Procédé de fabrication d'un siège à dossier(s) et/ou accoudoir(s) et siège obtenu par ce procédé |
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申请号 | EP87420229.4 | 申请日 | 1987-08-28 | 公开(公告)号 | EP0258163B1 | 公开(公告)日 | 1991-07-03 |
申请人 | Preti, Gérard; | 发明人 | Preti, Gérard; | ||||
摘要 | |||||||
权利要求 | |||||||
说明书全文 | La présente invention se rapporte à un procédé de fabrication de sièges à dossier (s) et/ou accoudoir (s), tels que canapés, fauteuils et autres meubles similaires. Les fauteuils, canapés ou meubles similaires sont ordinairement réalisés par habillage d'une armature rigide, en bois ou en métal par exemple. La réalisation d'une telle armature implique un degré de liberté tridimensionnel restreint à un certain nombre de structures géométriques de sorte qu'il n'est pas possible de réaliser des formes totalement libres au gré de l'artiste créateur, du point de vue tridimensionnel. On connaît aussi, par le document NL-A-6 914 039, un procédé de fabrication de sièges à dossier (s) et/ou accoudoir(s), tels que fauteuils, dans lequel on forme au moins un de ces dossiers et/ou accoudoirs en utilisant un grillage préformé sur lequel on rapporte un matériau composite par superposition de couches successives de fibres de verre et de résine, parmi lesquelles au moins une couche est constituée par un tissu de verre, de façon à réaliser une coque en matériau composite épousant la forme du grillage, un habillage de la coque étant ultérieurement réalisé. Dans ce procédé connu, qui offre la possibilité de réalisation de formes tridimensionnelles sans restriction, le grillage reste en place dans le siège fini. La présence définitive du grillage accroît inutilement l'épaisseur des parties de siège réalisées, ainsi que la rigidité de ces parties. L'invention a pour objet un procédé de fabrication de sièges tels que canapés, fauteuils et autres meubles similaires qui ne comporte plus les inconvénients ci-dessus exposés, donc un procédé qui offre la possibilité de réaliser toutes formes tridimensionnelles, tout en améliorant la souplesse et le confort des sièges obtenus. A cet effet, le procédé selon l'invention, du genre indiqué dans le préambule de la revendication 1, est caractérisé en ce que le grillage est retiré après la réalisation de la coque et avant la réalisation de l'habillage de cette coque, et en ce que le dossier et/ ou l'accoudoir obtenu après habillage de la coque est fixé finalement sur l'assise du siège. Avantageusement, ce procédé est en outre caractérisé en ce que l'on place dans la coque, au cours de sa fabrication, au moins un insert pour la fixation finale du dossier et/ou accoudoir sur l'assise du siège. Concrètement, le procédé de l'invention se caractérise avantageusement par une succession d'étapes consistant :
L'invention se rapporte enfin à un siège fabriqué conformément à ce procédé, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dossier et/ou accoudoir de forme libre, dont l'ossature est constituée par une coque en matériau composite. De toutes façons, l'invention sera bien comprise, et ses avantages et autres caractéristiques ressortiront, au cours de la description suivante d'un exemple non limitatif de réalisation d'un canapé, en référence aux dessins annexés dans lesquels :
Sur la figure 1 est schématisée la première étape du procédé. Sur l'ossature en bois 1 de l'assise du canapé, on vient fixer par quelques agrafes 2 un grillage métallique 3, constitué de préférence par du grillage "à poules" à mailles hexagonales de surface d'un à deux cm2. Ce grillage peut être soit d'une seule pièce, soit en plusieurs pièces comme c'est le cas pour la figure 1. Le grillage 3 étant ainsi fixé, le créateur le découpe et le modèle pour lui donner les dimensions et la forme tridimensionnelle souhaitées. Il peut alors donner libre cours à son talent artistique. On pose alors sur toute la surface du grillage un mât de verre 4 (figures 3 et 4), après avoir appliqué quelques gouttes de résine en quelques points du grillage, pour fixer ce mât en quelques endroits par collage. On enduit ensuite le mât 4 d'une couche de résine 5 que l'on applique à loisir au pinceau, au rouleau ou au pistolet. On attend quelques heures pour laisser la résine se durcir puis on applique sur la couche 5 un tissu de verre 6 que l'on enduit pareillement d'une deuxième couche 7 de résine. Après durcissement de la couche 7, on pose les inserts 10, qui sont constitués par de petits tubes taraudés intérieurement, puis on recommence l'opération avec un deuxième tissu de verre 8 et une dernière couche de résine 9. Après durcissement de celle-ci, la réalisation d'une coque 11 d'une épaisseur de 6mm environ, constituée des éléments 4 à 10 et ayant la forme du grillage 3, est pratiquement terminée. On désolidarise alors l'ensemble 3 et 11 de l'ossature 1 en retirant les agrafes 2, puis on arrache le grillage 3 de la coque 11. A l'aide par exemple d'un disque de tronçonneuse, on ébarbe et on dresse la coque 11 pour lui donner sa découpe définitive. On habille alors (figure 5) la coque 11 de manière classique avec différentes mousses 12 à 15 de duretés choisies, puis avec une fine peau d'agneau ou de vachette 16, d'une épaisseur de l'ordre de 1 mm au maximum. Conformément à un aspect intéressant de l'invention, on colle préalablement, sur la surface interne de cette fine peau 16, une couche de ouate synthétique 17 de 3 mm d'épaisseur, ce qui présente l'avantage de lui donner un supplément de souplesse assez inattendu. Les dossiers et accoudoirs du canapé étant tous ainsi réalisés, il ne reste plus qu'à les visser sur l'ossature 1 en utilisant les inserts 10, puis à poser des coussins 18 sur cette ossature pour réaliser finalement le canapé représenté sur la figure 5. L'invention n'est bien évidemment pas limitée à l'exemple de réalisation qui vient d'être décrit, mais elle s'applique également à la fabrication de fauteuils, banquettes ou meubles équivalents. |