PIECE D'HORLOGERIE |
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申请号 | EP12719396.9 | 申请日 | 2012-05-09 | 公开(公告)号 | EP2707778B1 | 公开(公告)日 | 2015-03-25 |
申请人 | Manufacture La Joux-Perret SA; | 发明人 | NOURISSON, Sylvain; | ||||
摘要 | |||||||
权利要求 | |||||||
说明书全文 | La présente invention se rapporte au domaine de l'horlogerie mécanique. Elle concerne, plus particulièrement, une pièce d'horlogerie comportant :
Dans une application particulièrement avantageuse, l'invention concerne une pièce d'horlogerie telle que mentionnée ci-dessus, comprenant un mécanisme supplémentaire susceptible de fournir une information à afficher en regard de la tige de commande. Particulièrement, ce mécanisme supplémentaire peut être un mécanisme de chronographe. Parmi les différentes fonctions que peut réaliser une montre, le chronographe est l'une des plus fréquemment implémentées. Comme chacun le sait, un chronographe permet, à la demande, de mesurer et d'afficher un temps chronométré au moyen d'indicateurs dédiés, ceux-ci pouvant être ramenés à zéro sur commande. De nombreux mécanismes et constructions permettent de réaliser cette fonction. Le fameux chronographe 7750, initialement développé par la maison Valjoux, est probablement l'un des calibres les plus robustes et performants. Il est aujourd'hui intégré dans de nombreuses montres. Dans sa version d'origine, la seconde du temps chronométré est indiquée par une grande aiguille au centre du mouvement. Il comporte un compteur des minutes du temps chronométré à 12H, un compteur des heures du temps chronométré à 6H et une petite seconde à 9H. La date peut être affichée à 3H. Dans sa version 7753, le mouvement comporte les mêmes indications que proposé précédemment. Toutefois, le compteur des minutes est dévié pour indiquer la minute du temps chronométré à 3H et non à 12H. La date est affichée dans un guichet à 4H. De manière conventionnelle, le remontage du mouvement et la correction de l'heure est effectué par la tige de commande située à 3H. Habituellement, dans une position tirée de la tige de commande, un mécanisme de tirette et de pignon baladeur permet d'effectuer également la correction de la date. Ce pignon baladeur comporte, à un premier niveau, un pignon agencé pour interagir avec le mécanisme d'affichage de la date et, à un deuxième niveau, une roue agencée pour interagir avec le train d'affichage de l'heure. Hors, dans un mécanisme tel que mentionné ci-dessus pour le calibre 7753, l'emplacement de l'aiguillage du compteur situé à 3H ne laisse pas une place suffisante pour permettre d'intégrer dans le mouvement un mécanisme de tirette et de pignon baladeur conventionnel. Cet inconvénient pourrait être résolu notamment en réhaussant l'aiguillage du compteur situé à 3H, ce qui augmente l'épaisseur de manière relativement importante, dans des dimensions qui rendent le mouvement emboité difficile à porter et nécessite de produire des boites spécifiques. Une autre manière de résoudre ce problème consiste à utiliser un correcteur supplémentaire, agissant à un autre endroit du mouvement sur l'anneau de quantième. Cependant, outre le fait que cela complique la réalisation de la boite, qui doit comporter une ouverture supplémentaire pour l'agencement du correcteur, il est relativement peu élégant et peu technique de devoir faire la correction au moyen d'un correcteur supplémentaire et non pas directement par la tige de commande, ce à quoi les utilisateurs sont généralement habitués. On connaît également du document La présente invention a pour but de résoudre ces inconvénients en proposant une pièce d'horlogerie munie d'un système de correction de l'heure et du quantième particulièrement compact. L'un des buts poursuivis par l'invention est d'offrir un mouvement muni d'un mécanisme de chronographe comportant trois compteurs (dont un pour l'affichage de la seconde du temps courant) et une indication de la date, comportant une correction de l'heure et de la date par la tige de commande, qui n'augmente pas l'épaisseur du mouvement. Les boites utilisées pour un mouvement à deux compteurs ou sans date, peuvent ainsi être utilisées directement, sans autre modification. De façon plus précise, l'invention concerne une pièce d'horlogerie comportant :
La tige de commande est connectée cinématiquement au train d'affichage de l'heure ou au mécanisme d'affichage de la date, par un premier mobile porté par une première bascule, ledit premier mobile étant agencé pour être entraîné par la tige de commande, et par un deuxième mobile porté par une deuxième bascule. En outre, la deuxième bascule peut évoluer entre une première position dans laquelle la roue du deuxième mobile est reliée cinématiquement avec le train d'affichage, et une deuxième position dans laquelle l'étoile du deuxième mobile est reliée cinématiquement avec le mécanisme d'affichage de la date. La position de la deuxième bascule est définie par la coopération entre les premiers et deuxième mobiles. Dans un mode de réalisation préféré, le deuxième mobile comporte une roue maintenue en prise avec ledit premier mobile, et une étoile. Lorsque la deuxième bascule est dans sa première position, la roue du deuxième mobile est reliée cinématiquement avec le train d'affichage. Lorsque la deuxième bascule est dans sa deuxième position, l'étoile du deuxième mobile est reliée cinématiquement avec le mécanisme d'affichage de la date. Pour le positionnement de la deuxième bascule, la roue du deuxième mobile est maintenue en prise avec un pignon du premier mobile, par l'intermédiaire de l'action d'un organe ressort agissant sur la deuxième bascule. Par ailleurs, la position de la première bascule est définie par la position de la tige de commande. De manière avantageuse, la roue du deuxième mobile et le pignon du premier mobile sont maintenus engagés en fond de denture. A cet effet, la roue du deuxième mobile et ledit pignon du premier mobile présentent des dentures dont les dents présentent un profil concentrique. Plus particulièrement, chaque extrémité de dent définit une surface concentrique par rapport au centre de la roue ou du pignon. En outre, chaque dent est séparée par un interstice permettant l'insertion de la surface d'une dent de l'autre denture. De préférence, le profil de la surface et le profil de l'interstice sont complémentaires. Le pignon du premier mobile, la roue du deuxième mobile et le rouage du train d'affichage de l'heure destiné à être relié à ladite roue du deuxième mobile, sont positionnés sur un même niveau et, lorsque la tige est dans sa première position, le pignon du premier mobile engrène directement avec la roue du deuxième mobile, cette dernière engrenant directement avec ledit train d'affichage de l'heure. Selon un mode de réalisation préféré, l'étoile de la deuxième bascule est reliée cinématiquement avec le mécanisme d'affichage de la date par l'intermédiaire d'un renvoi présentant une forme d'étoile munie d'un nombre pair de bras, un bras sur deux étant partiellement tronqué, de manière à ce que chaque bras puisse recevoir de l'énergie de l'étoile de la deuxième bascule, seuls les bras entiers pouvant transmettre de l'énergie au mécanisme d'affichage de la date. La présente invention trouve particulièrement à s'appliquer dans une pièce d'horlogerie qui comprend un mécanisme supplémentaire susceptible de fournir une information à afficher en regard de la tige de commande. Le mécanisme supplémentaire peut comporter un mobile d'affichage dont l'axe est superposé avec le premier mobile et dont la planche est située entre l'étoile et la roue du deuxième mobile. De manière particulièrement avantageuse, le mécanisme supplémentaire est un mécanisme de chronographe et l'information à afficher est une information relative au temps chronométré. Il est réservé la possibilité de revendiquer de manière indépendante :
D'autres détails de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence au dessin annexé dans lequel :
La description qui suit est faite en référence à l'exemple particulier qui fait l'objet des figures annexées, dans lequel l'invention est mise en oeuvre dans une pièce d'horlogerie munie d'un mécanisme de chronographe. Cette application est effectivement très avantageuse et offre ainsi une solution élégante à un problème posé de longue date, en particulier aux manufactures produisant des calibres de type Valjoux 7750. Toutefois, l'invention n'est pas limitée à une implémentation dans un mécanisme de type chronographe et peut s'appliquer de manière générale à une pièce d'horlogerie munie d'un train d'affichage de l'heure et d'un mécanisme d'affichage de la date. Sur la La pièce d'horlogerie proposée comprend également un mécanisme d'affichage de la date, prenant la forme, dans cet exemple, d'un anneau de quantième 12, monté à rotation de manière concentrique au mouvement et doté d'une denture intérieure 12a. La pièce d'horlogerie comporte encore une tige de commande 14 accessible de l'extérieur de la pièce d'horlogerie. De manière connue, cette tige est montée à rotation au travers de la boite de montre. Elle est également mobile en translation. Elle coopère avec une tirette 16 qui, en fonction de la position longitudinale de la tige, déplace un pignon coulant 18 également monté sur la tige de commande 14. La pièce d'horlogerie comporte un premier mobile 20 porté par une première bascule 22. Ce premier mobile 20 comprend, disposés coaxialement et solidairement, une roue 20a dont la denture est positionnée et dimensionnée de manière à engrener avec le pignon coulant 18, et un pignon 20b. De manière avantageuse et comme le montrent particulièrement les Un premier ressort 24 est agencé de manière à exercer sur la première bascule 22 une force tendant à maintenir la roue 20a du premier mobile 20, en prise avec le pignon coulant 18. Une butée 26 limite toutefois la position de la première bascule 22, permettant ainsi à la tige d'être en position de remontage, c'est-à-dire en position non tirée, sans que le pignon coulant 18 entraîne le premier mobile 20. Ainsi, lorsque la tige est dans l'une quelconque de ses positions tirées, le premier mobile 20 est agencé pour être entraîné par la tige de commande 14. On peut également voir que la pièce d'horlogerie comprend un deuxième mobile 28 porté par une deuxième bascule 29. Ce deuxième mobile 28 comprend, disposés coaxialement et solidairement, une roue 28a et une étoile 28b. Un deuxième ressort 30 est agencé de manière à exercer sur la deuxième bascule 29 une force tendant à maintenir la roue du deuxième mobile 28, en prise avec le pignon 20b du premier mobile 20. De préférence, la roue 28a du deuxième mobile 28 et le pignon 20b du premier mobile 20 sont maintenus engagés en fond de denture. Ainsi l'entraxe de ces deux éléments est maintenu constant, ainsi que la qualité de leur coopération. Par "fond de denture", on entend qu'il n'y a pas de sûreté radiale, qui est définie comme étant le jeu entre la pointe des dents de la roue et le noyau du pignon. A cet effet, la roue 28a du deuxième mobile 28 comprend une denture 28c identique à celle du pignon 20b du premier mobile 20. De manière avantageuse, le profil de ladite surface et le profil dudit interstice sont sensiblement conjugués. Plus précisément, lors de la rotation du pignon 20b et de la roue 28a, on a successivement le profil de la surface d'une dent du pignon 20b qui reste sensiblement en contact avec le profil de l'interstice de la roue 28a, puis le profil de la surface d'une dent de la roue 28a qui reste sensiblement en contact avec le profil de l'interstice du pignon 20b. Grâce au fait que les dents 20c et 28c sont à profil concentrique, on évite tout blocage malgré l'absence de sûreté radiale. De plus, selon un avantage procuré par la construction selon l'invention, la position de la deuxième bascule 29 est définie par la coopération entre lesdits premier 20 et deuxième 28 mobiles. Contrairement aux constructions connues, la deuxième bascule 29 n'est pas positionnée par un appui sur un levier ou une autre bascule. Ceci garantit également le maintien constant de l'entraxe entre les premier et deuxième mobiles. Lorsque la tige est en position "Heure", permettant de corriger l'heure, et représentée à la Dans cette configuration, comme mentionné ci-dessus, la roue du deuxième mobile 28 engrène directement avec le pignon du premier mobile 20. Mais la roue du deuxième mobile 28 engrène également directement avec le train d'affichage de l'heure, selon l'exemple, avec la roue des heures de la minuterie. La tige de commande 14 est ainsi connectée cinématiquement au train d'affichage de l'heure. L'actionnement en rotation de la tige de commande 14 permet donc de corriger cet affichage. De manière avantageuse, on notera que le pignon du premier mobile 20, la roue du deuxième mobile 28 et le rouage du train d'affichage de l'heure destiné à être relié à ladite roue du deuxième mobile 28, sont positionnés sur un même niveau, optimisant l'épaisseur occupée. Il est à relever, comme on le comprendra mieux par la suite, que, dans cette position, la tige de commande 14 n'est pas reliée cinématiquement avec le mécanisme d'affichage de la date. Lorsque la tige est en position "Date", permettant de corriger la date, représentée aux Dans cette configuration, la roue 28a du deuxième mobile 28 n'est plus en prise avec le train d'affichage de l'heure. L'étoile du deuxième mobile 28 se trouve reliée cinématiquement avec le mécanisme d'affichage de la date. Cette liaison cinématique est obtenue par l'intermédiaire d'un renvoi 32 présentant une forme d'étoile munie d'un nombre pair de bras. Un bras sur deux 32a est partiellement tronqué. Ainsi, chaque bras peut recevoir de l'énergie fournie par l'étoile de la deuxième bascule 29, mais seuls les bras entiers 32b peuvent transmettre de l'énergie au mécanisme d'affichage de la date, typiquement en actionnant la denture intérieure 12a de l'anneau de quantième 12, comme on peut le voir sur la De manière plus précise, les bras tronqués de l'étoile sont tels que la différence entre leur sommet et la circonférence de base est sensiblement égale à la moitié de la différence entre le sommet d'un bras non tronqué et la circonférence de base. Les extrémités des bras tronqués sont arrondies et ne présentent pas d'angle vif. Le renvoi 32 est nombré de sorte que seuls les bras non tronqués coopèrent avec les dents de l'anneau de quantième 12, tandis que tous les bras, tronqués ou non, reçoivent de l'énergie. Toutefois, grâce au fait que les bras non utiles sont tronqués, tout risque de collision ou de blocage entre le renvoi 32 et l'anneau de quantième 12 est évité, comme on peut le voir sur la On relèvera que, en position "Heure", l'étoile 28b du deuxième mobile 28 n'embraye pas avec le renvoi 32, comme on peut le constater particulièrement sur la Ainsi, le dispositif décrit ci-dessus permet de réduire la hauteur et, de manière plus générale, l'encombrement des différents éléments intervenant dans la correction de l'affichage de l'heure ou de la date. Par conséquent, il est possible de combiner ce dispositif de correction avec l'affichage d'une information supplémentaire, fournie par un mécanisme supplémentaire que comprend la pièce d'horlogerie. De manière avantageuse, cette information supplémentaire peut être affichée dans un sous-cadran ou par un organe indicateur monté pivotant en regard de la tige de commande 14, soit, en général, à 3H. Dans l'exemple particulièrement avantageux de la description, le mécanisme supplémentaire est un mécanisme de chronographe. De manière usuelle, on peut afficher la minute du temps chronométré dans un compteur situé à 3H. On pourrait également disposer un compteur d'heure ou trente minutes à cet endroit. Pour afficher cette information, un mobile d'affichage 34 est entraîné par le mécanisme supplémentaire. L'axe 34a de ce mobile d'affichage 32 est superposé avec le premier mobile 20. Il pivote entre deux ponts 36, dont l'un peut être situé dans le plan du pignon 20b du premier mobile 20, l'axe 34a du mobile d'affichage étant situé en dehors de l'axe du premier mobile 20. Pour optimiser la compacité de l'ensemble, la planche 34b du mobile d'affichage 34 est située entre la roue 28a et l'étoile 28b du deuxième mobile 28. Grâce à cette configuration, le mobile d'affichage 34 peut porter un organe indicateur qui, sur le cadran, est positionné à 3H, à l'endroit habituel pour un chronographe ne comportant pas d'affichage de la date, ou dont celle-ci est corrigée par un correcteur. Naturellement, on pourrait reprendre cet agencement pour afficher d'autres informations qu'un temps chronométré, par exemple, un deuxième fuseau horaire ou une phase de lune. La description qui précède a été donnée à titre d'illustration de l'invention et n'est pas limitative. Seules les revendications délimitent la portée de l'invention. |