MOUVEMENT HORLOGER COMPORTANT UN DISPOSITIF D'EGALISATION D'UN COUPLE MOTEUR |
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申请号 | EP16194627.2 | 申请日 | 2016-10-19 | 公开(公告)号 | EP3312681A1 | 公开(公告)日 | 2018-04-25 |
申请人 | MONTRES BREGUET S.A.; | 发明人 | Légeret, Benoît; Sarchi, Davide; | ||||
摘要 | Le mouvement horloger comprend un mécanisme et un barillet (111) agencé pour entraîner le mécanisme. Le barillet comporte un tambour (131) et un ressort-moteur pour exercer un couple moteur qui est variable en fonction du degré d'armage du ressort-moteur (133). Le mouvement horloger comprend en outre un dispositif d'égalisation (203, 207) relié cinématiquement au barillet de façon à pouvoir être entraîné par lui et à pouvoir exercer un couple auxiliaire qui varie également en fonction du degré d'armage du ressort-moteur de manière à s'opposer aux variations du couple moteur. Le dispositif d'égalisation comporte un premier élément magnétique (203) et un deuxième élément magnétique (207) qui sont agencés de manière que, lorsque le dispositif d'égalisation est entraîné par le barillet, ils se déplacent l'un relativement à l'autre en exerçant l'un sur l'autre une force magnétique qui varie en fonction de la position relative occupée par le premier élément magnétique et le deuxième élément magnétique et qui produit le couple auxiliaire. | ||||||
权利要求 | |||||||
说明书全文 | La présente invention concerne un mouvement horloger comprenant un mécanisme et un barillet prévu pour entraîner le mécanisme par l'intermédiaire d'une liaison cinématique agencée pour exercer un couple d'entraînement sur le mécanisme, le barillet comportant un tambour et un ressort-moteur agencé dans le tambour de manière à exercer sur le mécanisme un couple moteur qui varie en fonction du degré d'armage du ressort-moteur. Le mouvement horloger comprend en outre un dispositif d'égalisation relié cinématiquement au barillet de façon à pouvoir être entraîné par ce barillet et à pouvoir exercer un couple auxiliaire qui vient s'additionner audit couple moteur pour former ensemble ledit couple d'entraînement. Le couple auxiliaire est prévu pour varier en fonction du degré d'armage du ressort-moteur de manière à s'opposer aux variations du couple moteur, et ainsi à sensiblement égaliser le couple d'entraînement. On connait déjà des mouvements horlogers qui comportent un dispositif d'égalisation et qui correspondent à la définition ci-dessus. On connaît des dispositifs avec des fusées servant à compenser la variation du couple fourni par un barillet. On connaît aussi le 'stackfreed' en particulier est dispositif d'égalisation qui a été utilisé en Allemagne, au XVIe et au XVIIe siècle, pour compenser les variations d'armage du ressort d'un mouvement horloger. Il s'agit en fait d'un dispositif de freinage qui se compose d'un ressort-lame portant à son extrémité un galet. Ce dernier appuie sur le flanc d'une came plate en spirale, nommé aussi par la suite en colimaçon, qui est reliée cinématiquement au barillet. Lorsque le ressort-moteur est complètement armé, le ressort-lame presse fortement le galet contre la partie la plus saillante du colimaçon, et lorsque le ressort-moteur est moins armé, le ressort-lame presse plus faiblement le galet contre la partie la moins saillante. Comme la force de frottement est approximativement proportionnelle à la pression exercée, sa variation s'oppose aux variations du couple moteur. En ajustant correctement le profil de la came, il est en principe possible de rendre la force motrice à peu près constante. Un gros inconvénient du 'stackfreed' est que l'énorme frottement engendré absorbe une fraction considérable de la force motrice. Un autre inconvénient est que les ressorts-lames, comme la plupart des autres moyens de rappel connus, sont sujets au vieillissement et perdent progressivement en élasticité. D'autre part, les frottements intenses entraînent une usure accélérée des composants. Finalement, on sait bien que les composants horlogers ont généralement de très petites dimensions. Dans ces conditions, le fait que les ressorts sont en général assez sensibles aux tolérances constitue un problème supplémentaire. Un but de la présente invention est de remédier aux inconvénients susmentionnés de l'art antérieur. L'invention atteint ce but en fournissant un mouvement horloger conforme à la revendication 1 annexée. La formulation selon laquelle la variation du couple auxiliaire s'oppose à la variation du couple moteur, dans une plage utile du degré d'armage du ressort-moteur, revient à dire que la dérivée du couple auxiliaire par rapport au degré d'armage est de signe opposé à la dérivée du couple moteur par rapport au degré d'armage. Il en découle en outre que la dérivée du couple auxiliaire par rapport au temps est de signe opposé à la dérivée du couple moteur par rapport au temps. Le dispositif d'égalisation selon l'invention comprend un premier élément magnétique et un deuxième élément magnétique qui sont agencés de manière à exercer l'un sur l'autre une force magnétique variable en fonction de leur position relative, respectivement du degré d'armage du ressort-moteur. Le couple auxiliaire produit par le dispositif d'égalisation est engendré par cette force magnétique variable. Dans un mode de réalisation principal, au moins l'un desdits premier et deuxième éléments magnétiques comprend un aimant permanent. Dans une variante avantageuse, ces deux éléments magnétiques sont formés respectivement par un aimant permanent bipolaire et une came en matériau à haute perméabilité magnétique. De manière générale, par came magnétique, on comprend un élément magnétique dont au moins un paramètre physique (radial / latéral ou axial selon le cas), actif dans l'interaction magnétique considérée entre la came et un autre élément magnétique auquel il est associé, varie de manière à engendrer avec cet autre élément magnétique une force magnétique entre eux, selon la direction d'un déplacement relatif entre la came et l'autre élément magnétique, dont l'intensité varie en fonction de ce déplacement relatif. On remarquera que le paramètre physique en question peut être un paramètre propre à la came, par exemple l'intensité d'un flux magnétique fourni par une matière aimantée formant la came, ou relatif à l'autre élément magnétique, en particulier la distance entre eux. Le dispositif d'égalisation selon l'invention présente plusieurs avantages. En particulier, il forme un système sans contact de sorte que le couple auxiliaire variable qu'il fournit est engendré sans frottement. De plus, on sait que les forces magnétiques qui sont causées par des aimants permanents sont des forces conservatives qui dérivent d'un potentiel magnétique. Ainsi, le couple auxiliaire fourni par le dispositif d'égalisation dérive également d'un potentiel magnétique, de sorte que l'énergie dissipée par le dispositif d'égalisation de l'invention durant un cycle complet d'armage - désarmage du ressort-moteur peut théoriquement être nulle. On appréciera ainsi sans peine l'avantage conféré par un tel dispositif d'égalisation si on garde à l'esprit que, notamment dans un dispositif du type 'stackfreed', l'énergie fournie pour le couple auxiliaire est intégralement dissipée. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :
Les Dans les exemples des Les deux configurations illustrées schématiquement dans les L'agencement du dispositif d'égalisation magnétique ne comprend pas nécessairement un système magnétique de type radial, comme illustré dans les La Le mouvement illustré dans la Le rapport d'engrenage du rouage démultiplicateur qui vient d'être décrit est fonction du nombre de tours qu'effectue le barillet entre son état complètement armé et son état complètement désarmé. En effet, ce rapport doit être supérieur au nombre de tours du barillet de manière à ce que l'angle de pivotement de l'aimant 107, qui est solidaire de la roue 19, soit toujours inférieur à 360°. En d'autres termes, il est prévu que la roue 19, portant le premier élément magnétique ou le deuxième élément magnétique, effectue moins d'un tour lorsque le barillet effectue plusieurs tours entre son état complètement armé et son état complètement désarmé. Dans l'exemple illustré, l'arbre de barillet effectue sept tours pour faire passer le ressort de barillet de l'état complètement armé à l'état complètement désarmé, ou inversement. D'autre part, le rapport de transmission du rouage démultiplicateur est de 8,4. Dans ces conditions, la roue 19 effectue un peu moins que 5/6 de tour dans le sens horaire durant la marche de la montre. Ce sont les deux butées 21 et 23 qui déterminent les deux positions angulaires extrêmes de la roue 19 en arrêtant l'aimant 107 lorsqu'il atteint l'une ou l'autre des extrémités de sa course. Dans le rouage démultiplicateur auxiliaire qui vient d'être décrit, la roue 19 tourne dans le même sens que le pignon de barillet 13. Dans ces conditions, la roue 19 et l'aimant 107 tournent dans le sens horaire lorsque le ressort de barillet (non représenté) se désarme en entraînant le mouvement. Comme le rayon variable de la came 103 croît dans le sens antihoraire, Il y a une composante tangentielle Ft de la force d'attraction magnétique entre l'aimant 107 et la came 103, laquelle agit sur l'aimant mobile 107 dans le sens antihoraire. Ainsi, lorsque le ressort de barillet se décharge et que la roue 19 tourne donc dans le sens horaire, une force magnétique s'oppose à cette rotation. De plus, l'intensité de la force magnétique diminue à mesure que le ressort se désarme. On comprendra que le dispositif d'égalisation qui vient d'être décrit fournit un couple magnétique auxiliaire qui est opposé au couple moteur et dont la grandeur diminue parallèlement à la grandeur du couple moteur lorsque le ressort de barillet se désarme. Conformément à ce qui a été expliqué en relation avec les Conformément à l'invention, le barillet du mouvement horloger est agencé pour entraîner un mécanisme horloger par l'intermédiaire d'une liaison cinématique fournissant un couple moteur au mécanisme. Dans le cas d'un mouvement horloger, la liaison cinématique agencée pour entraîner le mécanisme horloger comporte généralement un rouage multiplicateur (à titre d'exemple, le mécanisme horloger entraîné est un échappement à ancre suisse et le rouage multiplicateur forme le rouage de finissage du mouvement horloger). Selon une première variante, le rouage de finissage (non représenté) est entraîné directement par le pignon de barillet 13. Dans ce cas, on dira que le rouage de finissage est agencé en parallèle avec le dispositif d'égalisation (comme avec un 'stackfreed' classique). Dans une autre variante, un mécanisme est entraîné par le barillet par l'intermédiaire du dispositif d'égalisation. Dans ce cas, au moins une partie du rouage auxiliaire du dispositif d'égalisation forme la liaison cinématique entre le barillet et le mécanisme. En se référant encore à la On notera que le dispositif d'égalisation qui vient d'être décrit peut servir conjointement à un dispositif d'indication de la réserve de marche. A cet effet, dans une première variante, une aiguille est montée sur un axe de la roue 19. Dans une deuxième variante, de manière à diminuer le parcours angulaire de l'indicateur de réserve de marche ou à agencer notamment un indicateur ayant un mouvement linéaire, un levier est associé à la came 103. Ce levier définit un suiveur de came et est agencé en appui contre la surface latérale de la came 103. L'indicateur de réserve de marche peut être solidaire du levier ou être formé par un organe distinct actionné par ce levier. Les vues partielles des En se référant tout d'abord aux Les Le barillet 111 est agencé pour entraîner le rouage de sonnerie (non représenté) par l'intermédiaire de la denture de la roue 139. Comme déjà mentionné, la roue 139 est solidaire de l'arbre de barillet 137. On comprendra que lorsque le ressort de barillet se désarme progressivement, l'arbre de barillet entraîne la roue 139 dans le sens antihoraire en lui transmettant un couple moteur variable en fonction du degré d'armage du ressort de barillet. De plus, comme le couple qui entraîne le mécanisme de sonnerie est variable en fonction du degré d'armage du barillet, la vitesse à laquelle s'exécute la sonnerie dépend aussi du degré d'armage du ressort de barillet. On notera que la roue 139 effectue moins d'un tour entre son état complètement armé et son état complètement désarmé. L'aimant 207 est agencé sur la roue 139 de manière qu'il ne traverse pas la discontinuité du bord de la came lorsque le barillet se désarme entre les deux états extrêmes susmentionnés. Le remontage du barillet s'effectue à l'aide du râteau 141. Le porteur de la montre peut actionner le râteau manuellement à l'aide d'un poussoir (non représenté) ou d'un verrou (non représenté) qui est situé sur la boîte de montre. Lorsque le porteur de la montre actionne le râteau, ce dernier pivote en entraînant la roue d'entrée 145 du rouage à sens unique 143 dans le sens antihoraire. La roue de sortie du rouage à sens unique est entraînée par la roue d'entrée et elle entraîne elle-même le pignon de barillet 113 qui effectue ainsi un peu moins d'un tour dans le sens horaire, provoquant l'armage du ressort de barillet 133. Ensuite, lorsque le porteur de la montre relâche le verrou ou le poussoir, un ressort (non représenté) rappelle le râteau dans le sens inverse de celui de la flèche de la La Dans le mécanisme de sonnerie qui vient d'être décrit, l'aimant 207, qui est solidaire de la roue 139, tourne dans le même sens que l'arbre de barillet 137. Dans ces conditions, l'aimant 207 tourne dans le sens antihoraire relativement à la came lorsque le ressort de barillet 133 se désarme en entraînant la sonnerie. Comme le montre la On comprendra en outre que diverses modifications et/ou améliorations évidentes pour un homme du métier peuvent être apportées aux modes de réalisation qui font l'objet de la présente description sans sortir du cadre de la présente invention définie par les revendications annexées. |