, visible dans la figure 3 est repéré par 68.

Lorsque la personne franchit cette deuxième partie 47, elle doit placer son pied droit sur le devers 68 situé à sa droite et son pied gauche sur le devers situé à sa gauche, ce qui permet de faire travailler l'inversion et l'éversion de son pied.

La troisième partie 48 comprend quant à elle une région 69 formant un sol irrégulier qui se présente sous forme d'une suite de quatre baguettes 71 orientées transversalement et situées les unes devant les autres le long de la direction principale.

La quatrième partie 49 comprend quant à elle une région 72 formant un sol mou, et est constituée d'un revêtement tel qu'une moquette épaisse ou approchant qui est rapportée sur le tapis 3. De manière analogue, la cinquième partie 51 comprend un ensemble de reliefs ronds 73 disposés les uns à côté des autres, dans une région rectangulaire 74.

Ces trois dernières parties qui sont parcourues les unes après les autres permettent de travailler la sensibilité du pied et l'équilibre de la personne les parcourant.

D'une manière générale, les marquages délimitant les emplacements de pieds et formant repères pour les obstacles ou accessoires sont réalisé avec des couleurs appropriées pour faciliter l'identification des différentes parties et portions tant pour la personne évoluant sur le parcours que pour la personne qui l'assiste et qui installe l'agencement.

Complémentairement, des inscriptions permettent d'identifier chaque partie, comme visible sur les figures. Ainsi, le premier tapis porte à sa première extrémité l'inscription "Départ", le deuxième tapis porte au niveau de sa première partie l'inscription "Ramassage", l'inscription "Montée-Descente" au niveau de sa deuxième partie et l'inscription "Equilibre" au niveau de sa troisième partie. Le troisième tapis porte au niveau de sa première partie l'inscription "Enjambement", et l'inscription "Attention sol irrégulier" au niveau de ses trois dernières parties.

Dans les exemples des figures, l'invention est mise en oeuvre au moyen de tapis sur lesquels sont imprimés les repères et marquages servant à positionner les pieds ainsi que les obstacles et accessoires, et à guider les pas de marche. Ces tapis de sol sont avantageusement enroulables, pour que l'agencement puisse rapidement être installé, et également rapidement rangé de manière à ne pas nécessiter de local dédié.

L'invention peut également être mise en oeuvre au moyen de marquages réalisés à même le sol, au moyen d'autocollants appropriés ou bien avec de la peinture. Dans ce cas, seuls les obstacles et autres accessoires doivent être mis en place et retirés pour rendre l'agencement opérationnel et pour le ranger.

L'agencement selon l'invention peut également être mis en oeuvre dans un espace dédié comportant des obstacles et accessoires rigidement solidarisés au sol.

D'une manière générale, l'invention permet de prévenir les chutes en milieu institutionnel, par la mise en oeuvre d'un parcours, permettant d'améliorer et d'évaluer le schéma moteur pour éviter l'oubli et le désapprentissage de gestes simples.

Le parcours comporte des étapes successives de difficultés variables lui conférant un attrait ludique, suscitant motivation et émulation. Son organisation figée en fait un référentiel permettant d'assurer une évaluation fiable, régulière et standardisée après, le cas échéant, répartition des personnes âgées en groupes de niveau.

L'évaluation peut être assurée avec une grille dans laquelle une note est attribuée à chaque étape du parcours, ce qui permet de noter les performances à chaque fois que le parcours est effectué.

L'utilisation régulière de cet agencement permet ainsi d'empêcher le désapprentissage de postures proprioceptives, et de détecter de manière fiable une dégradation brutale de la condition physique d'une personne.