MATELAS MODULAIRES CONVERTIBLES EN FAUTEUIL ET VICE VERSA

Matelas modulaires convertibles en fauteuil et vice versa.

La présente invention a pour base un premier matelas modulaire (XI) fig. l / pl. l composé de deux volumes (Ml) et (M2), chacun composé de deux parallélépipèdes (A) et (B) pour (Ml) et

(C) et (D) pour (M2) de façon que (A) et (C) soient de mêmes dimensions: largeur (q), épaisseur (e), longueur (r) et (B) et (D) de mêmes dimensions: largeur (q), épaisseur (e), longueur (s); et que, d'une part, (s) + (s) = (q) et que d'autre part, 2(r) + 2(s) = (z) fig.3 / pl.2, la valeur (z) étant comprise dans la pratique entre 1,90 mètre et 2,10 mètres.

(Ml) et (M2) sont solidarisables par le moyen de la patte (y) fig. l dépassant longitudinalement de l'arête inférieure externe (j) fig.l de (B) et revêtue de la partie mâle de l'attache autoagrippante (type Velcro) (vl) fig.l, (y) venant recouvrir la partie femelle de l'attache autoagrippante (v2) fîg.1 disposée longitudinalement à l'extrémité de la base externe de D.

(A) et (B) sont en charnière selon un pli rectiligne (pi) fîg.1. (C) et (D) sont en charnière selon un pli rectiligne (p2) fig.1.

Le second matelas modulaire (X2) fig.2 / pi. 1 se compose de deux volumes M3 et M4, le volume M3 composé lui-même de deux parallélépipèdes en charnière selon un pli rectiligne (p3) de mêmes largeur (q) et épaisseur (e) et de longueurs différentes (k) et (m) de telle sorte que arithmétiquement (k) = (m)+(e), le volume M4 ayant aussi pour largeur et épaisseur respectivement (q) et (e) et pour longueur (n). Longitudinalement mis bout à bout et solidarisés selon les attaches autoagrippantes (type Velcro) (v3)/(v4) fig.2, (k)+(m)+(n) ont pour somme la valeur (z) fig.3, dont on a vu qu'elle équivalait à 2(r) + 2(s).

Après avoir été solidarisés, les volumes (XI) fig. l et (X2) fig.2 mis côte à côte longitudinalement forment un matelas (H) fig.3 de dimensions (z) x 2(q) x (e).

Du point de vue de leurs dimensions, les trois principaux standards de matelas sont:

1,90 mx 1,40m x 0,20 m : très courant 2,00 mx 1 ,40m x 0,20 m : très courant

2,10 mx 1,60 mx 0,20 m : peu courant

2,10 mx 1,80 mx 0,20 m : exceptionnel

Pour rendre ce texte plus concret, et s'agissant dans cette invention de matelas convertibles en fauteuil et vice versa pour un usage d'appoint en général, nous proposons de matérialiser les longueurs, largeurs et épaisseurs des divers modules (A), (B), (D) et (C) fig.l et (E), (F) et (G) fig.2 en correspondance avec un matelas de 1,90 mx 1,40m x 0,20 m.

Selon les rapports dimensionnels précités, nous aurions: (q) = 70 cm, (e) = 20 cm, (k) = 75 cm,

(m) = 55 cm, (n) = 60 cm, (r) = 60 cm et (s) = 35 cm. Ainsi: (k) + (m) + (n) = 75 cm + 55 cm + 60 cm = 190 cm.

2 [ (r) + (s) ] = 2 x (60 + 35) = 190 Une fois le matelas H fig.3 [(z) x 2(q) x (e)] formé, il est pratique de solidariser les volumes égaux (XI) et (X2) longitudinalement côte à côte, par la mise en place d'un drap housse standard du commerce prenant les quatre coins.

Pour convertir le matelas en fauteuil, il convient, (A), (B), (D) et (C) étant solidarisés par (vl) / (v2) de verticaliser (Ml) et (M2) en appui au sol respectivement sur leurs faces inférieures (fl ) et (f2) fig. l pour (Ml) ainsi que (O) et (f4) fig. l pour (M2); (B) et (D) restant solidarisés, il convient alors de verticaliser à 90 ° (A) par rapport à (B) en charnière selon le pli rectiligne (pi) et à 90 ° (C) par rapport à (D) en charnière selon le pli rectiligne (p2).

(B) + (D) accolés constituent le fond du fauteuil fig.4 / pi.4, (A) et (C) les bras. L'assise fig.4 se compose d'une part de (E), reposant sur sa base (f5); la largeur de (E), (q), étant équivalente aux largeurs additionnées (s) + (s) de (B) et (D), (E) se glisse à plat entre les bras (A) et (C) du fauteuil jusqu'à buter contre les faces internes de (B) et (D) dans le même plan, sur une hauteur équivalente à l'épaisseur (e) de (E) fig.4.

L'assise se compose d'autre part de (F), qui est alors ramené en rotation de 180 ° en superposition sur (E) selon le pli rectiligne (p3), les faces externes de (E) et (F), respectivement (f6) et (f7) restant alors dans un même plan vertical; comme (k) fig.2 (longueur de (E)) diminuée de (m) fig.2 (longueur de (F)) = (e), on peut venir intercaler (en l'enfonçant verticalement) (G) d'épaisseur (e) (désolidarisé de (F)), entre (F) et le plan commun interne de (B) et (D) dans le sens de sa longueur (n). (G) devient le dossier du fauteuil ainsi constitué, en dépassement du plan des bras (A) et (C) dudit fauteuil d'une valeur [((e)+(n)) - (q)].

Pour que le fauteuil obtenu ait une compacité suffisante dans le but d'une utilisation normale et confortable, il faut que les bras (A) et (C) et les volumes de fond (B) et (D) en charnière respective avec eux enserrent très solidement les deux éléments horizontaux d'assise superposés (E) et (F), ainsi que le dossier (G) calé entre (F) et le plan interne de (B) et (D). On pourrait pour ce faire, généraliser l'emploi des systèmes d'attaches autoagrippantes (type Velcro), et en disposer en particulier deux, symétriquement et longitudinalement, entre les deux bras et les deux faces verticales de (G) en contact avec les deux bras; puis deux autres, horizontalement entre les deux faces latérales de (E) et les faces internes du dossier (G) en contact avec elles.

Outre que les attaches autoagrippantes ne soient pas idéales pour fixer solidement entre eux des volumes souples en déformation et frottement, une solution préférée de l'invention consiste dans Par ailleurs, les parallélépipèdes sont considérés comme revêtus de housses taillées sur mesure, amovibles ou non. Quand il est question de plis rectilignes dans le texte, il faut comprendre qu'il s'agit des plis charnière matérialisés par la solidarisation longitudinale de deux housses enveloppant deux parallélépipèdes différents, à savoir: (pi ) pour les housses recouvrant (A) et (B), (p2) pour les housses recouvrant (D) et (C) et (p3) pour les housses recouvrant (E) et (F). Précisons enfin qu'une configuration de l'invention présente les parallélépipèdes (B) et (D) solidarisés en un seul; le matelas modulaire (XI) fig. l / pl. l se compose alors de trois volumes: volume (A) + volume (C) + volume unique (B+D), et enveloppe verticalement les volumes composant (X2), se solidarisant avec eux pour former le fauteuil par divers moyens de fixation connus de l'industrie et différents du moyen de courroie, plus adéquat lorsque (B) et (D) forment deux parallélépipèdes égaux (ou non) mais distincts.