Machine agricole de travail du sol munie d'un rotor s'étendant obliquement par rappot à sa direction de déplacement

申请号 EP88440013.6 申请日 1988-03-04 公开(公告)号 EP0287487A2 公开(公告)日 1988-10-19
申请人 KUHN S.A.; 发明人 Kirch, Michel;
摘要 Selon l'invention, la machine de travail du sol (1) comporte des outils de travail du sol (21) constitués par un disque bombé (47) muni d'une pluralité de bêches (48) à sa périphérie et dont la concavité est dirigée vers l'extrémité (12) du rotor (16) la plus en avant, compte tenu du sens de travail (3) de la machine (1). Un soc de stabilisation latérale (43) est supporté par le châssis (9) au moyen d'un quadrilatère déformable (54, 55) ayant au moins sensiblement la forme d'un parallélogramme. La profondeur de travail du soc (43) est déterminée par un vérin hydraulique (56). La profondeur de travail du rotor (16) est déterminée par des roues de soutènement (36, 38) dont une (36) est agencée devant l'extrémité latérale (12) du châssis (9) la plus en avant et s'étend devant le carter latéral (37).
权利要求 1. Machine agricole de travail du sol (1) comportant un châssis (9) qui supporte un rotor (16) muni d'outils de travail du sol (21) et entraîné positivement par une source motrice (2) autour de son axe longitudinal (18) qui s'étend obliquement par rapport à la direction de travail (3) de la machine, de telle sorte qu'au niveau du sol (23) les outils de travail du sol (21) se déplacent vers l'arrière, compte tenu du sens de travail (3), lesdits outils de travail du sol (21) comportant chacun un disque bombé (47) dont la périphérie est ronde ou de forme quelconque et dont la concavité est dirigée vers l'extrémité (12) du rotor (16) la plus en avant, compte tenu du sens de travail (3) de la machine (1), caractérisée par le fait que chaque disque bombé (47) est muni à sa périphérie d'une pluralité de bêches (48).2. Machine agricole de travail du sol selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le disque bombé (47) a un diamètre extérieur compris entre 500 et 700 millimètres.3. Machine agricole de travail du sol selon la revendication 2, caractérisée par le fait que les bêches (48) dépassent le périmètre extérieur du disque bombé (47) sur lequel elles sont montées, d'une distance comprise entre 50 et 125 millimètres.4. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisée par le fait que l'angle (62) formé par l'arête frontale (63) d'une bêche (48) avec une direction (64) radiale au disque bombé (47) et passant sensiblement par le point de l'arête frontale (63) le plus éloigné de l'axe (18) du rotor (16) est compris entre 0° et 45° dans le sens opposé au sens de rotation (61) de l'outil de travail du sol (21).5. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisée par le fait que l'arête supérieure (86) d'une bêche (48) fait avec une direction (85) tangente au cercle de trajectoire (58) de l'outil (21) au point de l'arête frontale (63) le plus éloigné de l'axe (18) du rotor (16), un angle de détalonnage (75) vers l'intérieur.6. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisée par le fait que l'arête frontale (63) d'une bêche (48) est biseautée.7. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les bêches (48) s'étendent sensiblement dans le prolongement du disque (47) sur lequel elles sont montées.8. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'au moins la partie de fixation (69) des bêches (48) a une forme bombée apte à s'associer avec la courbure du disque bombé (47).9. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les bêches (48) sont fixées sur la face postérieure convexe (70) du disque bombé (47).10. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les bêches (48) sont fixées de manière démontable sur le disque bombé (47).11. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les bêches (48) sont montées par groupe, un groupe par disque (47), et que les bêches (48) correspondantes de chaque groupe sont réparties suivant une hélice (34) s'enroulant autour de l'axe (18) du rotor (16).12. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisée par le fait que sur chaque disque (47) sont montées quatre bêches (48) réparties de manière sensiblement équidistante.13. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisée par le fait que chaque disque (47) est lié de façon démontable à un flasque (46) solidaire de la poutre centrale (20) du rotor (16).14. Machine agricole de travail du sol selon la revendication 13, caractérisée par le fait que l'ouverture centrale (73) de chaque disque (47) et la forme périphérique des flasques (46) sont telles que dans au moins une position angulaire déterminée ledit disque (47) peut franchir les flasques (46).15. Machine agricole de travail du sol selon la revendication 14, caractérisée par le fait que l'ouverture centrale (73) de chaque disque (47) est obturée au moins partiellement par un dispositif d'obturation (87).16. Machine agricole de travail du sol, selon la revendication 15, caractérisée par le fait que le dispositif d'obturation comporte au moins deux demi-­rondelles (87) interposées entre le flasque (46) et le disque (47) qui y est fixé.17. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'à chaque disque (47) est associé un décrotteur-­versoir (57) qui collabore avec la face concave (700) dudit disque bombé (47).18. Machine agricole de travail du sol selon la revendication 17, caractérisée par le fait que la partie arrière de la partie versante (80) du décrotteur-versoir (57) forme avec un plan tangent (83) à la courbure du disque bombé (47) et s'appuyant sur le périmètre dudit disque bombé (47) dans la zone du décrotteur-versoir (57), un angle (84) compris entre 10° et 40°.19. Machine agricole de travail du sol selon la revendication 18, caractérisée par le fait que l'angle (84) est d'environ 20°.20. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications 17 à 19, caractérisée par le fait que l'arête raclante (79) du décrotteur-versoir (57) est située en-dessous du plan horizontal passant par l'axe (18) du rotor (16).21. Machine agricole selon l'une au moins des revendications 17 à 20, caractérisée par le fait que l'angle d'incidence (82) du décrotteur-versoir (57) par rapport au disque bombé (47) est compris entre 10° et 30°.22. Machine agricole selon la revendication 21, carctérisée par le fait que ledit angle d'incidence (82) est d'environ 20°.23. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications 17 à 22, caractérisée par le fait que la partie arrière de la partie versante (80) du décrotteur-versoir (57) a une longueur (850) comprise entre 150 et 450 millimètres à partir de sa patte de fixation (76).24. Machine agricole de travail du sol selon la revendication 23, caractérisée par le fait que la partie arrière de la partie versante (80) du décrotteur-versoir (57) a une longueur (850) d'environ 300 millimètres à partir de la patte de fixation (76).25. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisée par le fait que l'extrémité latérale (11) du châssis (9) la plus en arrière est équipée d'un organe de stabilisation latérale (41) lié au châssis (9) par une structure porteuse (42).26. Machine agricole de travail du sol (1) comportant un châssis (9) qui supporte un rotor (16) muni d'outils de travail du sol (21) et entraîné positivement par une source motrice (2) autour de son axe longitudinal (18) qui s'étend obliquement par rapport à la direction de travail (3) de la machine, de telle sorte qu'au niveau du sol (23), les outils de travail du sol (21) se déplacent vers l'arrière, compte tenu du sens de travail (3) et un organe de stabilisation latérale (41) lié au châssis (9) par une structure porteuse (42) de manière à pouvoir être déplacé en hauteur par rapport audit châssis (9) grâce à un organe de réglage (56), caractérisée par le fait que l'organe de stabilisation latérale (41) est formé par un soc (43, 67) qui est supporté par le châssis (9) au moyen d'un quadrilatère déformable (54, 55) ayant au moins sensiblement la forme d'un parallélogramme, et dont la profondeur de travail est déterminée par au moins un vérin hydraulique (56).27. Machine agricole de travail du sol selon la revendication 26, caractérisée par le fait que le soc (43) est équipé d'un dispositif à déclenchement permettant au soc (43) de se dégager en cas de rencontre avec un obstacle.28. Machine agricole de travail du sol selon la revendication 27, caractérisée par le fait que le dispositif à déclenchement est intégré dans les éléments de commande (56) liés au vérin hydraulique (56).29. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications 26 à 28, caractérisée par le fait que le soc (43) est muni à l'arrière de sa partie inférieure d'une plaque (67) augmentant la portance latérale du soc (43).30. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications 25 à 29, caractérisée par le fait que la structure porteuse (42) est liée de façon articulée au châssis (9) par l'intermédiaire d'une articulation (30) d'axe dirigé vers le haut et est maintenue dans une position choisie par rapport au châssis (9) par un organe de maintien réglable (32, 31, 33).31. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle est équipée de roues de soutènement (36, 38) dont une (36) est disposée à l'extrémité (12) du châssis (9) la plus en avant.32. Machine agricole de travail du sol selon la revendication 31, caractérisée par le fait que la roue de soutènement (36) disposée à l'extrémité (12) du châssis (9) la plus en avant, s'étend devant un carter latéral (37), également disposé à cette extrémité (12) du châssis (9) et servant à l'entraînement du rotor (16).33. Machine agricole de travail du sol (1) comportant un châssis (9) qui supporte un rotor (16) dont l'axe longitudinal (18) s'étend obliquement par rapport à la direction de travail (3) de la machine, ledit rotor (16) étant muni d'outils de travail du sol (21) et étant entraîné positivement autour de son axe longitudinal (18) par une source motrice (2) au moyen d'organes de transmission (25, 24, 37) comportant notamment un carter latéral (37) agencé à l'extrémité latérale (12) du châssis (9) la plus en avant, de telle sorte qu'au niveau du sol (23) les outils de travail du sol (21) se déplacent vers l'arrière compte tenu du sens de travail (3) de la machine, et une roue de soutènement (38) s'étendant devant l'extrémité latérale (11) du châssis (9) la plus en arrière, caractérisée par le fait que la machine comporte une autre roue de soutènement (38) agencée devant l'extrémité latérale (12) du châssis (9) la plus en avant et s'étendant devant le carter latéral (37).34. Machine agricole de travail du sol selon l'une au moins des revendications 31 à 33, caractérisée par le fait que la hauteur des roues de soutènement (36, 38) est réglable.
说明书全文

La présente invention concerne une machine agricole de travail du sol comportant un châssis qui supporte un rotor muni d'outils de travail du sol et entraîné positivement par une source motrice autour de son axe longitudinal qui s'étend obliquement par rapport à la direction de travail de la machine, de telle sorte qu'au niveau du sol, les outils de travail du sol se déplacent vers l'arrière, compte tenu du sens de travail.

On connaît une telle machine dont les outils de travail du sol comportent chacun un disque bombé ayant une forme de calotte sphérique dont le bord est circulaire ou crénelé et dont la concavité est dirigée vers l'extrémité du rotor la plus en avant, compte tenu du sens de travail de la machine.

Cette machine connue possède plusieurs inconvénients.

En effet, un premier inconvénient réside dans le fait que les disques lisses ou crénelés coupent les mauvaises herbes, ce qui entraîne une prolifération de celles-ci. Cette prolifération est particulièrement importante dans le cas du chiendent. L'élimination de cette masse accrue de mauvaises herbes nécessite un volume très important de produits désherbants, ce qui augmente les coûts de production et les dangers pour l'environnement.

Un autre inconvénient des disques équipant la machine connue réside dans la création d'une importante semelle de labour qui empêche l'écoulement de l'eau dans le sol et la croissance du système racinaire des plantes.

Du reste, en terres argileuses, les disques provoquent un important lissage des mottes, ce qui est préjudiciable pour leur éclatement ultérieur lors de la préparation d'un lit de semence. En sus, en terres argileuses, les disques ont aussi tendance à bourrer très rapidement. En terres battantes par contre, les disques provoquent une pulvérisation de la terre qui favorise la formation de couches néfastes extrèmement dures après des précipitations.

Un autre inconvénient de la machine connue réside dans le fait qu'en terres sèches les disques pénètrent très difficilement dans le sol, voire pas du tout.

Un autre inconvénient supplémentaire de la machine connue concerne l'usure relativement rapide des disques. En effet, comme le disque coupe la terre, son épaisseur doit être nécessairement relativement faible, ce qui entraîne en contrepartie une usure rapide.

Cette machine connue comporte également derrière l'extrémité latérale du châssis la plus en arrière un organe de stabilisation latérale réalisé sous forme d'un disque incliné dont la pression sur le sol est réglable.

Le disque de stabilisation de cette machine connue ne permet qu'une stabilisation latérale limitée car la surface portante du disque est relativement faible. Ceci conduit d'ailleurs dans certaines conditions à une déformation du disque lorsque la composante latérale engendrée par les outils de travail du sol devient très importante. Du reste, il n'est pas possible de faire varier le degré de stabilisation latérale pendant le travail lorsqu'à certains endroits du champ, le sol est plus dur.

Cette machine connue comporte enfin encore à l'extrémité latérale du châssis la plus en avant, un carter latéral destiné à transmettre le mouvement au rotor, de même qu'une roue de soutènement s'étendant devant l'extrémité latérale du châssis la plus en arrière. Cette roue de soutènement est destinée à contrôler la profondeur de travail des outils de travail du sol.

Le soutènement de cette machine connue n'est pas réalisé de manière optimale. En effet, compte tenu du poids du carter latéral, la machine a tendance à travailler à une profondeur plus importante à l'extrémité latérale du châssis la plus en avant, c'est-à-dire là où est agencé ledit carter latéral. Comme la machine est plus basse à cette extrémité, la partie inférieure du carter latéral frotte au fond de la raie ce qui peut provoquer des bourrages et entraîne une usure rapide du carter latéral.

Le but de la présente invention est d'améliorer le fonctionnement de ces machines de travail du sol connues.

A cet effet, selon une première grande caractéristique de l'invention, la machine agricole de travail du sol comportant un châssis qui supporte un rotor muni d'outils de travail du sol et entraîné positivement par une source motrice autour de son axe longitudinal qui s'étend obliquement par rapport à la direction de travail de la machine, de telle sorte qu'au niveau du sol, les outils de travail du sol se déplacent vers l'arrière, compte tenu du sens de travail, lesdits outils de travail du sol comportant chacun un disque bombé dont la périphérie est ronde ou de forme quelconque et dont la concavité est dirigée vers l'extrémité du rotor la plus en avant, compte tenu du sens de travail de la machine, est caractérisée par le fait que chaque disque bombé est muni à sa périphérie d'une pluralité de bêches.

Avec cette caractéristique, les mauvaises herbes ne sont plus coupées mais sont arrachées. Leur prolifération est ainsi stoppée.

Comme les bêches attaquent l'une après l'autre la terre à travailler, il n'y a plus formation de semelle de labour. Du reste, ceci permet également d'obtenir en terres sèches et dures une bonne pénétration car une bêche pénètre beaucoup plus facilement dans le sol que la périphérie d'un disque continu. Cet effet de meilleure pénétration est substantiellement accentué par le fait que les outils de travail du sol sont entraînés positivement en rotation.

En terres argileuses, la présence des bêches fait que le lissage des mottes est fortement réduit voire inéxistant. En terres battantes, la machine permet de former des mottes, mais ne pulvérise pas lesdites terres. L'eau peut ainsi pénétrer dans le sol et ne provoque pas la formation de couches dures.

Le disque bombé forme par sa partie concave une surface qui facilite substantiellement le transport de la terre arrachée par les bêches et réalise donc un bon retournement de celle-ci sans toutefois créer de lissage au fond du sillon qui est travaillé par les bêches. Dans la machine selon l'invention, le disque n'a ainsi qu'un rôle de transport.

Comme le disque ne travaille pas directement la terre par sa périphérie, son épaisseur peut être plus importante que celle d'un disque classique. En sus, comme cette périphérie n'est pas active, l'usure du disque sera radialement quasiment inexistante.

Avantageusement, le diamètre extérieur d'un disque bombé a une valeur comprise entre 500 et 700 millimètres.

Avantageusement également, les bêches dépassent le périmètre extérieur du disque bombé sur lequel elles sont montées d'une distance comprise entre 50 et 125 millimètres.

Selon une caractéristique supplémentaire, la direction de l'arête frontale d'une bêche forme avec une ligne radiale au disque et passant sensiblement par le point de l'arête frontale le plus éloigné de l'axe du rotor, un angle compris entre 0° et 45° dans le sens opposé au sens de rotation de l'outil de travail du sol.

Un angle voisin de 0° sera préféré lorsque l'on souhaite que les bêches réalisent un travail très agressif. Dans ce cas cependant, la puissance à mettre en oeuvre pour entraîner la machine sera plus importante.

Un angle s'éloignant de 0° sera préféré lorsque l'on souhaite réduire la puissance à mettre en oeuvre pour entraîner la machine. Dans ce cas en effet, la bêche aura une trajectoire relativement traînante dans le sol et sera moins agressive. Ce dernier agencement rendra également les bêches moins sensibles aux accrochages de débris végétaux étant donné que la position traînante de l'arête frontale obligera les débris végétaux à glisser le long de celle-ci sans qu'ils puissent y rester accrochés.

Un meilleur arrachement des mottes de terre est encore obtenu lorsque l'arête frontale de la partie active de la bêche est biseautée. Ce biseautage de l'arête frontale de la partie active des bêches contribue aussi à réduire la puissance absorbée et améliore la pénétration des bêches en terres extrêmement sèches et dures.

Selon une autre caractéristique supplémentaire, le côté supérieur d'une bêche fait avec une direction tangente au cercle de trajectoire de l'outil de travail du sol au point de l'arête frontale le plus éloigné de l'axe du rotor, un angle de détalonnage vers l'intérieur.

Cette forme de l'extrémité libre de la bêche permet d'obtenir en fonctionnement un angle entre le côté supérieur de la bêche et le sol tel que l'on évite le talonnage de ladite bêche.

Selon une caractéristique supplémentaire, les bêches s'étendent sensiblement dans le prolongement du disque sur lequel elles sont montées. Cette disposition permet encore d'améliorer sensiblement le retournement et le transport de la terre qui est arrachée au fond du sillon.

Selon une autre caractéristique supplémentaire, au moins la partie de fixation des bêches a une forme bombée apte à s'associer avec la courbure du disque.

Avantageusement, lesdites bêches sont fixées sur la face postérieure convexe du disque. Cet agencement permet de conserver la face concave du disque parfaitement continue et sans point d'accrochage possible pour la terre et les débris végétaux qui y sont véhiculés, ce qui élimine tout risque de bourrages.

Préférentiellement, les bêches sont montées de manière démontable sur le disque. Ceci permet d'avoir les pièces d'usure, c'est-à-dire les bêches les moins onéreuses possible et très facilement interchangeables.

Selon une caractéristique supplémentaire chaque disque est lié de façon démontable à un flasque solidaire de la poutre centrale du rotor. Préférentiellement, l'ouverture centrale de chaque disque et la forme périphérique des flasques sont telles que dans au moins une position angulaire déterminée ledit disque peut franchir les flasques.

Grâce à ce dernier agencement, chaque disque pourra être réalisé d'une seule pièce ce qui lui confère une rigidité optimale, tout en pouvant être facilement monté et démonté du rotor.

Afin d'éviter des bourrages au niveau de l'ouverture centrale des disques, ladite ouverture de chaque disque est obturée au moins partiellement par un dispositif d'obturation.

Selon une caractéristique supplémentaire de l'invention, un décrotteur-versoir est associé à chaque disque et collabore avec la face concave dudit disque.

Ces décrotteurs-versoirs permettent d'éviter une accumulation nocive de terre qui pourrait adhérer sur la face concave des disques et éliminent les débris végétaux pouvant éventuellement être restés accrochés aux bêches. Mais ces décrotteurs-versoirs sont surtout des versoirs qui parachèvent en l'améliorant considérablement le retournement de la terre arrachée par les bêches et transportée par les disques.

Selon une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, la partie arrière de la partie versante d'un décrotteur-versoir forme avec un plan tangent à la courbure du disque bombé et s'appuyant sur le périmètre dudit disque bombé dans la zone du décrotteur-versoir un angle compris entre 10° et 40°. Avantageusement cet angle est d'environ 20°.

Cet agencement permet d'obtenir un bon retournement de la terre tout en limitant au maximum la gène à l'avancement constituée par le décrotteur-versoir sur lequel glisse la terre avec une certaine pression de contact.

Selon une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, l'arête raclante d'un décrotteur-versoir est située en-dessous du plan horizontal passant par l'axe du rotor. Cette disposition permet de commencer très tôt le retournement de la terre arrachée et d'en améliorer la progressivité. Ceci permet aussi de diminuer la longueur du décrotteur-versoir et donc de diminuer encore davantage les frottements nuisibles.

Afin que ce passage de la terre du disque sur le décrotteur-versoir correspondant se fasse dans de bonnes conditions l'angle d'incidence de ce décrotteur-versoir par rapport audit disque est avantageusement compris entre 10° et 30°. De préférence cet angle sera d'environ 20°.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la partie arrière de la partie versante du décrotteur-versoir a une longueur comprise entre 150 et 450 millimètres. Avantageusement cette longueur est d'environ 300 millimètres.

Ceci permet également de diminuer la puissance nécessaire au travail en diminuant la distance de frottement de la terre sur le décrotteur-versoir. En sus, le lissage de cette terre est également réduit.

Selon une deuxième grande caractéristique de l'invention, la machine agricole de travail du sol comportant un châssis qui supporte un rotor muni d'outils de travail du sol et entraîné positivement par une source motrice autour de son axe longitudinal qui s'étend obliquement par rapport à la direction de travail de la machine, de telle sorte qu'au niveau du sol, les outils de travail du sol se déplacent vers l'arrière, compte tenu du sens de travail, et un organe de stabilisation latérale lié au châssis par une structure porteuse de manière à pouvoir être déplacé en hauteur par rapport audit châssis grâce à un organe de réglage, est caractérisée par le fait que l'organe de stabilisation latérale est formé par un soc qui est supporté par le châssis au moyen d'un quadrilatère déformable ayant au moins sensiblement la forme d'un parallélogramme, et dont la profondeur de travail est déterminée par au moins un vérin hydraulique.

Grâce au fait que l'organe de stabilisation latérale soit réalisé sous forme de soc, on obtient une très bonne stabilisation latérale en faisant pénétrer le soc dans le sol à la profondeur nécessaire. Du fait que la structure porteuse soit au moins sensiblement un parallélogramme déformable, on évite que durant le réglage de la profondeur de travail du soc celui-ci ne talonne sur le sous-sol ou au contraire ne prenne un angle de piquage trop important.

Cet agencement permet ainsi à l'utilisateur de conserver aisément le cap de sa machine, et ceci d'autant plus facilement que la profondeur d'action du soc constituant l'organe de stabilisation latérale, c'est-à-dire sa hauteur par rapport au châssis, est réglable depuis la cabine de pilotage du véhicule tracteur par action sur des éléments de commande liés au vérin hydraulique agissant sur le quadrilatère déformable.

Ceci permet donc à l'utilisateur d'intensifier à volonté l'action de l'organe de stabilisation latérale s'il se produit une déviation latérale de la machine pendant le travail, due par exemple à un changement local de la configuration du sol que travaille la machine.

Dans l'invention, le soc de stabilisation latérale pourra être équipé d'un dispositif à déclenchement permettant au soc de se dégager lorsqu'il rencontre un obstacle enfoui dans le sol tel qu'une grosse pierre par exemple.

Avantageusement, ce dispositif à déclenchement pourra être intégré dans les éléments de commande liés au vérin hydraulique agissant sur le quadrilatère déformable.

Selon une caractéristique supplémentaire de l'invention, la structure porteuse de l'organe de stabilisation latérale est liée de façon articulée au châssis par l'intermédiaire d'une articulation d'axe dirigé vers le haut et est maintenue dans une position choisie par rapport au châssis par un organe de maintien réglable.

Cet agencement permet de régler de manière optimale la position de l'organe de stabilisation latérale et de pouvoir replier vers l'intérieur de la machine ledit organe de stabilisation latérale pendant les phases de transport en vue de diminuer la largeur de transport de la machine.

Selon une troisième grande caractéristique de l'invention, la machine agricole de travail du sol comportant un châssis qui supporte un rotor dont l'axe longitudinal s'étend obliquement par rapport à la direction de travail de la machine, ledit rotor étant muni d'outils de travail du sol et étant entraîné positivement autour de son axe longitudinal par une source motrice au moyen d'organes de transmission comportant notamment un carter latéral agencé à l'extrémité latérale du châssis la plus en avant, de telle sorte qu'au niveau du sol, les outils de travail du sol se déplacent vers l'arrière compte tenu du sens de travail de la machine, et une roue de soutènement s'étendant devant l'extrémité latérale du châssis la plus en arrière, est caractérisée par le fait qu'elle comporte une autre roue de soutènement agencée devant l'extrémité latérale du châssis la plus en avant et s'étendant devant le carter latéral.

La disposition particulière de cette autre roue de soutènement permet d'une part un bon soutien de la machine et d'autre part d'éviter au carter latéral de talonner et de frotter sur le sol. Ceci conduit à éviter des bourrages dans cette zone et à limiter l'usure de la partie inférieure dudit carter latéral.

D'autres caractéristiques de l'invention sont contenues dans les autres sous-revendications et apparaîtront dans la description ci-dessous d'un exemple de réalisation d'une machine selon l'invention. Cette description fait référence au dessin annexé sur lequel,

  • - La figure 1 représente en vue de dessus un exemple de réalisation d'une machine selon l'invention attelée à un tracteur,
  • - La figure 2 représente, vue en perspective trois quarts avant, l'extrémité gauche de la machine de la figure 1,
  • - La figure 3 représente à une échelle agrandie une coupe du rotor suivant le plan III-III défini sur la figure 1,
  • - La figure 3a représente un autre exemple d'agencement des bêches,
  • - La figure 4 représente à une échelle agrandie, une vue partielle du rotor avec un outil de travail du sol en coupe suivant le plan IV-IV défini sur la figure 3 et le décrotteur-versoir associé à cet outil de travail du sol, et
  • - La figure 5 représente à une échelle agrandie, une vue partielle du rotor avec un outil de travail du sol en coupe suivant le plan V-V défini sur la figure 3 et le décrotteur-versoir (non représenté en coupe) associè à cet outil de travail du sol.

Sur la figure 1, la machine agricole de travail du sol (1) selon l'invention est attelée à un tracteur agricole (2) qui tire celle-ci dans le sens et la direction de travail (3).

A cet effet, la machine (1) est munie d'une structure d'attelage (4) qui comporte deux points d'attelage inférieurs (5) et un point d'attelage supérieur (6). Ces points d'attelage (5, 6) sont accouplés respectivement aux bras inférieurs (7), et à la bielle de poussée (8) du mécanisme d'attelage à 3 points du tracteur (2).

La partie arrière de la structure d'attelage (4) est fixée sur le châssis (9) de la machine (1). Ce châssis (9) est composé par une traverse supérieure (10) qui comporte à chacune de ses extrémités (11 ; 12) une paroi latérale (13, 14) s'étendant vers le bas. Vu suivant la flèche (15) le châssis (9) a une forme de U renversé. Vu de dessus, le châssis (9) s'étend obliquement par rapport à la direction de travail (3) de telle sorte que son extrémité droite (12) soit située plus en avant que son extrémité gauche (11).

Entre les extrémités inférieures des parois latérales (13, 14) est agencé un rotor (16) qui s'étend parallèlement au châssis (9), c'est-à-dire que - vu de l'arrière dans le sens de travail (3) - l'extrémité droite du rotor (16) est située plus en avant que son extrémité gauche. L'angle (17) que fait l'axe longitudinal (18) du rotor (16) avec une perpendiculaire (19) à la direction de travail (3) est préférentiellement compris entre 20° et 35°. Dans l'exemple de réalisation décrit, l'angle (17) est environ égal à 26°.

Le rotor (16) est composé par une poutre centrale (20) sur laquelle sont fixés des outils de travail du sol (21). Selon l'invention, ces outils de travail du sol sont chacun contitués d'un disque bombé (47) dont la concavité est dirigée vers l'extrémité droite (12) du rotor (16) qui s'étend la plus en avant, compte tenu du sens de travail (3) et de bêches (48) agencées à la périphérie dudit disque bombé (47).

Pendant le travail, le rotor (16) est entraîné positivement en rotation autour de son axe longitudinal (18), de telle sorte que les outils de travail du sol (21) se déplacent au niveau du sol (23) de l'avant vers l'arrière (voir figure 3). A cet effet, le châssis (9) comporte sensiblement au niveau du plan longitudinal de symétrie du tracteur (2), un carter de renvoi (24) qui est constitué sous forme de boîte de vitesses. Ce carter de renvoi (24) reçoit le mouvement de l'arbre de prise de force (non représenté) du tracteur (2) par l'intermédiaire d'un arbre de transmission à joints universels (25).

Le carter de renvoi (24) est par ailleurs lié mécaniquement avec un carter latéral (37) situé à l'extrémité droite (12) du châssis (9) et qui forme la paroi latérale (14). Le carter de renvoi (24) transmet ainsi au carter latéral (37) le mouvement rotatif reçu du tracteur (2). Ce carter latéral (37) transmet ensuite le mouvement au rotor (16) d'une façon connue de l'homme de l'art.

On voit encore qu'à l'avant de ses extrémités (11, 12), le châssis (9) est muni de deux roues de soutènement (36, 38) qui roulent sur le sol (23) pendant le travail. Ces roues de soutènement (36, 38) sont liées au châssis (9) au moyen de structures de support (35, 39) constituées de telle sorte que l'on puisse modifier verticalement les positions des roues (36, 38) par rapport au châssis (9) grâce à un mécanisme de réglage (40) qui est représenté plus en détail sur la figure 2.

La roue (36) située à l'extrémité droite (12) du châssis (9) s'étend devant le carter latéral (37). Durant le travail, cette roue (36) roule dans la raie.

A l'arrière de l'extrémité gauche (11) du châssis (9) est également fixé un organe de stabilisation latérale (41). Cet organe de stabilisation latérale (41) est lié au châssis (9) au moyen d'une structure support (42) qui est également vue plus en détail sur la figure 2.

L'organe de stabilisation latérale (41) est constitué par un soc (43) qui s'engage dans le sol pendant le travail.

Ledit organe de stabilisation latérale (41) absorbe l'effort transversal qui s'exerce sur le rotor (16) pendant le travail et qui est engendré par l'inclinaison dudit rotor (16).

A l'arrière de la traverse supérieure (10) du châssis (9) est fixée une poutre (74) sur laquelle sont fixés des décrotteurs-versoirs (57) associés chacun à un organe de travail (21).

On remarque également sur la figure 1 que la liaison entre la structure d'attelage (4) et le châssis (9) est réalisée à l'aide de deux bielles (27, 28).

Ces deux bielles (27, 28) sont toutes les deux montées de façon articulée d'une part sur la structure d'attelage (4) et d'autre part sur la traverse (10) du châssis (9) par l'intermédiaire d'articulations (26) d'axe dirigé vers le haut. Un vérin hydraulique (29) permet de manoeuvrer le quadrilatère déformable ainsi formé par ces bielles (27, 28) (dans l'exemple décrit un parallélogramme) pour amener la machine (1) dans une position de travail (telle que représentée) ou dans la position de transport (non-représentée).

Dans la position de transport, la machine de travail du sol (1) est recentrée par rapport au plan médian du tracteur (2) de telle sorte que l'encombrement global de la machine (1) soit réduit.

Pour diminuer encore d'avantage l'encombrement latéral de la machine, on peut replier au transport l'organe de stabilisation latérale (41) derrière le rotor (16). Pour ce faire, la structure support (42) est liée au châssis (9) par une articulation (30) d'axe dirigé vers le haut.

Le verrouillage de l'organe de stabilisation latérale (41) dans ses positions de travail et dans sa position de transport s'opère en changeant la position de l'axe (31) de la bielle de maintien (32) sur la chape (33) fixée au châssis (9) qui comporte à cet effet différents trous (22) destinés à recevoir l'axe (31).

Sur les figures 2 et 3, on voit de manière plus détaillée le rotor (16) constitué par la poutre centrale (20) sur laquelle sont fixés à des intervalles régulièrement espacés des flasques (46). Les flasques (46) servent à fixer les outils de travail du sol (21) sur la poutre centrale (20). Cette fixation est réalisée au moyen de 4 boulons (71).

Lesdits flasques (46) sont agencés sur la poutre centrale (20) de telle sorte que chaque outil de travail du sol (21) soit décalé angulairement autour de l'axe longitudinal (18) du rotor (16) par rapport à ses outils de travail du sol (21) adjacents. Les outils de travail du sol (21) sont, comme dit plus haut, constitués chacun d'un disque bombé (47) sur lequel est fixé un groupe de bêches (48). Dans l'exemple décrit, chaque outil de travail du sol (21) comporte quatre bêches (48) montées sur le disque (47) de manière équidistante. Les bêches (48) correspondantes de deux outils de travail du sol (21) consécutifs génèrent ainsi une hélice (34) en vue d'une pénétration progressive des différents outils de travail du sol (21) dans le sol (23).

Les bêches (48) sont fixées à leur disque bombé (47) correspondant par des vis (50).

Sur la droite de la figure 2, on voit distinctement l'agencement de l'organe de stabilisation latérale (41). Celui-ci est constitué d'un soc (43) lié à l'extrémité (11) du châssis (9) la plus en arrière par l'intermédiaire de la structure support (42). Cette structure support (42) est comme dit plus haut, liée à la paroi latérale (13) du châssis (9) par l'intermédiaire d'une articulation (30) d'axe dirigé vers le haut, et est maintenue dans une position choisie par l'intermédiaire de la bielle de maintien (32). La structure support (42) comporte un support de stabilisation (420) à l'arrière duquel s'étendent deux barres (54, 55) qui lient le soc (43) audit support de stabilisation (420). La liaison des barres (54, 55) sur le support de stabilisation (420) et sur le soc (43) est réalisée de manière articulée de telle sorte à créer un quadrilatère déformable qui est au moins sensiblement un parallélogramme. Sur le parallèlogramme ainsi créé agit un vérin hydraulique (56) à double effet s'étendant entre le support de stabilisation (420) et la barre supérieure (55) du parallèlogramme. Ce vérin hydraulique (56) est commandé par des éléments de commande hydraulique (560).

La constitution de l'organe de stabilisation latérale (41) décrit ci-avant, permet à l'utilisateur de modifier l'intensité d'action dudit organe de stabilisation latérale (41) et ceci pendant le travail en agissant depuis la cabine de pilotage du tracteur (2) sur les éléments de commande (560) du vérin hydraulique (56). Le soc (43) comporte à l'arrière une plaque (67) conférant au soc (43) un bon pouvoir de stabilisation.

Les éléments de commande hydraulique (560) peuvent être munis d'un dispositif à déclenchement (non représenté) permettant au soc (43) de se dégager du sol (23) lorsqu'il rencontre un obstacle enfoui dans le sol (23) tel qu'une grosse pierre par exemple.

On voit encore sur la figure 2, au premier plan, les roues de soutènement (36, 38) et leur structure de support respective (35, 39) avec leur organe de réglage (40). Le réglage se fait au moyen d'une manivelle (65) solidaire d'une vis (non représentée) agissant sur un écrou (non représenté) solidaire d'un montant (66) lié à la roue (36, 38) correspondante et qui glisse dans un tube (660) correspondant lié au châssis (9).

Le réglage de la hauteur relative entre le châssis (9) et les roues (36, 38) permet de moduler à volonté la profondeur de travail des outils de travail du sol (21).

Sur les figures 3, 3a, 4 et 5, on voit bien la forme des outils de travail du sol (21) ainsi que l'agencement d'un décrotteur-versoir (57) par rapport à son outil de travail du sol (21) correspondant.

Dans l'exemple de réalisation représenté sur la figure 3, chaque bêche (48) est montée sur le disque (47) correspondant de manière à être fortement inclinée dans un sens opposé au sens de rotation (61) de l'outil de travail du sol (21). Cette inclinaison de la bêche (48) dans le sens opposé au sens de rotation (61) est telle que l'angle (62) formé par l'arête frontale (63) de la bêche (48), et une direction radiale (64) passant par l'axe (18) du rotor (16) et le point de l'arête frontale (63) le plus éloigné dudit axe (18) a une valeur comprise entre 0° (sur la figure 3a cet angle (62) est très proche de 0°) et 45°.

Du reste, l'arête frontale (63) de chaque bêche (48) est avantageusement biseautée.

Comme dit plus haut, sur chaque disque (47) sont montées quatre bêches (48) liée chacune audit disque (47) correspondant par deux vis (50). Chacune de ces bêches (48) présente un détalonnage matérialisé par l'angle (75) entre une direction (85) tangente à la trajectoire circulaire extrême (58) décrite par les bêches (48) et l'arête supérieure (86) de la bêche (48) correspondante. Cet angle (75) est dirigé vers l'intérieur de l'outil de travail du sol (21).

Sur les figures 3, 4 et 5, on voit également le mode de fixation d'un disque (47) à la poutre centrale (20) du rotor (16). Chaque disque (47) est fixé sur un flasque (46) correspondant soudé sur la poutre centrale (20), par l'intermédiaire de quatre boulons (71). Le flasque (46) a une forme périphérique spéciale. En effet, dans l'exemple représenté, le flasque est constitué par une plaque carrée sur chaque côté de laquelle on a enlevé une portion de disque (72). Le flasque (46) se présente ainsi comme une étoile à quatre branches (460). Dans chacune de ces branches (460) a été aménagé un trou de passage pour un boulon (71).

L'ouverture centrale (73) du disque (47) a une forme complémentaire de celle du flasque (46). En effet, dans l'exemple réprésenté cette ouverture centrale (73) est carrée et comporte au milieu de chaque côté du carré une portion de disque saillante (730). L'ouverture centrale (73) du disque (47) comporte ainsi quatre portions de disque saillantes (730). Dans chacune de ces portions de disque saillantes (730) a été aménagé un trou de passage pour un boulon (71).

Ces formes particulières permettent aux disques (47) de franchir dans une certaine position angulaire les flasques (46) lorsque l'on fait coïncider les deux formes et ceci dans le but d'amener un disque (47) déterminé à la hauteur du flasque (46) sur lequel il devra être monté en enfilant ledit disque (47) sur la poutre centrale (20). Lorsque le disque (47) est arrivé au niveau du flasque (46) sur lequel il devra être monté, on fait tourner ledit disque (47) de 45° autour de son axe de façon à faire coïncider les trous de passage aménagés dans les portions de disque saillantes (730) avec les trous de passage aménagés dans les branches (460) du flasque (46).

Afin d'obturer la partie de l'ouverture centrale (73) du disque (47) non obturée par le flasque (46), on a disposé entre le disque (47) et le flasque (46) deux demi-­rondelles (87). Les deux demi-rondelles (87) comportent également chacune des trous de passage pour les boulons (71).

Sur les figures 4 et 5, on voit que les bêches (48) s'étendent dans le prolongement du disque (47) sur lequel elles sont montées.

De plus, leur partie de fixation (69) est bombée de façon sensiblement identique à la convexité de la face arrière (70) des disques (47). Les bêches (48) peuvent ainsi être montées sur la face arrière (70) de leur disque (47) correspondant. En sus, on voit sur la figure 4 que les vis (50) qui fixent de manière amovible une bêche (48) sur un disque (47), sont des vis à tête fraisée de telle sorte que la tête de la vis (50) ne dépasse pas de la face concave (700) du disque (47) sur laquelle glissent la terre et les débris végétaux arrachés par les bêches (48). La face concave (700) du disque (47) ne comporte donc aucune aspérité dans sa zone où glissent la terre et les débris végétaux. Ceci permet ainsi d'éviter le bourrage des disques (47).

Comme dit plus haut, en arrière de la traverse supérieure (10) du châssis (9) s'étend parallèlement à celle-ci la poutre arrière (74) supportant à intervalle régulier les décrotteurs-versoirs (57) (voir figure 1) qui collaborent chacun avec un outil de travail du sol (21).

Ces décrotteurs-versoirs (57) sont représentés plus en détail sur les figures 3, 4 et 5.

Lesdits décrotteurs-versoirs (57) sont chacun fixés à la poutre arrière (74) par l'intermédiaire d'une patte de fixation (76) pliée dans sa partie supérieure afin de présenter une partie horizontale (77) percée de deux trous pour le passage de boulons de fixation (78) qui solidarisent cette partie horizontale (77) avec ladite poutre arrière (74).

La partie active (81) de chaque décrotteur-versoir (57) se compose de deux parties :

- une arête raclante (79) qui s'étend près de la face concave (700) du disque (47) correspondant et avantageusement plus bas que le plan horizontal contenant l'axe de rotation (18) du rotor (16),

- une partie versante (80) comparable à un versoir de charrue.

L'arête raclante (79) du décrotteur-versoir (57) racle la terre véhiculée par l'outil de travail du sol (21) tandis que la partie versante (80) parachèvera le retournement de celle-ci. Comme l'arête raclante (79) s'étend en-dessous du plan horizontal contenant l'axe de rotation (18) du rotor (16), le parachèvement du retournement de la terre véhiculée commencera très tôt en vue d'une meilleure progressivité de ce retournement.

La partie active (81) du décrotteur-versoir (57) possède un angle d'incidence (82) qui permet entre autre à l'arête raclante (79) de bien décoller la terre véhiculée par ce disque (47). Cet angle d'incidence (82) a une valeur comprise entre 10° et 30°. De préférence cet angle sera d'environ 20°.

La partie arrière de la partie versante (80) du décrotteur-versoir (57) forme avec un plan tangent (83) à la courbure du disque bombé (47) et s'appuyant sur le périmètre dudit disque (47) dans la zone du décrotteur-­versoir (57), un angle (84) compris entre 10° et 40°. Préférentiellement, cet angle (84) est d'environ 20°.

En sus, la longueur (850) de cette partie arrière est comprise entre 150 millimètres et 450 millimètres. Préférentiellement, cette longueur (850) est d'environ 300 millimètres.

La machine selon l'invention fonctionne de la manière suivante :

    Au travail, la machine (1) est attelée à un tracteur (2) qui la tire dans le sens et la direction de travail (3). Simultanément, la prise de force dudit tracteur (2) entraîne en rotation le rotor (16) dans le sens de rotation (61). En tournant, les bêches (48) solidaires des disques (47), arrachent chacune une motte de terre.

Comme l'axe longitudinal (18) du rotor (16) s'étend obliquement par rapport à la direction de travail (3), la bêche (48) imprime à la motte arrachée un mouvement qui est dirigé transversalement à la direction de travail (3). La motte est ensuite reprise par la face concave (700) du disque (47) qui va commencer à la retourner. Du fait de la présence du décrotteur-versoir (57) on s'assure que la motte sera bien décollée de la face concave (700) du disque (47). Mais on s'assure surtout qu'elle soit parfaitement retournée comme désiré. Le décrotteur-versoir (57) parachève en effet le retournement de la motte commencé par le disque (47).

Etant donné que la machine selon l'invention est entraînée en rotation positivement par une source motrice, elle est capable de travailler dans des terres très variées. En sus, la qualité du travail fourni est relativement constante.

Selon les travaux à réaliser, on pourra régler la vitesse de rotation du rotor (16), ainsi que la profondeur de travail des outils de travail du sol (21). Le réglage de la vitesse de rotation du rotor (16) sera réalisé en modifiant le régime de sortie du carter de renvoi (24) tandis que la profondeur de travail sera réglée par le mécanisme de réglage (40) des roues de soutènement (36, 38).

Différentes modifications ou améliorations peuvent être apportées à l'exemple de réalisation qui vient d'être décrit sans qu'on ne sorte pour autant du cadre de la présente invention.

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