TABLIER

La présente invention concerne un tablier.

Il existe de multiples sortes de tabliers allant des tabliers simples formés d'un panneau en tissu ou en une matière analogue, généralement de forme rectangulaire ou dont la partie inférieure peut être arrondie, et le bord supérieur se prolonge par deux attaches qui se nouent autour de la taille, dans le dos.

D'autres tabliers se prolongent par une partie supérieure terminée par une bretelle que l'on passe autour du cou.

Les tabliers utilisés surtout pour les travaux en cuisine, ont à la fois une fonction utilitaire celle de la protection, et une fonction décorative par la matière dans laquelle ils sont réalisés, les couleurs, etc.

En cuisine, la ménagère a souvent les mains mouillées, soit qu'elle les passe sous le robinet après avoir fait un travail salissant (nettoyage de légumes, préparation de viande, etc.) soit qu'elle a tenu un cbjet ou produit mouillé. Blle s'essuie les mains à un torchon et les professionnels vont même jusqu'à accrocher un torchon à leur ceinture pour l'avoir directement à portée pour s'essuyer les mains. Généralement on a tendance à poser n'imports où le torchon dont on se sert et il n'est pas esthétique de voir trainer le torchon dans la cuisine.

Fréquemment aussi, le tablier est utilisé pour s'essuyer les mains. Or, cet essuyage froisse le tablier et souvent le salit.

La présente invention concerne donc un tablier qui protège les vêtements, tout en conservant son aspect esthétique et en facilitant le nettoyage ou le séchage des mains et surtout d'octroyer au torchon toujours une même place à portée de main évitant ainsi que le torchon ne traine inesthétiquement sur les meubles de la cuisine (chaise, radiateur, plan de travail).

A cet effet, le tablier comprend, un panneau principal destiné à se mettre par-dessus un vêtement pour le protéger, un panneau auxiliaire en matière absorbante et un moyen d'accrochage porté par le panneau principal at niveau de la taille pour recevoir le panneau auxiliaire amovible et l'accrocher par-dessus le panneau principal.

On connaît de GB-A-2 297 022 un tablier de ce type, mais ne comprenant pas le panneau principal précité. De ce fait. Lorsque l'utilisateur ôte le panneau amovible, le tablier perd sa fonction de tablier et devient totalement inesthétique.

Le panneau auxiliaire en matière absorbante du tablier de l'invention protège non seulement le tablier proprement dit, c'est-à-dire le panneau principal contre les éventuelles projections et éclaboussures mais il est facilement accessible et disponible pour s'essuyer les mains souillées ou mouillées et il se détache quand cn veut essuyer la vaisselle et se rattache à tout moment. Ce panneau auxiliaire s'utilise donc à la manière d'un torchon ; lorsqu'il est sale, on l'enlève facilement pour le remplacer par un autre panneau auxiliaire, sans avoir à enlever le tablier.

Ce panneau auxiliaire s'enlève également lorsque le tablier doit servir plus à des fcnctions décoratives que de protection. Ainsi, dans certaines occasions comme par exemple lorsque des préparations culinaires sont faites à côté de la table dressée ou dans des circonstances comme des cuissons au feu de bois à l'extérieur, il est facile de conserver le tablier avec le panneau auxiliaire au début des opérations pour l'enlever et d'avoir un tablier parfaitement propre pour la présentation ou le service à table.

Le tablier selon l'invention et, en particulier, le panneau principal, peut être un demi-tablier plus ou moins descendant, couvrant les vêtements à partir de la taille. Ce panneau peut également être prolongé vers le haut pour couvrir la poitrine et s'attacher autour du cou par une bretelle ou un lacet noué.

Il peut également s'agir d'un tablier qui se boutonne dans le dos et qu'il est d'autant plus intéressant de protéger contre les souillures grossières qu'il est plus difficile à mettre et, surtout, à boutonner.

Le tablier du document GB-A-θ 818 997 ne présente pas l'inconvénient d'une perte de fonction, comme celui du document GB-A-2 297 θ22, bien que, lorsque le panneau amovible est ôté, le moyen d'accrochage de ce dernier reste apparent. Ceci présente d'autres inconvénients, tels que celui d'accueillir des salissures difficilement enlevables, et celui de ne pas protéger le tablier contre un détachement partiel du panneau auxiliaire, notamment dans les angles.

L'invention se situe dans ce contexte et a pour but de pallier ces inconvénients.

Selon l'invention, le panneau principal comporte un rabat recouvrant la bande d'accrochage, la surface intérieure du rabat étant lisse ou non accrochante avec la bande d'accrochage.

Ainsi, lorsque le tablier est utilisé sans le panneau auxiliaire, le moyen d'accrochage est caché par le rabat prévu sur le tablier (le rabat est une baigneuse en terme de couturière). Ce rabat peut être dans la même matière que le panneau principal ou dans une matière différence.

De plus, pour des raisons évidentes, il est intéressant que le moyen d'accrochage du panneau auxiliaire sur le panneau principal soit un moyen qui permet d'enlever le panneau auxiliaire très simplement et très facilement, comme par exemple une bande d'accrochage ou une bande adhésive. Mais, comme un tel accrochage se détache aisément, il est particulièrement intéressant de recouvrir le bord supérieur du panneau auxiliaire par le rabat qui évite que le panneau auxiliaire ne se détache partiellement, notamment aux coins, sous l'effet du mouvement des bras ; inversement, ce rabat atténue la saillie que pourrait présenter le bord du panneau auxiliaire et du moyen d'accrochage.

De manière intéressante, le moyen d'accrochage n'est prévu que pour recevoir le bord supérieur du panneau auxiliaire, de manière à laisser le panneau flottant facilement accessible pour s'essuyer les mains (permettant une utilisation recto-verso de ce panneau auxiliaire pour l'essuyage).

La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide des dessins annexés dans lesquels :

• la figure 1 montre le tablier selon l'invention,
• la figure 2 montre le tablier de la figure 1 dont le panneau auxiliaire a été partiellement enlevé,
• les figures 3A et 3B sont des vues en coupe schématique à échelle très agrandie, montrant l'accrochage du panneau auxiliaire sur le panneau principal.

Selon la figure 1, l'invention concerne un tablier tel qu'un tablier de cuisine composé d'un panneau principal 1 avec, dans cet exemple, une partie supérieure trapézoïdale 2 terminée par une bretelle 3 venant autour du cou. Le panneau principal 1 est muni au niveau de la taille de l'utilisateur, de deux attaches 4, 5 pour nouer le tablier autour de la taille.

Au niveau de la taille (figure 2), le panneau principal 1 est muni d'un moyen d'accrochage amovible 6 en forme, par exemple, de bande d'accrochage ou de bande adhésive.

Le tablier comprend également un panneau auxiliaire amovible 7 en une matière absorbante tel qu'un tissu absorbant comme celui dont on fait les torchons. Ce panneau auxiliaire 7 est de forme de préférence rectangulaire ou carrée et au niveau de son bord supérieur il est muni d'un moyen d'accrochage complémentaire 8 pour coopérer avec le moyen d'accrochage 6 du panneau principal. Le panneau auxiliaire 7 se fixe au panneau principal 1 par son moyen d'accrochage 8 sur le moyen d'accrochage 6 du panneau principal 1.

Le panneau auxiliaire peut être plat ou froncé à son bord supérieur. Il peut par ce système se présenter sous des largeurs plus ou moins grandes.

Suivant le mode de réalisation du moyen d'accrochage 6 du panneau 1, le panneau auxiliaire n'a pas besoin de moyen d'accrochage complémentaire.

Selon l'invention, le panneau principal 1 comporte un rabat 9 venant couvrir le moyen d'accrochage 6 ainsi que le bord supérieur du panneau auxiliaire 8 lorsque celui-ci est mis en place comme cela apparaît à la figure 1.

Ce rabat 9 se soulève simplement comme le montre la figure 2 pour détacher le panneau auxiliaire 8 lorsque celui-ci est utilisé pour essuyer les ustensiles de vaisselle ou lorsqu'il est sale ou que l'on veut utiliser ou présenter le tablier avec seulement le panneau principal 1.

Le tablier présente alors l'aspect d'un tablier usuel, d'autant plus que, dans ce cas également, le moyen d'accrochage 6 est caché par le rabat 9.

Le panneau principal 1 peut comporter un moyen d'accrochage 6 s'étendant sur toute sa largeur ou une partie importante de sa largeur pour recevoir des panneaux auxiliaires 8 de largeur variable suivant les conditions d'utilisation, pour protéger ou couvrir une surface périphérique plus ou moins importante du panneau principal.

L'accrochage du panneau auxiliaire 7 par son bord supérieur laisse ce panneau pendre à la manière d'un torchon, ce qui le rend facilement accessible par le devant et par l'arrière pour s'essuyer plus facilement les mains.

Il peut également être intéressant de munir le panneau auxiliaire 7 d'un moyen d'accrochage 8 qui lui donne un certain gonflant, en formant par exemple de légers plis, de manière à ce que le panneau auxiliaire 7 vienne en relief par rapport au panneau principal 1 et facilite encore plus son utilisation comme torchon sans que l'on n'ait à toucher le panneau principal 1.

Lorsque le panneau auxiliaire 7 est souillé, il est facile de l'enlever pour le remplacer par un nouveau panneau propre. On peut également enlever le panneau 7 lorsque le panneau principal 1 doit avoir l'aspect, surtout décoratif, d'un tablier usuel, par exemple pour le service.

Les figures 3A et 3B montrent de manière schématique, avec des épaisseurs de matière fortement exagérées, la mise en place et l'utilisation du tablier.

Selon la figure 3A, le panneau principal 1 vu en coupe est muni d'un moyen d'accrochage 6, par exemple en forme de bande adhésive ou d'organes d'accrochage répartis sur toute sa surface. Ce moyen d'accrochage 6 est recouvert par le rabat 9 fixé le long de la ligne de couture ou de fixation 10 au panneau principal 1. Le moyen d'accrochage 6 n'apparaît pas dans ces conditions. De plus, il est protégé ; la surface inférieure 11 du rabat peut être lisse ou non accrochante, de manière à ne pas s'accrocher dans les dents ou organes d'accrochage du moyen d'accrochage 6. Le rabat 9 évite également que des corps étrangers tels que des fils ou autres éléments relativement minces et légers, ne viennent se fixer sur le moyen d'accrochage 6 et en réduise l'efficacité pour y accrocher le panneau auxiliaire.

La figure 3B montre la mise en place du panneau auxiliaire 7 par son moyen d'accrochage 8 fixé au moyen d'accrochage 6 du panneau principal 1 ; cet assemblage est là encore recouvert par le rabat 9.

Selon l'invention, le panneau principal peut être en des matières très diverses, décoratives, relativement fragiles puisque ces matières sont protégées par le panneau auxiliaire qui est de préférence en une matière absorbante. Ce panneau auxiliaire peut être en un tissu dont on fait les torchons, réutilisable, qui se lave. Il peut également s'agir d'une matière non tissée que l'on jette une fois souillée.

Le tablier selon l'invention peut être distribué avec un certain nombre de panneaux auxiliaires. Les panneaux auxiliaires peuvent également être diffusés sous la forme de recharges dans le cas de matières consommables comme les matières non tissées pour des panneaux auxiliaires jetables.