Chaussette textile renforcée pour intégrer une semelle, notamment une semelle orthopédique |
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申请号 | EP12194990.3 | 申请日 | 2012-11-30 | 公开(公告)号 | EP2599398A1 | 公开(公告)日 | 2013-06-05 |
申请人 | Broussoux, Daniel; | 发明人 | Broussoux, Daniel; | ||||
摘要 | L'invention consiste principalement en une chaussette textile, présentant une face inférieure (21) renforcée, prolongée par des prolongements latéraux (23) qui se rejoignent sur l'arrière de la tige (12) de la chaussette pour former une zone (24) de traction et de reprise d'efforts qui se prolonge jusqu'au bord supérieur (15) de la tige, sur laquelle l'utilisateur peut tirer pour sortir son pied de la chaussure sans risquer de déchirer la chaussette. Une cloison interne est montée à l'intérieur du corps (11) de la chaussette en regard de la paroi inférieure et est agencée de façon à délimiter à la base de celle-ci une cavité (41) dans laquelle l'utilisateur peut loger une semelle (51). La cavité ainsi formée est pourvue d'une ouverture (42) permettant d'insérer la semelle dans la chaussette ou de l'en extraire. | ||||||
权利要求 | |||||||
说明书全文 | L'invention se rapporte au domaine général de la podologie et en particulier au domaine des semelles. Elle concerne plus particulièrement, mais de manière non exclusive, les semelles orthopédiques ainsi que la mise en place de semelles orthopédiques dans une chaussure et au retrait de ces dernières. L'utilisation de semelles orthopédiques peut, selon le caractère plus ou moins prononcé du trouble de la posture et de la marche qu'elles sont censées pallier, être nécessaire au bien-être de l'utilisateur de façon plus ou moins permanente. Ainsi dans certains cas, la présence des semelles dans les chaussures est nécessaire seulement lorsque l'utilisateur doit effectuer des marches ou des stations debout de longue durée. En revanche, dans certains autres cas, la présence des semelles sous les pieds de l'utilisateur est une nécessité permanente, y compris lorsque celui-ci est tranquillement installé à son domicile et chaussé de pantoufles. L'utilisation de telles semelles au quotidien n'est pas sans poser certains problèmes. En premier lieu on doit considérer que de telles semelles sont généralement coûteuses à l'achat. Elles ont en outre, parfois, une durée d'usage limitée, dans la mesure où il est dans certains cas nécessaire, pour des raisons médicales, de remplacer les semelles en cours d'utilisation par des semelles ayant une empreinte différente, et ce, bien avant que les semelles en cours d'utilisation soient hors d'usage. Par suite l'utilisateur ne possède bien souvent qu'une seule paire de semelles et est contraint, plus ou moins fréquemment au cours de la journée, d'extraire sa paire de semelles d'une paire de chaussure pour la placer dans une autre. Or, outre le fait que cette opération puisse devenir fastidieuse à la longue, elle n'est pas sans risque, dans la mesure où une mauvaise insertion d'une semelle dans une chaussure peut conduire à abîmer ladite semelle. Par ailleurs lorsque, pour une raison quelconque, l'utilisateur est amené à marcher sur le sol en chaussettes, sur un plancher fragile d'une salle de rééducation par exemple, il se trouve dans l'impossibilité de reposer sur ses semelles de sorte qu'il peut se trouver fortement gêné dans ses déplacements ou sa station verticale. Un but de l'invention est principalement de proposer une solution qui permettre de résoudre simultanément les deux problèmes cités précédemment. A cet effet l'invention a pour objet une chaussette, notamment pour semelle orthopédique, réalisée dans un matériau textile, comportant un corps terminé par une pointe, un talon et une tige par laquelle on enfile la chaussette, dont la partie inférieure, sur laquelle repose la semelle orthopédique, est réalisée dans un textile renforcé présentant une résistance à la traction sensiblement supérieure à celle présentée par les autres parties de la chaussette. La partie inférieure renforcée présente des prolongements latéraux, réalisés dans le même textile renforcé, qui couvrent partiellement les côtés de la chaussette. Ces prolongements se prolongent vers l'arrière et se rejoignent pour former à l'arrière de la chaussette une zone de traction et de reprise d'efforts qui remonte jusqu'au bord supérieur de la tige. Ladite chaussette présente en outre une cloison textile intérieure destinée à ménager une poche interne dont les dimensions sont définies de façon que l'on puisse y loger une semelle orthopédique. Ladite cloison intérieure est agencée dans la chaussette de façon à ce que le pied de l'utilisateur repose sur la semelle par l'intermédiaire de celle-ci. Selon l'invention, la partie inférieure, qui forme la base de la chaussette, est pourvue d'une ouverture permettant d'insérer une semelle orthopédique dans la poche de la chaussette ou bien de l'en extraire. Selon le mode de réalisation considéré et le caractère plus ou moins flexible de la semelle à insérer, cette ouverture est pratiquée soit à l'extrémité de la chaussette, côté talon, soit sous le corps au niveau de la zone de flexion du pied de l'utilisateur. Selon une forme de réalisation, la totalité de la chaussette étant réalisée avec un même fil textile, la partie inférieure renforcée ainsi que ses prolongements sont réalisés en associant localement audit fil textile un fil de renfort. Selon une autre forme de réalisation, la cloison intermédiaire est réalisée séparément puis montée dans la chaussette en regard de la face inférieure. L'invention a également pour objet une chaussette, notamment pour semelle orthopédique, qui présente les caractéristiques de la chaussette précédente, mais dont la tige comporte en outre, sur l'arrière, un canal, ménagé dans l'épaisseur du textile, qui s'étend de la partie supérieur de la tige au talon. Ce canal est configuré pour loger ledit prolongement, la paroi de la chaussette présentant à l'arrière de la poche côté talon, une ouverture permettant au prolongement, quand la semelle est installée dans la poche, de sortir de la poche pour venir se loger dans le canal ménagé dans la tige. L'invention a également pour objet une Semelle comportant un lien inséré partiellement dans la structure de la semelle, ledit lien étant configuré de telle sorte qu'il puisse être logé dans un canal ménagé à l'arrière de la tige d'une chaussette selon l'invention, dans l'épaisseur du textile; la longueur du lien étant telle qu'elle permet à l'utilisateur de s'en saisir même lorsque la semelle est logée à l'intérieur de la chaussure. Les caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux appréciés grâce à la description qui suit, description qui s'appuie sur les figures annexées qui présentent:
L'invention décrite ci-après trouve sont application principale dans le domaine des semelles orthopédiques. Elle peut cependant être utilisée avec tous types de semelles, des semelles de confort ou des semelles à usage sportif par exemple. L'avantage de l'invention réside principalement en ce qu'il facilite les opérations de mise en place de semelles dans une paire de chaussures et de retrait de ces dernières, opération particulièrement fastidieuse si l'on est un jeune enfant ou bien si l'on souffre d'un handicap affectant la mobilité des mains ou bien encore si la chaussure dans laquelle on introduit les semelles est une chaussure montante, par exemple. Il est cependant à noter que dans le contexte du port de semelles orthopédiques les chaussettes selon l'invention offre la possibilité à l'utilisateur de marcher avec ses semelles aux pieds sans nécessairement devoir porter des chaussures. Les Les Selon la forme de réalisation considérée, cette partie renforcée peut ou non recouvrir le talon 14. De même elle peut recouvrir plus ou moins complètement les côtés du corps 11, la pointe 13 et l'arrière de la tige 12 depuis le talon jusqu'au bord. A titre d'exemple, les Selon l'invention le renfort de la partie 21 et des prolongements latéraux 23 peut être réalisé par tout moyen connu de l'homme du métier. Il peut, par exemple être réalisé en associant localement au fil utilisé pour réaliser l'ensemble de la chaussette un fil de renfort, un fil comportant des fibres de polypropylène, de polyamide et d'élasthanne par exemple. La Grâce à la chaussette selon l'invention, l'utilisation d'une même paire de semelles avec différentes paires de chaussures se trouve facilitée. En effet, lorsque l'utilisateur veut utiliser une paire de chaussures donnée avec ses semelles, il lui suffit de mettre en place chacune des semelles dans la poche d'une chaussette et d'enfiler les chaussettes ainsi équipées. Chaque semelle est alors avantageusement maintenue en contact, par la chaussette elle-même, avec la plante d'un des pieds de l'utilisateur. Par suite, en enfilant sa chaussure, l'utilisateur met du même coup en place la semelle dans la chaussure. Inversement lorsqu'il se déchausse, l'utilisateur retire simultanément son pied et la semelle de la chaussure, la semelle restant alors en contact avec le pied. L'utilisateur peut alors enfiler une autre paire de chaussures ou marcher en chaussettes, en prenant toujours appui sur ses semelles. L'opération consistant à changer de chaussures en déplaçant une paire de semelles, d'une paire de chaussures à l'autre devient alors sensiblement moins fastidieuse. Afin de permettre l'insertion d'une semelle dans la poche prévue à cet effet dans la chaussette selon l'invention, ladite poche présente une ouverture appropriée. Selon le mode de réalisation considéré, cette ouverture peut être située en différents endroits. Selon un premier mode de réalisation, illustré par la Selon un autre mode de réalisation alternatif, illustré par les Il est à noter que, dans cette forme de réalisation, l'insertion de la semelle se fait en introduisant d'abord la partie arrière de la semelle 51 dans la partie arrière de la poche, comme indiqué sur la Il est à noter que, selon l'invention, la partie constituée par les zones renforcée 21 et 23 est plus ou moins étendue selon la résistance du fil textile avec lequel la chaussette est principalement réalisée. En effet le but recherché par la réalisation d'une zone de renfort telle que décrite précédemment est que la partie renforcée puisse assurer une reprise des efforts de traction pouvant être imposés par l'utilisateur au bord 15 de la chaussette, notamment lorsque celui-ci tire sur la tige pour extraire son pied de la chaussure, lorsqu'il se déchausse. Par suite tout en couvrant nécessairement, au minimum, les zones décrites dans le texte qui précède, la zone de renfort 21 ainsi que les renforts latéraux 23 peuvent, si besoin est, couvrir une surface plus importe de la chaussette. C'est en particulier le cas si le fil textile utilisé pour réaliser la chaussette est d'une résistance à la traction relativement faible. La taille de la surface couverte par la zone de renfort dépend ainsi de la force de traction que l'on souhaite voir supporter sans dommage par la chaussette, de la nature du fil employé et de celle du fil de renfort utilisé, l'objectif étant d'assurer le plus grand confort possible d'utilisation. La Dans cette variante de structure, la chaussette selon l'invention 90 comporte un canal 91 ménagé dans l'épaisseur du textile sur la partie arrière de la tige et, de préférence, dans la zone de renfort. Comme l'illustre la figure, ce canal 91 permet avantageusement, lorsque la semelle 92 est logée dans la chaussette, de loger également le lien 93 de sorte que celui-ci est masqué à la vue. Le lien ainsi logé peut avantageusement être saisie par l'utilisateur en même temps que le bord 15 de la chaussette au moment où celui-ci retire ses chaussures. Il contribue alors à limiter encore l'effort de traction appliqué à la partie non renforcée de la chaussette. |