Poste de travail universel, transformable et adaptable, permettant des utilisations spécifiques, multiples et fonctionnelles |
|||||||
申请号 | EP82420006.7 | 申请日 | 1982-01-13 | 公开(公告)号 | EP0058125A2 | 公开(公告)日 | 1982-08-18 |
申请人 | Ramond, Marcel; | 发明人 | Ramond, Marcel; | ||||
摘要 | Ce poste comprend un piètement (P) avec une base d'appui stable (1a) et des montants (1b) sur lesquels sont adaptés des coudes pivotants formant des bras adjacents (2a - 2b) positionnés et bloqués d'une manière angulairement réglable, à une extrémité de ces bras, l'autre extrémité portant des supports ou plateaux (3 et 4), positionnés et bloqués d'une manière angulairement réglable à volonté de sorte que ces supports ou plateaux (3 - 4) permettent des effets et utilisations combinables et multiples. | ||||||
权利要求 | |||||||
说明书全文 | L'invention concerne un poste de travail universel, transformable et adaptable, permettant des utilisations spécifiques, multiples et fonctionnelles. Le poste de travail, compris dans une acceptation très large recouvrant aussi bien le domaine de la bureautique, des bureaux d'étude, des ateliers, des services les plus divers, y compris la table à usage domestique considérée comme un plan ou un poste de travail, le bureau d'écolier, etc..., doit tenir compte d'impératifs nouveaux et d'exigences nouvelles. Il faut pouvoir travailler à des hauteurs, dans des positions, selon.des volumes,variables et réglables. On cherche en particulier à répondre aux critères suivants : un usage souple et varié, une grande mobilité, l'adaptation aux utilisateurs et aux conditions de travail. Le poste de travail suivant l'invention a été conçu pour avoir un caractère universel dans cet objectif, en vue de ces résultats. Dans les entreprises, dans la vie courante : équipement domestique, équipement scolaire et universitaire..., on est appelé à des activités différentes et à utiliser successivement, pour un même poste ou bien dans des postes multiples, des matériels très divers : machines à écrire, calculatrices, matériels informatiques... Pour fixer l'objet de l'invention, sans toutefois le limiter, aux figures des dessins annexés :
Selon l'invention et dans les exemples nullement limitatifs illustrés aux dessins, ce poste de travail universel, transformable et adaptable, comporte essentiellement, un piètement P avec une base d'appui 1a et des montants 1b sur lesquels sont adaptés directement ou d'une manière rapportée, des coudes pivotants 2, réglables angulairement, avec bras 2a et 2b dont les extrémités libres portent respectivement des supports ou plateaux 3 et 4 à positionnement angulaire réglable et blocage en position, selon les utilisations. Selon la figure 1, le piètement P comprend deux flasques opposés 1, sous forme d'un T renversé et assymétrique, reliés rigidement à leur base, par une entretoise 5 fixée par exemple par vis 6 et rondelles 7. D'une manière préférée, les montants verticaux 1b du piètement sont creux, de section transversale rectangulaire notamment, pour permettre le montage à libre coulissement, de supports 8 réglables dont la partie supérieure dr'extrémité est conformée pour permettre le positionnement angulaire réglable des coudes 2. La section coulissante 8a des supports 8 présente verticalement et axialement, des ouvertures circulaires 8b, indépendantes ou encore reliées entre elles, en formant des étranglements 8c. Les ouvertures 8b coopèrent respectivement avec une ouverture 1c établie dans l'épaisseur de la partie haute des montants 1b du piètement P, tandis qu'une vis de blocage 9 est engagée simultanément dans l'ouverture 1c et dans l'une quelconque des ouvertures 8b, pour assurer le blocage des éléments-suppports 8 à la hauteur désirée. L'extrémité libre des éléments 8 forme chape 8d pour l'articulation des coudes 2. Selon la réalisation illustrée figure 1, les bras 2a et 2b des coudes 2, constituent un profil rigide en forme de V, de 90 degrés environ et de longueur égale. L'angle formé par les bras adjacents 2a et 2b est percé en 2c pour s'articuler dans la chape 8d, autour d'un axe 19 fixé en position. Concentriquement au trou 2c, des trous de positionnement 2d sont percés à intervalles réguliers ou non pour le libre engagement d'un doigt 10 traversant également les flasques de la chape 8d. Les coudes 2 sont ainsi bloqués circulairement d'une manière réglable, selon le positionnement du doigt 10 dans l'un des trous 2d. A titre indicatif, les différents trous de 'positionnement 2d sont décalés angulairement de sensiblement 15 degrés. Selon la figure 4 et en variante, les coudes constituent également, un profil en V, mais avec une ouverture variable. A cet effet, les deux bras 2a et 2b sont indépendants et forment suivant leurs extrémités adjacentes, des dégagements circulaires 2e et 2f, de forme complémentaire, pour s'imbriquer et se centrer en juxtaposition. Les dégagements 2e et 2f sont percés axialement en 2g, pour être articulés dans la chape 8d autour de l'axes 19. Comme précédemment,des trous de positionnement 2h et 2i sont percés concentriquement au trou axial 2g pour le libre engagement du doigt d'indexation 10 autorisant dans ce cas, à la fois le blocage angulaire après réglage de l'ouverture des bras, et le positionnement angulaire de chaque coude. Les extrémités opposées des bras 2a et 2b sont percées en 2j et 2k pour le libre engagement d'axes d'articulation 11 et 12 coopérant respectivement avec l'un- des plateaux 3 et 4, en vue de leur pivotement et de leur blocage en position angulaire désirée. Les axes 11 et 12 sont respectivement engagés dans des tasseaux 13 et 14 fixés sous les plateaux 3 et 4 et très légèrement-en retrait par rapport à leur face en bordure. Les plateaux 3 et 4 sont établis avec des largeurs 1 et 11 de préférence inégales, qui, eu égard aux axes de pivotement 11 et 12, permettent aux plateaux 3 et 4 de se positionner sensiblement bord à bord, dans un même plan continu, horizontal ou incliné, afin de constituer notamment une table de travail à usage industriel ou domestique. On note que le plateau de plus grande largeur 11 est situé du côté de la plus grande dimension de la base d'appui 1a du piètement, pour assurer une grande stabilité. Les côtés longitudinaux de chacun des plateaux 3 et 4 sont équipés de bourrelets 15 en matière souple et de profil arrondi. On prévoit également de relier les parties supérieures des deux montants 1b, par une gaine technique 16 faisant office d'entretoise. Cette gaine 16 en forme de couloir, reçoit divers accessoires tels des câbles électriques. On note également que cette gaine technique 16, fixée sur les montants 1b par vis 17 ou autrement, peut également être montée en combinaison avec l'axe de blocagel9 des éléments-supports 8. On note que dans le cas où plusieurs postes de travail tels que définis ci-dessus, sont montés en juxtaposition, il est prévu de percer axialement les axes de blocage19 pour assurer une continuité entre les différentes gaines techniques 16 servant au passage de fils électriques. La base 1a de piètement peut présenter des vérins 18 réglables en hauteur, pour le réglage de l'assise de l'ensemble des postes de travail. Dans une version simplifiée, les coudes sont montés pivotants et bloqués directement dans la partie supérieure des montants 1b du piètement qui forme alors chape. On a illustré aux figures 5 à 10, quelques exemples nullement limitatifs d'utilisations du poste de travail, après transformation et adaptation des positions angulaires des plateaux 3 et 4 et/ou des coudes 2. A la figure 5, les deux plateaux 3 et 4 sont placés bord à bord, dans un même plan continu et horizontal, formant une grande table. Cette table peut être inclinée (tracé traits interrompus), tandis que les supports 8 occupent une position basse maximum, de sorte que lesdits plateaux sont à une hauteur sensiblement à 75 cm, par rapport au sol. A la figure 6, le grand plateau 4 est disposé horizontalement tandis que le petit plateau 3 est incliné et inversé. Les coudes 2 sont positionnés angulairement par rapport aux mon- tants du piètement, de sorte que le grand plateau 4 est situé à une hauteur du sol d'environ 65 cm, et les supports 8 occupent une position basse. Dans cette position, le poste de travail est particulièrement bien adapté pour recevoir, de par le grand plateau 4, une machine à écrire M (tracé traits interrompus), tandis que le petit plateau fait office de pupitre aux documents qui doivent être dactylographiés. A la figure 7, les deux bras 2a et 2b des coudes 2, sont disposés perpendiculairement, de manière que les bras 2b occupent une position horizontale, tandis que les bras 2a occupent une position verticale. Les supports 8 sont réglables verticalement, de sorte que le grand plateau 4 (disposé horizontalement) est à une hauteur d'environ 73 cm, pour une position standard d'utilisation, tandis que le petit plateau 3 est à une hauteur surélevée de 1 m, pour former banque ou support de casier de classement. La partie inférieure peut également recevoir un module de rangement. A la figure 8, le grand plateau 4 est à une hauteur de 72 cm et est incliné sensiblement de 20 degrés. Cette position est particulièrement bien adaptée pour tous travaux graphiques ou de dessins. Le petit plateau 3 se trouve à une hauteur de 90 cm environ et sert de support horizontal et à portée de mains, pour tous les outils A utilisés par le dessinateur. Les éléments supports 8 sont réglés en hauteur. A la figure 9, les deux plateaux sont disposés horizontalement. Le grand plateau 4 se trouve à une hauteur de 84 cm environ et sert de poste de travail horizontal ou incliné, tandis que le petit plateau 3 est à une hauteur de sensiblement 56 cm et fait office de siège. La barre entretoise 5 permet l'appui des pieds de l'utilisateur. A la figure 10, le petit plateau 3 est positionné horizontalement et peut recevoir par exemple un pupitre à touches P, tandis que le grand plateau 4 est inversé et disposé verticalement pour être équipé d'un ou de plusieurs écrans vidéo extra plats. Dans cette utilisation spécifique du poste de travail pour l'informatique, la position décrite et illustrée des deux plateaux, peut être inversée. Un éclairage articulé et directionnel peut compléter cette installation. Il est bien évident que selon l'invention, le poste de travail peut présenter trois plateaux 3, 4 et 3a, de même lar- .geur ou non (tracé traits fins, figure 7). Chaque plateau étant supporté par un bras pivotant,indépendant, 2a, 2b, 21, réglable. en position ou fixé.dans la chape-support 8d, en définissant une position angulaire fixe convenablement pré-déterminée. Quelle que soit la forme de réalisation du poste de travail, les bras pivotants peuvent être de longueurs inégales et/ou variables, afin d'obtenir des hauteurs d'utilisation spécifiques. De même, la base d'appui du piètement peut être symétrique par rapport aux montants. On note également que les plateaux peuvent se présenter sous l'aspect de supports en forme de cadre fermé, permettant le montage par imbrication de volumes complémentaires, et agencés pour l'accrochage de caissons de rangement. Selon une autre réalisation, figures 11, 12, 13, 14 et 15, les têtes d'accouplement et de blocage 21 relatives au même plateau 3 ou 4, sont accouplées deux à deux, pour déverrouiller le plateau correspondant afin de pouvoir le mettre dans la position angulaire désirée. Un moyen assure le rappel automatique en position de blocage. A cet effet, chaque tête 21 est établie en forme de disque avec en débordement, des pions ou doigts de centrage 21a, engagés librement dans les trous complémentaires T des extrémités correspondantes des bras 2a ou 2b, tout en étant susceptibles de coopérer avec les trous de chacun des supports triangulaires S . Chaque tête 21 est montée à coulissement libre, sur la portée lisse 20a des axes d'articulation 20, débordant à l'intérieur des plateaux. Un moyen élastique tel un ressort 22, est engagé sur la portée 20a pour appuyer sur la tête 21 et être buté à son autre extrémité, par une bague solidaire de l'extrémité libre de l'axe 20. Chaque tête 21 sollicitée en appui contre les extrémités des bras 2a et 2b, présente ses doigts de centrage 21a engagés à la fois dans l'épaisseur desdits bras et des supports triangulaires S , pour immobiliser angulairement à la position désirée, les plateaux 3 et 4. De plus, selon leur montage spécifique décrit précédemment, les têtes 21 sont susceptibles d'être placées linéairement en translation autour de la portée lisse 20a de l'axe et suivant une longueur suffisante nécessaire au dégagement des doigts 21a pour déverrouiller les extrémités des bras 2a ou 2b du support correspondant S du plateau. Les têtes 21 d'un même plateau sont en outre reliées deux à deux, par un dispositif apte à assurer leur déplacement simultané en translation, selon une course limitée. Dans ce but, chaque tête 21 est solidaire d'un étrier 24 relié par douille tournante 25 à une tige coudée 26 ou 27 dont l'extrémité li- - bre est accouplée à un levier de manoeuvre 28 à commande manuelle. Ce levier 28 est articulé au moyen d'un axe pivot 29, fixé sous le plateau 3 ou 4, et présente une partie de préhension 28a pour être déplacé angulairement. Une plaque support 30 assure le guidage du levier 28 de section transversale profilée en T notamment. Les extrémités des tiges 26 et 27 sont accouplées au levier 28, symétriquement par rapport à l'axe pivot 29 qui est situé sensiblement au niveau de l'axe longitudinal médian des plateaux 3 ou 4, c'est à dire en alignement axial avec les têtes opposées de blocage 21 (figure 3). Les tiges 26 et 27 sont engagées librement dans l'épaisseur de l'aile verticale 28b du levier 28, tandis que des écrous 31 et 32 ou autres, assurent l'accouplement dudit levier avec les tiges. L'extrémité opposée des tiges 26 et 27 est coudée en 26a et-27a pour être raccordée dans la douille correspondante 25. Des plaques profilées 33 et 34, fixées sous le plateau 3 ou 4 et à sa partie médiane, assurent le guidage respectif des tiges 26 et 27. L'action exercée sur le levier 28 (tracé traits mixtes, figure 3) a pour effet de commander les déplacements opposés F1 et F2 des têtes d'accouplement 21, de manière à dégager les doigts 21a pour permettre ainsi le pivotement angulaire du plateau 3 pu 4 autour des axes d'articulation 20. Les ressorts de rappel 22 sont comprimés, de sorte qu'en position angulaire désirée du plateau, il suffit de relâcher le levier 28 pour que les têtes 21 soient rappelées automatiquement en position de-verrouillage. On souligne que la plaque support 30 assurant le guidage du levier 28, est positionnée sous le plateau 3 ou 4, de façon à permettre le déplacement angulaire dudit levier dans le seul sens convenable. Selon une autre réalisation, on a voulu améliorer le réglage en hauteur des supports 8, dans la section creuse des montants verticaux 1b (figures 12 et 13). A cet effet, chaque support 8 est équipé d'une crémaillère 35 engrenant avec des pignons 36 et 37 montés fixe en bout d'un arbre commun 38 monté à rotation libre dans l'épaisseur des montants verticaux 1b. Cet arbre 38 est agencé pour être commandé en rotation par tout moyen connu et approprié. Par exemple, un système à manivelle M peut engrener avec un pignon conique 39 solidaire de l'arbre 38, de sorte qu'en agissant dans un sens ou dans l'autre sur la manivelle M, les pignons 36 et 37 sont entraînés dans le même sens pour régler en hauteur les supports 8 par rapport aux montants 1b du piètement. |