Ensemble glace-lunette d'habillage pour pièce d'horlogerie et procédé d'assemblage |
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申请号 | EP10156622.2 | 申请日 | 2010-03-16 | 公开(公告)号 | EP2367077B1 | 公开(公告)日 | 2017-07-26 |
申请人 | Montres Breguet SA; | 发明人 | Mieville, Jacques; Favre, Jérôme; Maréchal, Sylvain; Lauper, Simon; | ||||
摘要 | |||||||
权利要求 | |||||||
说明书全文 | L'invention concerne un procédé d'assemblage entre d'une part une, et d'autre part une lunette comportant un cran pour le logement de ladite glace, pour l'utilisation dans une pièce d'horlogerie de ladite glace comme organe vibrant et rayonnant de diffusion d'un signal sonore issu d'une source vibratoire telle que sonnerie, boîte à musique ou similaire, et transmis à ladite lunette ou/et à une carrure. L'invention concerne encore un ensemble glace-lunette d'habillage pour pièce d'horlogerie, agencé pour augmenter le niveau acoustique lors de l'utilisation d'une glace comme organe vibrant et rayonnant de diffusion d'un signal sonore issu d'une source vibratoire telle que sonnerie, boîte à musique ou similaire, transmis à une lunette, ou/et à une carrure, ledit ensemble glace-lunette comportant d'une part ladite lunette comportant un cran pour le logement d'une glace, et d'autre part une telle glace comportant une surface supérieure et une surface inférieure reliées par un bord. L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie comportant au moins un tel ensemble glace-lunette. L'invention concerne le domaine des pièces d'horlogerie comportant des moyens d'émission d'un signal sonore tels que sonnerie, boîte à musique ou similaire. Elle concerne plus particulièrement les pièces d'horlogerie portables par l'utilisateur, telles que montres, pendentifs et similaires. En effet, l'invention se propose de résoudre le problème de la diffusion du son par une pièce d'horlogerie de petite taille. En effet, si la diffusion du son est facile dans le cas de pendules de salon ou d'horloges, qui disposent de volumes ou caisses de résonance conçus pour diffuser le son, et largement dimensionnés, elle pose toujours problème dans le cas de pièces d'horlogerie de petite taille, où le volume pour constituer une boîte ou une cavité résonante est nécessairement très limité, et où de nombreux composants entravent la bonne diffusion du son, en l'amortissant au lieu de l'amplifier. Ce problème est d'autant plus ardu que les sources sonores, constituées par des timbres, des gongs, ou encore des claviers, sont elles-mêmes de très petite taille, et que le niveau d'amplification du son doit être important pour que le son soit audible par l'utilisateur, et éventuellement par son entourage. L'amplification et la diffusion du son ne doivent pas en altérer la pureté, il est donc primordial de prévenir toute résonance inopportune d'un autre composant de la pièce d'horlogerie. Différentes tentatives ont été faites, pour créer des cavités résonantes, en général tournées du côté de l'utilisateur, comme par exemple dans le document de brevet Les essais visant à utiliser la glace comme organe vibrant ont longtemps donné des résultats mitigés. La demande de brevet La demande de brevet La fixation d'une glace est connue par le document Le brevet Le brevet On connaît encore un brevet L'invention se propose d'apporter une solution nouvelle au problème de la transmission du son en utilisant la glace comme organe vibrant et rayonnant, avec le respect de la qualité de son attendue, grâce à une bonne transmission des vibrations depuis le mécanisme d'émission du signal sonore de la pièce d'horlogerie jusqu'à la glace par l'intermédiaire de la lunette, avec une forte augmentation du niveau acoustique quelque soit l'emplacement d'implantation du mécanisme d'émission du signal sonore dans la pièce d'horlogerie. A cet effet, l'invention concerne un procédé d'assemblage entre d'une part une glace, et d'autre part une lunette comportant un cran pour le logement de ladite glace, pour l'utilisation dans une pièce d'horlogerie de ladite glace comme organe vibrant et rayonnant de diffusion d'un signal sonore issu d'une source vibratoire telle que sonnerie, boîte à musique ou similaire, et transmis à ladite lunette ou/et à une carrure caractérisé en ce que:
Selon une caractéristique de l'invention, pour la détermination dudit nombre adéquat desdites zones de jonction :
Selon une caractéristique de l'invention, on choisit ledit nombre adéquat égal à deux. De préférence, le nombre de zones de jonction est de deux, et de deux seulement. Selon une autre caractéristique de l'invention, on obture de façon étanche l'espace compris entre ladite glace et ladite lunette avec des moyens d'étanchéité. Selon une autre caractéristique encore de l'invention, on choisit lesdits moyens d'étanchéité comportant au moins un joint souple, ou/et au moins une membrane élastique. L'invention concerne encore un ensemble glace-lunette d'habillage pour pièce d'horlogerie, agencé pour augmenter le niveau acoustique lors de l'utilisation d'une glace comme organe vibrant et rayonnant de diffusion d'un signal sonore issu d'une source vibratoire telle que sonnerie, boîte à musique ou similaire, transmis à une lunette, ou/et à une carrure, ledit ensemble glace-lunette comportant d'une part ladite lunette comportant un cran pour le logement d'une glace, et d'autre part une telle glace comportant une surface supérieure et une surface inférieure reliées par un bord, caractérisé en ce qu'il comporte une ou plusieurs zones de jonction disjointes constituant ensemble la seule liaison mécanique de transmission vibratoire de ladite lunette à ladite glace de façon à permettre la vibration libre de la plus grande partie de la périphérie de ladite glace, dans un espace périphérique entre ladite glace et ladite lunette en-dehors desdites zones de jonction, sans que cette vibration libre de ladite glace soit entravée, et en-dehors desquelles zones de jonction ladite glace est à distance de ladite lunette, pour faire résonner ladite glace sous l'action des vibrations qui lui sont transmises par ladite lunette au niveau de ladite ou desdites zones de jonction, et ladite glace étant à distance de ladite lunette en-dehors des surfaces où elles sont jointes l'une à l'autre par ladite ou lesdites zones de jonction. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, pour chacune desdites zones de jonction, ladite surface supérieure de ladite glace est en appui direct sur ledit cran, et que ledit bord de ladite glace est en appui direct ou indirect avec ledit cran ou avec ladite lunette, et que ladite surface inférieure de ladite glace est en appui direct ou indirect avec ladite lunette ou avec une carrure que comporte, juxtaposée à ladite lunette, ladite pièce d'horlogerie, pour enfermer ladite glace. Selon une caractéristique de l'invention, l'ensemble glace-lunette comporte, à chaque dite zone de jonction, au moins une cale d'appui constituée par une cale périphérique d'espacement ou par une cale inférieure. Selon une caractéristique de l'invention, l'espace périphérique compris entre ladite glace et ladite lunette, au moins en-dehors des surfaces où ladite glace et ladite lunette sont jointes par ladite ou lesdites pièces de liaison, est obturé de façon étanche avec des moyens d'étanchéité. L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie comportant au moins un tel ensemble glace-lunette. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, en référence aux figures annexées dans lesquelles.
L'invention concerne le domaine des pièces d'horlogerie comportant des moyens d'émission d'un signal sonore tels que sonnerie, boîte à musique ou similaire. Elle concerne plus particulièrement les pièces d'horlogerie portables par l'utilisateur, telles que montres, pendentifs et similaires. Dans les pièces d'horlogerie à signal sonore traditionnelles du type sonnerie ou boîte à musique, et notamment dans les montres, un actionneur, du type marteau ou came, frappe ou fait vibrer une source vibratoire telle qu'un timbre, un gong ou un clavier, ou similaire. La vibration produite par cette source vibratoire est transmise à des éléments qui peuvent rayonner, comme la carrure et la lunette, à condition toutefois qu'aucun élément isolateur ou amortisseur ne soit interposé sur le trajet de la vibration. Très souvent, la vibration ne peut pas être transmise à la glace, car celle-ci est en général isolée avec un joint qui a pour fonction d'assurer l'étanchéité de la montre, et/ou elle est chassée dans la lunette par l'intermédiaire d'un joint en matière plastique dure. De ce fait la glace n'est pas mise en vibration et ne peut donc pas rayonner, ce qui explique les limites de l'art antérieur. L'invention s'attache donc à rendre utilisable la grande surface de rayonnement que peut offrir la glace, qui de surcroît est bien disposée vers l'utilisateur et son entourage, pour rendre audible, avec une qualité parfaite du son, le signal sonore issu de la sonnerie ou de la source vibratoire. L'invention concerne un procédé d'assemblage entre d'une part une glace 2, et d'autre part une lunette 3, pour l'utilisation dans une pièce d'horlogerie 100 de cette glace 2 comme organe vibrant et rayonnant de diffusion d'un signal sonore issu d'une source vibratoire telle que sonnerie, boîte à musique ou similaire. L'invention concerne aussi un ensemble glace-lunette 1, notamment obtenu par la mise en oeuvre de ce procédé. L'invention s'attache, en particulier, à procurer une grande facilité d'adaptation à tout type de pièce d'horlogerie, quelque soit l'emplacement des sources vibratoires par rapport à la glace. L'essentiel est de pouvoir transmettre ces vibrations par des éléments constituant la structure de la pièce d'horlogerie jusqu'à une lunette, qui peut être la lunette d'origine ou une lunette de substitution, cette lunette qui porte la glace faisant à son tour vibrer la glace. Chaque fois que c'est possible, il est avantageux de transmettre les vibrations par l'intermédiaire de la carrure, que comporte la pièce d'horlogerie, et au contact direct de laquelle la lunette est fixée, et la description qui suit est applicable tout aussi bien à un assemblage particulier glace-carrure, qu'au mode de réalisation préféré d'un assemblage glace-lunette. Le principe innovant de l'invention est de limiter la fixation de la glace 2 à la lunette 3, qui comporte un cran 30 pour le logement de la glace 2, à une ou plusieurs zones sensiblement ponctuelles dites ci-après «zones de jonction» 4, de façon à permettre la vibration libre de la plus grande partie de la périphérie de la glace 2, dans un espace périphérique 7 entre la glace 2 et la lunette 3 en-dehors de ces zones de jonction 4, sans que cette vibration libre de la glace soit entravée. La glace 2 se comporte en quelque sorte comme une poutre encastrée, à une extrémité, ou bien à deux extrémités, si le nombre de zones ponctuelles de fixation est respectivement de une ou de deux. Un nombre de zones de jonction 4 supérieur à trois est évidemment possible, et améliore la rigidité de la liaison entre la glace 2 et la lunette 3, toutefois la vibration est entravée, et le rendement sonore est moins spectaculaire qu'avec un ou deux zones de jonction seulement. Une bonne simulation du comportement vibratoire de l'ensemble de la pièce d'horlogerie 100, et plus particulièrement de l'ensemble glace-lunette 1, jointe à une réalisation de qualité, permet d'en obtenir l'efficacité sonore maximale. A cet effet, selon l'invention, on met en oeuvre un procédé d'assemblage selon lequel on exécute les étapes suivantes :
De façon préférée, pour la détermination du nombre adéquat des zones de jonction 4 :
De façon préférée, on choisit le nombre adéquat des zones de jonction 4 égal à deux, et de préférence à deux seulement. Dans une variante, on détermine l'épaisseur de cette glace 2, et la surface de contact entre cette glace 2 et cette lunette 3 au niveau de chacun de ces zones de jonction 4 pour, en fonction du calcul précédent, faire correspondre les fréquences propre et harmoniques de cette glace à ces bandes passantes, et pour obtenir le nombre adéquat de zones de jonction le plus proche de la valeur deux. La réalisation des zones de jonction 4 sera explicitée plus en détail dans la suite de l'exposé. De façon préférée, on dimensionne le nombre, la position et la surface des zones de jonction 4, et l'épaisseur de la glace 2, pour l'obtention d'une fréquence propre comprise entre 1000 et 7000 Hz, et plus particulièrement entre 2000 et 6000 Hz. Dans une application préférée de l'invention, on choisit, quelque soit la variante de procédé mise en oeuvre, le nombre adéquat de zones de jonction 4 au moins égal à deux. En particulier, on choisit ce nombre égal à deux, la glace 2 vibre alors de façon sensiblement pivotante par rapport à un axe joignant les deux zones de jonction 4. Cette possibilité de pivot permet d'abaisser la première fréquence propre. De préférence, les deux zones de jonction 4 sont diamétralement opposées, ou le plus éloignées possible si la glace 2 n'a pas de symétrie, de façon à améliorer la résistance aux chocs. De façon préférée, sur une montre, les deux zones de jonction 4 sont disposées, soit à midi et six heures, soit à trois heures et neuf heures, selon la configuration de la glace 2. Par exemple, sur les Naturellement, si on force le nombre de zones de jonction 4 lors de la simulation, il faut agir sur d'autres paramètres, notamment l'épaisseur de la glace 2 et la surface de contact au niveau de la zone de jonction 4. A l'inverse, si la glace 2 n'est maintenue que par une seule zone de jonction 4, en encastrement simple, par exemple soudée en un point, on obtient aussi l'abaissement de la première fréquence propre, quoique avec une résistance aux chocs moins bonne. Pour assurer l'étanchéité de la pièce d'horlogerie 100, on obture de façon étanche l'espace périphérique 7 compris entre la glace 2 et la lunette 3 avec des moyens d'étanchéité 8. On choisit de préférence ces moyens d'étanchéité 8 comportant au moins un joint souple, tel qu'un joint silicone ou similaire, ou/et au moins une membrane élastique, notamment de type soufflet ou similaire, déployé entre la lunette 3 et la glace 2 et n'entravant pas les vibrations de cette dernière. Ce soufflet peut être un soufflet métallique, ou encore un soufflet en élastomère, ou similaire. Une telle membrane élastique apporte une bonne étanchéité et une très bonne résistance aux chocs. Elle doit être choisie la plus mince possible pour se comporter de façon aussi neutre qu'un joint silicone par exemple. De façon particulière, en particulier quand on choisit un joint souple de type silicone ou similaire, on recouvre également les zones de jonction 4 avec ces moyens d'étanchéité 8. De préférence, on interpose, tel que visible sur les De façon avantageuse, et en particulier dans le cas où la source d'émission du signal sonore de la pièce d'horlogerie 100 est susceptible de provoquer, au niveau de la glace 2, des vibrations de grande amplitude, on interpose entre, d'une part la glace 2, et d'autre part le cran 30 ou bien la carrure 6 ou bien une bague d'assemblage en appui sur cette dernière, au moins un amortisseur de choc 10 . Cet amortisseur de choc 10 est monté à distance de la glace 2, en particulier à distance d'une surface inférieure 21 ou/et d'une surface supérieure 20 que comporte cette glace 2, par rapport à la position d'équilibre de cette glace 2. Dans une première version, cet amortisseur 10 comporte une seule butée 10B, du côté de la surface inférieure 21, tel que visible sur la Il est possible de concevoir la réalisation des zones de jonction 4 entre la glace 2 et la lunette 3 de différentes manières : on réalise la ou les zones de jonction 4, ou bien par restriction des surfaces de contact direct entre la glace 2 et la lunette 3 par enlèvement périphérique de matière de la glace 2 ou/et de la lunette 3 , ou bien par interposition entre la glace 2 et la lunette 3 d'au moins une cale d'appui 5 constituée par une cale périphérique d'espacement 50 ou par une cale inférieure 51. L'interposition de telles cales d'appui 5 est aussi possible en combinaison avec la restriction des surfaces de contact entre la lunette 3 et la glace 2. Ces cales d'appui 5, cales périphériques d'espacement 50 ou/et cales inférieures d'appui 51, réalisent la liaison mécanique de transmission vibratoire entre la glace 2 et la lunette 3 à ces zones de jonction 4 seulement, et les éloignent l'une de l'autre en-dehors de ces points. Le matériau des cales d'appui doit être choisi avec soin, car il doit transmettre la vibration de la lunette 3 à la glace 2, et surtout ne pas amortir cette vibration. Des résultats particulièrement bons sont obtenus avec des cales d'appui 5 métalliques, la liaison à la surface de jonction 4 est alors qualifiée de liaison mécanique métallique de transmission vibratoire. Des cales d'appui en matériaux céramiques ou similaires, ou en d'autres matériaux durs, donnent également de bons résultats. Ces cales d'appui peuvent aussi être dans le même matériau que la glace 2. La première manière de concevoir les zones de jonction 4 consiste ainsi à les réaliser par serrage périphérique localisé. Ce serrage peut être réalisé par restriction des surfaces de contact direct entre la glace et la lunette par enlèvement périphérique de matière de la glace ou/et de la lunette, par exemple par un usinage particulier de la lunette 3 au niveau du cran 30 de façon à réaliser des surfaces d'appui séparées par des évidements, ce qui est préférable à un usinage de la glace 2 car moins coûteux. Le serrage peut encore, de façon plus économique, être réalisé par l'interposition, entre le cran 30 et la glace 2, de cales d'appui 5, constituées par des cales périphériques d'espacement 50. Ces cales 50 sont ainsi dénommées car elles assurent à la fois la première fonction de transmission de la vibration de la lunette 3 à la glace 2 par la surface de contact entre celles-ci à la zone de jonction 4, et la seconde fonction d'espacement du reste de la périphérie de la glace 2 par rapport au cran 30 de lunette. La Il est bien évident que la glace 2 doit rester maintenue en permanence dans la lunette 3, quelque soit son niveau vibratoire, qui peut être élevé par exemple lors d'une séquence de grande sonnerie ou de carillon. Il est alors nécessaire de disposer d'une glace 2 possédant des propriétés élastiques suffisantes pour que son serrage dans la lunette 3 soit assuré quelque soit son niveau vibratoire, et que la liaison aux zones de jonction 4 soit excellente. De préférence, on choisit la glace 2 en saphir, ou en verre minéral, ou dans un matériau élastique de caractéristiques adéquates, de préférence à des verres organiques qui sont en général trop hétérogènes pour garantir la pureté du son. On choisit de préférence le saphir pour son caractère inrayable. Il est encore possible d'utiliser un cristal au plomb, en particulier à plus de 21% de plomb, qui présente une grande élasticité, et amortit beaucoup moins les vibrations que le verre minéral. L'atténuation de la propagation de l'onde acoustique est plus lente dans du saphir ou dans du cristal que dans un verre minéral, ce qui se traduit par une durée de résonance augmentée avec ces matériaux. La dissipation d'énergie sous forme thermique est très faible avec le saphir, l'essentiel de l'énergie reste donc disponible pour l'émission sonore. De ce fait, un montage par serrage, notamment en deux zones de jonction, d'une glace en saphir, ou en cristal au plomb, dans une lunette, donne de bons résultats énergétiques et une bonne qualité sonore sans perturbation du son, et agréable pour l'auditeur. La glace peut encore être réalisée dans un matériau minéral naturel de structure cristallographique adéquate, comme du cristal de roche, du quartz, ou similaire. La seconde manière de concevoir les zones de jonction 4 est de réaliser un serrage localisé de la glace 2 dans le sens de son épaisseur, à la façon d'une pince. Dans cette version, tel que visible sur la Dans une variante de mise en oeuvre de l'invention, tel que visible sur les Pour la fixation de la glace 2 sur la lunette 3, dans une variante, on positionne cette glace 2 ainsi équipée avec une pièce de liaison 11 dans le cran 30 de façon à éloigner cette glace 2 de cette lunette 3 en tout autre point que ces zones de jonction 4, et de façon à ce que, pour chacune de ces zones de jonction 4, au moins cette surface supérieure 20 ou ce bord 22 soit en appui direct ou indirect sur ce cran 30, et que, pour chacune de ces zones de jonction 4, cette surface inférieure 21 soit en appui direct ou indirect avec cette lunette 3 ou avec la carrure 6 juxtaposée à cette lunette, pour enfermer cette glace 2. Dans un mode particulier de réalisation tel que visible sur l'exemple des Ces figures montrent l'exemple de deux bagues d'assemblage superposées, l'une 50 radialement à la glace 2 entre les abords de son bord 22 d'une part et la paroi du cran 30 d'autre part, et l'autre 51 disposée entre le voisinage de la surface inférieure 21 de la glace 2 d'une part, et une surface 60 de la carrure 6 d'autre part. Quelque soit la manière de réaliser les zones de jonction 4, la périphérie de la glace 2, en dehors des zones de jonction 4, est donc libre de vibrer dans un espace périphérique 7 où elle n'a de contact, ni avec la lunette 3, ni avec la carrure 6, tel que visible sur les On comprend qu'il est aussi possible d'effectuer librement, sur une même pièce d'horlogerie 100, ou sur un même ensemble glace-lunette 1, des zones de jonction 4 différenciées et panachées, les unes selon la première manière, les autres selon la seconde manière. Ces modes de réalisation des zones de jonction 4 ne sont, d'ailleurs, aucunement limitatifs. Par exemple, la Une zone de jonction 4 peut être constituée de la juxtaposition de deux points de jonction ou davantage, espacés de quelques millimètres entre eux. L'important est que la distance entre ces zones de jonction soit la plus grande possible. Il est toutefois préférable, au sein d'une même zone de jonction, de limiter l'espacement entre les points extrêmes réalisant la liaison, typiquement ceux réalisant l'encastrement de la glace 2, car plus cet espacement est grand, et plus la fréquence propre de l'ensemble est élevée, et moins le gain est important. Pour une pièce d'horlogerie comme une montre, l'espacement maximal au sein d'une même zone de jonction devait être compris entre quelques dixièmes de millimètre, et quelques millimètres, 5 par exemple. Dans une variante, la zone de jonction peut encore être constituée par une fixation de la glace 2 sur la lunette 3 par une fixation mécanique, per exemple par vissage, ou bien encore par soudage ou brasage entre la lunette 3 et un dépôt métallique effectué sur la glace 2 par un procédé de dépôt chimique en phase vapeur, ou pulvérisation cathodique, ou similaire. L'invention concerne encore un ensemble glace-lunette 1 d'habillage pour pièce d'horlogerie 100, qui est agencé pour l'utilisation d'une glace 2 comme organe vibrant et rayonnant de diffusion d'un signal sonore issu d'une source vibratoire telle que sonnerie, boîte à musique ou similaire. Cet ensemble glace-lunette 1 comporte d'une part une lunette 3 comportant un cran 30 pour le logement d'une glace 2, et d'autre part une telle glace 2 comportant une surface supérieure 20 et une surface inférieure 21 reliées par un bord 22. Selon l'invention, cet ensemble glace-lunette 1 comporte une ou plusieurs zones de jonction 4 constituant ensemble la seule liaison mécanique de transmission vibratoire de la lunette 3 à la glace 2 pour faire résonner cette glace 2 sous l'action des vibrations qui lui sont transmises par cette lunette 3 au niveau de, respectivement, cette ou de ces zones de jonction 4. La glace 2 est à distance de la lunette 3 en-dehors des surfaces où elles sont jointes par, respectivement, cette ou ces zones de jonction 4. Pour chacune de ces zones de jonction 4, la surface supérieure 20 ou le bord 22 de la glace 2 est en appui direct sur le cran 30. Pour chacune des zones de jonction 4, la surface inférieure 21 de la glace est en appui direct ou indirect avec la lunette 3 ou avec la carrure 6. Dans une réalisation particulière, pour chacune des zones de jonction, la surface supérieure 20 de la glace 2 est en appui direct sur le cran 30, et le bord 22 de la glace 2 est en appui direct ou indirect avec le cran 30 ou avec la lunette 3. Et la surface inférieure 21 de la glace 2 est en appui direct ou indirect avec, soit la lunette 3, soit avec la carrure 6. L'ensemble glace-lunette 1 comporte avantageusement, à au moins une zone de jonction 4, et de préférence à chaque zone de jonction 4, au moins une cale d'appui 5. Cette cale d'appui 5 est constituée par une cale périphérique d'espacement 50 ou par une cale inférieure 51, telles que décrites précédemment. De façon préférée, une telle cale périphérique 50 est montée sous contrainte entre la glace 2 et la lunette 3 pour le maintien de la glace 2, et a de préférence un profil sensiblement en U, et est agencée pour prendre appui par son profil intérieur sur la glace 2 et par son profil extérieur sur la lunette 3. La glace 2 équipée de cette cale 50 est logée dans le cran 30 de façon éloignée de la lunette 3 en tout autre point qu'une zone de jonction 4. Dans les variantes des Un contact entre la pièce de liaison 11, ou de façon plus générale la cale d'appui 5, et la carrure 6, est avantageux, car il permet la transmission des vibrations à la glace 2 à la fois par la lunette 3 et par la carrure 6. Avantageusement, cette carrure 6 est, dans la pièce d'horlogerie, en liaison vibratoire avec une membrane, qui est elle-même en contact vibratoire avec la ou les sources vibratoires. La carrure 6 peut aussi supporter directement, par un contact vibratoire, la ou les sources vibratoires. Dans une réalisation particulière, l'ensemble glace-lunette 1 comporte, interposée entre, d'une part le ou les zones de jonction 4 et d'autre part la lunette 3 ou/et la carrure 6, au moins une bague d'assemblage intermédiaire. Dans le mode de réalisation des L'espace périphérique 7 compris entre la glace 2 et la lunette 3, au moins en-dehors des surfaces où la glace 2 et la lunette 3 sont jointes par cette ou ces zones de jonction 4, est obturé de façon étanche avec des moyens d'étanchéité 8, tels que décrits plus haut. De préférence, on choisit un joint souple de type silicone ou similaire, et on recouvre également les zones de jonction 4 avec ce joint constituant ces moyens d'étanchéité 8. Dans une réalisation avantageuse, tel que visible sur les figures, l'ensemble glace-lunette 1 comporte, en plus de ces moyens d'étanchéité 8 qui concernent la périphérie de la glace 2, au moins un joint d'étanchéité 9 tel que décrit plus haut pour l'étanchéité au niveau du plan de joint 60 ou de la surface de jonction entre la lunette 3 et la carrure 6 de la pièce d'horlogerie 100. De préférence, l'ensemble glace-lunette 1 comporte, interposé entre, d'une part la glace 2, et d'autre part le cran 30 ou bien la carrure 6 ou bien une bague d'assemblage en appui sur cette dernière, au moins un amortisseur de choc 10, tel que décrit plus haut, monté à distance de la glace 2 par rapport à la position d'équilibre de cette dernière. Dans une variante de réalisation, l'ensemble glace-lunette 1 comporte encore des moyens de rappel élastique permettant le repositionnement de la glace 2 en cas de contrainte. Dans un mode avantageux de réalisation, la glace est réalisée en saphir. Dans une première variante de réalisation, elle est en verre minéral. Dans une seconde variante de réalisation, elle est en cristal au plomb. De façon préférée, l'ensemble glace-lunette 1 selon l'invention comporte deux zones de jonction 4, autorisant à la fois une très bonne tenue mécanique et une grande amplitude de vibration de la glace 2. De façon préférée, pour une montre, la valeur de serrage est comprise entre 0,010 et 0,060 millimètres au rayon, et de préférence entre 0,010 et 0,030 millimètres. Ce serrage est un serrage radial, sur la périphérie de la glace. Un serrage axial est possible dans le sens axial, c'est-à-dire selon la direction de l'épaisseur de la glace, mais on comprend qu'un tel serrage axial trop prononcé entrave la vibration et le rayonnement de la glace selon cette direction, aussi est-il préférable de se limiter à un simple maintien de la glace, notamment par les cales inférieures 51. Par rapport à une pièce d'horlogerie traditionnelle où la glace ne peut que très faiblement vibrer, le gain acoustique obtenu par la mise en oeuvre de l'invention est important, de l'ordre de 20 dBA. L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie 100 comportant au moins un tel ensemble glace-lunette 1. Elle comporte une carrure 6 dont un plan de jonction 60 est agencé pour coopérer de façon étanche avec la lunette 3. En somme, l'invention procure l'avantage de faire participer à la fois la glace et la lunette à la vibration et au rayonnement acoustique. L'accord sur la fréquence propre de l'ensemble est possible en jouant sur le dimensionnement des surfaces de liaison aux zones de jonction 4, ou des pièces de liaison 11 quand elles sont utilisées, ainsi que sur l'épaisseur de la glace 2. Bien évidemment, l'invention est également applicable à un montage direct de la glace 2 dans la carrure 6, mais le montage de la glace 2 dans la lunette 3 selon l'invention permet, précisément, l'indépendance par rapport à la pièce d'horlogerie 100, et l'invention peut être mise en oeuvre facilement pour toute pièce d'horlogerie, en remplaçant la lunette ou/et la glace d'origine par un ensemble glace-lunette 1 selon l'invention, ou encore même en adaptant les pièces d'origine par usinage ou/et par interposition de cales d'appui adéquates tel que décrit ci-dessus. On comprend que l'invention s'attache à transmettre les vibrations de puis la source sonore jusqu'à la glace pour faire résonner celle-ci. Selon le cas, la chaîne vibratoire transmet la vibration depuis la source vibratoire, sonnerie, timbre, gong, carillon, boîte à musique, vibreur, ou autre, à la platine de la pièce d'horlogerie, de la platine à la carrure de la pièce d'horlogerie, de la carrure à la lunette, et de la lunette à la glace. Naturellement d'autres chaînes de liaison vibratoires sont réalisables en mettant en oeuvre l'invention, notamment du type source vibratoire/carrure/lunette/glace, ou encore source vibratoire/ lunette/glace. |