Dispositif de retenue pour barre d'obstacle

申请号 EP79400062.0 申请日 1979-01-30 公开(公告)号 EP0004210B1 公开(公告)日 1981-11-11
申请人 Colonna des Princes, Louis; 发明人 Colonna des Princes, Louis;
摘要
权利要求 1. Dispositif de retenue pour barre d'obstacle, comprenant une monture (1, 1a, 2, 2a) destinée à être fixée en un emplacement désiré d'un chandelier (21) ou analogue, cette monture portant une pièce en U (6) servant de support pour la barre (9), le support en U (6) pouvant pivoter autour d'au moins un axe (3) de la monture parallèle à la barre (9), entre une position de service normal dans laquelle le support en U (6) sert à supporter la barre (9), et une position dans laquelle le support en U (6) laisse échapper la barre (9), caractérisé en ce que l'axe (3) appartient à une charnière comprenant une plaque (5, 16) fixée au support en U (6), et une plaque (4) fixée à la monture (1,1a, 2, 2a) et destinée à servir de butée de repos pour le support (6) de barre (3).2. Dispositif conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que le support (6) de la barre (9) est fixé à la première des plaques (16) d'une charnière double dont les axes (3, 13) sont parallèles, la deuxième plaque (15) reliant les deux axes et la troisième plaque (4) étant solidaire de la monture et servant de butée de repos pour le support (6) de la barre (9).3. Dispositif conforme à l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend une plaquette (7) d'appui latéral pour la barre (9), parallèle au support en U (6), solidaire de celui-ci, et disposée entre ledit support et la monture.4. Dispositif conforme à l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend un bracelet en élastomère (8) disposé autour des plaques (4, 5, 15, 16) de la charnière.5. Dispositif conforme à l'une des revendications 3 ou 4, comportant deux broches enfichables (1, 2) et caractérisé en ce qu'il comprend une plaque de charnière (4) solidaire du prolongement (1 a) de la broche inférieure (1), et une plaque de charnière (5, 16) reliée à la précédente et portant, à la fois, le support en U (6) de la barre (9) et la plaquette d'appui latéral (7).
说明书全文

La présente invention concerne un dispositif de retenue pour les barres d'obstacles, notamment du genre utilisé pour l'entraînement et la compétition en saut d'obstacles des chevaux.

On sait que de tels obstacles sont constitués par une barre mobile dont les extrémités reposent sur des arceaux qui sont solidaires d'une monture permettant de les placer à l'emplacement désiré de supports qui offrent des positions échelonnées pour ces montures. Par exemple, les supports sont constitués par des poteaux verticaux, souvent appelés chandeliers, et qui sont percés de trous échelonnés. Ces supports peuvent aussi être réalisés au moyen de barres horizontales ou obliques également percées de trous échelonnés.

De son côté, la monture peut être constituée par un taquet comportant une ou deux broches enfichables dans les trous du support. Cette monture peut également comporter un collier enserrant le poteau et qui est retenu dans des crans échelonnés placés aux arêtes de celui-ci.

Dans certaines réalisations, l'arceau précité a la forme d'un quart de cercle et il est solidaire d'une partie de la monture située en regard du poteau opposé, de façon que le plan de cet arceau soit vertical et parallèle au plan de symétrie de l'obstacle.

Le dispositif ainsi réalisé présente des inconvénients, et même des dangers, pour les raisons suivantes : la barre repose en simple appui sur le fond de l'arceau dont les bouts incurvés vers le haut empêchent sa chute. Elle ne peut tomber qu'après avoir été soulevée au-dessus de l'un ou l'autre de ces bouts. Ce soulèvement peut être normalement causé par le choc d'un membre antérieur du cheval en mouvement ascendant pour franchir l'obstacle. Dans ce cas, la barre, avant de tomber, va gêner davantage encore le cheval et pourra provoquer sa chute. Mais le danger s'accroît lorsque le cheval touche la barre avec un membre antérieur ou postérieur dans des conditions telles que le choc développe sur la barre une force dirigée vers le bas. Dans ce cas, la barre ne peut d'elle-même échapper aux arceaux qui la supportent, sauf si elle casse ou rebondit. Le choc du cheval sur la barre risque dans tous les cas de le déséquilibrer complètement en provoquant des chutes dangereuses. En particulier, on constate que ces chutes provoquent fréquemment une fracture de la troisième phalange du cheval et de toute façon le rendent rétif. De plus, le remplacement des barres cassées est onéreux.

On essaie parfois de pallier ces défauts en aplatissant l'arceau pour pouvoir placer la barre très près d'un bout et à la limite d'équilibre, et pour éviter qu'elle ne tombe intempestivement, on est conduit à l'appuyer contre les faces internes des chandeliers, ce qui peut entraîner son coincement avec les conséquences dangereuses bien connues.

Mais un autre inconvénient, moins grave d'ailleurs, se présente : la hauteur de la barre n'est pas exactement fixée, et peut varier lorsqu'on la remet en place après qu'elle soit tombée. La régularité des épreuves de concours de saut en est affectée.

Le modèle d'utilité allemand DE-U-70 05 100 remédie à ces inconvénients. Il comprend entre la monture et l'arceau une pièce intermédiaire articulée à la monture et à l'arceau par deux axes superposés, parallèles à la barre, tous deux équipés d'un limiteur de couple.

Ainsi, en cas de choc assez important sur la barre, l'un au moins des limiteurs de couple permet la rotation de l'arceau autour de l'axe correspondant, ce qui permet à la barre d'échapper à l'arceau.

Ce dispositif donne satisfaction, mais présente l'inconvénient d'être excessivement complexe et d'impliquer un prix de revient rédhibitoire.

On connaît aussi d'après le brevet US-A-3 552 748 un support de barre pour le saut en hauteur ou le saut à la perche, qui est articulé directement au chandelier par une charnière. L'une des plaques de la charnière est fixée contre la face du chandelier qui est parallèle à la barre et opposée au sauteur arrivant vers la barre. L'autre plaque de la charnière est fixée sous une plaquette contre-coudée vers le bas, qui porte la barre. En service normal, des moyens de rappel tels que ressort ou contrepoids repoussent la plaquette vers le haut, les deux plaques de charnière étant alors perpendiculaires l'une à l'autre.

En cas de contact du sauteur avec la barre, celle-ci peut s'échapper en glissant sur les plaquettes qui éventuellement, si le choc est lourd, s'inclinent à l'encontre des moyens de rappel.

Ce dispositif n'est pas adapté au saut d'obstacles par des chevaux, car la facilité avec laquelle la barre est éjectée apprendrait très rapidement aux chevaux à ne plus respecter l'obstacle.

La présente invention vise à réaliser un dispositif de retenue pour barre d'obstacle d'un prix de revient acceptable ou même favorable, et qui limite le risque d'accident en cours de saut tout en imposant aux chevaux le respect de l'obstacle.

L'invention, telle qu'elle est caractérisée dans les revendications, résoud le problème posé ci- dessus.

Au repos, la charnière est fermée et ses deux plaques sont appuyées l'une contre l'autre. Un choc transversal fait s'incliner la plaque supérieure à laquelle est fixé le support en U, qui laisse ainsi échapper la barre. Ce mode de réalisation est simple et économique.

La trajectoire qui est ainsi imposée à la barre jusqu'à sa chute concilie sécurité au cours du saut et respect de l'obstacle par le cheval avant le saut.

Le mode de réalisation de la revendication 1 ne concerne que les obstacles qui doivent être franchis dans le même sens pendant un parcours.

Le mode de réalisation perfectionné de la revendication 2 permet le franchissement bilatéral des obstacles. Dans ce mode de réalisation au repos, les trois plaques sont empilées l'une sur l'autre.

Si les deux chandeliers ou analogues placés de part et d'autre de la barre sont équipés du dispositif conforme à la revendication 3, la barre est contenue dans l'intervalle entre les deux plaquettes d'appui latéral, et comme ces plaquettes sont solidaires des supports en U et basculent avec ceux-ci, tout coincement de la barre contre les chandeliers est rendu impossible.

D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description qui va suivre.

Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, on a figuré les deux modes précités de réalisation de l'invention :

  • - la Figure 1 est, dans le premier mode de réalisation, la vue en élévation de profil du dispositif, après coupe partielle suivant I-I de la Figure 2 ou de la Figure 3,
  • - la Figure 2 est la vue en plan de ce dispositif,
  • - la Figure 3 est la vue de face du côté du support en U,
  • - la Figure 4 est la vue de dos du côté des broches,
  • - la Figure 5 est une vue en perspective du dispositif monté sur le chandelier,
  • - la Figure 6 est une vue analogue à la Figure 3, le support en U étant en position de basculement à 90° environ,
  • - la Figure 7 est, dans le deuxième mode de réalisation, une vue de face du dispositif du côté du support en U,
  • - la Figure 8 est analogue à la Figure 7, avec le support en U en position intermédiaire de basculement vers la droite,
  • - la Figure 9 est analogue à la Figure 8, avec basculement semblable vers la gauche.

Dans le premier mode de réalisation de l'invention, décrit en référence aux Figures 1 à 4, le dispositif de retenue est du genre dans lequel la monture comprend un taquet métallique constitué par une broche rectiligne 1 avec son prolongement 1a, et par une broche 2 parallèle à la précédente, coudée à angle droit dans sa partie 2a soudée sur la broche 1. Un support 6 en forme de U est placé à l'avant du taquet, son plan médian est vertical en position de service normal, et perpendiculaire au plan des broches 1 et 2, également vertical et formant plan de symétrie du support 6.

Conformément à l'invention, le support en U 6, qui se développe sensiblement sur un demi-cercle, est soudé sur la plaque supérieure 5 d'une charnière simple dont l'axe 3 parallèle à la broche 1 se termine à l'avant par une tête 3a, et à l'arrière par une collerette tronconique 3b, obtenue par exemple par matage. Le plaque inférieure 4 de la charnière est soudée sur le prolongement 1a de la broche 1 et sert de butée pour la plaque 5 en position de service normal. Une plaquette verticale 7, servant d'appui latéral à la barre d'obstacle, est soudée sur la plaque supérieure 5 de la charnière, parallèlement au support en U 6. Un bracelet en élastomère, placé entre le support en U 6 et la plaquette 7, entoure les deux plaques 4 et 5 et l'axe 3 de la charnière, en passant dans le prolongement 1a de la broche 1. En service, les broches 1 et 2 sont enfilées dans les trous échelonnés 10 d'un chandelier 21, ou autre (Figure 5), et la barre d'obstacle 9 est placée dans le support 6 et peut venir en butée par son extrémité contre la plaquette 7.

Le fonctionnement de ce dispositif et ses avantages sur la technique connue apparaissent clairement par la Figure 6 : si la barre 9 reçoit, d'un cheval franchissant l'obstacle, un choc suivant F venant de la gauche, le support en U 6 pivote suivant G autour de l'axe 3 de la charnière et laisse échapper immédiatement la barre 9. Le bracelet 8 en élastomère est mis en extension par l'écartement des plaques 4 et 5 et rappelle, vers la position de service normal, tout le dispositif dès la chute de la barre 9. Comme la plaquette 7 d'appui latéral pour la barre 9 bascule avec le support en U 6, tout frottement de la barre 9 contre la partie coudée 2a de la broche 2, et a fortiori contre le chandelier 21, est rendu impossible.

Le dispositif de retenue de sécurité prévu par l'invention est ainsi escamotable et automatique.

Par contre, le dispositif à un seul axe d'articulation considéré, ne réagit pas à un choc venant de la droite de la Figure 3, et cela entraîne deux conséquences : d'une part, un obstacle ainsi équipé ne peut être franchi que dans un sens ; d'autre part, pour équiper les deux chandeliers qui se font face, il faut un dispositif réagissant à gauche et un second dispositif réagissant à droite, ce qui oblige à avoir en magasin les deux types de dispositifs.

Avec le second mode, préféré, de réalisation illustré par les Figures 7 à 9, ces sujétions sont éliminées. Dans cette réalisation, la charnière simple du premier mode de réalisation est remplacée par une charnière double, repliée en Z et comprenant une plaque horizontale inférieure 4, soudée au prolongement 1a de la broche 1, et qui porte l'axe 3 d'une première charnière dont la seconde plaque 15 appartient aussi à une seconde charnière d'axe 13, parallèle à l'axe 3. Cette seconde charnière comporte une plaque supérieure 16 qui porte, à la fois, le support en U 6 et la plaquette 7 d'appui latéral de la barre. Le bracelet 18 en élastomère, placé comme dans le premier mode entre le support 6 et la plaquette 7, entoure l'ensemble des trois plaques 4, 15 et 16 de la charnière double et les deux axes 3 et 13 de celle-ci, ainsi que le prolongement 1a de la broche 1.

Comme on le voit sur les Figures 8 et 9, le dispositif de retenue à double articulation ainsi réalisé, peut pivoter aussi bien si le choc sur la barre 9 vient de la gauche (Figure 8) que s'il vient de la droite (Figure 9). Dans les deux cas, dès que la barre 9 s'est échappée, le bracelet élastique 18 ramène l'ensemble de la double charnière en position de service normal (Figure 7), dans laquelle la barre peut être remise en place.

Le dispositif ainsi constitué offre donc une parfaite sécurité, quel que soit son mode d'utilisation.

Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux deux modes de réalisation donnés à titre d'exemples, et on peut y apporter des variantes de formes et d'excécution.

Ainsi, le support en U 6 peut présenter une forme différente d'un demi-cercle. Il pourrait ne s'étendre que sur un tiers de cercle, comme dans le cas des Figures 7 à 9, ou encore être constitué par deux branches parallèles réunies par une perpendiculaire commune.

De même, le dispositif de retenue au lieu d'être en métal pourrait être réalisé en bois ou en matière plastique rigide.

D'autres modes de fixation que le système à deux broches peuvent être prévus pour fixer le dispositif de retenue au chandelier. Par exemple, la broche inférieure 1 pourrait être remplacée par une fourche enserrant horizontalement le chandelier. De même, le support en U peut être articulé sur un tenon de section carrée ou rectangulaire destiné à être engagé dans une mortaise parmi un ensemble de telles mortaises échelonnées le long d'un poteau ou analogue. L'axe d'articulation du support en U pourrait encore être porté par un collier entourant le chandelier et engagé dans des crans de celui-ci.

Enfin, les moyens servant à ramener le support en U, en position de service, pourraient aussi être constitués par un ressort hélicoïdal disposé autour de l'axe 3 ou encore par deux pièces aimantées respectivement solidaires des plaques de la charnière.

En conclusion, on mentionnera encore les avantages suivants de l'invention :

  • - En cas de chute de la barre, celle-ci ne tombe pas loin, quelles que soient la direction et la force de la poussée, en raison du mouvement de rotation autour de la charnière et du caractère enveloppant du support en U.
  • - Dans tous les cas, l'énergie cinétique du choc n'est jamais transmise aux chandeliers qui ne tombent plus.
  • - Le dispositif de retenue réagit toujours de la même façon pour la même intensité et la même direction du choc sur la barre.
  • - Si le choc sur la barre est faible, celle-ci ne tombe plus et est ramenée automatiquement en place.

QQ群二维码
意见反馈