COUSSIN CORPOREL ASYMÉTRIQUE UTILISABLE EN POSITION 3/4 VENTRALE

申请号 EP08864338.2 申请日 2008-10-08 公开(公告)号 EP2227117A2 公开(公告)日 2010-09-15
申请人 Brunie, Jan-Edouard; 发明人 Brunie, Jan-Edouard;
摘要 This cushion (10) comprises two contiguous parts, with a lower part (12) having an elongate shape in a longitudinal direction substantially parallel to the body of the subject, and a torso part (14) that forms a continuation of the lower part at its proximal end. The lower part is designed to support the right or left leg (42) of the subject, while the torso part, which extends in a transverse direction asymmetrically with respect to the lower part, supports the subject's chest on the same side and also his arm (38) on the same side. The distal edge (46) of the torso part forms a support for the top of the subject's chest, and the cushion is essentially free of any part capable of supporting the subject's head (44).
权利要求
REVENDICATIONS
1. Pièce de literie en forme de coussin corporel asymétrique (10) comportant une enveloppe déformable remplie d'un garnissage souple, ce coussin étant apte à être interposé entre le corps allongé d'un sujet (36) et une surface, telle que la face d'un matelas ou le sol, supportant le corps du su- jet, dans laquelle le coussin est un coussin sensiblement plat comprenant deux parties attenantes reliées par l'un de leurs bords respectifs, chacune de ces parties s'étendant de façon continue dans les limites d'un contour sensiblement rectangulaire ou arrondi, avec :
- une première partie (12) présentant une forme allongée suivant une di- rection longitudinale sensiblement parallèle au corps du sujet ; et
- une deuxième partie (14) prolongeant la partie inférieure côté proxi- mal, cette deuxième partie présentant une forme allongée s'étendant en direction transversale de façon dissymétrique par rapport à la partie inférieure, cette pièce de literie étant caractérisée en ce que :
- le coussin est un coussin apte à être utilisé le sujet étant étendu sur la surface support en position 3/4 ventrale ;
- le coussin est essentiellement dépourvu de partie apte à soutenir la tête du sujet ; - la première partie est une partie inférieure apte à soutenir un membre inférieur, droit ou gauche, du sujet ;
- la deuxième partie est une partie tronculaire apte à soutenir le côté homolatéral du thorax du sujet ainsi que son membre supérieur homo- latéral ; et - le bord distal (46), en direction longitudinale, de la partie tronculaire forme bord d'appui pour le haut du thorax du sujet.
2. Pièce de literie selon la revendication 1, dans laquelle le coussin ne présente pas de discontinuité d'épaisseur au niveau de la région de liai- son entre partie tronculaire et partie inférieure.
3. Pièce de literie selon la revendication 2, dans laquelle l'épaisseur du coussin est sensiblement constante sur toute l'étendue de la partie inférieure et de la partie tronculaire.
4. Pièce de literie selon la revendication 3, dans laquelle le ratio entre l'épaisseur moyenne (e) du coussin et la largeur moyenne (£r) , en direction transversale, de la partie tronculaire est de 1 :3 ± 20%.
5. Pièce de literie selon la revendication 1 , dans laquelle la partie troncu- laire (14) s'étend en direction transversale essentiellement d'un seul côté
(18) par rapport à Ia partie inférieure.
6. Pièce de literie selon la revendication 5, dans laquelle le bord (22) de la partie tronculaire opposé audit côté (18) se raccorde sans discontinuité au bord attenant (20) de la partie inférieure.
7. Pièce de literie selon la revendication 6, dans laquelle le bord (22) de la partie tronculaire opposé audit côté (18), et le bord attenant (20) de la partie inférieure, sont essentiellement rectilignes et alignés.
8. Pièce de literie selon la revendication 1 , dans laquelle, en direction longitudinale, le ratio entre longueur moyenne (Li) de la partie inférieure et longueur moyenne (LT) de la partie tronculaire est de 60:50 ± 20%.
9. Pièce de literie selon la revendication 1 , dans laquelle la partie inférieure se raccorde à la région attenante de la partie tronculaire en formant une discontinuité de largeur en direction transversale.
10. Pièce de literie selon la revendication 9, dans laquelle, en direction transversale, la largeur (t \ ) de la partie inférieure est sensiblement constante.
11. Pièce de literie selon la revendication 9, dans laquelle, en direction transversale, la largeur (tr) de la partie tronculaire est sensiblement cons- tante.
12. Pièce de literie selon la revendication 9, dans laquelle, en direction transversale, le ratio entre largeur moyenne (t{) de la partie inférieure et largeur moyenne (tr) de la partie tronculaire est de 1 :2 ± 20%.
13. Pièce de literie selon la revendication 1 , dans laquelle, en direction transversale, la largeur du coussin est continûment décroissante de la partie tronculaire vers la partie inférieure.
14. Pièce de literie selon la revendication 13, dans laquelle la partie tron- culaire présente une forme sensiblement arrondie.
15. Méthode de positionnement d'un sujet (36) allongé sur une surface support, telle que la face d'un matelas ou le sol, avec interposition d'une pièce de literie en forme de coussin corporel (10) selon l'une des revendi- cations précédentes, caractérisée en ce que le sujet exécute les étapes consistant à : a) disposer le coussin longitudinalement contre son corps, en plaçant la tête (44) au-delà de la partie tronculaire (14), b) glisser une moitié, droite ou gauche, du coussin sous son thorax jus- qu'à prendre une position 3/4 ventrale, c) chevaucher la partie inférieure (12) par le membre inférieur homolaté- ral (40) et croiser la partie proximale de la partie inférieure par la face interne de la cuisse, et d) reposer la joue sur la surface support.
说明书全文

Coussin corporel asymétrique utilisable en position 3/4 ventrale

L'invention concerne une pièce de literie de type body pillow, c'est-à-dire un coussin corporel asymétrique comportant une enveloppe déformable remplie d'un garnissage souple.

Un tel coussin est destiné à être interposé entre le corps allongé d'un su- jet et une surface horizontale telle que le dessus d'un matelas ou le sol sur lequel est allongé le sujet.

Généralement, ces coussins corporels sont destinés à permettre au sujet de reposer sur le dos (décubitus dorsal) et/ou sur le côté (décubitus latéral) de la manière la plus confortable et en assurant un soutien conforme à cette position.

Le US 4 574 412 A décrit ainsi un coussin en forme de L comprenant un support (la partie transversale du L) pour la tête et le cou du sujet. Ce coussin est utilisable par le sujet reposant soit en position dorsale (la partie transversale faisant alors office d'oreiller) soit en position trois-quarts dorsale (la partie longitudinale du L permettant dans ce dernier cas de soutenir en outre le dos du sujet). Rien ne suggère d'utiliser ce coussin pour un repos en position ventrale - bien au contraire, les fixations latérales du coussin au matelas seraient une gêne si le coussin était utilisé par un sujet dans cette position. Le US 2 720 660 A décrit un coussin destiné à supporter la tête et le cou, avec un placement différent du coussin selon la position choisie par le sujet : en position dorsale, le coussin est placé transversalement, à la manière d'un oreiller ou d'un traversin, avec un support supplémentaire pour le cou ; en position ventrale, le coussin est placé diagonalement, avec une moitié du coussin sous la tête et l'autre moitié sous le thorax ; enfin, en position latérale, le coussin est placé de manière à supporter le visage du sujet. Dans toutes les positions envisagées, le coussin a pour fonction de supporter, totalement ou partiellement, la tête du sujet. Le US 4 731 890 A décrit un coussin utilisable par une mère en position assise, avec son enfant tenu dans ses bras. Le coussin est en forme générale de L, avec l'une des branches glissée entre le dos de la mère et le dossier du fauteuil, tandis que l'autre branche du L est rabattue face à la mère et sert de coussin pour y poser l'enfant. Le CA 2 244 167 A1 décrit un coussin corporel pour une femme enceinte en décubitus latéral. Une partie du coussin fait office de support abdominal, tandis qu'une autre partie est serrée entre les genoux pour soulager le corps au niveau des hanches. Le WO 2007/048236 A1 décrit un coussin plus spécialement adapté à un sommeil en position latérale de sécurité pour une personne sujette au ronflement. Ce coussin est destiné à être utilisé en décubitus latéral strict, et permet d'éviter le basculement en position ventrale (et dorsale également), positions considérées comme néfastes. Le coussin comporte éga- lement une partie d'extrémité servant au soutien de la tête du sujet.

Le US D 453 653 S illustre un coussin en forme de J inversé, avec une partie arrondie vraisemblablement destinée à supporter et entourer la tête du sujet. D'autres coussins, spécifiquement conçus pour le décubitus latéral, sont par exemple écrits dans les US 6 499 164 A, US 5 097 551 A, US 4 901 384 A, US 6 874 183 A ou US 7 089 614 A. L'invention a pour objet un autre type de coussin corporel. En effet, le coussin corporel ou hody pillow de l'invention est adapté à une position de décubitus ventral, c'est-à-dire dans laquelle le thorax (et non plus le côté) du patient est en appui contre le sol ou le matelas, position dite également "3/4 ventrale" ou "3/4 antérieure".

La principale difficulté, dans ce cas, est d'assurer une bonne position de la tête, notamment en minimisant les contraintes au niveau cervical, de manière à éviter toute apparition de douleurs ou développement d'une ar- throse à ce niveau.

Parmi les documents cités au début de la présente description, seul le US 2 720 660 A évoque la possibilité d'un usage en position ventrale (entre autres positions). Mais ce document prévoit, quelle que soit la position prise par le sujet, de toujours supporter la tête de celui-ci. Les divers au- très documents cités au début de la description de la présente demande poursuivent d'ailleurs le même but.

Autrement, les supports jusqu'à présent spécifiquement proposés pour le décubitus ventral prévoient tous un support de tête conformé de manière particulière. Ainsi, le US 7 017 213 A propose un support comprenant deux éléments décalés longitudinalement et transversalement, avec un premier élément formant oreiller sur lequel repose la tête, et un second élément placé le long du corps. Les deux éléments sont chacun en forme de coin, mais avec une inclinaison opposée, de manière à définir deux plans inclinés différents, l'un pour le corps et l'autre pour la tête.

Le US 6 047 420 A décrit un autre type de support adapté à une position de décubitus ventral, comprenant un élément apte à soutenir la tête au niveau du front, complété par des éléments de soutien au niveau des épau- les. L'espace compris entre le front et le cou est maintenu à distance au- dessus de la surface support, de manière à permettre à l'air de circuler autour du visage du sujet.

Concrètement, ces supports, qui sont principalement conçus pour un usage hospitalier, s'avèrent peu confortables et ne conviennent pas à un usage courant, quotidien, pour un dormeur recherchant avant tout le confort dans une position 3/4 ventrale nocturne.

L'invention propose un nouveau type de coussin corporel spécifiquement adapté à une position de repos ou de sommeil dans laquelle le corps du sujet est tourné vers le sol ou le matelas. Le point de départ de l'invention réside dans la constatation de ce que, pour assurer un soutien morphologiquement adapté à cette position particulière, il n'est pas indispensable que le coussin supporte la tête, contrairement à ce que l'on pourrait supposer. L'une des caractéristiques essentielle du coussin de l'invention est, comme on le verra, de ne pas supporter la tête du sujet.

Il va en cela à rencontre du préjugé selon lequel, pour prévenir ou soulager les contraintes exercées au niveau cervical, il est nécessaire d'assurer un support approprié de la tête du sujet, lorsque celui-ci est en position ventrale (aussi bien d'ailleurs qu'en décubitus dorsal ou latéral). Le mérite de l'invention est d'avoir dépassé ce préjugé, en montrant qu'il est possible de proposer un coussin utilisable en position trois-quarts ventrale, sans aucun support pour la tête, mais qui procure néanmoins les très nombreux avantages qui seront exposés par la suite tels que très grand confort, action de délordose assurant une prévention des troubles cervicaux et lombaires, etc. Le coussin de l'invention est une pièce de literie du type général divulgué par le US 4 574 412 A précité, c'est-à-dire en forme de coussin corporel asymétrique sensiblement plat comportant une enveloppe déformable remplie d'un garnissage souple. Ce coussin est apte à être interposé entre le corps allongé d'un sujet et une surface, telle que la face d'un matelas ou le sol, supportant le corps du sujet, et il comprend deux parties attenantes reliées par l'un de leurs bords respectifs, chacune de ces parties s'étendant de façon continue dans les limites d'un contour sensiblement rectangulaire ou arrondi. Une première partie présente une forme allon- gée suivant une direction longitudinale sensiblement parallèle au corps du sujet, tandis qu'une deuxième partie prolonge la partie inférieure côté proximal, cette deuxième partie présentant une forme allongée s'étendant en direction transversale de façon dissymétrique par rapport à la partie inférieure. De façon caractéristique de l'invention, le coussin est apte à être utilisé le sujet étant étendu sur la surface support en position 3/4 ventrale, et il est essentiellement dépourvu de partie apte à soutenir la tête du sujet. La première partie est une partie inférieure apte à soutenir un membre inférieur, droit ou gauche, du sujet, tandis que la deuxième partie est une par- tie tronculaire apte à soutenir le côté homolatéral du thorax du sujet ainsi que son membre supérieur homolatéral, et le bord distal, en direction longitudinale, de la partie tronculaire forme bord d'appui pour le haut du thorax du sujet. En d'autres termes, le coussin de la présente invention est essentielle- ment caractérisé par :

- la destination du coussin, qui est apte à être utilisé en position trois- quarts ventrale du sujet ;

- l'absence de partie destinée à soutenir la tête du sujet ;

- le fait que la partie supérieure ("deuxième partie") est destinée à sou- tenir le thorax du sujet et son membre supérieur homolatéral : cette caractéristique justifie la désignation de "partie tronculaire", le bord supérieur de cette partie tronculaire formant ainsi le bord d'appui pour le haut du thorax du sujet (et non pour la tête de celui-ci) ; et

- le reste du coussin ("première partie" ou "partie inférieure") est destiné à soutenir le membre inférieur homolatéral du sujet. Selon diverses caractéristiques subsidiaires avantageuses :

- le coussin ne présente pas de discontinuité d'épaisseur au niveau de la région de liaison entre partie tronculaire et partie inférieure ;

- l'épaisseur du coussin est sensiblement constante sur toute l'étendue de la partie inférieure et de la partie tronculaire ;

- le ratio entre l'épaisseur moyenne du coussin et la largeur moyenne, en direction transversale, de la partie tronculaire est de 1 :3 ± 20% ;

- la partie tronculaire s'étend en direction transversale essentiellement d'un seul côté par rapport à la partie inférieure ; - le bord de la partie tronculaire opposé audit côté se raccorde sans discontinuité au bord attenant de la partie inférieure, ces bords étant de préférence rectilignes et alignés ;

- en direction longitudinale, le ratio entre longueur moyenne de la partie inférieure et longueur moyenne de la partie tronculaire est de 60:50 ± 20% ;

- la partie inférieure se raccorde à la région attenante de la partie tronculaire en formant une discontinuité de largeur en direction transversale ;

- en direction transversale, la largeur de la partie inférieure et/ou de la partie tronculaire est sensiblement constante ;

- en direction transversale, le ratio entre largeur moyenne de la partie inférieure et largeur moyenne de la partie tronculaire est de 1 :2 ± 20% ;

- en variante, la largeur du coussin peut être continûment décroissante en direction transversale de la partie tronculaire vers la partie infé- rieure, et/ou la partie tronculaire présente une forme sensiblement arrondie.

L'invention a également pour objet une méthode de positionnement d'un sujet allongé sur une surface support, telle que la face d'un matelas ou le sol, avec interposition d'un coussin corporel tel que ci-dessus, où le sujet exécute les étapes consistant à : a) disposer le coussin longitudinalement contre son corps, en plaçant la tête au-delà de la partie tronculaire ; b) glisser une moitié, droite ou gauche, du coussin sous son thorax jusqu'à prendre une position 3/4 ventrale ; c) chevaucher la partie inférieure par le membre inférieur homolatéral et croiser la partie proximale de la partie in- férieure par la face interne de la cuisse ; et d) reposer la joue sur la surface support.

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On va maintenant décrire un exemple de mise en œuvre du dispositif de l'invention, en référence aux dessins annexés où les mêmes références numériques désignent d'une figure à l'autre des éléments identiques ou fonctionnellement semblables. La Figure 1 est une vue en plan d'un coussin corporel selon un exemple de réalisation de l'invention.

La Figure 2 illustre la manière de placer tête-bêche deux coussins identiques semblables à celui illustré Figure 1 , lorsque ces coussins ne sont pas utilisés. La Figure 3 est une vue perspective du coussin de la Figure 1 , montrant l'épaisseur de celui-ci.

La Figure 4 est une variante du coussin de la Figure 1 , dans laquelle celui-ci est réalisé au moyen de deux éléments enfermés dans une taie commune. La Figure 5 illustre une autre forme de réalisation du coussin de l'inven- tion.

Les Figures 6a et 6b illustrent deux manières de disposer l'un contre l'autre deux coussins identiques semblables à celui illustré Figure 5, lorsque ces coussins ne sont pas utilisés. Les Figures 7 à 9 montrent, selon différentes vues, la manière dont est utilisé le coussin de la Figure 1 , le sujet étant allongé en position 3/4 ventrale.

La Figure 10 montre une possibilité d'utilisation du coussin de la Figure 1 comme support en position de lecture.

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Sur les Figures 1 à 3, on a illustré un exemple de réalisation d'un coussin selon les enseignements de l'invention. Cet exemple n'est cependant qu'il- lustratif, et de nombreuses variantes, tant de formes que de dimensions peuvent être envisagées sans sortir du cadre de l'invention. Le coussin corporel ou body pillow 10 est constitué d'une seule pièce, avec deux parties attenantes 12, 14 séparables ou non. La première partie, ci-après désignée "partie inférieure" 12 présente une forme allongée, destinée à l'installation du membre inférieur (cuisse, ge- nou, jambe et/ou pied, selon la flexion du membre) du sujet.

La deuxième partie, ci-après désignée "partie tronculaire " 14, qui prolonge la partie inférieure côté proximal, est destinée à l'installation du tronc ainsi que du membre supérieur homolatéral du sujet (c'est-à-dire le bras droit si c'est la jambe droite qui repose sur la partie inférieure, ou in- versement le bras gauche et la jambe gauche dans une position symétrique).

La partie tronculaire 14 comporte une première région 16 dans le prolongement de la partie inférieure 12, et une autre région 18 prolongeant la région 16 en direction transversale, de façon dissymétrique par rapport à la partie inférieure. Dans l'exemple illustré les bords respectifs 20, 22 des parties inférieure 12 et tronculaire 14 du côté opposé à la région 18 sont sensiblement rectilignes et alignés, c'est-à-dire qu'en direction transversale la partie tronculaire 14 déborde latéralement d'un seul côté par rapport à la partie inférieure 12. Cette configuration n'est cependant pas limi- tative, et l'on pourrait également envisager une configuration dans laquelle la partie tronculaire 14 comporterait une région débordante opposée à la région 18, donnant ainsi à l'ensemble du coussin 10 une configuration générale en forme de T dissymétrique, au lieu d'une configuration en forme générale de L. Les surfaces de chacune des parties inférieure 12 et tronculaire 14 sont des surfaces qui s'étendent de façon continue dans les limites d'un contour dépourvu de concavité locale, c'est-à-dire que ce contour, sensiblement rectangulaire dans l'exemple de la Figure 1 , définit pour l'ensemble du coussin corporel une forme générale en L ou T dissymétrique, mais pas en forme de U, J ou S.

Le coussin est typiquement réalisé à partir d'une enveloppe définissant la forme illustrée, remplie d'un garnissage adapté. L'enveloppe peut être en tissu, matière plastique ou cuir, ou tout autre matériau selon l'usage spécifique recherché, et fonction de l'indication pratique de confort et/ou de santé. Le garnissage est également variable selon l'usage. Il peut s'agir de mousse, eau, billes, ..., la matière la plus adaptée au confort d'un dormeur européen étant la plume d'oie ou le duvet, ou un garnissage équivalent, pour des raisons de consistance, de régulation thermique, d'adaptation morphologique, de mémoire volumétrique après utilisation et de légè- reté.

Les deux parties inférieure 12 et tronculaire 14 présentent avantageusement, en direction longitudinale, des longueurs respectives Li et Lj dans un rapport moyen 6:5, quelle que soit la longueur totale L du coussin. La longueur U de la partie inférieure 12 est de l'ordre d'un tiers de la taille du sujet, soit environ 60 cm pour un sujet de 1 ,80 m, ce qui donne pour la partie tronculaire 14 une longueur Lj = 50 cm, et donc une longueur totale du coussin L = 110 cm.

En direction transversale, la largeur tj de la partie tronculaire 14 est de l'ordre du double de la largeur l \ de la partie inférieure 12. Pour une partie tronculaire 14 de forme approximativement carrée, on a donc lτ = 50 cm et l \ = 25 cm.

L'épaisseur e (Fig. 3) est variable pour les différents modèles mais, pour un même modèle, elle est de préférence approximativement constante sur toute l'étendue du coussin corporel 10 (sauf bien entendu au voisinage des bords). L'épaisseur est de préférence d'un tiers de la largeur Ij de la partie tronculaire 14.

Les dimensions données ci-dessus ne le sont bien entendu qu'à titre d'exemple, et elles peuvent varier en fonction notamment :

- de la taille du sujet, de son âge, de son poids ou de son état (femme enceinte), de son sexe, de sa pathologie médicale éventuelle (orthopédique, respiratoire ou neurologique), d'un handicap ou déficience éventuel ;

- des dimensions du lit ou du support ;

- de l'esthétique, - de la prévention de certaines affections, maladies ou déformations.

De façon générale, le volume du coussin corporel de l'invention est remarquable par son asymétrie.

Outre son aspect fonctionnel que l'on exposera plus loin, cette asymétrie peut être utilisée, comme illustré Figure 2, en réunissant tête-bêche deux coussins identiques 10, 10' de manière à faire correspondre et -s'emboîter l'un dans l'autre les deux contours respectifs 24, 24' reliant la partie inférieure à la partie tronculaire. En particulier, si la partie inférieure 12, 12' présente une largeur de la moitié de celle de la partie tronculaire, l'assemblage des deux coussins forme un ensemble approximativement rec- tangulaire de longueur 110 + 50 = 160 cm, dimension adaptée à la largeur d'un matelas standard. Deux coussins réunis ainsi peuvent être disposés au chevet du lit lorsqu'ils ne sont pas utilisés, à la manière d'un traversin. Dans une forme simplifiée, illustrée Figure 4, le coussin de l'invention est obtenu en associant dans une enveloppe commune 30 un premier élé- ment allongé 32 correspondant à un demi-traversin, et un élément approximativement carré 34 correspondant à un oreiller 50 x 50 cm classique. Le coussin est alors constitué par la taie 10 enveloppant ces deux éléments 32, 34. Diverses variantes de forme peuvent être également envisagées, telle que celle illustrées Figure 5 et Figures 6a et 6b. Dans cette variante, le coussin 10 présente une forme approximative de demi-cœur, avec une partie tronculaire 14 dont le contour extérieur 26 est arrondi, et se raccorde à un contour 24 de la partie inférieure 12 également arrondi, sans discontinuité. A l'opposé, les bords 20, 22 des deux parties inférieure 12 et tronculaire 14 sont sensiblement rectilignes et alignés. Deux éléments identiques 10, 10' peuvent être réunis soit tête-bêche, pour donner un ensemble allongé en forme de traversin comme illustré Figure 6a, soit encore en plaçant côte à côte leur bord rectiligne respectif, donnant au tout une forme de cœur, comme illustré Figure 6b. On va maintenant exposer la manière dont est utilisé le coussin de l'invention, en relation aux Figures 7 à 9 qui montrent un sujet allongé en position 3/4 ventrale, avec interposition entre lui et le matelas d'un coussin corporel tel que celui illustré Figure 1. Pour se mettre en position, le sujet 36 se place latéralement tout contre la plus grande longueur de la partie inférieure 12 ; il englobe la partie tronculaire 14 de son bras homolatéral 38 (le bras droit sur les Figures 7 à 9) et glisse environ la moitié de cette partie tronculaire 14 sous son thorax. Le membre inférieur homolatéral 40 (la jambe droite dans l'exemple des Figures 7 à 9) chevauche la partie inférieure 12, la face interne de la cuisse gauche 42 croisant la partie proximale de la partie inférieure 12. La flexion de la hanche est fonction du désir du sujet. Son visage 44 est placé juste au-dessus du bord supérieur 46 de la partie tronculaire 14 du coussin, et repose directement sur le matelas ou autre support, le contact étant un contact direct, sur la joue, sans interposition du coussin, qui soutient le cou mais non la tête.

Le coussin corporel de l'invention présente de très nombreux avantages, notamment :

- un très grand confort ;

- un changement de côté facile (pour passer d'un côté à l'autre, il suffit au sujet de passer sur le coussin et de le faire tourner recto/verso) ;

- le coussin permet au sujet de continuer à dormir face vers le sol, sur le ventre, le plus longtemps possible tout au long de sa vie ;

- il en résulte divers avantages psychologiques tels que : se sentir moins seul, contact sécurisant avec le matelas, sensation de déposer son vi- sage sur un endroit où l'on n'a pas de limite d'espace (à la différence d'un coussin cervical notamment), etc. ;

- régulation thermique ;

- prévention du ronflement :

- antalgie rachidienne ; - action de délordose assurant une prévention des arthroses cervicales et lombaires (par rapport à un décubitus ventral complet sans coussin corporel, la rotation au niveau cervical et lombaire est bien moindre) ;

- stimulation du drainage bronchique (position meilleure qu'un décubitus dorsal ou ventral complet) ; - soutien abdominal (état d'obésité ou de grossesse) ;

- position latérale de sécurité (notamment dans un cadre hospitalier). Un avantage subsidiaire de l'invention, illustré Figure 10, est la possibilité d'utiliser celui-ci comme coussin de lecture en position semi-assise sur le lit, la partie tronculaire 14 étant utilisée de la même manière qu'un oreiller pour le repos du dos du patient, tandis que la partie inférieure 12 sert à reposer le bras.

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