Procédé de transcodage d'une image vidéotex pour la rendre compatible avec plusieurs systèmes vidéotex

申请号 EP86401469.1 申请日 1986-07-02 公开(公告)号 EP0209441A1 公开(公告)日 1987-01-21
申请人 Nahon, Georges; 发明人 Nahon, Georges;
摘要 Le procédé concerne le transcodage d'un mes­sage vidéographique primaire décrivant une image pri­maire dans un premier langage vidéographique en un mes­sage vidéographique secondaire décrivant une image secondaire dans ledit premier langage vidéographique et dans au moins un autre langage vidéographique. Ce pro­cédé consiste, pour chaque donnée du message vidéogra­phique primaire, à comparer le code du langage vidéo­graphique primaire associé à cette donnée aux codes des autres langages vidéographiques associés à cette donnée et, selon le résultat de cette comparaison et selon le type du code (caractère, commande, visualisation), à inscrire dans le message vidéographique secondaire une donnée ou une suite de données représentant une même fonction dans les différents langages vidéographiques.
权利要求 1. Procédé de transcodage d'un message vidéo­graphique primaire décrivant une image primaire dans un premier langage vidéographique en un message vidéogra­phique secondaire décrivant une image secondaire dans ledit premier langage vidéographique et une image se­condaire dans au moins un autre langage vidéographique, lesdites images secondaires étant essentiellement identiques à l'image primaire, lesdits messages vidéo­graphiques étant composés d'une suite de données binai­res, chaque donnée binaire étant associée par chaque langage vidéographique un code particulier, ledit procédé de transcodage étant caractérisé en ce que le transcodage de chaque donnée du message vidéographique primaire comprend les opérations suivantes :
- on compare le code du premier langage vidéographique associé à ladite donnée aux codes des autres langages vidéographiques associés à ladite donnée pour déter­miner si ledit code est identique auxdits codes ou si ledit code est différent d'au moins un desdits codes,A) si ledit code est identique auxdits codes, on ins­crit la donnée dans le message vidéographique secon­daire,B) si ledit code est différent d'au moins un desdits codes, on détermine si la donnée est associée à un code de caractère ou à un code de commande ou de visualisation,Ba) si la donnée est associée à un code de carac­tère, on inscrit une première donnée prédé­terminée dans le message vidéographique se­condaire,Bb) si la donnée est associée à un code de com­mande ou de visualisation, on détermine si ledit code est transcodable,Bbα) si ledit code n'est pas transcodable, on inscrit une deuxième donnée prédéterminée dans le message vidéographique secondaire,Bbβ) si ledit code est transcodable, on inscrit dans le message vidéographique secondaire une suite de données telle que les séquences de codes associés à cette suite aient un sens essentiellement identique pour chaque langa­ge vidéographique.
2. Procédé selon la revendication 1, caracté­risé en ce que la première donnée prédéterminée est une donnée dont les codes associés de chaque langage vidéo­graphique sont identiques.3. Procédé selon larevendication 2, caracté­risé en ce que la première donnée prédéterminée est la donnée associée au code "espace".4. Procédé selon la revendication 1, caracté­risé en ce que la deuxième donnée prédéterminée est une donnée dont les codes associés de chaque langage vidéo­graphique sont identiques.5. Procédé selon la revendication 4, caracté­risé en ce que la deuxième donnée prédéterminée est la donnée associée au code "NUL".
说明书全文

La présente invention a pour objet un procédé de transcodage d'une image d'un système de vidéotex pour la rendre compatible avec plusieurs systèmes de vidéotex. PLus précisément, l'invention concerne un procédé de transcodage d'un message vidéographique pri­maire décrivant une image primaire dans un premier langage vidéographique en un message vidéographique secondaire décrivant une image secondaire dans ledit premier langage vidéographique et une image secondaire dans au moins un autre langage vidéographique. Le but de l'invention est l'obtention d'un message vidéogra­phique secondaire produisant des images secondaires essentiellement identiques à l'image primaire, c'est-­à-dire des images secondaires qui contiennent l'essen­tiel des caractéristiques de l'image primaire, notam­ment dans la forme, la taille et la couleur des objets de cette image, et qui n'en diffèrent éventuellement que dans la représentation d'éléments de détail.

On rappelle que l'expression vidéographie désigne un procédé de télécommunication permettant de présenter à un usager des messages alphanumériques ou graphiques sur un écran de visualisation. Dans une va­riante de ce procédé, appelée vidéographie diffusée ou télétex, les messages sont systématiquement diffusés par un réseau de télévision et l'usager peut effectuer un choix parmi ces messages. Dans une autre variante de ce procédé, appelée vidéographie interactive ou vidéo­tex, un réseau de télécommunication assure la transmis­sion des demandes de l'usager et des messages obtenus en réponse. Le système français TELETEL (marque dépo­sée), le système anglais PRESTEL (marque déposée) et le système allemand BILDSCHIRMTEXT (marque déposée) relè­ vent de cette deuxième variante.

On a représenté schématiquement sur la figure 1 l'architecture d'un système de vidéotex. Ce système est un réseau comprenant un serveur 2, un réseau de transmission 4, qui peut être le réseau téléphonique, et un ensemble de terminaux de vidéotex 6.

Chaque terminal de vidéotex 6 comporte en entrée un modem 8 auquel sont reliés un téléphone 10 pour entrer en communication avec le serveur, un cla­vier 12 permettant à l'usager de composer et d'envoyer des demandes au serveur, et un circuit 14 relié à un écran de télévision 16. LE circuit se compose d'un décodeur 18 recevant, à travers le modem 8, les messa­ges vidéographiques transmis par le serveur, une mémoi­re de page 20, un générateur de caractère 22 et un générateur de visualisation 24 délivrant un signal vidéo à l'écran de télévision 16. Une base de temps 26 assure le séquencement des signaux entre les différents moyens du circuit 14.

Chaque système de vidéotex est défini par un langage vidéographique, c'est-à-dire un ensemble de codes de caractère et de codes de commande, et par un protocole de transmission pour transmettre ces codes du serveur vers le terminal de vidéotex. En Europe, les caractéristiques des systèmes de vidéotex sont définies par la norme TCD 6-1 de la CEPT (Commission Européenne des Postes et Télécommunications). Les systèmes de vi­déotex tels que PRESTEL, TELETEL et BILDSCHIRMTEXT sont des sous-normes définissant trois niveaux différents de cette norme standard.

Chaque langage vidéographique comporte une liste de caractères alphanumériques, une liste de ca­ractères semi-graphiques, une liste de commandes et une liste d'attributs de visualisation. Ces éléments du langage sont représentés dans le système de vidéotex par des codes, c'est-à-dire une valeur numérique parti­culière. Celle-ci est en général un octet de données binaires. Il est important de ne pas confondre la va­leur numérique qui est un nombre binaire indépendant du langage vidéographe et le code qui associe un élément du langage vidéographique à une valeur numérique, et qui n'a donc un sens que pour un langage vidéographique donné.

Les différents langages vidéographiques ne sont compatibles entre eux, d'une part, car à une valeur numérique donnée peuvent correspondre des codes différents dans des langages vidéographiques diffé­rents, et d'autre part, car les attributs de visualisa­tion ne sont pas traités de la même manière dans tous les systèmes de vidéotex. Ainsi, par exemple, les at­tributs de visualisation sont en série dans le système PRESTEL -ils occupent un emplacement de caractère dans la mémoire d'écran- alors qu'ils sont en parallèle dans le système TELETEL- ils occupent un emplacement de mé­moire dans un plan de mémoire disposé en parallèle avec le plan de mémoire d'écran. Enfin, dans le système BILDSCHIRMTEXT, les attributs de visualisation peuvent être en série ou en parallèle.

Ces différences rendent impossible la res­titution, sur un terminal d'un premier système de vi­déotex, d'une image produite par un second système de vidéotex. Le but de l'invention est de supprimer cette limitation. Ceci est réalisé par un procédé de transco­dage qui convertit un message vidéographique, corres­pondant au codage d'une image suivant un premier système de vidéotex, en un autre message vidéographique qui, interprété par des terminaux de différents systèmes de vidéotex, produit sur chacun de ces terminaux une image essentiellement identique à l'image correspondant au message vidéographique de départ.

Ce procédé de transcodage consiste à analyser chaque donnée du message vidéographique de départ et à produire, suivant la nature de cette donnée et le sens du code associé à cette donnée dans le langage vidéo­graphique de départ, une autre donnée ou une suite de données interprétables par plusieurs systèmes de vidéo­tex et dont le code ou la suite de codes associés a un sens analogue à celui du code associé à la donnée du message vidéographique de départ.

De manière plus précise, l'invention a pour objet un procédé de transcodage d'un message vidéogra­phique primaire décrivant une image primaire dans un premier langage vidéographique en un message vidéogra­phique secondaire décrivant une image secondaire dans ledit premier langage vidéographique et une image se­condaire dans au moins un autre langage vidéographique, lesdites images secondaires étant essentiellement identiques à l'image primaire, lesdits messages vidéo­graphiques étant composés d'une suite de données binai­res, chaque donnée binaire étant associée, par chaque langage vidéographique un code particulier, ledit procédé de transcodage étant caractérisé en ce que le transcodage de chaque donnée du message vidéographique primaire comprend les opérations suivantes :

- on compare le code du premier langage vidéographique associé à ladite donnée aux codes des autres langages vidéographiques associés à ladite donnée pour déter­miner si ledit code est identique auxdits codes ou si ledit code est différent d'au moins un desdits codes,

  • A) si ledit code est identique auxdits codes, on ins­crit la donnée dans le message vidéographique secon­daire,
  • B) si ledit code est différent d'au moins un desdits codes, on détermine si la donnée est associée à un code de caractère ou à un code de commande ou de visualisation,

    • Ba) si la donnée est associée à un code de carac­tère, on inscrit une première donnée prédé­terminée dans le message vidéographique se­condaire,
    • Bb) si la donnée est associée à un code de com­mande ou de visualisation, on détermine si ledit code est transcodable,

      • Bbα) si ledit code n'est pas transcodable, on inscrit une deuxième donnée prédéterminée dans le message vidéographique secondaire,
      • Bbβ) si ledit code est transcodable, on inscrit dans le message vidéographique secondaire une suite de données telle que les séquences de codes associés à cette suite aient un sens essentiellement identique pour chaque langa­ge vidéographique.

Un code du message vidéographique primaire est transcodable si la fonction qu'il représente existe dans le langage vidéographique secondaire. Dans ce der­nier langage, cette fonction peut être représentée par un code unique ou peut n'être représentable que par une suite de codes. Pour faciliter le transcodage du messa­ge vidéographique primaire, l'ensemble des codes trans­codables peut être contenu dans une table. La consulta­tion de cette table permet de savoir rapidement si un code est transcodable.

Les caractéristiques et avantages de l'in­vention ressortiront mieux de la description qui va suivre, donnée à titre illustratif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

  • - la figure 1, déjà décrite, représente sché­matiquement un système de vidéotex,
  • - la figure 2 illustre l'interconnexion de deux systèmes de vidéotex par l'intermédiaire d'un appareil mettant en oeuvre le procédé de transcodage de l'invention,
  • - la figure 3 représente la structure de la mémoire d'image d'un terminal du système de vidéotex TELETEL,
  • - la figure 4 représente la structure de la mémoire d'image d'un terminal du système de vidéotex PRESTEL.

Sur la figure 2, on a représenté un premier système de vidéotex 28 et un deuxième système de vidéo­tex 30. Chaque système comporte un centre serveur 32, 38, un réseau de transmission 34, 40 et des terminaux 36, 42.

Chaque terminal peut émettre des demandes et recevoir des messages de son centre serveur. Dans le cas classique où les réseaux de transmission sont des réseaux téléphoniques, ces réseaux sont interconnectés. Ceci est symbolisé sur la figure par une liaison 43. Cette liaison qui peut exister dans les systèmes de vidéotex selon l'art antérieur, ne suffit cependant pas à permettre à un terminal d'un système de vidéotex de communiquer avec le centre serveur de l'autre système de vidéotex.

Cette communication est rendue possible selon l'invention par l'adjonction entre ce centre ser­veur et son réseau de transmission d'un moyen 44 qui réalise un transcodage des messages vidéographiques délivré par ce centre serveur et qui produit ainsi des messages vidéographiques interrétables par les termi­naux de chacun des deux systèmes de télétex. A titre d'exemple le moyen 44 a été représenté sur le premier système de vidéotex 28, ce qui permet aux terminaux 36 du second système de télétex 30 de communiquer avec le centre serveur 32 du premier système de télétex 28. Bien entendu, le centre serveur 38 pourrait également être équipé d'un moyen analogue au moyen 44. Les termi­naux 36 du premier système de vidéotex 28 pourraient alors communiquer avec le centre serveur 38 du deuxième système de vidéotex 30.

On va maintenant décrire un mode de réalisa­tion du procédé de l'invention en considérant, à titre d'exemple, le cas où le premier système de vidéotex est le système TELETEL et où le second système de vidéotex est le système PRESTEL. Le langage vidéographique du système TELETEL est décrit notamment dans le fascicule "Minitel M1, Spécifications techniques d'utilisation", Sept. 1984 édité par le Ministère français des Postes et Télécommunications et dans la revue Radiodiffusion­Télévision, no182, "Didon-Antiope, Spécifications techniques", de Télédiffusion De France ; le langage vidéographique du système PRESTEL est décrit en parti­culier dans "PRESTEL terminal specification". 1980 édité par le ministère britannique des Postes.

Le procédé de l'invention assure le transco­dage d'un message vidéographique primaire décrivant une image primaire dans le langage vidéographique du systè­me TELETEL en un message vidéographique secondaire dé­crivant une image secondaire dans ce langage vidéogr­phique et une image secondaire dans le langage vidéo­graphique du système PRESTEL.

Pour une meilleure compréhension du procédé de l'invention, on rappellera tout d'abord qu'un messa­ge vidéographique est une suite de données ayant chacu­ne, par exemple, une longueur de un octet. Cette donnée est une valeur associée au profil binaire de l'octet et est représentée par un ensemble de deux nombres hexadé­cimaux, tels que 5/15. Le terme de code désigne le couple constitué d'un élément d'un langage vidéographi­que et d'une donnée représentant cet élément. Enfin, un langage vidéographique est défini par un ensemble de codes de caractères, de codes de commande et de codes, ou attributs, de visualisation.

L'incompatibilité entre deux systèmes de vidéotex résulte du fait qu'une même donnée peut cor­respondre à des codes différents dans les langages vidéographiques de ces systèmes de vidéotex. L'inven­tion se propose de remplacer chacune de ces données par une autre donnée ou par une suite de données qui soit compatible avec les deux systèmes de vidéotex, c'est-à-­dire qui soit interprétable par ces deux systèmes et qui produise sur les écrans des terminaux de ces systè­mes des images essentiellement identiques.

Avant de décrire le procédé de transcodage de l'invention, il n'est pas inutile de rappeler les ca­ractéristiques des systèmes de vidéotex TELETEL et PRESTEL. On a représenté respectivement sur les ta­bleaux I à V et sur les tableaux VI à VIII les codes constituant les langages vidéographiques des systèmes TELETEL et PRESTEL. Dans chacun de ces tableaux, le numéro de la colonne et le numéro de la ligne à l'in­tersection desquels se trouve un code constituent res­pectivement la partie haute et la partie basse de la donnée représentant ce code. Les colonnes sont numéro­tées de 0 à 7 au moyen des bits b₇, b₆ et b₅, les lignes de 0 à 15 au moyen des bits b₄, b₃, b₂ et b₁. Le bit b₈ de poids le plus fort d'une donnée est un bit de pari­té. Les cases du tableau ne correspondant à aucun code sont représentées en grisé.

Le langage vidéographique du système TELETEL est défini par un ensemble de cinq jeux de codes :

- jeu G0 des codes de caractères alphanumériques (ta­bleau I),

- jeu G1 des codes de caractères semi-graphiques, ou mosaïques (tableau II),

- jeu auxiliaire G2 de codes de caractères alphanuméri­ques (tableau III),

- jeu C0 des codes de commande (tableau IV), et - jeu C1 des codes, ou attributs, de visualisation (tableau V).

De même, le langage vidéographique du système PRESTEL est défini par un ensemble de quatre jeux de codes :

- jeu G0 des codes de caractères alphanumériques (ta­bleau VI),

- jeu G1 des codes de caractères semi-graphiques, ou mosaïques, (tableau II),

- jeu C0 des codes de commande (tableau VII), et

- jeu C1 des codes, ou attributs, de visualisation (tableau VIII).

La comparaison de ces tableaux permet de mettre en évidence les différences suivantes entre le langage vidéographique du système TELETEL et le langage vidéographique du système PRESTEL :

- pour le jeu principal G0, les données 2/3, 2/4 et 5/14 ne correspondent à aucun code du système TELETEL mais ont un sens dans le système PRESTEL ; et les données 5/11, 5/13, 5/14, 5/15, 7/11, 7/13 et 7/15 correspondent à des çodes différents dans le système PRESTEL et dans le système TELETEL,

- les jeux G1 de caractère semi-graphiques des systèmes TELETEL et PRESTEL sont identiques, - le jeu auxiliaire G2 de codes de caractères n'existe que dans le système TELETEL,

- pour le jeu C0 des codes de commande, les données 0/2, 0/3, 0/14, 0/15, 1/2, 1/8, 1/9, 1/13 et 1/15 correspondent à un code uniquement dans le système TELETEL et les codes 0/5, 1/5 et 1/4 ne correspondent qu'à des codes du système PRESTEL.

Pour les attributs de visualisation, les seules données correspondant des codes identiques dans les systèmes PRESTEL et TELETEL sont 4/0 à 4/9, 4/12 et 4/13.

Les systèmes de vidéotex TELETEL et PRESTEL diffèrent également dans la manière de mémoriser une image. On a représenté sur la figure 3 la mémoire d'image d'un terminal TELETEL. ELle comprend une pre­mière zone de mémoire 46, ou mémoire d'écran pour mémo­riser 25 lignes de 40 caractères qui constituent l'ima­ge visualisée, une seconde zone 48 de même taille que la zone de mémoire 46 et mémorisant l'état des attri­buts parallèles de visualisation, et une zone de mémoi­re 50 organisée en pile composée de quatre octets pour mémoriser les attributs série. Ces attributs série sont ceux définissant la couleur de fond, le lignage, le masquage et le fond transparent.

La figure 4 représente la structure d'une mémoire d'image d'un terminal PRESTEL. Cette mémoire 52 se compose de 24 lignes de 40 emplacements de caractè­res. Ces emplacements de caractères contiennent soit un code de caractère, soit un attribut de visualisation.

Les différences entre le langage vidéogra­phique du système TELETEL et 1e langage vidéographique du système PRESTEL, et entre les structures des mémoi­res d'image des terminaux TELETEL et des terminaux PRESTEL se traduisent par une incompatibilité entre ces deux systèmes de vidéotex. Cette incompatibilité est levée grâce au procédé de transcodage de l'invention qui permet, par exemple, de traduire un message vidéo­graphique primaire décrivant une image primaire dans le langage vidéographique du système vidéotex TELETEL en un message vidéographique secondaire décrivant une image secondaire dans le langage vidéographique du sys­tème de vidéotex TELETEL et une image secondaire dans le langage vidéographique du système de vidéotex PRES­TEL, ces images secondaires étant essentiellement iden­tiques à l'image primaire.

Le procédé de transcodage de l'invention con­ siste à analyser chaque donnée du message vidéographi­que primaire et à produire un message vidéographique secondaire dans lequel chaque donnée du message vidéo­graphique primaire est conservée ou remplacée par une autre donnée ou par une suite de données.

Dans le cas où la donnée du message vidéogra­phique primaire correspond à un même code dans les langages vidéographiques des systèmes TELETEL et PRES­TEL, cette donnée est recopiée dans le message vidéo­graphique secondaire. C'est le cas lorsque la donnée du message vidéographique primaire représente un code de caractère du jeu principal G0, à l'exception d'un nom­bre très limité de codes (voir tableaux I et VI), lorsque la donnée représente un code de caractères du jeu semi-graphique G1 (tableau II) ou lorsque la donnée représente un code de commande de mouvement du curseur (données 0/8 à 0/13, 1/1, 1/4), le code d'échappement (1/11) ou le code de remise à zéro 1/14), ou lorsque la donnée représente l'un des codes de visualisation (ta­bleaux V et VIII) : 4/0 à 4/9, 4/12, 4/13, 5/8 et 5/13.

Dans le cas où la donnée du message vidéogra­phique primaire correspond à un code du langage vidéo­graphique du système TELETEL et à un code différent du langage vidéographique du système PRESTEL, le transco­dage de cette donnée dépend de la nature du code asso­cié à cette donnéê.

Si ces codes sont des codes de caractères, la donnée du message vidéographique primaire est remplacée par une autre donnée qui est choisie parmi l'ensemble des données représentant un même code de caractère dans les langages vidéographiques des systèmes TELETEL et PRESTEL. Cette donnée de remplacement peut être par exemple le code espace 2/0.

Si la donnée du message vidéographique pri­maire représente un code de commande ou de visualisa­ tion, la première opération du procédé de transcodage consiste à déterminer si la fonction représentée par le code du langage vidéographique du système TELETEL asso­cié à la donnée peut être exprimée au moyen d'un code ou d'une suite de codes du langage vidéographique du système PRESTEL. Si cela n'est pas possible, la donnée est supprimée ou est remplacée par une autre donnée ayant un sens identique pour les deux langages vidéo­graphiques. Cette autre donnée peut être par exemple le code de commande "nul" (0/0) ou une donnée représentant un code inactif pour chacun des deux langages vidéogra­phiques.

Si la fonction représentée par le code de commande du langage vidéographique du système TELETEL associé à la donnée peut être exprimée dans le langage vidéographique du système PRESTEL, le procédé de trans­codage de l'invention consiste à inscrire dans le mes­sage vidéographique secondaire une suite de données telle que la séquence de codes du langage vidéographi­que du système TELETEL et la séquence de codes du lan­gage vidéographique du système PRESTEL associées à cette suite de données aient un sens essentiellement identiques à celui du code associé à la donnée du mes­sage vidéographique primaire.

Les codes du langage vidéographique du systè­me TELETEL qui n'ont pas d'équivalent ou qu'il n'est pas possible de traduire dans le langage vidéographique du système PRESTEL sont les suivants :

- code de commande : SS2 (code d'appel au jeu auxiliai­re G2 de code de caractères), puisque le système PRESTEL ne comprend qu'un jeu principal de caractè­res,

- attributs de visualisation :

état latent (4/10)

fin d'état latent (4/11)

double largeur (4/14)

double taille (4/15)

fin de lignage (5/9)

début de lignage (5/10)

fond transparent (5/14)

démasquage (5/15).

Une image vidéographique du système TELETEL ne peut donc être transcodée en une image vidéographi­que compatible avec les systèmes PRESTEL et TELETEL et identique à l'image de départ que si cette dernière ne comporte aucun des codes indiqués ci-dessus.

Il est évident que si l'image primaire du système TELETEL comporte des caractères du jeu G2, il n'est pas possible de produire une image secondaire es­sentiellement identique à l'image primaire, puisque cette image secondaire, pour être compatible avec le système PRESTEL, ne doit pas comporter de caractères de ce jeu G2. En revanche, si le code non transcodable de l'image primaire est par exemple l'attribut de visuali­sation "lignage", la suppression de cet attribut dans l'image secondaire peut ne pas en modifier fondamenta­lement l'aspect. Il reste dans ce cas possible de pro­duire une image secondaire essentiellemnt identique à l'image primaire.

Enfin, les codes de commande et les attributs de visualisation du langage vidéographique TELETEL qui peuvent être transcodés sont :

- codes de commande : REP (1/2)

SO (0/14)

SI (0/15)

US (1/15)

- attributs de visualisation :

couleur de fond (5/0 à 5/7)

fond normal (5/12)

inversion de fond (5/13).

On peut donc constater que la majorité des codes du langage vidéographique du système TELETEL sont interprétables, ou peuvent être transcodés de manière à être interprétables, par un système PRESTEL.

On va indiquer, pour chacun des codes de com­mande et de visualisation qui peuvent être transcodés la suite de données inscrites dans le message vidéogra­phique secondaire en remplacement de la donnée du mes­sage vidéographique primaire représentant ce code.

1. Code SO (0/14)

Le code SO ("shift out") permet le passage en mode semi-graphique ou mosaïque. Ce mode se termine avec le code SI (shift in) de retour au jeu principal G0. Tout code de caractère disposé entre les codes SO et SI désigne des caractères semi-graphiques.

La donnée 0/14 représentant le code SO dans le message vidéographique primaire est remplacée, dans le message vidéographique secondaire, par la suite de données : 0/14, 5/2, 5/0, 4/2, 0/13, 0/9, ..., 0/9.

Cette suite de données produit un effet iden­tique sur les terminaux TELETEL et PRESTEL. Elle com­mande le passage en mode semi-graphique sur fond noir et précise la couleur du tracé. Dans l'exemple choisi, la couleur de tracé est verte (ceci est indiqué par les deuxième et quatrième données de la suite) ; tout autre couleur peut être sélectionnée. Si on désire une cou­leur de fond autre que la couleur noire, il suffit de faire suivre cette suite de données de la suite de don­nées correspondant au changement de couleur de fond qui sera décrite ultérieurement.

Pour vérifier que la suite indiquée est in­terprétée de la même manière par les terminaux TELETEL et PRESTEL, supposons que le curseur de l'écran soit situé dans l'emplacement de caractère de coordonnées (i, j) où i est le numéro de ligne et j le numéro de colonne.

La suite de données 0/14, 5/2, 5/0 et 4/2 correspond pour un terminal TELETEL aux odes succes­sifs : passage en mode mosaïque, couleur de fond ver­ter, couleur de fond noire et couleur de tracé verte. Cette suite comprend un code de commande suivi de trois attributs de visualisation en parallèle qui ne modi­fient pas la position du curseur, celui-ci reste dans l'emplacement de caractère de coordonnées (i, j).

Cette même suite de données reçue par un ter­minal PRESTEL comporte l'unique code "passage en mosaï­que verte" (5/2), les autres données qui ne correspon­dent à aucun code étant ignorées. Ce code est un attri­but de visualisation en série. Il déplace le curseur d'un emplacement de caractère vers la droite. Le cur­seur se trouve alors dans l'emplacement de caractère de coordonnées (i+1,j).

La suite des quatre premières données du mes­sage vidéographique secondaire produit donc la même fonction sur un terminal TELETEL et sur un terminal PRESTEL, mais ne déplace pas le curseur de la même ma­nière car certains codes correspondent à des attributs parallèles de TELETEL (sans action sur le curseur) et à des attributs série de PRESTEL (déplaçant le curseur). Le repositionnement correct du curseur dans l'emplace­ment du caractère de coordonnées (i+1,j) est assuré par la suite de données 0/13, 0/9, ..., 0/9. Ces données correspondent à des codes identiques pour les terminaux TELETEL et PRESTEL. Le code 0/13 ("retour chariot") raméne le curseur dans l'emplacement de caractère de coordonnées (0,j). Chaque code 0/9 ("tabulation hori­zontale") déplace le curseur d'un emplacement de carac­tère vers la droite. Pour amener le curseur dans l'em­placement de caractère de coordonnées (i+1,j), le mes­sage vidéographique secondaire comporte une suite de i+1 codes 0/9.

2. Code SI (0/15)

Le code SI ("shift in") permet de repasser du jeu G1 des codes de caractères semi-graphiques au jeu principal GO des codes de caractères alphanumériques. La donnée 0/15 du message vidéographique primaire est transcodée dans le message vidéographique secondaire par la suite de données : 0/15, 4/2, 0/13, 0/9, ..., 0/9.

Cette suite de données commande le passage en mode alphanumérique et précise la couleur du tracé (deuxième donnée de la suite). Dans l'exemple choisi, la couleur de tracé est verte ; tout autre couleur peut être sélectionnée.

Les deux premières données correspondent respectivement, pour un terminal TELETEL, au code de retour au jeu GO et à la couleur de tracé verte. Ces données n'ont pas d'action sur le curseur. Pour un terminal PRESTEL, la donnée 0/15 est ignorée et la donnée 4/2 signifie couleur de tracé verte en mode al­phanumérique. Ce code déplace le curseur d'un emplace­ment de caractère.

La suite de données 0/13, 0/9, ..., 0/9 réa­lise un repositionnement du curseur analogue à celui du transcodage du code SO.

3. REP (1/2)

Dans le message vidéographique primaire, ce code de répétition est suivi d'un argument numérique indiquant le nombre de fois où le code précédant ce code de répétition doit être répété. Ce code de répéti­tion n'existant pas dans le langage vidéographique du système PRESTEL, il est remplacé, dans le message vi­déographique secondaire, par la répétition explicite du code qui le précède.

4. US (1/15)

Ce code permet un positionnement direct du curseur dans le système TELETEL. Il est suivi de deux arguments indiquant respectivement le numéro de ligne et le numéro de colonne de la nouvelle position du cur­seur. Ce code n'existe pas dans le langage vidéographi­que du système PRESTEL. Il est donc remplacé, dans le message vidéographique secondaire, par un positionne­ment relatif basé sur l'adresse courante, qui est tou­jours mémorisée, au moyen d'une suite de codes de posi­tionnement du curseur (données 0/8 à 0/13).

5. Couleur de fond (5/0 à 5/7)

Pour un terminal TELETEL, la couleur de fond peut être définie directement par les codes 5/0 à 5/7. Cette possibilité n'existe pas pour un terminal PRESTEL qui ne peut modifier la couleur de fond que par le code 5/12 (fond noir) ou par le code 5/13 (nouveau fond) qui définit comme nouvelle couleur de fond la couleur de tracé courante.

On va décrire à titre d'exemple la suite de données du message vidéographique secondaire corres­pondant à une couleur de tracé jaune sur fond bleu. Au début de cette suite de données, le curseur se trouve dans l'emplacement de caractère de coordonnées (i,j). La suite de données 4/3 (couleur de tracé jaune) et 5/4 (couleur de fond bleu) du message vidéographique pri­maire est remplacée par la suite de données : 2/0, 5/4, 2/0, 2/0, (repositionnement), 4/4, 5/13, 4/3, 5/12, (repositionnement).

Le premier repositionnement comprend une suite de codes pour ramener le curseur dans l'emplace­ment de caractère de coordonnées (i,j) et le second repositionnement pour ramener le curseur dans l'empla­cement de caractère de coordonnées (i+3,j). On otient ainsi, sur les terminaux TELETEL et PRESTEL, une écri­ture jaune sur fond bleu précédée d'un espace noir et de deux espaces bleus.

La deuxième donnée de la suite (5/4 dans l'exemple choisi), et les première et troisième données suivant le premier repositionnement (4/4 et 4/3) défi­nissent la couleur de fond et la couleur de tracé sé­lectionnés. Toute combinaison peut être définie, à l'exception de la couleur de tracé noire qui est impos­sible dans le système PRESTEL.

La suite de données représentant, dans le message vidéographique secondaire, le code de change­ment de couleur de fond est remarquable en ce qu'elle contient des données qui correspondent à des codes dif­férents des langages vidéographiques des systèmes TELETEL et PRESTEL.

6. Fond normal (/12) et fond inversé (5/13)

Ces codes peuvent être traités comme un chan­gement de couleurs de fond et de tracé.

Pour reproduire une image secondaire essen­tiellement identique à l'image primaire, il faut égale­ment tenir compte du fait que tous les attributs de visualisation sont réinitialisés en début de ligne d'image dans le système PRESTEL- le code 0/13 ("retour chariot") annule les attributs de visualisation- alors que dans le système TELETEL, seuls les attributs de visualisation en série (couleur de fond, masquage, li­gnage et taille) sont rendus inactifs par un passage à la ligne.

Une solution simple pour résoudre cette dif­ficulté consiste à réinscrire, dans le message vidéo­graphique secondaire la valeur des attributs du visua­lisation après chaque passage à la ligne et après le code US (1/15) de positionnement direct du curseur.

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