VETEMENT DE PROTECTION CONTRE L'HUMIDITE

VETEMENT DE PROTECTION CONTRE L'HUMIDITE

La présente invention concerne un vêtement de protection contre l'humidité. On pense en premier lieu aux bavoirs pour les jeunes enfants mais aussi aux foulards qui permettent de protéger ceux qui les portent contre les intempéries, pluie ou neige.

Traditionnellement, un foulard est composé d'un tissu seulement absorbant, si bien que lorsqu'il est saturé d'humidité, son efficacité est pratiquement annihilée.

Un bavoir comporte souvent un tissu absorbant sur son endroit et une toile étanche sur son envers de sorte que l'humidité au contact du tissu absorbant ne puisse traverser le bavoir. Toutefois, si l'envers du bavoir vient à être humidifié, du fait de son étanchéité, il communique directement l'humidité correspondante au vêtement sur lequel il est appliqué et par voie de conséquence à la personne revêtue de ce bavoir.

Pour éviter ce phénomène, on peut couvrir l'envers du bavoir avec un autre tissu absorbant, mais cet agencement n ' est pas entièrement satisfaisant car 1 *humidité peut migrer par capillarité de l'endroit vers l'envers du bavoir.

La présente invention a ainsi pour objet un vêtement qui améliore sensiblement la protection contre l'humidité sur son envers.

Selon l'invention, le vêtement de protection comprend une couche imperméable disposée entre son endroit et son envers, l'endroit consistant en une couche absorbante, et 1 ' envers est pourvu d 'une fenêtre à sa partie supérieure.

A titre optionnel, le vêtement comporte une poche agencée entre la couche imperméable et son envers. Avantageusement, le vêtement comprend de plus une couche de rétention disposée entre son endroit et la couche imperméable.

Selon une caractéristique préférentielle, ce vêtement comporte des moyens de liaison. A titre d'exemple, l'endroit est en tissu. En ce cas, l'assemblage de l'endroit et de l'envers est aisément réalisé au moyen d'une couture.

L'invention est bien adaptée à la réalisation d'un foulard ou d'un bavoir.

La présente invention apparaîtra maintenant de manière plus détaillée dans le cadre de la description qui suit d'exemples de réalisation en référence aux figures annexées qui représentent : - la figure 1, une vue en coupe d'un mode réalisation du vêtement de protection selon l'invention, et

- la figure 2 , une vue de 1 ' envers de ce vêtement selon ce mode de réalisation,

- la figure 3, une vue en coupe d'une variante du vêtement selon l'invention.

Les éléments présents dans différentes figures sont affectés d'une seule et même référence.

En référence aux figures 1 et 2, le vêtement de protection objet de la présente invention, un foulard par exemple, présente ici une forme triangulaire bien qu'il puisse adopter une forme quelconque. Il comporte sur son endroit 1 une couche absorbante 3, souvent du tissu, qui constitue la face visible. Sous cette face visible est disposée une couche imperméable 5, en matière plastique par exemple, qui assure donc l' étanchéité souhaitée.

De plus, avantageusement, on peut prévoir entre la couche absorbante 3 et la couche imperméable 5 une couche de rétention 4. Cette couche de rétention, en tissu-éponge par exemple, a pour objet d'améliorer la capacité d'absorption du tissu absorbant 3 qui quant à lui a essentiellement une fonction esthétique.

Sous la couche imperméable 5 figure l'envers 2 du foulard qui est souvent réalisé en matériau absorbant, par exemple avec le tissu absorbant figurant à l'endroit du foulard. L'envers 2 est pourvu dans sa partie supérieure d'une fenêtre 6 qui laisse apparaître la couche imperméable 5. Cette fenêtre, rectangulaire à titre d'exemple, figure à deux centimètres du haut du foulard, présente une largeur de trois centimètres et a une longueur qui est fonction de la taille de ce foulard selon qu'il est destiné a un adulte ou à un enfant. On crée ainsi une barrière de diffusion qui empêche la propagation par capillarité des liquides de 1 * endroit 1 vers 1 ' envers 2 par le sommet du foulard. L'assemblage peut être réalisé au moyen d'une couture 8 qui maintient l'endroit 1 et l'envers 2 du foulard. Cette couture est par exemple disposée sur le pourtour de la fenêtre 6 et sur les bordures du foulard.

Accessoirement, des moyens de liaison sont disposés à la partie supérieure du foulard pour faciliter son maintien.

A cet effet, on a représenté des boutons pression 7 dans la figure 2 mais de nombreux autres moyens pourraient convenir.

Selon une variante de réalisation représentée à la figure 3, on définit une poche 9 entre la couche imperméable 5 et l'envers 2 du foulard. A cet effet, seul le haut de la fenêtre 6 est cousu. Le bas de cette fenêtre n'étant pas solidarisé à la couche imperméable 5, il est possible d'introduire différents objets entre cette couche 5 et 1 ' envers 2 du foulard. On précisera par ailleurs que lorsqu'il est envisagé de réaliser un bavoir plutôt qu'un foulard, l'assemblage décrit ci-dessus permet de par sa densité la formation d'une cupule capable de retenir des aliments tout en gardant une certaine souplesse. L'invention ne se limite pas aux exemples de réalisations décrits ci-dessus. En particulier, il est possible de remplacer tout moyen par un moyen équivalent.