DISPOSITIF DE GUIDAGE POUR TABLE D'OPÉRATION COMPRENANT DES BRAS DE GUIDAGE APTES À ÊTRE FIXÉS DE MANIÈRE AMOVIBLE SUR LADITE TABLE, ET TABLE D'OPÉRATION COMPORTANT DE TELS BRAS DE GUIDAGE

Dispositif de guidage pour table d'opération comprenant des bras de guidage aptes à être fixés de manière amovible sur ladite table, et table d'opération comportant de tels bras de guidage.

L'invention concerne le domaine des tables d'opération, destinées notamment à des interventions chirurgicales.

Lors des interventions chirurgicales, les patients sont amenés à être transférés d'un lieu à l'autre, et plus particulièrement de la salle d'induction à la salle d'opération, où ils doivent subir l'intervention chirurgicale, puis de la salle d'opération à la salle de réveil. Le transfert des patients s'effectue conventionnellement au moyen de chariots de transport lesquels sont déplacés manuellement par le personnel médical. Ils sont transférés de leur lit au chariot de transport pour être conduits à la salle d'opération, où ils sont alors transférés du chariot de transport vers la table d'opération. De tels transferts du patient restent relativement peu aisés et présentent pour le personnel médical, des risques de blessures, et pour le patient, un risque d'aggravation des blessures.

Pour tenter de palier les inconvénients liés à ces transferts de patients, il a été proposé des tables d'opération présentant une fonctionnalité complémentaire de « transfert », c'est-à-dire permettant une prise en charge du patient depuis son lit et retour dans son lit après l'intervention chirurgicale, sans passer par l'intermédiaire d'un chariot de transport.

On connaît par exemple de la demande de brevet européen EP0917868 un plateau de table d'opération relié de façon amovible à un châssis sur roues. Avantageusement, le plateau est transféré successivement du chariot mobile à un socle fixe, et inversement.

Bien que le transfert du patient sur la table d'opération ne soit plus effectué par une manipulation directe sur le patient, le système décrit requiert cependant plusieurs personnes pour pouvoir déplacer le plateau d'un support à un autre. Un tel système présente en outre l'inconvénient d'être relativement peu maniable. On connaît également de la demande de brevet européen EP1530959 une table d'opération motorisée commandée par un guidon constitué de deux bras de guidage destinés à être fixés respectivement de part et d'autre de la table. Plus spécifiquement, lesdits bras de guidage sont fixés de manière amovible sur les rails latéraux de la table, lesdits rails servant de porte-accessoires. Ledit guidon comporte en outre des moyens de commande permettant de commander la mise en fonctionnement ou l'arrêt du moteur ainsi que le déplacement de la table (marche avant et/ou marche arrière).

Cependant, le guidon décrit s'avère, de part certaines de ces caractéristiques, inadapté pour être utilisé sur une table d'opération qui présenterait la fonctionnalité de transfert.

Un des premiers inconvénients d'un tel guidon est lié à la technique de montage ce celui-ci sur la table d'opération. Le montage s'effectue en effet selon un mouvement s'effectuant par-dessus le plateau, et plus précisément au-dessus de la tête du patient allongé sur la table. Or, lorsque le patient est raccordé à des systèmes d'aides à la respiration (masque,...) ou à d'autres systèmes médicalisés, l'accès du guidon à la table peut s'avérer limité. En outre, un tel geste peut s'avérer effrayant, voire traumatisant pour le patient allongé sur la table.

Un second inconvénient dudit guidon est lié à sa constitution rigide. Une telle constitution implique en effet un engagement précis et simultané des deux bras constituant le guidon sur leur rail latéral respectif. Un tel geste s'avère en définitive peu évident et relativement fastidieux, le manipulateur étant généralement contraint de se reprendre à plusieurs fois avant de parvenir à mettre en place les bras du guidon sur les rails.

Un autre inconvénient est lié à la position fixe du guidon par rapport au plateau de la table supportant le patient. En effet, le guidon est maintenu fixé dans le prolongement du plateau portant les rails latéraux sur lequel il est monté. En l'espèce, il s'agit du plateau constituant le dossier. De ce fait, un tel guidon ne peut être utilisé pour des tables d'opération où le plateau constituant le dossier est redressé afin de permettre une position assise du patient. L'utilisation du guidon impose donc que la table soit maintenue, dans son ensemble, sensiblement horizontale, la table devant alors être réglée en hauteur entre chaque intervention.

Un autre inconvénient du guidon est lié à l'écartement fixé entre les deux bras. En effet, du fait de sa rigidité, le guidon ne peut se monter que sur une partie de la table dont la distance inter-rails est figée. De ce fait, le guidon est limité à une installation de part et d'autre i) ou bien du plateau constituant le dossier de la table, ii) ou bien du plateau ou des plateaux constituant les jambières.

Par ailleurs, dans la demande de brevet précédente, le guidon est relativement proéminent par rapport à la table d'opération, ce qui s'avère gênant pour le transfert du patient de son lit à la table d'opération et inversement. En effet, la largeur du guidon, supérieure à celle de la table, ne permet pas de rapprocher suffisamment la table d'opération du lit du patient.

Enfin, un dernier inconvénient du guidon apparaît au moment de son retrait de la table d'opération. En effet, du fait de sa forme, une grande partie de la masse du guidon se situe du côté des moyens de commande du moteur. Lors de son retrait de la table, la prise en main naturelle de celui-ci se situant au milieu des bras du guidon, la tête du guidon portant les moyens de commande est entraînée vers le bas dans un brusque mouvement de rotation.

L'invention vise notamment à pallier les inconvénients des systèmes décrits précédemment en proposant un dispositif de guidage amovible pour table d'opération permettant une fixation simplifiée tout en restant sécurisée, de sorte à faciliter le montage et le démontage dudit dispositif de guidage de la table.

L'invention vise également à offrir un dispositif de guidage polyvalent et adaptable, permettant de s'affranchir d'éventuels écarts dimensionnels rencontrés entre les tables d'opération, et permettre une fixation aussi bien à l'avant qu'à l'arrière des tables. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention concerne un dispositif de guidage pour une table d'opération mobile comportant au moins un rail latéral pour accessoires, ledit dispositif comprenant au moins un bras de guidage s'étendant selon un axe AA1 et présentant une extrémité pourvue de moyens de fixation permettant une fixation amovible dudit bras de guidage sur le rail de la table d'opération, caractérisé en ce que les moyens de fixation comportent : au moins une encoche orientée selon un axe BB1 sensiblement perpendiculaire à l'axe AA1 du bras de guidage, ladite encoche étant apte à recevoir une entretoise reliant le rail latéral à la table d'opération, et un élément de blocage configuré pour bloquer le bras de guidage sur le rail par appui dudit élément de blocage sur ledit rail, ladite encoche et ledit élément de blocage étant agencés pour permettre, lorsque l'entretoise est disposée dans l'encoche, le pivotement du bras de guidage autour de l'entretoise jusqu'à une mise en contact dudit élément de blocage sur ledit rail.

Ainsi, le blocage du dispositif de guidage sur la table d'opération est réalisé par la réciprocité des forces exercées entre l'entretoise solidaire au rail et logée dans l'encoche, et l'élément de blocage maintenu en appui contre le rail. Il n'y a donc pas de fixation à proprement parler, la fixation étant réalisée du fait seulement d'un « emmêlement » autour des entretoises de rails et les rails eux- mêmes, et le blocage obtenu par la gravité. Ainsi, lorsque l'on tire ou l'on pousse sur le ou les bras de guidage, on vient en fait forcer sur les entretoises qui sont solidaires de la table.

Avantageusement, l'élément de blocage est formé par une patte s'étendant selon un axe sensiblement parallèle à l'axe BB1 de l'encoche, et agencée par rapport à ladite encoche pour empêcher le pivotement, au-delà de la position horizontale, du bras de guidage autour de l'entretoise.

Selon une configuration particulière de l'invention, les moyens de fixation consistent en une pièce comprenant un bord latéral avant et un bord latéral arrière, le bord latéral avant étant prolongé par un bord supérieur légèrement incliné vers le bas, ledit bord supérieur étant lui-même prolongé par le bord latéral arrière.

Dans cette configuration, et avantageusement, l'encoche est située sur le bord supérieur de ladite pièce et l'élément de blocage situé au voisinage de la jonction du bord latéral avant et du bord supérieur.

Afin d'améliorer le blocage du bras de guidage sur le rail, il peut être prévu que l'encoche soit sensiblement circulaire et qu'elle comprenne une paroi latérale arrière en forme de crochet.

Avantageusement, les moyens de fixation sont disposés dans l'espace délimité par le rail et la table d'opération, et à cet effet, présentent des dimensions permettant une telle insertion.

Selon une configuration particulièrement avantageuse de l'invention, les moyens de fixation sont montés articulés sur l'extrémité du bras de guidage, selon un axe sensiblement parallèle à l'axe BB1 de l'encoche, par l'intermédiaire d'un vérin, de sorte à permettre le passage du bras de guidage de la position horizontale à une position inclinée vers le bas, le vérin étant avantageusement agencé pour permettre une inclinaison du bras de guidage par rapport au plan de la table allant jusqu'à -90 degrés. Cette caractéristique est particulièrement avantageuse lorsque le plateau de la table d'opération est formé d'une juxtaposition de parties mobiles les unes par rapport aux autres. En effet, elle permet de maintenir les bras de guidage dans un plan horizontal, quelle que soit l'inclinaison donnée à la partie mobile du plateau sur laquelle lesdits bras de guidage sont fixés. En particulier, lorsque la table la partie du plateau formant le dossier est redressé à 90 degrés, lesdits bras de guidage sont abaissés de 90 degrés de sorte à présenter une position horizontale.

Dans la configuration où le dispositif de guidage comprend deux bras de guidage, il sera avantageux de prévoir qu'ils soient solidarisés entre eux de façon à permettre une flexion latérale de chacun desdits bras. Cette flexion devra être suffisante pour permettre l'insertion des moyens de fixation de chaque bras de guidage dans l'espace formé prévu entre les rails et la table d'opération.

Selon un deuxième aspect, l'invention concerne une table d'opération comprenant un plateau pour supporter un patient, ledit plateau, monté fixe sur un châssis sur roue, comportant au moins deux rails latéraux pour accessoires disposés de part et d'autre du plateau, ainsi qu'un dispositif de guidage tel que décrit précédemment.

Avantageusement, la table d'opération est une table motorisée.

D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels :

- la figure 1 illustre une vue partielle en perspective d'une table d'opération équipée d'un dispositif de guidage selon l'invention, le dispositif de guidage étant positionné sur la partie avant de la table ;

- les figures 2a et 2b illustrent le montage du dispositif de guidage sur la table d'opération de la figure 1 ;

- les figures 3a et 3b sont des vues détaillées des figures 2a et 2b, illustrant le montage et la fixation du dispositif de guidage sur la table d'opération, et la figure 3c une représentation schématique partielle du mouvement du dispositif de guidage lors de son positionnement sur la table d'opération ;

- la figure 4 illustre une vue de la table d'opération présentant le plateau sur lequel est fixé le dispositif de guidage en position inclinée ;

- les figures 5a et 5b illustrent une vue en coupe partielle du dispositif de guidage fixé sur le rail, et passant d'une position horizontale à une position inclinée ; et - la figure 6 illustre une vue partielle en perspective d'une table d'opération équipée d'un dispositif de guidage selon l'invention, le dispositif de guidage étant positionné, par exemple, sur la partie arrière de la table formant les jambières.

En relation avec les figures 1 à 6, il est décrit un dispositif de guidage 1 venant se fixer de manière amovible sur une table d'opération 2 mobile destinée notamment à des interventions chirurgicales.

Ladite table d'opération 2 est du type comprenant un plateau 3 de support d'un patient, fixé sur un châssis monté sur roues (non représenté). Avantageusement, le plateau 3 de la table d'opération 2 est formé par une juxtaposition de trois parties 4, 5 et 6 destinées à recevoir respectivement le haut du dos, le bas du dos et le bassin, ainsi que les jambes du patient.

La table d'opération 2 comporte en outre des rails latéraux 7, lesquels sont fixés sur les bords latéraux du plateau 3, et plus spécifiquement, .sur les bords latéraux de chaque partie 4 à 6, par l'intermédiaire d'entretoises 8. Les rails 7 ainsi disposés autour du plateau 3 permettent d'accrocher les accessoires nécessaires au chirurgien au cours de l'intervention chirurgicale.

Le dispositif de guidage 1 selon l'invention comprend deux bras de guidage 9 et 10 s'étendant dans un même plan et symétrique l'un par rapport à l'autre longitudinalement.

Afin de simplifier la lecture de la description, il ne sera décrit ci-après que la structure du bras de guidage 9, l'autre bras de guidage 10 étant symétrique audit bras de guidage 9.

Le bras de guidage 9 présente une extrémité libre pourvue de moyens de fixation 11 permettant leur fixation amovible de part et d'autre de la table d'opération 2, sur un rail 7. Les moyens de fixation 11 sont constitués par une pièce 12, de faible épaisseur, sensiblement triangulaire. Ils sont dimensionnés pour permettre leur insertion dans l'espace délimité par le rail et la table d'opération.

Plus spécifiquement, ladite pièce 12 comporte une face extérieure 13 et une face intérieure, et trois bords : un bord supérieur 14 constituant l'extrémité supérieure de la pièce 12, un bord latéral avant 15 et un bord latéral arrière 16. Par les termes « face extérieure » et « face intérieure », on entend les faces de la pièce 12, lorsqu'elle est engagée dans l'espace formé entre le plateau 3 et le rail latéral 7, disposées respectivement vers le rail 7 ou vers le plateau 3. De même, par les termes « bord latéral avant » ou « bord latéral arrière », on entend la position des bords par rapport au bras de guidage 9.

Avantageusement, la jonction entre chacun des bords est arrondie, dans un souci d'éviter des blessures aussi bien à l'utilisateur de la table d'opération qu'au patient, notamment lors du maniement du dispositif de guidage au cours de son montage ou démontage.

Le bord latéral avant 15 est positionné sensiblement perpendiculairement au bras de guidage 9, le bord latéral arrière 16 étant légèrement oblique et orienté à l'opposé par rapport au bord latéral avant 15. Selon le mode de réalisation décrit, le bras latéral avant 15 présente une longueur supérieure à celle du bord latéral arrière 16, de sorte que le bord supérieur 14 est également légèrement incliné.

Le bord supérieur 14 est pourvu d'une encoche 17 orientée selon un axe BB1 sensiblement perpendiculaire au plan de la pièce 12. Comme cela sera décrit plus loin, ladite encoche 17 est configurée pour recevoir une des entretoises reliant un rail latéral 7 à la table d'opération 2.

Ladite encoche 17 comprend un fond 18 sensiblement circulaire et deux parois latérales, une paroi latérale avant 19 et une paroi latérale arrière 20 en forme de crochet. Comme on le verra plus loin, la paroi latérale avant 19 constitue une butée d'entretoise 25. La face extérieure 13 de la pièce 12 comporte en outre une extension constituant une patte d'appui 21 destinée à bloquer le dispositif de guidage 1 sur les rails latéraux 7 de la table d'opération 2. Dans le mode de réalisation décrit, la patte d'appui présente une section sensiblement circulaire. Il est bien entendu évident que cette configuration est donnée à titre d'exemple et que ladite patte d'appui pourra présenter d'autres formes de section sans sortir de la présente invention.

Selon le mode de réalisation décrit, la patte d'appui 21 est formée sur la face extérieure 13, à proximité de la jonction du bord latéral avant 15 et le bord supérieur 14 de la pièce 12.

Avantageusement, la patte d'appui 21 s'étend perpendiculairement à la pièce 12, de sorte à présenter un axe sensiblement parallèle à l'axe de l'entretoise qui sera reçue dans l'encoche 17 (ou l'axe BB1 de l'encoche 17). La patte d'appui 21 sera en outre dimensionnée pour venir en appui sur la surface supérieure dudit rail 7, lorsque le bras de guidage 9 est inséré dans l'espace formé entre le plateau 3 et ledit rail, l'encoche 17 logeant l'entretoise 8 du rail concerné,

Le principe de fixation du dispositif de guidage 1 selon l'invention sur la table d'opération 2 est illustré sur les figures 2a, 2b, 3a, 3b et 3c.

Le dispositif de guidage 1 est présenté devant le plateau 3, l'extrémité des bras de guidage 9 et 10 portant les moyens de fixation 11 étant inclinés vers le bas.

Les pattes d'appui 21 des moyens de guidage 9 et 10 sont disposées de sorte à reposer sur les rails latéraux 7. Les bras de guidage 9 et 10 sont alors poussés dans l'espace formé entre la partie 4 du plateau 3 concernée et les rails latéraux

7 associés, les pattes d'appui 21 glissant sur les rails 7, jusqu'à ce que la paroi latérale avant 19 de chaque encoche 17 vienne en contact avec l'entretoise d'extrémité 80 reliant les rails 7 à la partie 4 (mouvement illustré sur la figure 3c par la double flèche). Selon une configuration particulièrement avantageuse de l'invention, les bras de guidage 9 et 10 sont solidarisés entre eux de façon à permettre une flexion latérale de chacun desdits bras. Ainsi, en jouant sur la flexion des bras de guidage 9 et 10, l'écartement entre lesdits bras est adapté à l'espace inter-rails pouvant varier d'une table d'opération en une autre. La flexion des bras présente en outre l'avantage de permettre la fixation de ces derniers, indifféremment, ou bien au niveau de la partie 4 du plateau (cf. figure 1), ou bien la partie 6 du plateau constituant les jambières (cf. figure 6). Il est ainsi possible de déplacer la table en la pilotant aussi bien du coté de la tête du patient que du coté des pieds. Cette polyvalence permet d'adapter le transport du patient selon des besoins spécifiques. Il peut être par exemple avantageux, selon certaines situations, de déplacer la table d'opération 2 via un dispositif de guidage 1 fixé au niveau des pieds, de sorte à pouvoir laisser la tête du patient proche d'un mur, de la salle de réveil par exemple, et donc des installations d'assistance médicale.

Une fois les parois latérales avant 19 de chaque encoche 17 en butée contre les entretoises 80, les bras de guidage 9 et 10 sont relâchés. Sous cette action, lesdits bras de guidage 9 et 10 s'abaissent jusqu'à atteindre une position sensiblement horizontale. Le blocage dans cette position est alors obtenu par l'action conjointe des pattes d'appui 21 et la paroi latérale arrière 20 des encoches en forme de crochet, aucun effort n'étant à ce stade exercé. En effet, l'abaissement des bras de guidage 9 et 10 conduit à un mouvement de pivotement de ces derniers autour des pattes d'appui 21 , entraînant dans ce mouvement, le positionnement des cochets autour des entretoises 80 correspondantes. La hauteur de prise des crochets constitue une caractéristique essentielle de l'accrochage des bras de guidage 9 et 10. C'est en effet elle qui fixe l'angle de montage et de démontage desdits bras de guidage 9 et 10 (angle α).

La fixation des bras de guidage 9 et 10 sur les rails latéraux est donc obtenu par un « emmêlement » autour des entretoises de rails et les rails eux-mêmes. Le blocage est obtenu quant à lui du fait de la gravité. La fixation sera en outre améliorée par la forme légèrement incurvée de l'encoche 17 (crochet) constituant les moyens de fixation.

Ainsi, lorsqu'on tire ou lorsqu'on pousse sur les bras de guidage 9 et 10, l'effort est exercé directement sur les entretoises qui sont solidaires de la table.

Le retrait des bras de guidage 9 et 10 s'effectuera, de la même manière, selon un mouvement inverse.

Afin de permettre l'ajustement de la position des bras de guidage 9 et 10 à la taille de l'utilisateur, mais également de pouvoir utiliser le dispositif de guidage 1 sur une table d'opération 2 où le patient est en position assise, c'est-à-dire où l'une des parties du plateau 3 de la table a été redressée, il est prévu avantageusement la possibilité d'ajuster en hauteur la position des bras de guidage 9 et 10 par rapport à la table d'opération 2, comme illustré sur les figures 4, 5a et 5b.

Pour ce faire, la pièce 12 est montée articulée sur l'extrémité du bras de guidage autour d'un axe perpendiculaire à la pièce 12. Cette articulation 22 est commandée par un vérin 23 dont l'une des extrémités portant le piston 24 est fixée à la pièce 12, au niveau de l'articulation 22, l'autre extrémité portant le cylindre 25 étant montée articulée sur l'extrémité du bras de guidage 9. Ainsi, le vérin 22 permet le passage du bras de guidage d'une position horizontale par rapport au plan de la table d'opération 2 dans laquelle il est maintenu par blocage par la patte d'appui 21 à une position inclinée vers le bas.

Avantageusement, le vérin 23 est agencé pour permettre une inclinaison du bras de guidage par rapport au plan de la table d'opération 2 comprise dans la solution proposée entre 0 degré et -90 degrés. Il est bien entendu évident que ce choix de déplacement angulaire du bras de guidage a été dicté par la configuration même des moyens de fixation mis en œuvre et le principe de fixation choisi dudit bras de guidage sur la table opératoire. Avantageusement, le mécanisme de remontée du guidon pourra être freiné pour améliorer l'ergonomie d'utilisation. Avantageusement, le vérin 23 pourra être un vérin à gaz simple, renvoyant lentement le bras de guidage 9, dès que l'effort d'abaissement sur ce dernier a cessé d'agir.ou un vérin à gaz bloqueurs où les bras de guidage 9 et 10 sont maintenus dans la position inclinée dans laquelle ils ont été laissés.

Selon un aspect particulier de l'invention, la table d'opération 2 est motorisée. Le dispositif de guidage comprendra avantageusement un bloc de commande 26 permettant de commander le déplacement de ladite table d'opération 2, les bras de commande 9 et 10 s'étendant de part et d'autre de ce bloc de commande 26. Pour ce faire, le bloc de commande 26 est couplé à un socle disposé sous la table 2 et comprenant un bloc moteur. Ledit socle constitue une partie du châssis supportant le plateau 3.

Par l'expression « commander le déplacement de la table d'opération », on entend la mise en marche et l'arrêt du moteur, la commande de la marche avant ou de la marche arrière de la table, ainsi que le contrôle de la vitesse de déplacement de ladite table 2. Ces actions sont réalisées par des boutons de commande spécifiques 27, 28 et 29.

Avantageusement, le bloc de commande 26 est associé à un dispositif de télécommande 30 permettant de commander la position de la table d'opération 2 et en particulier de régler les positions des différentes parties constituant le plateau 3 de la table d'opération 2. Selon une configuration spécifique de l'invention, ledit bloc de commande 26 comprend un logement configuré pour recevoir, de manière amovible, ledit dispositif de télécommande 30. Ledit logement est pourvu d'une connectique complémentaire à la connectique du dispositif de télécommande. Avantageusement, ledit dispositif de télécommande 30 est interconnectable et interchangeable.

Le dispositif de guidage 1 comprenant un bloc de commande 26 et un dispositif de télécommande 30 présentera une forme équilibrée pour éviter le mouvement de rotation observé sur les systèmes de l'art antérieur lors de leur démontage des tables d'opération. L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir de l'invention.