Raquette de jeu à équilibre variable automatiquement

La présente invention concerne une raquette de jeu à équilibre variable, notamment une raquette de tennis dontle centre de gravité, déplacé vers la tête de la raquette avant le service ou le smash à l'aide d'un élément mobile, est automatiquement ramené vers le "grip" après l'un de ces deux mouvements. On connait déjà des raquettes de tennis à équilibre variable munies d'un dispositif comportant un élément mobile pouvant coulisser le long d'un élément profilé de guidage disposé entre la base du cadre de la raquette et l'extrémité du manche ou "grip" servant à tenir la raquette ; l'élément mobile et l'élément de guidage comportant des moyens qui permettent la fixation et la libération de l'élément mobile en des emplacements appropriés de l'élément de guidage. _

Selon les brevets français n° 2 235 714 et 2 270 907 les moyens précités de l'élément mobile et de l'élément de guidage coopèrent de façon que la libération et le déplacement de l'élément mobile s'effectuent par une simple poussée de translation contre l'élément mobile, depuis un emplacement jusqu'à un autre emplacement de l'élément de guidage.

Toutefois lorsque l'élément mobile est placé en un emplacement proche du cadre pour donner au service ou au smash une puissance accrue résultant d'un équilibrage dit "en tête" il est ensuite nécessaire, si le relanceur a retourné le service, de ramener le plus rapidement possible l'élément mobile en un emplacement plus proche du grip pour que l'équilibrage de la ra quette soit mieux approprié à l'échange qui va suivre.

Entre le moment du service et celui de la relance le joueur qui suit son service dispose donc d'un laps de temps très court pour ramener l'élément mobile vers le grip, ce qui demande une certaine habitude pour ne pas être gêné pendant la montée au filet.

La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient par le fait que sous l'effet du service ou du smash l'élément mobile, qui a été préalablement immobilisé à la base du cadre, re- viem automatiquement vers le grip où il est maintenu en une position aménagée à cet effet.

Ce résultat est obtenu par le fait que l'élément mobile est relié au grip par un élément élastique et que lors du service ou du smash l'élément mobile est déplacé vers le cadre sous l'action de la force centrifuge à laquelle il est soumis, de telle sorte qu'il est libéré des moyens d'arrêt qui l'immobilisaient en un emplacement proche du cadre et qu'il est ensuite automatiquement ramené vers le grip par le moyen élastique précité. L'invention a essentiellement pour objet une raquette de tennis à équilibre variable munie d'un dispositif comprenant un élément mobile (7) pouvant coulisser le long d'un élément de guidage (4) entre la base du cadre (3) et un emplacement du grip (I), et des moyens d'arrêt situés sur l'élément mobile (7) coopérant avec des moyens d'arrêt situés sur l'élément de guidage (4); raquette de tennis dans laquelle l'élément mobile (7) est relié au grip par un élément élastique (8a,8b), les moyens d'arrêt coopèrent de façon telle que si l'élément mobile - (7) est d'abord immobilisé en un emplacement proche de la base du cadre (3) avant que soit effectué le mouvement du service ou du smash, l'élément mobile précité est ensuite automatiquement libéré et déplacé vers le cadre par la force centrifuge à laquelle il est soumis lors du service ou du smash, puis ramené par l'effet de rappel de l'élément élastique précité jusqu'à un emplacement plus rapproché du grip.

L'élément mobile (7) est relié par l'élément élastique (8a,8b) de préférence à l'extrémité - (9a,9b) du grip la plus éloignée de la base du cadre (3) et peut coulisser le long de l'élément de guidage (4) depuis le grip jusqu'à la base du cadre, sous l'effet d'une poussée de translation (fl) en étant soumis à une tension élastique croissante.

De préférence l'élément de guidage (4) est un profilé ayant une surface plane (4a) parallèle au plan du tamis (3a) qui comporte, à une faible distance "d" de son extrémité fixée à la base du cadre (3), un moyen d'arrêt (10) susceptible de coopérer avec un moyen d'arrêt (II) de l'élément mobile (7), et l'élément élastique (8a, 8b) fixé à l'élément mobile passe dans une partie creuse - (15b) du grip à travers des orifices (8c,8d) de la paroi avant (15) du grip.

Les exemples non limitatifs suivants illustrés par les figures 1 à 5 permettront de mieux comprendre l'objet de l'invention.

• La figure 1 représente selon le plan du tamis une raquette de l'invention, du type "à branches".
• La figure 2 représente, en vue cavalière éclatée, un premier mode de réalisation du dispositif de la raquette de l'invention.
• La figure 3 représente, en coupe selon l'axe YY' et perpendiculairement au plan du tamis, le dispositif des figures I et 2.
• La figure 4 représente, en coupe comme pour la figure 3 et de façon partielle, un deuxième mode de réalisation du dispositif de la raquette de l'invention.
• La figure 5 représente, en coupe selon l'axe XX' et perpendiculairement au plan du tamis, le dispositif des figures 1,2 et 3 passant à travers la paroi avant du grip.

La raquette représentée sur la figure 1 comporte le grip(l) axialement creux, les branches - (2a,2b), le cadre (3), le tamis (3a), l'élément de guidage (4), une surface (4a) de l'élément de guidage parallèle au plan du tamis, un moyen de fixation (5) de l'élément de guidage (4) au voisinage du grip à travers les branches (2a,2b), une extrémité (5a) vissable ou enclenchable du moyen (5) de fixation, un moyen de fixation (6) de l'élément de guidage (4) à travers la base du cadre, l'extrémité (6a) vissable ou enclenchable du moyen (6) précité, l'élément mobile(7), une partie du moyen élastique (8a) fixée d'une part à l'élément mobile (7) et d'autre part au grip par le moyen de fixation(9a), le moyen d'arrêt (10) de la surface (4a) de l'élément de guidage au voisinage de la base du cadre, le moyen d'arrêt (II) de l'élément mobile susceptible de coopérer avec le moyen d'arrêt (10) précité, les moyens (12a,12b) de l'élément mobile coopérant avec les moyens - (13a,13b) des branches (2a,2b) précitées pour maintenir l'élément mobile au voisinage du grip au cours des échanges après le service ou le smash.

La vue éclatée représentée sur la figure 2 comporte le grip(1), la paroi avant (15) du grip faisant face au cadre, la branche (2a), l'élément de guidage (4) de section rectangulaire sur lequel peut coulisser l'élément mobile (7) qui est rattaché au grip par l'élément élastique (8b) fixé d'une part à l'élément mobile en (14b) et d'autre part au grip en un emplacement (9b) non dessiné. La surface (4a) de l'élément de guidage, parallèle au plan du tamis, comporte un moyen d'arrêt sous la forme d'un ergot (10) dont la surface (10b) tournée vers le tamis est perpendiculaire à la surface (4a) précitée et la surface (10a) tournée vers l'élément mobile est dans le prolongement de la surface (4a) selon un galbe incliné; l'ergot précité ayant une hauteur "h" par rapport à la surface (4a) et la surface (10a) se trouvant à une distance "d" de l'extrémité de l'élément de guidage fixé au cadre.

L'élément mobile (7) comporte un système de ressort (11c) logé dans l'ouverture (7a), fixé autour de l'axe (Ild), et terminé par un moyen d'arrêt sous la forme d'un ergot (II) tourné vers l'élément de guidage. La surface (Ilb) de l'ergot précité est tournée vers le grip perpendiculairement à la surface (4a) de l'élément de guidage et la surface - (Ila) tournée vers le tamis forme la partie inclinée de l'ergot (II).

La flèche (fl) indique la direction de la poussée de translation exercée sur l'élément mobile pour le déplacer vers le cadre et la flèche (f2) la pression exercée sur le système de ressort (11c) logé dans l'ouverture (7a) de sorte que la surface (Ilb) de l'ergot (II) puisse être mise en contact avec la surface (10b) de l'ergot (10) lorsque l'ergot (II) a dépassé vers le cadre l'ergot antagoniste (10). La surface (Ilb) est ensuite maintenue contre la surface (10b) sous l'effet de la tension du moyen élastique (8a,8b) dont la partie (8a) symétrique de la partie (8b) n'est pas représentée sur le dessin. L'élément mobile (7) comporte des saillies rigides (12a,12b), et les branches (2a,2b) des moyens flexibles (13a,13b) proches du grip mais laissant passer par flexion les saillies précitées lorsque l'élément mobile (7) est ramené vers la base du grip après le service ou le smash. Les moyens flexibles précités exercent ensuite une force de retenue suffisante contre les saillies précitées pour maintenir l'élément mobile au voisinage de la paroi avant - (15) du grip au cours des échanges suivant le service ou le smash. L'orifice (5c) à travers lequel passe le moyen de fixation (5) est indiqué sur la branche (2a).

Le dispositif représenté sur la figure 3 comporte le grip (I), l'élément de guidage (4) pénétrant à travers la paroi avant(15) du grip tournée vers le tamis dans la partie axiale (15b) du grip qui est creux sur toute sa longueur jusqu'à l'élément de fermeture (15a), la surface (4a) de l'élément de guidage, l'orifice (5b) de l'élément de guidage à travers lequel passe le moyen de fixation (5), le moyen de fixation (6) précité et son extrémité (6a), l'élément mobile (7), lemoyen élastique(8a,8b) les moyens de fixation (9a,9b) au grip et (14a,14b) à l'élément mobile, l'ergot (10) de l'élément de guidage et ses surfaces (10a) et (10b) précitées ainsi que l'ergot antagoniste (II) de l'élément mobile avec ses surfaces (Ila) et (Ilb) terminant le système de ressort (11c) fixé à l'élément mobile autour de l'axe (Ild), et l'indication de la hauteur "h" et de la distance "d" précitées.

D'une façon plus précise l'ergot (II) de l'élément mobile (7) comporte une première position selon laquelle il est à une distance supérieure à "h" de la surface (4a) de l'élément de guidage - (4), et une deuxième position selon laquelle il est à une distance inférieure à "h" de la surface (4a) de l'élément de guidage (4); le passage de la première à la deuxième position s'effectuant par une pression (f2) exercée sur le ressort (llc) solidaire de l'ergot (II), et inversement le passage de la deuxième à la première position étant dû à un effet antagoniste du ressort (Ilc) juste suffisant pour ramener l'ergot (II) à sa première position, lorsque la pression précitée est supprimée.

L'immobilisation de l'élément mobile (7) sur l'élément de guidage (4) est obtenue par la combi- . naison :

• 1) de la poussée de translation (fl) exercée sur l'élément mobile (7) jusqu'à ce que la surface - (Ilb) de l'ergot (II) soit à une distance inférieure à "d" de l'extrémité de l'élément de guidage (4) ;
• 2) de la pression (f2) exercée sur le ressort - (Ilc) pour amener l'ergot (II) à la deuxième position précitée; et
• 3) de la tension de l'élément élastique - (8a,8b) appliquant la surface (11b) contre la surface (1Ob).

La libération de l'élément mobile (7) est obtenue de fait que, d'une part la tension élastique précitée, tout en étant suffisante pour maintenir l'élément mobile contre l'élément de guidage avant le service ou le smash, est suffisamment inférieure à la force centrifuge à laquelle est soumis l'élément mobile (7) en raison de la vitesse imprimée à la raquette pendant le service ou le smash, et que d'autre part la distance "d" précitée est suffisante pour permettre successivement le dégagement de l'élément mobile (7) sous l'effet de la force centrifuge précitée puis son rappel vers un emplacement plus rapproché du grip.

En position de départ, c'est à dire avant que la raquette soit armée en vue du service ou du smash l'élément mobile se trouve sur l'emplacement rapproché du grip, les saillies (12a,12b) étant entre les moyens flexibles (13a,13b) et la paroi avant (15) du grip.

Pour armer la raquette le joueur exerce une poussée de translation sur l'élément mobile le long de l'élément de guidage en direction du cadre en exerçant aussi une pression sur le ressort (llc) en fin de course lorsque l'ergot (II) de l'élément mobile dépasse la position de l'ergot (10) de l'élé ment de guidage. Le joueur peut alors arrêter le mouvement de translation tout en maintenant la pression selon (f2), de sorte quel'élément mobile est soumis à tension de l'élément élastique et que la surface - (Ilb) vient s'appliquer contre la surface (10b), ce qui a pour effet d'immobiliser l'élément mobile. Le joueur peut d'ailleurs combiner la pression (f2) avec la poussée (fl) de sorte qu'à la fin de la course de l'élément mobile la surface (Ila) vient frotter contre la surface (10a), avant que l'ergot (11) s'enclenche sur l'ergot (10).

Pendant le service ou le smash, la raquette est soumise à une force centrifuge croissante, notamment l'élément mobile qui, lorsque cette force centrifuge est supérieure à la force de tension de l'élément élastique (8a,8b), se déplace vers le cadre en libérant l'ergot (II) dont la surface (Ilb) n'est plus maintenue contre la surface (10b). Sous l'effet de la lame de ressort (Ilc) l'ergot (II) est désenclenché de l'ergot (10),en revenant sur la première position précitée, et l'élément mobile est ramené vers le grip par l'élément élastique (8a,8b) dont la tension est ajustée pour qu'elle soit encore suffisante pour que les moyens flexibles (13a,13b) laissent passer les saillies (12a,12b) de l'élément mobile. Autrement dit, la force de tension de l'élément élastique (8a,8b) doit être:

• -suffisamment forte, d'une part avant le service pour maintenir enclenchés l'ergot de l'élément mobile et l'ergot de l' élément de guidage malgré l'effet du ressort (llc), et d'autre part après le service pour ramener l'élément mobile vers le grip en faisant passer les saillies (12a,12b) entre les moyens flexibles (13a,13b) et le grip ;mais cette force doit être
• -suffisamment faible pour obtenir lors du service le désenclenchement des ergots de l'élément mobile et de l'élément de guidage sous l'effet de la force centrifuge, la distance "d" étant suffisante pour permettre le dégagement de l'élément mobile et le retour du ressort (Ilc) à sa première position. La surface (10b) doit former avec le plan du tamis un angle égal ou inférieur à 90° pour que les ergots - (II) et (10) puissent s'enclencher.

Defaçon générale tout système produisant le même résultat d'immobilisation et de libération des ergots (10) et (II) de la figure 3 peut être utilisé dans la raquette de l'invention. Le dispositif de la figure 4 comporte le moyen d'arrêt de l'élément de guidage (4) constitué à l'extrémité de la surface - (4a) par une encoche (16) comprenant successivement une partie plane (16b) formant vers le cadre avec le plan du tamis (3a) un angle ne dépassant pas 90° et situé à la distance "d" de l'extrémité de l'élément de guidage, une surface (4b) au-dessous de la surface (4a) et parallèle à celle-ci, une partie inclinée (16a) formant vers la grip avec la surface - (4a) un angle obtus, et une surface (4c) au-dessus de la surface(4a) et parallèle à celle-ci, le moyen d'arrêt (II) de l'élément mobile ayant la forme d'un ergot dirigé vers l'élément de guidage et dont la partie (Ilb) tournée, vers le grip peut coopérer avec la partie (16b) précitée, l'ergot précité étant relié à l'élément mobile (7) par le système de ressort (Ilc) juste suffisant pour maintenir l'ergot contre la surface (4a) et obtenir ensuite l'enclenchement de l'ergot dans l'encoche précitée.

L'immobilisation de l'élément mobile (7) sur l'élément de guidage (4) est obtenu par la combinaison :

• I) de la poussée de translation (fl) exercée sur l'élément mobile (7) jusqu'à l'enclenchement de l'ergot (II) dans l'encoche (16) les parties (Ilb) et (16b) étant en contact; et
• 2) de la tension du moyen élastique (8a,8b).

La libération de l'élément mobile est obtenue par le fait que d'une part la tension élastique précitée est suffisamment inférieure à la force centrifuge à laquelle est soumis l'élément mobile (7) en raison de la vitesse imprimée à la raquette lors du service ou du smash, et que d'autre part la distance "d" précitée est suffisante compte tenu du ressort (llc) et de la configuration des surfaces - (4b,16a,4c) de l'encoche (16) pour permettre le désenclenchement de l'élément mobile (7) sous l'effet de la force centrifuge et son rappel vers un emplacement plus rapproché du grip sous l'effet de la tension du moyen élastique précité.

Pour armer la raquette le joueur exerce une poussée de translation sur l'élément mobile le long de l'élément de guidage depuis sa position de départ comme dans la figure 3 jusqu'à ce que l'ergot de l'élément mobile qui est maintenu contre la surface (4a) sous l'effet du ressort (Ilc) s'enclenche ensuite automatiquement dans l'encoche (16) toujours sous l'effet du ressort précité.

Lors du service la raquette est soumise à une force centrifuge croissante, notamment l'élément mobile qui, lorsque cette force centrifuge est supérieure à la force de tension de l'élément élastique (8a,8b), se déplace vers le cadre en libérant l'ergot (II) dont la surface (Ilb) n'est plus maintenue contre la surface (16b) de l'encoche (16). La tension de l'élément élastique est ajustée de telle façon que, sous l'effet de la force centrifuge croissante, l'ergot (II) de l'élément mobile se déplace successivement contre les surfaces - (4b,16a,4c) dans la direction du cadre (3) sur une distance telle de la surface (4c) que, lorsque la force centrifuge décroit à la fin du service, la vitesse de rappel imprimée à l'élément mobile soit suffisante, compte tenu de l'effet du ressort (Ilc), de la différence de niveau entre les surfaces (4c) et (4a), et de la distance séparant la surface (4c) et la surface (4a), pour que l'ergot (11) ne soit plus retenu par l'encoche (16); l'élément mobile étant ensuite ramené vers le grip comme indiqué dans le cas de la figure 3.

Autrement dit la force de tension de l'élément élastique(8a,8b) doit être :

• -suffisamment forte, d'une part avant le service pour maintenir enclenché l'ergot de l'élément mobile dans l'encoche de l'élément de guidage, et d'autre part après le service lorsque la force centrifuge décroit pour que l'ergot (II) passe du contact avec la surface (4c) au contact avec la surface - (4a) en évitant l'encoche (16) compte tenu de l'effet suffisamment faible du ressort (llc), l'élément mobile étant ensuite ramené vers le grip en faisant passer les saillies (12a,12b) entre les moyens flexibles (13a,13b) et le grip; mais cette force de tension doit être :

suffisamment faible pour obtenir pendant le service, lorsque la force centrifuge est croissante, le déplacement de l'ergot (II) vers le cadre sur une distance de la surface (4c) telle que la vitesse de rappel de l'élément élastique soit ensuite suffisante pour que l'ergot (II) évite l'encoche (16) comme indiqué ci-dessus .

De façon générale tout système produisant le même résultat d'immobilisation puis de libération que celui obtenu avec l'ergot (II) et l'encoche (16) selon la figure 4, peut être utilisé dans la raquette de l'invention .

La figure 5 indique les sections des branches (2a,2b), de l'élément de guidage (4) et de l'orifice - (4d) par lequel l'élément précité traverse la paroi - (15) du grip, les sections des moyens élastiques (8a,8b) et des orifices respectifs (8c,8d) par lesquels les moyens précités traversent la paroi (15) précitée.

En résumé et comme illustré ci-dessus, l'invention concerne une raquette à équilibre variable comportant un système de libération automatique de l'élément mobile préalablement immobilisé en un emplacement proche de la base du cadre sur l'élément de guidage, ledit système étant basé sur le fait que, lors du service ou du smash, la force centrifuge imprimée à l'élément mobile augmente jusqu'à atteindre, au moment de l'impact avec la balle, une valeur telle que les moyens d'arrêt de l'élément mobile ne fonctionnent plus; la force centrifuge diminuant ensuite jusqu'à la fin du mouvement de service ou de smash de sorte que l'élément mobile est ramené vers le grip par un élément élastique dont la tension s'oppose à la force centrifuge.

Les dispositifs préférés de l'invention sont illustrés en détail par les figures 2 à 5, mais tout autre système, immobilisant l'élément mobile avant le service ou le smash puis le libérant au moment de l'impact pour qu'il soit ramené vers le grip par un élément élastique, peut être utilisé selon l'in vention .

L'élément mobile et l'élément de guidage sont connus de l'art antérieur notamment par les brevets français n° 2235714 et 2270907. Toutefois l'élément mobile de l'invention comporte en outre, fixé sur l'axe (Ild) le ressort (llc) terminé par l'ergot (II) pouvant se déplacer dans la fente (7a) perpendiculairement à l'élément de guidage, les moyens de fixation (14a,14b) pour l'élément élastique - (8a,8b) et les saillies (12a,12b). Tout autre système de ressort que la lame (Ilc) et l'axe(Ild) peut être utilisé selon l'invention. La lame de ressort précitée peut être notamment en acier ou en une autre matière élastique quelconque, et le système élastique peut être un système composite comportant des éléments rigides et des éléments élastiques. Les moyens de fixation (14a,14b) peuvent être constitués par des crochets ou tout autre moyen équivalent. Les saillies rigides (12a,12b) peuvent être situées en un point quelconque de l'élément mobile sous réserve qu'elles coopèrent avec les moyens flexibles (13a,13b) des branches - (2a,2b) comme indiqué sur les figures 1 et 2; étant entendu que l'élément mobile peut porter les moyens flexibles et qu'alors les branches précitées portent les saillies rigides .

L'élément élastique (8a,8b) est formé de préférence par au moins deuxparties fixées sur l'élément mobile et au grip, respectivement de part et d'autre de l'axe de l'élément de guidage. Il est constitué par un élastomère, un ressort métallique du type boudin ou par un système composite sous réserve que son élasticité soit suffisante, pour que l'élément mobile auquel il est fixé puisse glisser contre l'élément de guidage depuis la position de retenue par les moyens flexibles (13a, 13b) jusqu'au moyen d'arrêt (10), pour que la force centrifuge puisse libérer l'élément mobile par son déplacement vers le cadre, et que les saillies rigides précitées puissent passer dans l'espace entre les moyens flexibles (13a,13b) et la paroi (15) du grip lors du rappel de l'élément mobile vers le grip. Le dispositif de l'invention peut être intégré à la raquette. Il peut également être amovible, l'élément de guidage étant fixé d'une part au cadre par la vis à molette (6a) et d'autre part au grip à travers l'orifice (4d) de la paroi (15) du grip et par la vis à molette (5a) à travers les branches (2a, 2b) et l'orifice (5b) de l'élément de guidage; les moyens de fixation précités pouvant d'ailleurs être remplacés par des moyens équivalents .

Enfin la raquette de l'invention, ayant le centre de gravité automatiquement déplacé vers le grip après le service ou le smash, est une raquette métallique ou en une toute autre matière mais qui comporte entre le cadre et le grip un espace axial libre dans lequel est logé un élément de guidage sur lequel peut se déplacer un élément mobile pesant, le grip étant évidé axialement de façon appropriée pour laisser le passage notamment à l'élément élastique (8a,8b) et à l'élément de guidage.