Dispositif de comptage pour le golf

La présente invention se rapporte à un dispositif de comptage pour le golf comprenant un compteur du nombre de coups joués par trou à déplacement incrémental, un organe d'actionnement de ce compteur, un indicateur des numéros de trous à déplacement incrémental, un organe d'actionnement de cet indicateur, une liaison entre ledit indicateur et ledit compteur pour remettre ce dernier à zéro à chaque changement de trou, un totalisateur des nombres de coups joués au cours de la partie, à déplacement incrémental et des moyens de remise à zéro de l'indicateur, du compteur et du totalisateur.

Il existe déjà depuis longtemps des dispositifs de comptage pour le sport, notamment pour compter les coups lors d'une partie de golf. Un tel compteur est notamment décrit dans le CH 663 318. Ce compteur comporte quatre totalisateurs chacun commandé par un poussoir indépendant et permettant de totaliser simultanément les coups respectifs de quatre joueurs et de les remettre simultanément à zéro à l'aide d'un seul poussoir. Un tel dispositif est destiné à permettre de déterminer le classement des joueurs. Par contre il ne donne pas d'indications quant au numéro du trou joué à un instant donné, ni du nombre de coups joués depuis qu'un joueur joue sur un trou donné.

Une information donnant séparément le nombre de coups joués sur un trou et la totalisation du nombre de coups depuis le début de la partie est décrit dans le WO 00/54116. Ce mécanisme nécessite quatre poussoirs de commande, ce qui augmente les risques de se tromper de poussoir lors de son utilisation.

Un autre dispositif, donnant de plus le numéro du trou joué, est décrit dans le EP 1 099 459. Ce mécanisme comporte des moyens pour remettre automatiquement le compteur de coups par trou à zéro lorsque l'on actionne le compteur du numéro de trou joué, un totalisateur permettant d'additionner l'ensemble des coups joués depuis le début de la partie. L'inconvénient de cette solution réside dans le fait que la mise à zéro nécessite de faire tourner un disque du type disque de quantièmes à l'aide de la tige de remontoir de la montre à laquelle ce compteur est associé. Une telle opération est fastidieuse.

Le but de la présente invention est de remédier, au moins en partie aux inconvénients susmentionnés.

A cet effet, cette invention a pour objet un dispositif de comptage pour le golf selon la revendication 1.

Le dessin annexé illustre, schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif de comptage objet de la présente invention.

• La figure 1 est une vue de l'affichage des données de ce dispositif associé dans cet exemple à l'affichage d'une pièce d'horlogerie;
• la figure 2 est une vue générale en plan de ce dispositif;
• la figure 3 est une vue partielle de la figure 2;
• la figure 4 est une autre vue partielle de la figure 2;
• la figure 5 est une vue en coupe selon V-V de la figure 4;
• les figures 6a, 6b sont deux autres vues partielles de la figure 2 dans deux positions différentes de ce mécanisme;
• la figure 7 est une vue en coupe selon VII-VII de la figure 6a;
• les figures 8a, 8b sont deux autres vues partielles de la figure 2 dans deux positions différentes de ce mécanisme;
• la figure 9 est une vue en coupe selon IX-IX de la figure 8a;
• les figures 10a, 10b sont deux autres vues partielles de la figure 2 dans deux positions différentes de ce mécanisme.

Le mécanisme de ce dispositif de comptage pour le golf est représenté dans cet exemple en combinaison avec une montre bracelet et l'affichage des différentes données de ce dispositif apparaît sur ou à travers le cadran de cette montre, comme illustré par la figure 1.

Au centre du cadran de cette montre, outre les aiguilles d'heure et de minutes habituelles, une aiguille supplémentaire 1a est destinée à être déplacée par incréments vis-à-vis d'un secteur comportant 18 graduations, correspondant aux 18 trous d'une partie de golf et constitue un indicateur des numéros de trous. Une seconde aiguille 103a est située au centre d'une graduation de 0 à 9 et est destinée à être déplacée par incréments et constitue un compteur du nombre de coups joués par trou. Enfin sous le chiffre 12 de la montre se situe un guichet dans lequel trois chiffres apparaissent côte à côte pour indiquer la totalisation des coups joués au cours de la partie.

Trois poussoirs P1, P2 et P3 sont disposés radialement par rapport au centre du cadran de la montre, pour commander les organes d'affichage susmentionnés. Dans la suite de la description, les chiffres de références seuls indiqueront à la fois les différents organes mobiles du mécanisme et désignent par convention leurs points de pivotement, les chiffres de références accompagnés de lettres désigneront des parties de ces organes mobiles ou des éléments mobiles dont les axes de pivotement sont solidaires de ces organes mobiles.

Le poussoir P1 est destiné à agir sur une des extrémités 100a d'une bascule 100 (figure 2) dont l'autre extrémité 100b comporte un secteur denté qui engrène avec un renvoi 101 en prise avec un pignon d'un mobile 102 sur lequel sont montés deux cliquets 102a, 102b. Un ressort de rappel R1, en prise avec un élément du mobile 102, est destiné à ramener le mobile 102, le renvoi 101 et la bascule 100, en position de repos.

Le cliquet 102a (figures 2 et 3) est destiné à entraîner pas à pas une roue à rochet 104 qui constitue le premier mobile du totalisateur des nombres de coups joués au cours de la partie, alors que le cliquet 102b est destiné à entraîner pas à pas une roue à rochet 103 sur l'axe duquel est fixée l'aiguille 103a du compteur du nombre de coups joués par trou. La roue à rochet 104 est solidaire d'un pignon 104b qui engrène avec un secteur denté 105a d'une bascule de rappel 105 soumise à la pression d'un ressort de rappel R9 tendant à la faire tourner dans le sens des aiguilles d'une montre.

La roue à rochet 103 porte une cheville 103b pour venir en prise avec un bras radial 103d d'une came 103c qui comporte deux secteurs dentés, l'un 103e en prise avec un ressort-cliquet R2 et l'autre 103f engrenant avec un renvoi 116 (figure 4).

La denture de cette roue à rochet 103 est en prise avec un cliquet 117 soumis à un ressort de rappel R3. Ce cliquet 117 comporte un bras 117a qui appuie contre un bord radial de la came 103c. Enfin un pignon 103g solidaire de la roue à rochet 103 engrène avec un secteur denté d'une bascule 118 à ressort de rappel 118a tendant à ramener constamment la roue à rochet 103 dans la position illustrée par la figure 3.

Le renvoi 116 (figure 4) engrenant avec le secteur denté 103f de la came 103c engrène avec une roue 114a reliée à une came 114 à secteur denté grâce à une goupille 114b solidaire de la came 114 et engagée dans une ouverture en arc de cercle 114c ménagée dans la roue 114a concentriquement à son axe de pivotement.

Le secteur denté de la came 114 engrène avec le secteur denté 113a situé à une extrémité d'une bascule de commande 113 dont l'autre extrémité 113b est destinée à être actionnée par le poussoir P2. La came 114 est destinée à déplacer un levier à cliquet 115 dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre pour que son cliquet entraîne une roue 119 à denture à rochet solidaire et coaxiale d'une roue dentée 119a engrenant avec un secteur denté 1a du mobile indicateur du trou joué 1, soumis à la force de rappel d'un ressort spiral R4 (figure 4). La denture à rochet de la roue 119 est positionnée par un cliquet 124a (figure 2 et 10) solidaire d'une bascule à cliquet 124 soumise à la force d'un ressort de rappel R3, elle-même présentant un ressort de cliquet 124b. La position angulaire de repos de la roue 119 est définie par une butée 119b solidaire de cette roue appliquée par le ressort spiral R4 de rappel contre une butée fixe (non représentée).

Lorsque la bascule 113 est actionnée par le poussoir P2, le secteur denté 113a se déplace dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, entraînant la came 114 dans le sens des aiguilles d'une montre, laquelle fait pivoter le levier à cliquet 115 pour entraîner la roue dentée 119 d'un pas.

Le déplacement de la came 114 par la bascule 113 provoque aussi l'entraînement du renvoi 116 et celui de la came 103c dont le déplacement dans le sens des aiguilles d'une montre fait pivoter le cliquet 117 pour le dégager de la denture de la roue à rochet 103 qui est ramenée dans sa position zéro par le secteur denté de la bascule 118 grâce au ressort de rappel 118a. La came 103c est maintenue dans sa position de débrayage du cliquet 117 par le ressort-cliquet R2 jusqu'à ce que la cheville 103b solidaire de la roue à rochet 103 rencontre le bras radial 103d de la came 103c, ramenant cette came dans sa position zéro illustrée par les figures 3 et 4, permettant au cliquet 117 de revenir en prise avec la denture de la roue à rochet 103. Ainsi, à chaque changement de trou, le joueur exerce une pression sur le poussoir P2, déplaçant l'indicateur du numéro de trou joué 1 d'un pas et ramenant à zéro l'aiguille 103a du compteur du nombre de coups joués par trou.

Un second cas de figure dans lequel l'aiguille 103a est ramenée automatiquement à zéro se présente lorsque le nombre de coups joués par trou excède 9 qui constitue la capacité maximale du compteur du nombre de coups joués par trou. Dans ce cas, lorsque le poussoir P1 est actionné pour la dixième fois consécutif pour le même trou, la cheville 103b, suite à neuf incréments successifs, a presque tourné d'un tour dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre (figure 3). Elle se retrouve donc, par rapport au bras radial 103d solidaire de la came 103c, dans une position pratiquement symétrique à celle illustrée par la figure 3. En déplaçant une dixième fois la roue à rochet 103 à l'aide du poussoir P1, la cheville 103b entraîne le bras radial 103d, en sorte que la came 103c entraîne à son tour le bras 117a du cliquet 117, permettant à la bascule-ressort 118 de ramener la roue à rochet 103 à zéro comme décrit précédemment.

Toutefois, ce dixième coup a tout de même été totalisé par le compteur totalisateur étant donné que la roue à rochet 104 a été entraînée par le cliquet 102a en même temps que la roue à rochet 103. D'ailleurs, la remise à zéro de l'aiguille 103a du compteur du nombre de coups joués par trou correspond à un dixième coup. En effet si on continue encore de compter les coups sur le même trou, 0 correspond alors à 10, 1 à 11 et ainsi de suite et surtout, le totalisateur totalise toujours tous les coups joués.

C'est précisément cette partie du dispositif de comptage qui va être décrite maintenant en se référant plus particulièrement aux figures 6a, 6b et 7. On retrouve dans les figu-res 6a, 6b la roue à rochet 104 entraînée par incréments d'un pas par le cliquet 102a du mobile 102. Cette roue à rochet 104 est solidaire d'une came escargot 104a en prise avec une bascule 106 solidaire d'un secteur denté 106a engrenant avec un pignon 107 solidaire d'un disque indicateur des unités 107a du totalisateur des nombres de coups joués au cours de la partie. A chaque incrément de la roue à rochet 104 de dix dents, une partie de la came escargot 104a plus proche du centre de la roue à rochet 104 vient au contact de la bascule 106 qui se déplace à chaque pas de la roue à rochet 104, d'un angle déterminé dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre en entraînant le pignon 107 d'un angle de 36° correspondant à un dixième de tour du disque des unités 107a qui comporte dix chiffres. Lorsque la roue à rochet 104 passe de la position de la figure 6a à celle de la figure 6b, la bascule 106 effectue un déplacement angulaire dans le sens des aiguilles d'une montre correspondant aux dix déplacements angulaires incrémentaux, la ramenant ainsi à sa position de départ. La bascule 106 est entraînée au cours de ce déplacement dans le sens des aiguilles d'une montre par un ressort de rappel en spirale R5 (figure 7) dont une extrémité est solidaire du pignon 107.

Cette bascule 106 comporte encore un cliquet 106b en prise avec une roue à rochet 108 de dix dents, solidaire d'un disque des dizaines 108a. Comme illustré par la figure 6a, lorsque la bascule 106 est en prise avec le dernier échelon de la came escargot 104a, correspondant à l'affichage du chiffre 9 par le disque des unités 107a, le cliquet est en prise avec la roue à rochet 108. Lorsque la bascule 106 revient en position de départ en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, sous l'action du ressort de rappel R5 suite au déplacement d'un pas de la roue à rochet 104, le cliquet 106b entraîne la roue à rochet 108 d'un pas, faisant ainsi tourner le disque des dizaines 108a d'un dixième de tour.

Comme on le voit en particulier sur les figures 8a, 8b et 9, la roue à rochet 108 est encore solidaire d'une roue dentée 108b et coaxiale d'une étoile à quatre branches 108c (figure 9) en prise avec un ressort sautoir R6 et solidaire d'un disque des centaines 108d. Cette étoile 108c comporte deux branches diamétralement opposées dont la dimension axiale est sensiblement plus grande que celle des deux autres dents pour la raison que l'on expliquera par la suite. Le disque des centaines 108d comporte quatre chiffres, deux chiffres "1", alternant avec deux chiffres "0". Pour sa remise à 0, cette étoile 108c est encore associée à une bascule 123 dont on décrira le fonctionnement par la suite. Cette bascule 123 est disposée de manière à ne pouvoir venir en prise qu'avec les deux dents les plus hautes de l'étoile 108c.

La roue dentée 108b engrène avec une roue à rochet 109 solidaire d'une came 109a de débrayage d'une bascule à cliquet 110 de retenue de la roue à rochet 108. La roue à rochet 109 engrène encore avec une roue 111 solidaire d'une came 111a et soumise à l'action d'un ressort spiral de rappel R7 (figure 9). Lorsqu'elle est entraînée par la roue à rochet 109, la roue 111 tourne dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre en armant le ressort de rappel R7. Lorsque la roue à rochet 108 est déplacée par la bascule 106 pour indiquer le chiffre 9 du disque des dizaines 108a, la came 109a soulève le cliquet 110 comme illustré par la figure 8a, ce qui libère le ressort de rappel R7 (figure 9).

En effectuant la remise à zéro du disque des dizaines 108a entraîné par le ressort de rappel R7, la came 111a entraîne la bascule 112 qui fait avancer l'étoile des centaines 108c d'un pas, comme illustré par la figure 8b.

Il reste maintenant à décrire la partie du dispositif permettant la remise à zéro générale de l'ensemble des indications affichées. Ce dispositif comporte une bascule de remise à zéro 120 actionnée par le poussoir P3 qui agit sur un bras de la bascule 120 pour la faire pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre. Le bras de cette bascule de remise à zéro 120 sur lequel le poussoir P3 agit est relié à l'extrémité de la bascule de commande 113 sur laquelle le poussoir P2 agit, en sorte que cette bascule de commande 113 peut être actionnée aussi bien par le poussoir P2 lors d'un changement de trou que par le poussoir P3, lors de la remise à zéro générale. L'autre bras de cette bascule de remise à zéro 120 comporte un secteur denté 120a engrenant avec une roue 121 elle-même solidaire d'un secteur denté 121a engrenant avec un pignon 122 solidaire d'une came 122a et qui engrène avec un secteur denté 123a de la bascule 123.

La came 122a est en prise avec les trois bascules à cliquet, la bascule à cliquet 110 en prise avec la roue à rochet 108, la bascule à cliquet 124 en prise avec la roue à rochet 119 et une bascule à cliquet 125 en prise avec la roue à rochet 104. Lorsque le poussoir P3 fait pivoter la bascule 120 dans la position illustrée par la figure 10b, elle provoque le pivotement de la came 122a dans le sens des aiguilles d'une montre, ce qui a pour effet de dégager les trois bascules à cliquets 110, 124 et 125 des dentures des roues à rochet 108, 119, respectivement 104. Ces trois roues à rochet 108, 119 et 104 sont soumises aux forces de rappel des ressorts R7, R4, respectivement R9, transmises par les roues dentées 111, 109 et 108b, respectivement les secteurs dentés 1a et 105a. La position zéro de la roue à rochet 108 est définie par le bord radial de la came 109a qui bute contre le bras 110a de la bascule à cliquet 110 (figure 8b), la position zéro de la roue 104 est définie par le bord radial de la came 104a qui bute contre le bord 106c de la bascule 106 (figure 6b). Enfin la position zéro de la roue 119 est définie par sa butée 119b contre une butée fixe (non représentée).

Quant à l'étoile des centaines 108c, elle est remise en position 0 par la bascule de remise à zéro 123 entraînée par le pignon 122. Compte tenu du fait que le disque des centaines 108d solidaire de l'étoile 108c porte deux 0 alternant avec deux 1, deux des dents de l'étoile 108c sont moins hautes que les deux autres pour que la bascule de remise à zéro 123 ne déplace cette étoile 108c que lorsque le disque des centaines 108d affiche 1, mais laisse ce disque 108d immobile lorsqu'il affiche 0 au moment de la remise à zéro générale du dispositif par le poussoir P3.

Enfin, le compteur de coups par trou 103 est remis à zéro comme dans le cas où on n'actionne que la bascule de commande 113 à l'aide du poussoir P2, comme on l'a décrit précédemment. Simplement, dans le cas de la remise à zéro générale commandée par le poussoir P3 et la bascule de remise à zéro 120, la bascule 113 est déplacée par la bascule 120 et non par le poussoir P2. L'actionnement de cette bascule de commande 113 a bien entendu aussi pour effet de faire avancer l'aiguille 1a de l'indicateur de trou. Toutefois, étant donné qu'au cours de cette opération de remise à zéro, la roue 119 est débrayée pour permettre au ressort de rappel R4 de la ramener à zéro, cette remise à zéro annule en même temps l'action de la bascule de commande 113 sur l'aiguille 1a.

Comme on le voit sur les figures 2 et 10b, lorsque la bascule de remise à zéro 120 pivote sous la pression du poussoir P3, un verrou 126 vient en prise avec elle et un ressort lame R10 de la bascule 100 est armé par cette bascule comme illustré par la figure 10b. En même temps, une cheville 126a solidaire du verrou 126 vient en contact avec la bascule 100.

La bascule de remise à zéro 120 reste donc dans la position illustré par la figure 10b tant que la bascule 100 soumise à l'action du poussoir P1 n'est pas déplacée par celui-ci. Lorsqu'une pression est exercée sur le poussoir P1, la bascule 100 exerce une pression sur la cheville 126a du verrou 126, libérant les trois bascules à cliquet 110, 124 et 125 et dégageant la bascule 123 de l'étoile des centaines 108c.