Procédé et dispositif de decodage à l'aide de codes correcteurs d'erreurs |
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申请号 | EP07117639.0 | 申请日 | 2007-10-01 | 公开(公告)号 | EP1909396A2 | 公开(公告)日 | 2008-04-09 |
申请人 | FRANCE TELECOM; | 发明人 | POIRRIER, Julien, ILE DE FRANCE FRANCE TELECOM; JOINDOT, Michel, ILE DE FRANCE FRANCE TELECOM; | ||||
摘要 | L'invention concerne un procédé de décodage d'un signal décidé reçu d'un circuit de décision en un signal décodé, ledit procédé comprenant: - une étape de détection d'un mot de N éléments binaires dans ledit signal décidé reçu, destinée à fournir un mot détecté, - une étape de sélection d'un mot admissible de N éléments binaires dans un dictionnaire du code correcteur d'erreurs utilisé à l'encodage selon un critère de plus courte distance entre ledit mot détecté et ledit mot admissible sélectionné, et - une étape de décodage d'un mot de L éléments binaires d'information constituant ledit signal décodé à partir dudit mot admissible sélectionné. Selon l'invention, la distance mise en oeuvre dans l'étape de sélection prend en compte une fiabilité relative de 2 k séquences de K éléments binaires, 0 |
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权利要求 | |||||||
说明书全文 | L'invention concerne un procédé de décodage d'un signal décidé reçu d'un circuit de décision en un signal décodé. L'invention concerne également un décodeur mettant en oeuvre un tel procédé. L'invention concerne également un dispositif de décodage mettant en oeuvre un tel décodeur. L'invention concerne également un récepteur mettant en oeuvre un tel dispositif de décodage. L'invention concerne enfin un programme d'ordinateur mettant en oeuvre un tel procédé lorsqu'il est exécuté par un processeur. Le domaine de l'invention est celui des réseaux de télécommunications, et plus particulièrement du décodage d'un code correcteur d'erreurs utilisé pour transmettre des informations sur de tels réseaux de télécommunications. On a représenté, en référence à la Fig. 1a un système de transmission d'un signal dans un réseau de télécommunications mettant en oeuvre un tel code correcteur d'erreurs. Un tel système comprend un émetteur 100 apte à recevoir un signal d'entrée el et à émettre un signal encodé VN sur un canal binaire de transmission 200. L'émetteur 100 comprend un encodeur FEC 110 apte à ajouter une redondance au signal d'entrée el de la façon suivante : on considère que le signal d'entrée el est formé d'une suite de mots de L éléments binaires, 0<L<N, appelés mots utiles ou mots d'information, puisque ces L éléments binaires constituent l'information à transmettre sur le canal. Le principe du code correcteur d'erreurs consiste à associer à un mot utile un mot de N éléments binaires, où N est un entier supérieur à L. Le signal wN est émis sur le canal binaire 200. Un signal V'N est reçu par un circuit de décision 210, qui détecte l'information transportée sur le canal et traduit le résultat de la décision sous forme d'un signal binaire décidé Vd. Ce signal binaire décidé est reçu par un récepteur 300 comprenant un décodeur FEC 310 apte à fournir un signal décodé dl à partir du signal décidé Vd. Le décodeur FEC 310 utilise l'information redondante contenue dans les N-L éléments binaires pour retrouver le mot utile émis de la façon suivante : parmi tous les mots de N éléments binaires possibles, seuls certains sont admissibles. Ces mots admissibles, appelés mots de code, font partie d'un dictionnaire caractéristique du code correcteur d'erreurs considéré. Cette restriction permet non seulement de reconnaître un mot de N éléments binaires n'appartenant pas à la famille des mots possibles du code correcteur d'erreurs, mais aussi de détecter et éventuellement de corriger des erreurs de transmission. Le décodeur FEC 310 sélectionne le mot de N éléments binaires le plus vraisemblable conditionnellement au signal décidé VNd qui a été détecté et émet le mot de L éléments binaires qui lui correspond. On peut montrer que c'est équivalent à décider que le mot de N éléments binaires WN émis est le mot du code correcteur d'erreurs le plus proche du mot VNd qui a été décidé sur l'ensemble des mots de N éléments binaires (c'est-à-dire sur l'ensemble [0,1]N), au sens d'une distance appelée distance de Hamming, qui est définie comme suit: La distance entre deux mots est calculée comme le cardinal de l'ensemble des éléments binaires sur lesquels ils diffèrent. Par exemple, la distance entre les deux mots de 5 éléments binaires (1,0,0,1,0) et (1,1,1,0,0) est 3. La distance entre deux mots est une mesure quantitative de leur ressemblance : plus ils sont proches, plus ils ont d'éléments binaires communs, donc plus ils se ressemblent. On peut donc dire que le décodeur choisit le mot du code qui ressemble le plus au mot détecté. La capacité de correction d'erreurs du code est liée à la distance minimale entre deux mots du code. La distance entre le mot de code W et le mot VNd peut être aussi interprétée comme le nombre de décisions erronées qui se sont produites et ont conduit à choisir VNd alors que W avait été émis. Le mécanisme de décodage des codes correcteurs d'erreurs se base sur l'hypothèse d'un canal binaire symétrique, c'est-à-dire d'un canal où les probabilités conditionnelles sont égales. Plus précisément, on entend par canal binaire symétrique un canal transmettant l'information sous la forme d'éléments binaires [0,1] pour lequel la probabilité de décider un 0 quand un 1 a été émis est égale à celle de décider un 0 quand un 1 a été émis. Ceci se traduit par l'égalité des probabilités d'erreurs conditionnelles: p(0/1)=p(1/0). Le mécanisme de décodage des codes correcteurs d'erreurs qui a été exposé est optimal sous cette hypothèse, qui est tout-à-fait valable pour la majorité des systèmes de communications où le bruit dominant est généralement additif, indépendant du signal et où le seuil de décision est positionné de manière optimale, soit naturellement dans le cas de signaux à moyenne nulle, soit par un dispositif adaptatif. Il existe cependant des applications qui, pour des raisons de bruit ou de mémoire du canal ne satisfont pas cette hypothèse. Le fonctionnement des codes correcteurs d'erreurs est alors sous-optimal. C'est le cas, par exemple, des réseaux optiques passifs (Passive Optical Networks (PON) en anglais) dont le canal utilise un seuil de décision non optimal. C'est le cas également des réseaux de télécommunication dont le canal présente une forte interférence entre symboles, ce qui conduit à une plus forte probabilité d'erreur de certaines séquences. Le document intitulé " On a représenté, en référence à la Fig. 1b, un système de transmission de données sur un réseau de télécommunication mettant en oeuvre la technique de décodage doux selon cet art antérieur. Le circuit de décision 211 est apte à fournir, en plus d'une décision sur l'élément binaire reçu, une fiabilité f évaluée pour cet élément binaire à un dispositif de décodage 301 comprenant un décodeur de code correcteur d'erreurs 311. Un tel décodeur 311, appelé aussi décodeur doux, est apte à intégrer les fiabilités des éléments binaires présents dans le signal décidé reçu pour sélectionner le mot possible le plus vraisemblable dans son dictionnaire caractéristique du code correcteur d'erreurs considéré. Un premier inconvénient de cette technique est que le circuit de décision ainsi modifié se trouve extrêmement complexifié et qu'il devient difficile et coûteux à réaliser. Un deuxième inconvénient est que, dans le domaine des réseaux d'accès en particulier, les circuits de décision qui sont mis en oeuvre sont très primaires et ne peuvent pas implémenter une telle complexité. L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, il existe un besoin d'une solution pour compenser la dissymétrie du canal de transmission au niveau du décodeur sans complexifier le circuit de décision du récepteur. L'invention répond à ce besoin à l'aide d'un procédé de décodage d'un signal décidé reçu d'un circuit de décision en un signal décodé, ledit procédé comprenant :
Le procédé selon l'invention est particulier en ce que la distance mise en oeuvre dans l'étape de sélection prend en compte des fiabilités relatives de 2K séquences de K éléments binaires, 0<K<N. Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive du décodage d'un code correcteur d'erreurs. En effet, l'invention propose de prendre en compte la fiabilité relative d'une séquence d'éléments binaires d'information dans le processus de décodage du signal décidé en signal décodé. L'invention permet ainsi de résoudre le problème technique de l'augmentation de la capacité de correction du code correcteur d'erreurs dans le cas d'un canal binaire dissymétrique sans complexifier le circuit de décision. Le procédé selon l'invention permet également d'améliorer les performances du code correcteur d'erreurs tout en restant indépendant du processus de décision Un tel procédé de décodage met en oeuvre la fiabilité relative d'un élément binaire ou d'une séquence d'éléments binaires par rapport aux autres éléments binaires ou séquences d'éléments binaires possibles. A la différence du décodage doux selon l'art antérieur, il ne recalcule pas une nouvelle valeur de fiabilité pour chaque nouvel élément binaire considéré. Ceci permet de limiter la complexité du procédé de décodage dans son ensemble. Selon un aspect de l'invention, ladite distance est une somme pondérée de 2K cardinaux, dans lequel le ième cardinal, 0 ≤ i ≤ 2K -1, des occurrences de la ième séquence de K éléments binaires d'information dans le mot détecté, telles que le kème élément binaire, 0 ≤ k ≤ K -1, diffère du kème élément binaire dans le mot admissible sélectionné, est pondéré par un ième coefficient de fiabilité de ladite ième séquence de K éléments binaires. La distance obtenue se distingue des distances classiquement utilisées pour sélectionner le mot possible le plus proche en ce qu'elle sépare les occurrences des différentes séquences d'éléments binaires. En effet, alors qu'une distance classique se calcule comme le cardinal de toutes les occurrences de séquences d'éléments binaires qui diffèrent entre le mot possible et le signal décidé, la distance selon l'invention se calcule en considérant les cardinaux de chaque séquence d'éléments binaires individuellement et en leur affectant des coefficients de fiabilité relative attitrés. Ceci permet donc de compenser la dissymétrie du canal binaire. Selon un autre aspect de l'invention, lesdits coefficients de fiabilité sont déterminés au préalable. L'invention permet alors de compenser de façon très simple une dissymétrie du canal binaire de transmission. Selon encore un autre aspect de l'invention, le procédé de décodage comprend :
Ainsi les coefficients de fiabilité sont évalués à partir d'une statistique des signaux décidés reçus. L'invention permet alors d'adapter la distance utilisée par l'étape de sélection dans le temps. Selon un autre aspect de l'invention, le procédé de décodage comprend :
Ainsi, les coefficients de fiabilité relative sont évalués par comparaison des signaux décodés et décidés, en comptabilisant les occurrences des séquences d'éléments binaires qui diffèrent entre le signal décodé et le mot détecté dans le signal décidé. L'invention permet alors d'adapter la distance utilisée par l'étape de sélection pour les prochains signaux décidés en fonction des signaux décodés obtenus précédemment. Préférentiellement, lesdites étapes de comptage et d'évaluation sont répétées régulièrement dans le temps, de façon à garantir une bonne adaptation de la distance à l'état du canal binaire. Selon un autre aspect de l'invention, le procédé de décodage comprend :
ledit signal décodé intermédiaire étant destiné à être fourni à ladite seconde étape de comptage. Cette deuxième étape de sélection utilise donc une distance classique qui n'est pas pondérée par des coefficients de fiabilité. Le signal décodé qu'elle fournit est utilisé par la seconde étape d'évaluation pour calculer les coefficients de fiabilité à appliquer au mot détecté dans le signal décidé. Ceci permet alors de garantir que la distance mise en oeuvre dans l'étape de sélection est bien adaptée sans retard au signal décidé qui vient d'être reçu. L'invention concerne aussi un décodeur d'un signal décidé reçu d'un circuit de décision en un signal décodé, ledit décodeur comprenant :
Un tel dispositif est particulier en ce que la distance mise en oeuvre par lesdits moyens de sélection est adaptée pour prendre en compte des fiabilités relatives de 2K séquences de K éléments binaires, 0<K<N. L'invention concerne également un dispositif de décodage comprenant ledit décodeur, ledit décodeur comprenant des moyens de suppression d'une séquence de N-L éléments binaires redondants dans le mot détecté, destinée à fournir un mot détecté utile. Ledit dispositif de décodage est particulier en ce qu'il comprend :
L'invention concerne également un dispositif de décodage, comprenant un deuxième décodeur apte à décoder le signal décidé en un signal décodé intermédiaire, ledit signal décodé intermédiaire étant destiné à être fourni aux seconds moyens de comptage. L'invention concerne également un récepteur comprenant un circuit de décision apte à fournir un signal décidé à partir d'un signal transmis et un décodeur apte à décoder ledit signal décidé (Vd), ledit décodeur comprenant :
Ledit récepteur est particulier en ce que la distance mise en oeuvre par lesdits moyens de sélection est adaptée pour prendre en compte des fiabilités relatives de 2K séquences de K éléments binaires, 0<K<N. L'invention concerne enfin un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur. Un tel produit programme d'ordinateur est particulier en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour l'exécution du procédé de décodage selon l'invention, lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels :
Le principe général de l'invention repose sur l'utilisation par le décodeur de codes correcteurs d'erreurs ou décodeur FEC, acronyme anglais de "Forward Error Correction Coding", d'une pseudo-distance qui distingue les erreurs se produisant pour des séquences de K éléments binaires et attribue à ces erreurs des fiabilités relatives. La théorie des codes correcteurs d'erreurs, connue de l'homme de métier, est par exemple exposée dans l'ouvrage intitulé " En référence à la Figure 2, on a représenté un diagramme fonctionnel du procédé de décodage selon l'invention. Un tel procédé comprend:
Selon un aspect de l'invention, le critère de plus courte distance mis en oeuvre par l'étape de sélection 20 est satisfait à l'aide d'une pseudo-distance d, calculée comme la somme pondérée des cardinaux des erreurs qui se sont produites dans le mot détecté sur le kème élément binaire d'une séquence d'éléments binaires par un coefficient de fiabilité relatif à cette séquence d'éléments binaires particulière. Dans ce qui suit, on considérera d'abord, pour des raisons de simplicité, le cas des éléments binaires isolés, c'est-à-dire que la pseudo-distance selon l'invention distingue parmi les erreurs sur les "0" et les erreurs sur les "1" entre le mot de N éléments binaires détectés dans le signal décidé VNd et le mot admissible WNa du dictionnaire du code correcteur d'erreur utilisé par le décodeur FEC. On généralisera ensuite au cas de 2K séquences de K éléments binaires. Dans le cas simple où l'on considère les éléments binaires isolément, la pseudo-distance à calculer entre le mot détecté et chacun des mots admissibles appartenant au dictionnaire du code correcteur d'erreurs n'est plus alors le cardinal des éléments binaires qui diffèrent, mais la somme pondérée du cardinal des zéros et du cardinal des uns du mot détecté qui diffèrent du mot admissible. La pseudo-distance selon l'invention peut, par exemple, s'exprimer selon l'équation suivante : où vi est le ième bit du mot détecté VNd et wi le ième bit du mot admissible WNa. Les coefficients de pondération sont les coefficients de fiabilité c0 et c1 de l'élément binaire 0 et de l'élément binaire 1 respectivement. Ces coefficients sont fonction de la fiabilité relative des 0 et des 1. Ils peuvent typiquement être pris comme - In(p(0/1)) et -In(p(1/0)), In étant le logarithme népérien. Cette fonction n'étant plus symétrique, il ne s'agit plus d'une distance, mais de ce que nous appellerons une "pseudo-distance", que nous distinguerons d'une distance classique en ajoutant un ~. A titre d'exemple, considérons par exemple les deux mots de longueur 6 WNa=(0,1,1,0,1,0) et VNd=(1,0,1,1,0,1). Leur distance de Hamming est 5. La pseudo-distance de la relation précédente est 3c0+2c1. Dans le cas plus complexe où l'on considère l'élément binaire central d'une séquence xyz de 3 éléments binaires, la pseudo-distance dy selon cet aspect de l'invention est définie comme suit : En d'autres termes, la pseudo-distance s'exprime alors comme la somme pondérée des cardinaux des occurrences des 8 séquences xyz possibles, pour lesquelles l'élément central diffère dans le mot détecté VNd par rapport au mot admissible Wa. Dans le cas général où l'on considère 2K séquences de K éléments binaires, 0<K<N, la pseudo-distance peut s'exprimer de la façon suivante : où x-m...x0x1...xr est une séquence de K éléments binaires, 0<m<K et 0<r<K et l'élément binaire x0 appartient à VNd. Selon une telle distance, on considère la somme pondérée des cardinaux des occurrences des 2K séquences possibles pour lesquelles le kème élément binaire x0 diffère dans le mot détecté VNd par rapport au mot admissible WNa. Il s'agit par exemple de l'élément central ou de tout autre élément de la séquence qui appartient au mot détecté VNd. Pour calculer cette pseudo-distance, il est nécessaire de garder en mémoire un contexte comprenant les m éléments binaires décidés qui précèdent et les r éléments binaires décidés qui suivent le mot détecté VNd. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, les coefficients de fiabilité {ci} sont déterminés au préalable. Pour être efficace, cette solution nécessite une connaissance a priori suffisante du canal de transmission et une stabilité de la statistique de ce canal au cours du temps. En référence à la Fig. 3, on présente un diagramme fonctionnel du procédé de décodage selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Le procédé comprend en plus des étapes de sélection 10, détection 20 et décodage 30:
Dans le cas simple où la séquence d'éléments binaires ne comprend qu'un seul élément, la première étape de comptage 50 revient à compter le nombre de "1" et le nombre de "0" décidés. Dans le cas plus complexe d'une séquence d'éléments binaires comprenant plus d'un élément binaire, par exemple une séquence xyz de trois éléments binaires, la première étape de comptage 50 revient à compter le nombre d'occurrences de la séquence xyz dans le signal décidé pendant la période de temps T. La première étape 60 d'évaluation des coefficients de fiabilité consiste ensuite à évaluer les coefficients ci en normalisant les nombres d'occurrences Noi obtenus, par exemple, de la façon suivante : En référence à la Fig. 4, on présente un diagramme fonctionnel du procédé de décodage selon un troisième mode de réalisation de l'invention. Le procédé comprend en plus des étapes de sélection 10, détection 20 et décodage 30:
Dans le cas simple où la séquence d'éléments binaires ne comprend qu'un seul élément, la seconde étape de comptage 51 revient à compter le nombre de 1 et le nombre de 0 décidés qui diffèrent de ceux du signal décodé. La seconde étape d'évaluation 61 évalue ensuite les coefficients de fiabilité ci, par exemple d'une façon similaire à celle décrite dans le mode de réalisation précédent: Selon une variante, la seconde étape d'évaluation 61 évalue des probabilités conditionnelles p(0/1) et p(1/0) de la façon suivante: où cardd Les coefficients de fiabilité ci sont ensuite dérivés de façon valide en appliquant à ces probabilités conditionnelle une fonction de type logarithme népérien: Dans le cas plus complexe d'une séquence d'éléments binaires comprenant plus d'un élément binaire, par exemple une séquence xyz de trois éléments binaires, la seconde étape de comptage 51 revient à compter, pendant la période de temps T, le nombre d'occurrences No'i de la séquence x La seconde étape d'évaluation 61 évalue ensuite les coefficients de fiabilité ci, par exemple d'une façon similaire à celle décrite dans le cas simple. Ce mode de réalisation permet d'extraire les coefficients de fiabilité de statistiques d'erreur du décodeur FEC évaluées sur une période de temps T. En référence à la Fig. 5, on présente un diagramme fonctionnel du procédé de décodage selon un quatrième mode de réalisation de l'invention. Le procédé comprend en plus des étapes de sélection 10, détection 20, décodage 30, suppression 40, comptage 50, 51 et évaluation 60, 61 :
Ce mode de réalisation permet d'extraire des statistiques d'erreur d'un deuxième décodeur FEC mettant en oeuvre une distance classique. Si le signal n'est pas trop dégradé, ces statistiques estiment p(0/1) et p(1/0) dans le cas simple où la séquence d'éléments binaires ne comprend qu'un seul élément, et la probabilité p( En référence à la Fig. 6a, on présente un décodeur FECa 312 selon un premier mode de réalisation de l'invention. Un tel décodeur comprend :
Pour des raisons de clarté, ces moyens ne sont pas représentés sur la Fig. 6a. Selon l'invention, la distance mise en oeuvre par lesdits moyens de sélection est adaptée pour prendre en compte des fiabilités relatives de 2K séquences de K éléments binaires, 0<K<N. Selon un premier aspect de l'invention, il s'agit d'une pseudo-distance qui estime une somme pondérée de 2K cardinaux, le ième cardinal, 0 ≤ i ≤ 2K -1, comptabilisant des occurrences de la ième séquence de K éléments binaires dans le signal décidé, telles que le kème élément binaire, 0 ≤ i ≤ K -1, diffère du kème élément binaire dans le signal décodé, par un ième coefficient de fiabilité de ladite ième séquence de K éléments binaires. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, les coefficients de fiabilité sont déterminés au préalable. En référence à la Fig. 6b, on présente un récepteur 400 comprenant un dispositif de décodage 302 selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Un tel dispositif de décodage comprend :
En référence à la Fig. 7a, on présente un dispositif de décodage 303 selon un troisième mode de réalisation de l'invention. Un tel dispositif de décodage comprend :
En référence à la Fig. 7b, on présente un dispositif de décodage 304 selon un quatrième mode de réalisation de l'invention. Un tel dispositif comprend un deuxième décodeur FEC, 340 apte à décoder le signal décidé en un signal décodé intermédiaire, ledit signal décodé intermédiaire étant destiné à être fourni aux seconds moyens de comptage 321. Pour illustrer l'invention, on considère maintenant un exemple simple de code correcteur d'erreurs, le code par répétition triple. Lorsqu'on utilise un tel code:
Lorsqu'on utilise un décodeur FEC classique mettant en oeuvre la distance de Hamming sur un canal binaire symétrique, les séquences reçues donnent les informations décodées relevées dans le tableau 1 ci-dessous : Lorsqu'on utilise le dispositif de décodage selon l'invention avec l'hypothèse que les 1 sont beaucoup moins fiables que les 0 (situation typique d'un seuil de décision trop bas), on obtient en sortie les informations décodées relevées dans le tableau 2 suivant: En référence à la Fig. 8, on présente une série de courbes 500, 501, 502 simulées à partir de l'exemple précédent. Un canal binaire non symétrique est émulé par un canal utilisant un seuil non optimal. La courbe 500 représente la probabilité d'erreur en sortie d'un décodeur qui ne met pas en oeuvre de code correcteur d'erreurs; la courbe 501 représente la probabilité d'erreur en sortie d'un décodeur FEC classique et la courbe 502 représente la probabilité d'erreur en sortie d'un dispositif de décodage selon l'invention. De telles courbes permettent de comparer les variations de performances de dispositifs de décodage selon l'invention et selon l'art antérieur en fonction de la probabilité d'erreur en entrée dans le dispositif de décodage. Elles montrent que la mise en oeuvre du procédé de décodage selon l'invention dans un système de transmission permet, en prenant en compte la fiabilité différente des 0 et des 1, d'améliorer significativement le taux d'erreur de sortie. |