Fusil automatique à canon basculant ou non fonctionnant par emprunt de gaz |
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申请号 | EP87420231.0 | 申请日 | 1987-09-03 | 公开(公告)号 | EP0260204B1 | 公开(公告)日 | 1992-02-05 |
申请人 | EXBRAYAT & CIE Société en Commandite Simple; | 发明人 | Guibert, François; | ||||
摘要 | |||||||
权利要求 | |||||||
说明书全文 | L'invention a pour objet un fusil automatique, à canon basculant ou non, fonctionnant par emprunt de gaz. La réalisation de fusils fonctionnant par emprunt de gaz est connue en soi et a été développée par de nombreux fabricants. On connait des armes automatiques par emprunt des gaz comprenant un canon se déplaçant sur l'avant par la pression des gaz, par exemple dans le brevet DE-C-351126. On connait par le brevet FR-A-2572507 appartenant au Demandeur un fusil automatique dont le tube canon est susceptible de se déplacer en arrière lors du tir en étant associé à la culasse et à l'obturateur à l'encontre d'un moyen de récupération d'énergie de recul puis sous l'effet de détente de ce dernier, ledit tube canon étant déplacé vers l'avant à l'encontre d'un moyen de récupération du canon. On connait par le brevet DE-A-1949361 une arme à canon fixe avec piston se déplaçant vers l'arrière entrainant un mouvement de la culasse vers l'arrière. On connait par le brevet FR-A-2096272 un fusil à canon fixe. Sur le magasin sont positionnés les différents moyens qui permettent l'ejection des gaz. Un piston dans sa course motrice arrière est en position de fin de course lorsque le manchon du piston frappe la paroi avant de la boite de culasse. On connait aussi par le brevet FR-A-2111422 un fusil à canon fixe, le piston agissant sous l'effet de poussée des gaz en retrait. On connait aussi par le brevet GB-A-1401893 un fusil de chasse à canon fixe avec un piston agissant sous l'effet de poussée des gaz vers l'arrière. Le but recherché selon l'invention résidait dans la conception d'un nouveau fusil fonctionnant par emprunt de gaz en utilisant l'énergie de ceux-ci pour autoriser l'avancée du canon et simultanément l'extraction de la cartouche tirée et l'introduction d'une nouvelle cartouche à partir du tube magasin. Avec cette nouvelle conception de fusil un autre but était d'obtenir une réduction de sa longueur d'une manière appréciable. Ces buts sont atteints et le fusil proposé selon, l'invention est d'une grande fiabilité et rapidité de fonctionnement, chargement et déchargement. En outre, l'arme est plus courte d'environ 7 à 10 centimètres eu égard aux fusils similaires fonctionnant par emprunt de gaz. Egalement, le fusil obtenu selon l'invention présente une esthétique nouvelle ce qui lui confère un attrait particulier. Selon l'invention, le canon est monté avec une capacité de déplacement vers l'avant par rapport au tube magasin à position fixe ; la partie avant dudit canon recevant dans sa partie inférieure un fourreau constituant intérieurement une chambre d'expansion des gaz en communication avec le canon ; ledit tube magasin présentant un prolongement s'engageant partiellement dans le fourreau sans obturer l'ouverture de passage des gaz ; un piston coulissant dans ledit fourreau sous la poussée des gaz agissant sur l'arrière du piston et agissant à l'encontre du ressort de récupération du canon par l'intermédiaire d'un moyen mobile relié au piston en vue du déverrouillage du canon et son déplacement par rapport au tube magasin ; ledit moyen étant assujetti à un couple de tringles coulissant le long du tube magasin et de la bascule ou carcasse pour autoriser l'armement du chien de percussion et la remontée du moyen élévateur de cartouches dans le tube canon. Des caractéristiques avantageuses ressortiront bien de la suite de la description. Pour fixer l'objet de l'invention d'une manière non limitative, on a illustré aux figures des dessins les caractéristiques principales des mécanismes objet de l'invention. Les parties de mécanismes connues ont été volontairement omises pour la clarté des dessins et sont d'une réalisation courante pour l'homme du métier.
On fait référence à un canon basculant selon une première réalisation. Le fusil comprend une carcasse profilée (1) formant bascule à son extrémité avant et agencée à l'arrière pour la fixation de manière classique de la crosse (2). On a illustré schématiquement la clé (3) d'ouverture du canon, la queue de détente (4), l'extracteur (5), le chien (6), les autres moyens connus en soi tels que la détente, la gâchette, la culasse et autres moyens principaux utilisés généralement, n'étant pas illustrés pour la clarté des dessins. En se référant aux dessins, le canon (7) est monté avec une capacité de coulissement par des rainures appropriées (8) le long du tube magasin (9) monté à pivotement sur le tourillon (10) en bout de la bascule. Le tube magasin est agencé pour recevoir intérieurement plusieurs cartouches (11) maintenues en position par un cran d'arrêt approprié (12) à l'encontre d'un ressort (13) de détente disposé au fond dudit magasin. A l'avant du canon est fixé dans sa partie inférieure un fourreau (14) présentant une portée (15) de raccordement et de communication avec l'intérieur du canon pour le passage des gaz. En outre, le tube magasin en avant se prolonge directement ou indirectement par un moyen tubulaire rapporté pour s'engager partiellement dans l'alésage intérieur dudit fourreau jusqu'à venir sensiblement tangenter, sans toutefois l'obturer, l'ouverture (16) de passage des gaz du canon à la chambre d'expansion des gaz dudit fourreau en position initiale. A l'intérieur de ce fourreau coulisse un piston (17) situé à proximité de l'ouverture de passage des gaz et au-delà de celle-ci et se déplaçant pour venir en regard de la face de fond (14-1) avant du fourreau. La tige (18) du piston traverse la partie avant de prolongement du tube magasin et est associée à son extrémité selon une première réalisation à un moyen réalisé sous la forme d'un anneau rapporté (19) susceptible de coulisser en étant guidé le long du tube magasin. Autour de la tige du piston est disposé le ressort de récupération (20) du canon qui est maintenu en position par l'extrémité (9-1) du tube magasin et une face d'appui (19-1) intérieure de l'anneau (19). L'introduction des gaz dans la chambre d'expansion selon la flêche F agit en poussée sur le piston provoquant ainsi par le déplacement de l'anneau sur le tube magasin, le sollicitation en compression dudit ressort (20). Pour permettre le déplacement de l'anneau (19), il est prévu sur les faces en regard du tube magasin, des rainures (21) de guidage d'une certaine longueur agissant comme limiteur de déplacement. On a illustré aux figures 9, 10 et 11 le déplacement du canon après le tir. En position de déplacement maximum du canon, la cartouche tirée est automatiquement éjectée. Il est prévu en outre une ouverture (14-2) arrière pour l'échappement des gaz restant lors du retour du piston. Par ailleurs, l'anneau (19) et le tube magasin sont agencés avec une découpe formant encoche (19-2) profilée formant ensemble le siège d'un verrou (22) basculant dont l'axe (23) est solidaire du canon. Ainsi qu'il apparaît aux dessins, en position repos, le verrou (22) est bloqué en position et ne se libère que lors du déplacement vers l'avant de l'anneau après le tir se dégageant également de la partie formant encoche du tube magasin. Selon une autre disposition caractéristique de l'invention, il est prévu une paire de tringles (24) (25), l'une étant fixée à l'anneau (19) coulissant le long du tube magasin et l'autre coulissant le long de la bascule pour autoriser l'armement du chien (6) de percussion après le tir du premier coup et permettre la remontée du moyen élévateur (26) de cartouche dans le tube canon. Ces dispositions sont en particulier illustrées aux figures 4 à 8 des dessins. Plus précisément, la tringle (24) associée à l'anneau (19) présente en bout d'extrémité une encoche (24-1) susceptible de s'ajuster dans une forme complémentaire (25-1) établie à l'extrémité avant et opposée de la seconde tringle (25) lors de la fermeture du canon, les deux tringles étant ainsi étroitement associées dans leur mouvement lors du fonctionnement de tir du fusil. La tringle (25) est agencée avec sur sa longueur une réduction de section définissant une face de butée (25-2) contre laquelle viendra en appui un doigt (27) disposé en débordement sur le chien de percussion (6) provoquant en bout de course, à l'encontre d'un ressort de rappel (28) son basculement et armement. Pendant la période d'avancée de la tringle (25) (figure 5), le chien est maintenu en position par la gachette assujettie à la détente non illustrées aux dessins. Tant que la tringle (25) n'est pas revenue en arrière, le chien ne peut être percuté. La tringle (25) arme le chien de percussion pour les coups supplémentaires mais lors du premier tir, le chien est armé par le basculement de l'élévateur, ainsi qu'il sera précisé par la suite. La tringle (25) comprend, en outre, dans sa partie arrière, un talon supérieur (25-3) formant éjecteur. Lorsque la tringle (25) se situe en bout de course avant, elle provoque l'éjection de la cartouche tirée retenue par l'extracteur. Selon une autre disposition, la tringle (25) présente dans sa partie inférieure arrière un ergot (29) susceptible de coopérer avec l'élévateur (26) comme illustré aux figures 6 à 8 montrant les différentes phases lors du déplacement de la tringle (25). L'élévateur (26) comprend un levier de chargement (26-1) articulé dans sa partie arrière sur un axe (26-2) et se prolongeant avec une partie externe formant came (26-3) également articulée sur ledit axe à l'encontre d'un moyen élastique de rappel (30) dont une extrémité (30-1) est fixée au levier de chargement. L'élévateur est sollicité en mouvement par le déplacement de la tringle (25) dans les conditions suivantes. En position initiale, la tringle (25) se trouve en retrait de l'élévateur. Suite au mouvement d'entraînement donné par le levier (24) lors du déplacement du piston (17) dans la chambre d'expansion des gaz, la tringle (25) se déplace vers l'avant de sorte que l'ergot (29) vienne en appui sur la came (26-3) qui s'efface par basculement à l'encontre du moyen élastique de rappel (30) précité qui est comprimé. L'ergot (29) se situant devant la came (26-3), celle-ci revient en position par l'effet de détente du ressort. Lors du retour de la tringle (25) dans sa position initiale, l'ergot (29) va venir en butée une nouvelle fois sur la came (26-3) mais de l'autre côté de celle-ci. Ladite came ne pouvant basculer en sens inverse, l'action de l'ergot (29) va provoquer le basculement de l'élévateur (26) par rapport à son axe d'articulation et autoriser ainsi le chargement d'une nouvelle cartouche dans le canon du fusil, lors du retour en position initiale de celui-ci, figures 13 et 14. En se référant aux figures 2, 15 et 16, le moyen élévateur assure une seconde fonction dans le cas du canon basculant. L'extrémité avant (26-4) du levier de chargement (26) prend sensiblement appui sur la partie métallique (35), en soi connue, associée au devant-bois du canon (36). Lors de l'ouverture du fusil le levier de chargement est ainsi basculé par rapport à son axe d'articulation (26-2) et subit un mouvement de pivotement. L'extrémité (6-1) du chien (6) qui est en contact avec ledit levier de chargement (26) est ainsi basculé par rapport à son axe d'articulation, à l'encontre de son ressort de rappel et ainsi armé. L'armement du chien pour les autres tirs s'effectue de la manière qui est exposée précédemment. Une autre réalisation du mécanisme de verrouillage du canon en vue de son chargement est illustrée aux figures 17, 18, 19, 20, 21, 22, le piston (32) assurant la même fonction que le piston (17) dans la mise en oeuvre précédente, comprend directement ou d'une manière rapportée un corps intermédiaire tubulaire (32-1) de petit diamètre introduit dans le prolongement avant du tube magasin (9), une extrémité avant (32-2) coopérant à l'intérieur du fourreau sous la poussée des gaz, et une partie arrière établie sous la forme d'un manchon cylindrique (32-3) s'ajustant à coulissement dans le tube magasin. A l'intérieur du piston est monté un axe (33) à position fixe, solidarisé par sa partie avant (33-1) par vissage et de manière démontable à la face avant extérieure du fourreau. L'extrémité arrière dudit axe présente une portée (33-2) de plus grande section s'ajustant à l'intérieur de la partie manchon (32-3) du piston. Le ressort de récupération (20) du canon est monté autour de corps intermédiaire du piston et vient en appui contre la face extérieure du regard du manchon, et le fond (9-1) du tube magasin. Par ailleurs, il est prévu un moyen de verrouillage du canon. Ce moyen est constitué par un doigt (34) disposé sur la portée arrière (33-2) dudit axe radialement vers l'extérieur s'ajustant et coopérant dans une fente (32-4) établie sur le manchon du piston. Cette fente est disposée angulairement par rapport à l'axe longitudinal du piston. Il est en outre réalisé sur le tube magasin en regard de la fente précitée, une rainure (21) de guidage d'une certaine longueur agissant comme limiteur de déplacement du doigt (34). Cette rainure présente une échancrure (21-1) en forme de baïonnette servant de moyen de logement et de verrouillage du doigt (34). Le fonctionnement est le suivant. Lors du tir sous l'action de poussée de gaz, le piston (32) est soumis à un déplacement vers l'avant. Par l'effet de la fente (32-4) jouant un rôle de came, le doigt (34) est basculé angulairement de quelques degrés permettant ainsi son échappement de l'échancrure ou encoche (21-1) établie sur le tube magasin. Le doigt (34) peut alors coulisser d'une manière contrôlée et limitée en butée par le fond de la rainure autorisant ainsi le déplacement de l'ensemble canon-fourreau. Sous l'effet inverse de détente du ressort de récupération du canon, et du retour du piston, le doigt (34) revient progressivement en position inverse ; en bout de la rainure (21), le doigt se déplace angulairement sous l'action finale de détente du ressort et se verrouille dans l'échancrure (21-1) bloquant en position le canon. Cette seconde réalisation du mécanisme de verrouillage du canon est facile à réaliser au niveau de la fabrication des pièces et permet le changement aisé du canon puisqu'il suffit de desserrer la vis de fixation de l'axe (33). Il y a lieu en outre de penser que le manchon (32) est associé à la tringle (25) décrite précédemment. La liaison s'effectue par vis ou autrement. Les dispositions de l'invention sont applicables également au fusil automatique à canon non basculant. On a illustré à la figure 23, la variante de réalisation qui comprend outre les différents mécanismes décrits précédemment, une pièce supplémentaire (31) mobile et déplaçable par rapport au tube magasin. Cette pièce assure la fonction d'un poussoir avec deux flasques latéraux (31-1)(31-2) munis d'une ouverture pour le coulissement sur le tube magasin. Le flasque latéral (31-1) est disposé par rapport à l'anneau (19) en lui servant de moyen de butée arrière. Le flasque latéral (31-2) est destiné à venir en appui contre la face en regard du fourreau (14). Le poussoir est fixé à la partie devant bois. Pour assurer l'armement manuel, le tireur agit directement sur l'élément poussoir (31) qui déplace ainsi l'anneau (19) vers l'avant assurant ainsi le déverrouillage du canon par échappement du verrou. Par son flasque avant (31-2) le poussoir vient en butée contre le fourreau (14) solidaire du canon permettant le déplacement de l'ensemble et l'introduction d'une cartouche nouvelle dans le canon. Le remplissage du tube magasin s'effectue par le dessous du fusil de manière classique. En variante de la figure 23, le mécanisme de verrouillage du canon peut être semblable à celui illustré aux figures 17 à 22 de la Demande, tel qu'illustré figure 24. Les avantages ressortent bien de l'invention. On souligne la fiabilité de fonctionnement du fusil, son faible encombrement. |