MÉCANISME SÉQUENCEUR D'HORLOGERIE À ROUE DE PASSAGE À FROTTEMENT RÉDUIT |
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申请号 | EP15201245.6 | 申请日 | 2015-12-18 | 公开(公告)号 | EP3182225B1 | 公开(公告)日 | 2018-08-08 |
申请人 | MONTRES BREGUET S.A.; | 发明人 | Junod, Benoît; | ||||
摘要 | |||||||
权利要求 | |||||||
说明书全文 | L'invention concerne un mécanisme séquenceur comportant un premier mobile bloqueur entraîné en rotation comportant une surface périphérique de maintien régulière dans sa géométrie ou respectivement dans une aimantation de polarité uniforme, agencée pour maintenir immobile en rotation un mobile récepteur antagoniste. L'invention concerne encore un mécanisme d'horlogerie comportant au moins un tel mécanisme séquenceur. L'invention concerne encore une montre comportant au moins un tel mécanisme d'horlogerie ou/et au moins un tel mécanisme séquenceur. L'invention concerne le domaine des mécanismes d'horlogerie à transmission de couple ou de mouvement. L'invention concerne une alternative au système de la croix de Malte dont la fonction est transformer une rotation continue en une rotation saccadée. Il s'agit par exemple de faire tourner une roue de passage d'un pas (souvent d'un quart de tour) au passage d'une irrégularité (forme complémentaire) sur un mobile entraîneur lequel est soumis à une rotation continue. Ce système est par exemple utilisé en horlogerie pour faire un arrêt mouvement, ou encore dans des quantièmes perpétuels pour faire tourner d'un quart de tour une came des années bissextiles au passage de chaque année. Un tel système est très pratique car il ne consomme quasiment pas d'énergie au passage. En effet, il ne nécessite pas de sautoir pour tenir la roue de passage, car sa rotation est directement bloquée par le mobile entraîneur en cas de choc. Ceci est valable pour des roues de passage n'étant pas soumises à un couple, mais n'est pas valable dans le cas où cette roue est soumise à un couple, permanent ou non. En effet, le frottement généré à l'interface entre la roue de passage et le mobile entraîneur représente une consommation permanente et proportionnelle aux efforts en présence sur ce dernier. Le document Le document Le document La présente invention consiste à adapter ce principe de transformation, dans des cas où la roue est soumise à un couple non négligeable, et où il est nécessaire de limiter au mieux le frein généré sur le mobile entraîneur. A cet effet, l'invention concerne un mécanisme séquenceur selon la revendication 1. L'invention concerne encore un mécanisme d'horlogerie comportant au moins un tel mécanisme séquenceur. L'invention concerne encore une montre comportant au moins un tel mécanisme d'horlogerie ou/et au moins un tel mécanisme séquenceur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, où :
L'invention concerne un mécanisme séquenceur 100 comportant un premier mobile bloqueur 1 entraîné en rotation autour d'un premier axe de pivotement D1. Ce premier mobile bloqueur 1 comporte au moins une surface périphérique de maintien 11, qui est régulière dans sa géométrie ou respectivement dans une aimantation de polarité uniforme. Cette surface périphérique de maintien 11 est agencée pour maintenir immobile en rotation, lors d'une course de maintien, un mobile récepteur 2 antagoniste pivotant autour d'un deuxième axe de pivotement D2. Selon l'invention, le mobile récepteur 2 est un mobile de passage à frottement réduit, notamment une roue de passage dans le cas des variantes illustrées par les figures, qui comporte à sa périphérie des deuxièmes éléments d'arrêt 21. Ces deuxièmes éléments d'arrêt 21, ou bien sont des galets fous quand la surface périphérique de maintien 11 est régulière dans sa géométrie, notamment cylindrique dans l'exemple non limitatif des figures, ou bien respectivement , quand la surface périphérique de maintien 11 est régulière dans une aimantation de polarité uniforme, sont des aimants selon la même polarité. Bien entendu, on peut substituer à une piste lisse combinée avec des galets fous, une denture combinée à des pignons fous, ou similaire, sans s'écarter de la présente invention. Les galets fous sont avantageux par leurs moindres frottements. La variante électrostatique de l'invention n'est pas décrite ici en détail, le constructeur horloger saura transposer les enseignements de l'alternative magnétique décrite ci-après à une variante électrostatique, fonctionnant de la même façon. Ces deuxièmes éléments d'arrêt 21 coopèrent par paire avec la surface de maintien 11, de part et d'autre d'un plan passant par les centres du mobile bloqueur 1 et du mobile récepteur 2, pour maintenir ce dernier immobile en rotation pendant la course de maintien. Le premier mobile bloqueur 1 comporte encore au moins une surface d'entraînement 12, comportant, ou bien un relief irrégulier quand la surface périphérique de maintien 11 est régulière dans sa géométrie, ou bien respectivement une aimantation contraire quand la surface périphérique de maintien 11 est régulière dans une aimantation de polarité uniforme. Et cette surface d'entraînement 12 est agencée pour entraîner par sauts le mobile récepteur 2, dans une course d'entraînement du premier mobile bloqueur 1 entre deux courses de maintien. On comprend que, par rapport à une zone d'interaction du mobile récepteur 2, la rotation du premier mobile bloqueur 1 est une alternance de courses de maintien pendant lesquelles le mobile récepteur 2 est immobile, et de courses d'entraînement pendant lesquelles le mobile récepteur 2 effectue une rotation. Plus particulièrement, le premier mobile bloqueur 1 est soumis à un couple moteur lui imprimant une rotation autour du premier axe de pivotement D1. Le mécanisme séquenceur 100 est agencé pour transformer la rotation du premier mobile bloqueur 1 en une rotation par à-coups du deuxième mobile récepteur 2 qui est agencé au voisinage immédiat du premier mobile bloqueur 1, et pivote autour du deuxième axe de pivotement D2, dont la position dans l'espace est fixe par rapport à celle du premier axe de pivotement D1. Dans une réalisation particulière et non limitative, illustrée par les figures, le deuxième axe de pivotement D2 est parallèle au premier axe de pivotement D1. Le premier mobile bloqueur 1 comporte, à sa périphérie au voisinage de la périphérie du deuxième mobile récepteur 2, au moins une première surface de maintien 11 et au moins une première surface d'entraînement 12. Le deuxième mobile récepteur 2 comporte, à sa périphérie au voisinage de la périphérie du premier mobile bloqueur 1, une pluralité de deuxièmes éléments d'arrêt 21. Ces deuxièmes éléments d'arrêt 21 sont agencés pour, dans une course de maintien du premier mobile bloqueur 1, coopérer par paires avec une telle première surface de maintien 11, de façon à ce qu'au moins l'un des éléments de la paire soit en coopération de contact ou respectivement d'aimantation avec la première surface de maintien 11, au niveau d'un plan médian PM perpendiculaire au premier axe de pivotement D1, dans une position d'arrêt où le deuxième mobile récepteur 2 est immobile. Dans cette position d'arrêt, les deux deuxièmes éléments d'arrêt 21, qui coopèrent avec cette première surface de maintien 11, peuvent avoir un appui de part et d'autre d'un plan principal P passant par le premier axe de pivotement D1 et par l'intersection du deuxième axe de pivotement D2 avec le plan médian PM. Plus particulièrement, ce sont les deux éléments de la paire qui sont en contact avec la première surface de maintien 11. Ces deuxièmes éléments d'arrêt 21 sont encore agencés pour coopérer chacun par entraînement mécanique ou magnétique, selon le cas, avec une telle première surface d'entraînement 12 arrivant à sa proximité, pour autoriser le pivotement du deuxième mobile récepteur 2 sous l'effet de l'entraînement par le premier mobile bloqueur 1 ou sous l'effet d'un couple auquel est soumis le deuxième mobile récepteur 2, dans une course d'entraînement du premier mobile bloqueur 1. Dans l'alternative mécanique, les deuxièmes éléments d'arrêt 21 comportent des galets fous ou similaires, qui sont agencés pour rouler sur une piste sensiblement cylindrique constituant la première surface de maintien 11, et qui sont encore agencés pour pénétrer dans au moins une encoche constituant une première surface d'entraînement 12. Cette encoche est agencée pour autoriser ou générer la rotation du deuxième mobile récepteur 2. Dans l'alternative magnétique, les deuxièmes éléments d'arrêt 21 comportent des aimants récepteurs, qui sont agencés en répulsion avec une piste aimantée de première polarité constituant la première surface de maintien 11, et qui sont encore agencés pour coopérer en attraction avec au moins une piste de deuxième polarité inverse à la première polarité constituant une telle première surface d'entraînement 12. Plus particulièrement, le premier mobile bloqueur 1 est soumis à un couple moteur lui imprimant une rotation continue autour du premier axe de pivotement D1. Dans une première variante d'exécution, tel que visible sur les Dans une autre variante d'exécution, tel que visible sur les Dans une variante particulière, correspondant aux exécutions illustrées par les figures, les deuxièmes éléments d'arrêt 21 sont tous identiques. Plus particulièrement, chaque première surface de maintien 11 est agencée pour entraîner au moins un deuxième élément d'arrêt 21 selon un pas du deuxième mobile récepteur 2, par contact mécanique ou par un effort magnétique, sur une plage angulaire d'entraînement restreinte du premier mobile bloqueur 1, et la première surface d'entraînement 12 comporte alors deux surfaces élémentaires 13, 14, qui sont agencées pour coopérer avec deux tels deuxièmes éléments d'arrêt 21 différents, pour autoriser le pivotement du deuxième mobile récepteur 2, chacun sur une partie du pas. Dans une variante particulière non illustrée, le premier mobile bloqueur 1 comporte au moins deux niveaux définissant ensemble un premier entrefer dans lequel ou au voisinage immédiat duquel est mobile la périphérie du deuxième mobile récepteur 2. Dans une variante particulière similaire et illustrée par les Dans une variante particulière de l'alternative mécanique, les deuxièmes éléments d'arrêt 21 sont agencés pour coopérer chacune par entraînement mécanique avec une première surface d'entraînement 12, et le deuxième mobile récepteur 2 comporte une pluralité de tels galets dont les axes de pivotement sont équidistants du deuxième axe de pivotement D2. Ces axes de pivotement peuvent, d'ailleurs, être incliné de façon régulière par rapport au deuxième axe de pivotement D2. Plus particulièrement, et tel qu'illustré par les Dans la variante où le deuxième mobile récepteur 2 n'est pas soumis à un couple moteur, un agencement particulier est nécessaire pour qu'il puisse tourner sous l'action du premier mobile bloqueur 1. Plus particulièrement, à cet effet, au moins une première surface d'entraînement 12 comporte deux surfaces élémentaires 13 et 14 en forme d'encoches agencées pour recevoir les galets, séparées par un doigt 15 saillant lequel est agencé pour s'introduire entre deux galets consécutifs. Ce doigt 15 est agencé pour venir en appui sur un des galets, au niveau d'une surface de contact qui est plus proche du deuxième axe de pivotement D2 que l'axe de pivotement du galet concerné, tel que visible sur les Dans l'alternative magnétique, les deuxièmes éléments d'arrêt 21 sont agencées pour coopérer chacun par entraînement magnétique avec une première surface d'entraînement 12, et le deuxième mobile récepteur 2 comporte une pluralité de deuxièmes aimants constituant les aimants récepteurs et orientés selon la première polarité vers la périphérie du premier mobile bloqueur 1. Ces deuxièmes aimants sont équidistants du deuxième axe de pivotement D2; on entend par là que la zone de plus forte densité de champ magnétique de chaque aimant est à la même distance du deuxième axe de pivotement D2. Plus particulièrement, et tel que visible sur les Plus particulièrement, la première surface d'entraînement 12 comporte au moins un premier aimant d'attraction orienté selon la deuxième polarité vers la périphérie du deuxième mobile récepteur 2. Plus particulièrement, la première surface d'entraînement 12 comporte au moins une première partie ferromagnétique au voisinage de la périphérie du deuxième mobile récepteur 2. Elle peut notamment comporter à la fois un ou plusieurs aimants, et une ou plusieurs parties ferromagnétiques. Plus particulièrement, la première surface de maintien 11 comporte une pluralité de premiers aimants de répulsion orientés selon la première polarité vers la périphérie du deuxième mobile récepteur 2. Dans la variante illustrée aux Dans la variante illustrée aux Ces orientations particulières de magnétisation ne sont pas limitatives. Elles dépendent de l'espace disponible à l'intérieur de la montre, pour un positionnement optimal de la roue de passage. Si nécessaire, la direction de magnétisation peut être oblique, notamment selon une surface conique, ou autre. L'invention concerne encore un mécanisme d'horlogerie 500 comportant au moins un tel mécanisme séquenceur 100, et comportant des premiers moyens moteurs d'entraînement d'au moins un premier mobile bloqueur 1 d'un mécanisme séquenceur 100. Et, lorsque le deuxième mobile récepteur 2 d'un mécanisme séquenceur 100 n'est pas soumis à un couple moteur en concordance avec le couple moteur du premier mobile bloqueur correspondant, le mécanisme séquenceur 100 concerné est réalisé dans l'alternative mécanique selon la variante des Plus particulièrement, le mécanisme d'horlogerie 500 comporte des deuxièmes moyens moteurs d'entraînement soumettant un deuxième mobile récepteur 2 d'un mécanisme séquenceur 100 à un couple autour du deuxième axe de pivotement D2, en concordance avec le couple moteur auquel est soumis le premier mobile bloqueur 1 correspondant du même mécanisme séquenceur 100, de façon à apporter un couple supplémentaire au premier mobile bloqueur 1 lors de la rotation du deuxième mobile récepteur 2 sous l'action d'une première surface d'entraînement 12 du premier mobile bloqueur 1. L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie, notamment une montre 1000, comportant au moins un tel mécanisme d'horlogerie 500, ou/et au moins un tel mécanisme séquenceur 100. Les figures illustrent des variantes de réalisation non limitatives. Les Dans le cas des Cette variante des Les Dans ce mode de réalisation, les aimants 21 de la roue de passage 2 sont en répulsion avec les aimants du premier mobile bloqueur 1. La position de la roue de passage 2 est donc bloquée dans une position stable, malgré le couple qui tend à la faire tourner (sens anti-horaire sur les Les exemples des Dans une variante de réalisation, le même principe peut être appliqué pour des aimants dont la magnétisation est orientée selon le premier axe de pivotement D1, tel que visible sur les Naturellement, il est possible de renverser l'alternative magnétique, avec une position de maintien par attraction, et un entraînement par répulsion, toutefois cette solution peut comporter une instabilité, ce qui nécessite un couple important sur le premier mobile bloqueur pour composer une telle instabilité. Une première application concerne un apport temporaire de couple. En effet, dans de nombreux cas, les mouvements horlogers présentent des complications qui génèrent une consommation de couple supplémentaire, mais sur un intervalle de temps limité. C'est notamment le cas des mécanismes de quantième, simples, annuels, perpétuels, ou autres, qui consomment de l'énergie au mouvement lors du passage de la date, généralement à minuit. Cette consommation implique une baisse locale d'amplitude et donc une diminution de la réserve de marche. Le système décrit peut constituer un apport de couple pendant cet intervalle temporel de surconsommation. Si la roue de passage 2 est liée à un barillet auxiliaire 3, de taille moins importante que le barillet principal, voire un simple ressort spiral ou une lame, ou un moyen de rappel élastique ou magnétique quelconque, et que le premier mobile bloqueur 1 est relié directement ou indirectement au rouage de finissage et dimensionné pour réaliser un tour en 24h (si la surconsommation intervient une seule fois en 24h), alors la roue de passage 2 pourra apporter un couple au premier mobile bloqueur 1 pendant l'intervalle de consommation et permettre ainsi d'éviter une baisse d'amplitude au passage de minuit et donc d'augmenter la réserve de marche. Cette variante est illustrée par la Un autre exemple d'application concerne un variateur de couple. Dans le cas d'un système, notamment à différentiel, qui permet de modifier le rapport de couple entre deux mobiles, par exemple barillet/centre, pour notamment rendre le couple constant lors du désarmage du barillet, il est nécessaire de piloter en rotation un levier, ou un porte-satellite, pour que celui-ci adapte la position du satellite en fonction de l'état de désarmage du barillet. Ce levier est donc soumis à un couple qu'il est nécessaire de soutenir. La roue de passage 2, entraînée alternativement en rotation par le premier mobile bloqueur 1, qui est dans cet exemple le tambour de barillet, peut piloter ce levier qui lui transmet donc un couple non négligeable. La solution selon l'invention permet de maintenir la roue de passage 2 fixe, avec une consommation limitée malgré le couple auquel elle est soumise. De très nombreuses applications sont possibles, notamment et non limitativement à :
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