Orthèse ergonomique d'appui pour jambe |
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申请号 | EP12155087.5 | 申请日 | 2012-02-13 | 公开(公告)号 | EP2486814A1 | 公开(公告)日 | 2012-08-15 |
申请人 | Blaichet, Michel Ange; | 发明人 | Blaichet, Michel Ange; | ||||
摘要 | Orthèse ergonomique d'appui (1) pour jambe comportant un corps principal (2) qui est réalisé de manière à présenter une longueur sensiblement égale au moins à la distance entre la rotule et la tubérosité tibiale, la partie inférieure du corps formant une base (3) sensiblement plane et destinée à prendre appui au sol et la partie supérieure présentant une gouttière (4) permettant de loger la jambe, ainsi que des moyens d'attache au porteur. Selon l'invention, ledit corps principal présente en sa partie arrière une hauteur arrière (Har) sensiblement égale à la longueur du pied du porteur, déduction faite de la hauteur des orteils, et, en sa partie avant, une hauteur avant (Hav) qui est sensiblement égale ou supérieure à ladite hauteur arrière, et en ce que ladite gouttière présente un profil (6) réalisé de manière à épouser la forme du tibia et de la partie inférieure du genou. | ||||||
权利要求 | |||||||
说明书全文 | La présente invention concerne une orthèse ergonomique adaptée à être attachée à la jambe d'une personne qui permet à son porteur de s'agenouiller sans provoquer de contrainte articulaire extrême et/ou prolongée au niveau du genou, de la cheville, du dos ou du bassin. Différentes activités nécessitent que la personne les effectuant prenne une position agenouillée, souvent pour une période prolongée. Parmi ces activités, nous citons : les travaux du bâtiment, certains travaux dans l'industrie, dans l'agriculture, ou certains travaux de manutention, etc.. Les travaux du bâtiment, et en particulier ceux nécessitant des positions agenouillées prolongées, sont à l'origine de blessures et souffrances bien connues. On rappelle en particulier la souffrance de la rotule qui est écrasée par les positions maintenues en appui sur celle-ci, mais également sur la partie inférieure du genou, sur le haut du tibia avec la classique hygroma des carreleurs, voire l'ancienne pathologie dite des mineurs de fond, à savoir les lésions des ménisques liées à la position hyper fléchie et en pression maintenue des genoux. Une telle douleur est occasionnée en grande partie par le contact direct entre la rotule et le sol, contact qui sera d'autant plus douloureux qu'il y aura des irrégularités sur le sol. On connaît, dans l'état de la technique, l'utilisation des genouillères de protection pendant le travail effectué en ces positions agenouillées. De telles genouillères ne font qu'améliorer le contact avec le sol, notamment par un appui souple au niveau du genou, ce qui permet de protéger la tubérosité tibiale et d'éviter les blessures en cas d'irrégularités du sol. Elles n'ont par contre aucune action sur l'hyper pression à l'intérieur du genou (notamment au niveau de la rotule, des ménisques et du tendon rotulien), l'hyper flexion ou l'hyper extension de la cheville, selon la position choisie, ni sur l'hyper flexion des orteils et en particulier des articulations métacarpo-phalangiennes qui vont souffrir si cette position est maintenue. Les douleurs répétitives au niveau des genoux et des pieds (peu ou pas protégés) occasionnées par des positions répétitives de courte ou longue durée favorisent l'automatisme des mauvais gestes et postures qui provoquent des traumatismes à d'autres parties du corps, par exemple aux derniers disques lombaires (dus à un basculement du buste anticipé) et aux poignets souvent utilisés comme appui lors d'un agenouillement. Par ailleurs, ces genouillères sont souvent maintenues par des élastiques passant à l'arrière du mollet. De tels liens ont tendance à créer des frottements et à gêner les retours veineux et sont donc inconfortables. Une solution a été proposée dans le document Le document Le document Par ailleurs, les documents Le but de l'invention est de proposer une orthèse ergonomique d'appui pour jambe qui permet de remédier aux inconvénients des dispositifs précités, notamment qui permet de soulager les efforts articulaires et musculaires lors du fléchissement de la jambe, d'éviter l'apparition de traumatismes en position agenouillée, d'améliorer le confort lors des travaux exécutés au sol, de soulager les travaux de manutention lors de la pose de matériels ou matériaux ainsi que de protéger la jambe de coups éventuels. Un autre but de l'invention est de proposer une orthèse ergonomique d'appui pour jambe qui permet d'effectuer des travaux en position agenouillée, tout en libérant l'es articulations au niveau de la jambe, du pied, du bassin ou du dos, et permettant à l'utilisateur d'adopter une posture naturelle du corps, même lorsque la position agenouillée est maintenue dans le temps. Un autre but de l'invention est de proposer une orthèse ergonomique d'appui pour la jambe permettant d'effectuer, de manière confortable et en limitant l'effort, des travaux nécessitant l'appui au sol d'un ou des deux genoux, tout en permettant à son utilisateur de revenir à la position debout sans effort. Un autre but de l'invention est de proposer une orthèse ergonomique d'appui pour jambe permettant d'éviter d'atteindre les amplitudes extrêmes d'extension et de flexion des articulations des membres inférieurs, au niveau du genou, de la cheville et des orteils. Un autre but de l'invention est de proposer une orthèse ergonomique d'appui pour jambe qui permet un déplacement en position agenouillée confortable, stable, ne nécessitant aucune action d'appui des pieds et des mains. Un autre but de l'invention est de proposer une orthèse ergonomique d'appui pour la jambe permettant un bon confort en utilisation, tout en pouvant être fabriquée de manière économique. Ces buts sont atteints avec une orthèse ergonomique d'appui pour jambe comportant un corps principal qui est réalisé de manière à présenter une longueur sensiblement égale au moins à la distance entre la rotule et la tubérosité tibiale, la partie inférieure du corps formant une base sensiblement plane et destinée à prendre appui au sol et la partie supérieure présentant une gouttière permettant de loger la jambe, ainsi que des moyens d'attache au porteur, du fait que ledit corps présente en sa partie arrière une hauteur arrière sensiblement égale à la longueur du pied du porteur, déduction faite de la hauteur des orteils, et, en sa partie avant, une hauteur avant qui est sensiblement égale ou supérieure à ladite hauteur arrière, et en ce que ladite gouttière présente un profil réalisé de manière à épouser la forme du tibia et de la partie inférieure du genou. Par profil réalisé de manière à épouser la forme du tibia et de la partie inférieure du genou, on comprend un profil de la gouttière qui permet de se conformer au moins en partie à l'anatomie des parties dures de la jambe et de la partie inférieure du genou. Ainsi, tel que vu en coupe longitudinale, la partie avant du profil de la gouttière comporte au moins un premier dégagement ayant sensiblement la forme de la partie inférieure du genou et, de préférence, également un deuxième dégagement permettant de loger la tubérosité tibiale. La gouttière peut, de surcroît, comporter une partie légèrement inclinée vers le bas pour constituer une zone d'appui pour la crête tibiale. Une telle forme du profil de la gouttière permet d'obtenir un bon appui de la jambe ce qui assure une répartition uniforme de la charge du corps sur toute la longueur de l'orthèse. De plus, le corps de l'orthèse est suffisamment haut pour permettre de diminuer l'amplitude de la flexion des genoux lors du passage de la position debout à la position agenouillée, soulageant ainsi les contraintes articulaires et/ou musculaires du genou, du pied, de la cuisse et de la jambe. Par ailleurs, les hanches restent libres permettant une grande mobilité du buste, dans toutes les directions, les mouvements n'étant pas retenus par des douleurs provoquées par le contact direct de la jambe avec le sol ou lors de l'emploi des dispositifs de l'état de la technique. Cette hauteur est toutefois limitée, en la partie arrière du corps, afin de permettre aux doigts de pieds de prendre appui au sol lorsque la personne portant l'orthèse veut s'agenouiller ou se mettre debout. Cette hauteur bien déterminée du corps principal permet de soulager donc les efforts musculaires en limitant la hauteur de flexion pour un agenouillement sur une ou deux jambes, mais également lors des travaux de manutention, de jardinage, etc., tout en permettant de générer des bonnes postures. Par ailleurs, le corps principal est suffisamment haut pour protéger la jambe du porteur et ses vêtements de l'eau, des salissures, de produits polluants lors des travaux effectués. La longueur de l'orthèse est supérieure à la distance comprise entre la rotule et la tubérosité tibiale. De préférence, la longueur minimale de l'orthèse est comprise entre le bas (la base) de la tubérosité tibiale et la face antérieure de la cuisse mesurée en position agenouillée sur l'orthèse lorsque le genou est fléchi à 90° par rapport à l'horizontale. Ainsi, l'orthèse de l'invention permet de soulager et de supprimer les tensions et douleurs au niveau des articulations du pied, de la cheville, de la tubérosité tibiale, du genou (notamment de la rotule, des ménisques, du tendon rotulien), de libérer le mouvement des hanches, supprime la contrainte du nerf fibulaire au niveau de la tête de péroné, permet de respecter les lordoses physiologiques dans les travaux de manutention, permet de protéger la charnière lombo-sacrée, etc. Avantageusement, la partie avant dudit profil comporte un premier dégagement réalisé de manière à ce que sa profondeur et/ou sa forme permet de loger la partie inférieure du genou. Ceci permet de créer un espace de réception de la rotule afin d'éviter son écrasement et de soulager l'appui sur celle-ci. De préférence, ledit dégagement se prolonge vers l'avant de l'orthèse par un raccord ou par un chanfrein relié à ladite base via une face avant qui forme un angle aigu avec cette dernière. Un tel chanfrein ou raccord permet de laisser libre la rotule lors des différents mouvements d'extension du genou et de fournir un appui au tendon rotulien et/ou à la rotule lors d'un mouvement vers l'avant du porteur. La face avant inclinée a pour rôle d'augmenter la stabilité lorsque le porteur se penche en avant. Avantageusement, ladite gouttière a une forme conique, la base du cône étant orientée vers l'avant de l'orthèse. Une telle forme conique de la gouttière lui permet de mieux s'adapter à la forme de la jambe, en l'entourant de ses parois latérales sur toute la longueur de l'orthèse, pour plus de stabilité. De préférence, les parois latérales de ladite gouttière comportent au moins un dégagement latéral au niveau de l'articulation du genou. Ce dégagement pratiqué dans les parois latérales de la gouttière permet d'augmenter le confort, notamment lors d'un usage intensif de l'orthèse, en supprimant les zones de frottement latéral au niveau de l'articulation du genou. Avantageusement, l'orthèse de l'invention comprend un corps de siège et des moyens de liaison de ce dernier audit corps principal. Un tel corps de siège permet de limiter la flexion par un appui des cuisses sur une butée venant en contact avec le sol. Le corps de siège est relié, de manière fixe ou amovible, au corps principal de l'orthèse. Ceci permet d'avoir un appui supplémentaire à l'arrière de l'orthèse pour libérer toutes les articulations du pied, des chevilles ou du genou, ainsi que les compressions, les flexions ou extensions au niveau de celles-ci, tout en offrant une station de repos entre deux taches. De plus, en partant d'une position assise et rehaussée, le buste peut être maintenu droit ou facilement basculé en avant jusqu'à prendre appui au sol avec les mains, sans exercer de pression sur les articulations. Ainsi, la forme de l'orthèse ergonomique d'appui de l'invention permet d'épouser la forme de la jambe, notamment au niveau de la partie inférieure du genou et du tibia, et de réduire, en répartissant de manière uniforme sur la longueur de l'orthèse, la pression exercée habituellement sur la rotule en position agenouillée et selon les différentes postures du corps. Ainsi, lorsque le buste est vers l'avant, la pression est répartie sur la moitié avant de l'orthèse ; lorsque le bassin bascule vers les talons, la pression est répartie sur la moitié arrière de l'orthèse ; et lorsque le buste se redresse en position assise sur le corps de siège, le siège soulage la pression sur le tibia et supprime complètement la pression au niveau des genoux. Le retour à la position debout est également facilitée en basculant le buste en arrière à partir de la position assise sur le siège. De préférence, ledit corps de siège comporte une ouverture de passage du pied située entre une base d'appui et une butée de siège. Ceci permet, lors de la mise en place de l'orthèse autour de la jambe, de glisser librement la cheville, à travers l'ouverture du corps de siège, tout en laissant à la cheville la possibilité de prendre différentes positions par rapport à l'appui offert par le bord inférieur de cette ouverture de passage. Avantageusement, ledit corps principal et/ou ledit corps de siège sont munis d'au moins un revêtement de confort sur les parties venant en contact avec la jambe et/ou la cuisse. Ceci permet d'améliorer le contact avec la jambe et, de ce fait, augmenter la performance de la répartition de la charge, ainsi que d'assurer un meilleur confort en utilisation. De préférence, l'orthèse de l'invention comporte des moyens de réglage de la hauteur et de la longueur dudit corps principal et dudit corps de siège, ainsi que de la distance entre ledit corps principal et ledit corps de siège permettant leur ajustement à la taille du porteur. Ceci permet au porteur de travailler dans la position optimale et d'adopter les bonnes postures pendant le travail. Avantageusement, lesdits moyens d'attache comportent au moins une bretelle reliant ledit corps principal à la ceinture du porteur et ladite orthèse comporte également des moyens de positionnement dudit corps principal autour de la jambe et/ou dudit corps de siège autour du pied. Ceci permet à l'orthèse d'être suspendue à la taille du porteur, son poids pouvant donc être supporté par une ceinture, et non pas par des sangles serrées autour du mollet. Ceci a pour effet de supprimer toute gêne due au serrage des sangles, tout en favorisant le retour veineux et le confort du porteur. L'orthèse est alors uniquement positionnée par rapport à la jambe, par exemple, de par sa forme ou en utilisant des moyens de positionnement sans serrage.
La Selon l'invention, la gouttière 4 présente un profil 6 réalisé de manière à épouser la forme du tibia et de la partie inférieure du genou. Plus particulièrement en référence à la Selon l'invention également, l'orthèse présente en sa partie arrière une hauteur arrière (Har) sensiblement égale à la longueur du pied, déduction faite de la hauteur des orteils, et, en sa partie avant, une hauteur avant (Hav) qui est sensiblement égale ou supérieure à ladite hauteur arrière. La hauteur du corps principal 1 permet donc de réduire la hauteur de flexion de la jambe, en soulageant ainsi les contraintes articulaires et/ou musculaires du genou, de la cheville, du pied, de la cuisse et de la jambe. La longueur (I) du corps principal 2 est sensiblement égale ou supérieure à la distance comprise entre la rotule et la tubérosité tibiale du porteur, autrement dit, supérieure à la distance comprise entre la base de la tubérosité tibiale et la face antérieure de la cuisse lorsque el genou est fléchi à 90° par rapport à l'horizontale, la jambe prenant appui sur l'orthèse. Ceci permet de répartir uniformément la charge du corps du porteur et du poids porté par celui-ci sur toute la longueur du corps principal. Le corps principal 2 présente une face avant 9 indignée qui fait un angle compris entre 60° et 85° avec le plan horizontal et permet une meilleure stabilité du porteur lorsqu'il se penche en avant. La gouttière 4 a une forme conique afin de mieux s'adapter à la forme de la jambe et présente des parois latérales 10 qui remontent jusqu'à environ la moitie du mollet afin d'offrir plus de stabilité latérale. Un dégagement latéral 11 est réalisé dans les parois latérales au niveau de l'articulation du genou afin d'éviter les frottements avec celui-ci. L'orthèse 1 est suspendue à la taille du porteur, en étant attachée à la ceinture de celui-ci par une bretelle 5. En option, des moyens de positionnement sans serrage de l'orthèse autour de la jambe peuvent être prévus, telle une toile de positionnement 20 fermée par une bande d'attache 19. Selon un autre aspect avantageux de l'invention, le corps principal 2 de l'orthèse 1 est lié à un corps de siège 12. Cette liaison est réalisée par la tige 22 dans l'exemple de la Le corps 2 et/ou corps de siège 12 peuvent être réalisés en une matière plastique (thermoplastique, thermodurcissable ou élastomère), en résine (notamment en résine comportant du latex), ou à partir de matériaux naturels ou en matériaux comportant des matériaux naturels, tel le liège (notamment le liège reconstitué), le bois (notamment le bois postformé), le cuir, ou à partir de matériaux composites recyclables, ou encore en métal. Un tel matériau peut être, au moins en partie, recouvert d'une matière textile. Selon un autre aspect avantageux de l'invention, des revêtements de confort, en mousse souple ou en gel, sont disposés sur les surfaces de contact entre l'orthèse et le corps du porteur, tels un revêtement de confort pour la jambe 16 disposé à l'intérieur de la gouttière 4, un revêtement de confort pour la cheville 17 disposé sur le rebord de l'ouverture 13 et un revêtement de confort pour la cuisse 18 disposé sur la butée de siège 15. Une orthèse ainsi réalisée présente une longueur L qui doit être inférieure à la distance entre l'articulation du genou et celle de la cheville, afin de laisser de la liberté de mouvement à cette dernière. Une telle orthèse est attachée au porteur par la bretelle 5, la toile 20 et par une sangle de fixation 21 qui passe sous le pied. L'orthèse étant ainsi attachée au porteur, ce dernier peut alors se déplacer facilement, en position debout ou en position agenouillée et également passer facilement d'une position à une autre. Les orthèses représentées sur les La La Les orthèses réalisées selon les exemples des La Une orthèse du type illustrée en La La Les Le réglage de la hauteur du corps de siège se fait, dans l'exemple de la Le réglage de la longueur de la butée de siège 15 de la Les La gouttière 4 est supportée par un corps principal 2 dont la hauteur peut être réglée de différentes manières. Ainsi, la hauteur du corps principal des Le corps principal 2 est relié à un corps de siège 12 dont la hauteur de la butée de siège 15 et la distance par rapport au corps principal 2 peuvent être réglées de différentes manières, de manière similaire aux exemples précédemment décrits. Le corps de siège 12 de la La gouttière 4 de l'orthèse 1 illustrée à la La Les L'accessoire de la L'accessoire de la L'accessoire de la Dans un autre exemple d'accessoire (non représenté sur les figures), on peut rendre solidaires deux orthèses entre elles (une pour chaque jambe) en reliant ensemble deux plaques de fixation 71. L'orthèse de l'invention trouve son utilisation dans les travaux du bâtiment (pose de carrelage, de revêtement du sol, maçonnerie, plomberie, couverture de toiture, etc.), de l'industrie (par exemple lors des travaux de nettoyage, de manutention, etc.), de l'agriculture, de la horticulture, de la sylviculture, et toute autre activité où le travail nécessite la pose au sol d'au moins un genou, de manière répétitive. D'autres exemples et modes de réalisation de l'invention peuvent être envisagés sans sortir du cadre de ses revendications. |