MECANISME D'ENTRAINEMENT INSTANTANE POUR MOUVEMENT HORLOGER

申请号 EP12717214.6 申请日 2012-03-23 公开(公告)号 EP2689298A1 公开(公告)日 2014-01-29
申请人 Pequignet S.A.; 发明人 Tran, Huy Van; PEREZ, Ludovic;
摘要 An instantaneous driving mechanism for a timepiece movement is disclosed. The driving mechanism may include a mobile comprising a first wheel driven by a driving member of the timepiece movement and configured to drive rotation of a first cam of the mobile. The driving mechanism may also include a lever mounted pivotally on at least one frame element of the timepiece movement, the lever being configured to cooperate with the mobile in order to be moved and to cooperate with a counter of the timepiece movement to increment the counter by instantaneous pulses. The first cam may be coaxial with the first wheel and have a periphery of varying radius. In addition, the first cam may be configured to cooperate with a nose carried by a first arm of the lever and to move the first arm progressively away from the center of the mobile.
权利要求
Mécanisme d'entraînement instantané pour mouvement horloger comportant un mobile (2, 102) et un levier (6, 106) destinés à être montés pivotants sur au moins un élément de bâti du mouvement horloger, ledit levier étant agencé pour coopérer, d'une part, avec ledit mobile pour être déplacé et, d'autre part, avec un compteur (8, 13) du mouvement horloger, dans le but de l'incrémenter au moyen d'impulsions instantanées, ledit mobile (2, 102) comprenant une première roue (4, 104), destinée à être entraînée à partir d'un organe d'entraînement (1) du mouvement horloger et, agencée pour entraîner en rotation une première came (28, 128) dudit mobile, coaxiale à ladite première roue (4, 104) et, présentant une périphérie de rayon variable agencée pour coopérer avec un bec (61 , 161) porté par un premier bras (7, 107) dudit levier et l'éloigner progressivement du centre dudit mobile (2, 102) lorsque ce dernier tourne dans un premier sens de rotation, avant de le laisser chuter, sous l'effet de l'action de moyens élastiques (22, 122), lorsque ledit bec (61 , 161) se déplace depuis un point de ladite périphérie correspondant au rayon le plus grand sur un point de la périphérie correspondant au rayon le plus faible, caractérisé en ce que ledit mobile (2, 102) comprend un organe de sécurité (38, 138), coaxial à ladite première roue (4, 104) et, agencé pour coopérer avec ledit levier (6, 106) pour éloigner ledit premier bras (7, 107) du centre dudit mobile lorsque ce dernier tourne dans le second sens de rotation et permettre audit bec (61 , 161) de passer dudit point correspondant au rayon le plus faible vers ledit point correspondant au plus grand rayon.
Mécanisme selon la revendication 1 , caractérisé en ce que ledit organe de sécurité (38, 138) présente une liaison cinématique (40, 44, 47, 140, 144, 147) avec ladite première came (28, 128) telle qu'ils sont mobiles angulairement l'un par rapport à l'autre entre des première et seconde positions angulaires relatives, une première, associée audit premier sens de rotation et dans laquelle ledit bec (61 , 161) coopère avec ladite came (28, 128) pour définir la position dudit levier (6, 106), et au moins une seconde, associée audit second sens de rotation et dans laquelle ledit organe de sécurité (38, 138) coopère avec ledit levier (6, 106) pour définir sa position. Mécanisme selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit organe de sécurité (38, 138) comporte une planche coaxiale à ladite première came (28, 128) et présentant une pente (39, 139) à sa périphérie, inclinée par rapport à la direction radiale et s'étendant entre des points correspondant respectivement au rayon le plus faible et au rayon le plus grand de ladite planche, cette dernière et ladite première came (28, 128) étant rendues solidaires l'une de l'autre en rotation par l'intermédiaire d'un organe élastique (47, 147) agencé de manière à permettre leur mobilité angulaire relative entre lesdites première et seconde positions.
Mécanisme selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit mobile (2, 102) comporte une goupille (44, 144) solidaire de l'un des éléments parmi ladite première came (28, 128) et ledit organe de sécurité (38, 138), et dont une portion est agencée dans une fente (40, 140), de longueur prédéfinie, ménagée dans l'autre desdits éléments pour définir lesdites deux positions angulaires relatives.
Mécanisme selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit organe élastique (47, 147) présente une base (45, 145) solidaire en rotation de celui desdits éléments comportant ladite fente (40, 140) et un doigt (48, 49, 148, 149) agencé pour coopérer avec ladite goupille (44, 144) pour tendre à positionner ladite première came (28, 128) et ledit organe de sécurité (38, 138) en direction de ladite première position angulaire relative.
Mécanisme selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit levier (6) comporte un premier doigt rétractable (63) agencé pour agir au moins indirectement sur ledit premier compteur (8) et lui transmettre lesdites impulsions, ledit levier (6) comportant en outre un dispositif de rétractation (65, 68, 70) commandé par ledit mobile (2) et agencé pour agir sur ledit premier doigt rétractable (63) et, d'une part, le déplacer de telle manière qu'il est situé hors de portée dudit premier compteur (8) pendant la phase au cours de laquelle ledit premier bras (7) est éloigné du centre dudit mobile et, d'autre part, le libérer préalablement à la chute dudit levier (6) de telle manière qu'il peut transmettre une impulsion audit premier compteur. Mécanisme selon les revendications 3 et 6, caractérisé en ce que ledit dispositif de rétractation (65, 68, 70) comporte un palpeur (68) monté pivotant sur ledit levier (6) et agencé pour coopérer, d'une part, avec la périphérie de la planche dudit organe de sécurité (38), celle-ci présentant un rayon croissant depuis ledit point de rayon le plus faible jusqu'audit point de rayon le plus grand, et, d'autre part, au moins indirectement avec ledit premier doigt rétractable (63).
. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit levier (106) comporte un doigt rétractable (174) agencé pour agir au moins indirectement sur un compteur (13) et lui transmettre lesdites impulsions, le mécanisme comportant en outre un dispositif de rétractation (170, 206, 210, 212) agencé pour agir sur ledit doigt rétractable (174) et, d'une part, le déplacer de telle manière qu'il est situé hors de portée dudit compteur (13) pendant la phase au cours de laquelle ledit premier bras (107) est éloigné du centre dudit mobile (102) et, d'autre part, le libérer préalablement à la chute dudit levier (106) de telle manière qu'il peut transmettre une impulsion audit compteur.
. Mécanisme selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit dispositif de rétractation (170, 206, 210, 212) comporte un organe de guidage (210), solidaire dudit doigt rétractable (174) et, agencé pour coopérer avec une goupille fixe (212) suivant un chemin prédéfini en réponse au déplacement dudit levier (106).
0. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisé en ce que ledit levier (6, 106) comporte un second bras (12, 1 12) portant un doigt rétractable supplémentaire (74, 163) agencé pour coopérer avec un second compteur (8, 13) du mouvement horloger, dans le but de l'incrémenter au moyen d'impulsions instantanées sensiblement simultanées à celles agissant sur ledit premier compteur (8, 13), ledit dispositif de rétractation (65, 68, 70, 170, 206, 210, 212) étant agencé pour agir également sur ledit second doigt rétractable (74, 163) et, d'une part, le déplacer de telle manière qu'il est situé hors de portée dudit second compteur (8, 13) pendant la phase au cours de laquelle ledit premier bras (7, 107) est éloigné du centre dudit mobile (2, 102) et, d'autre part, le libérer préalablement à la chute dudit levier (6, 106) de telle manière qu'il peut transmettre une impulsion audit second compteur (8, 13). Mécanisme selon la revendication 10, caractérisé en ce que ledit dispositif de rétractation (65, 68, 70, 170, 206, 210, 212) comporte une bascule (70, 170) montée pivotante sur ledit levier (6, 1 06) et présentant des première et seconde extrémités ( 7 1 , 72, 171 , 172) agencées pour coopérer respectivement avec ledit doigt rétractable (63, 174) et avec ledit doigt rétractable supplémentaire (74, 163), de telle manière qu'une rotation de l'un entraîne une rotation de l'autre par l'intermédiaire de ladite bascule.
说明书全文

Description

MÉCANISME D'ENTRAÎNEMENT INSTANTANÉ POUR

MOUVEMENT HORLOGER

Domaine technique

[0001 ] La présente invention concerne un mécanisme d'entraînement instantané pour mouvement horloger comportant un mobile et un levier destinés à être montés pivotants sur au moins un élément de bâti du mouvement horloger. Plus précisément, le levier est agencé pour coopérer, d'une part, avec le mobile pour être déplacé et, d'autre part, avec un compteur du mouvement horloger, dans le but de l'incrémenter au moyen d'impulsions instantanées. Par ailleurs, le mobile comprend une première roue, destinée à être entraînée à partir d'un organe d'entraînement du mouvement horloger et, agencée pour entraîner en rotation une première came du mobile, coaxiale à la première roue et, présentant une périphérie de rayon variable. Cette dernière est agencée pour coopérer avec un bec porté par un premier bras du levier et l'éloigner progressivement du centre du mobile lorsque ce dernier tourne dans un premier sens de rotation, avant de le laisser chuter, sous l'effet de l'action de moyens élastiques, lorsque le bec se déplace d'un point de la périphérie correspondant au rayon le plus grand vers un point de la périphérie correspondant au rayon le plus faible.

Etat de la technique

[0002] Des dispositifs de ce type ont déjà été divulgués, comme par exemple dans la demande de brevet EP 1406131 A1 , qui décrit un mécanisme horloger agencé pour entraîner, par sauts instantanés successifs, des disques d'affichage des heures et des minutes courantes.

[0003] A cet effet, ce mécanisme comporte, pour chacune de ces deux unités de temps à afficher, un mobile comprenant une roue d'entraînement et une came coaxiale à cette roue et présentant une périphérie de rayon variable, plus précisément en dents de scie. La came est solidaire en rotation de la roue d'entraînement, cette dernière étant entraînée à partir d'un rouage de finissage. Un levier pivotant est agencé pour coopérer d'une part avec la came, par l'intermédiaire d'un bec, et, d'autre part, avec un compteur de l'unité de temps correspondante, par l'intermédiaire d'une bascule portant un cliquet et avec laquelle il engrène.

[0004] Des moyens élastiques sont prévus pour appliquer le bec en permanence contre la périphérie de la came, ainsi le levier pivote tandis que le bec suit le profil montant d'une dent de scie de la came, avant de chuter lorsque le bec se trouve en regard de la face radiale de cette même dent. La chute du bec, et donc le retour du levier dans sa position la plus proche de la came, entraîne une incrémentation instantanée du compteur de l'unité de temps correspondante.

[0005] Cependant, la Demanderesse expose elle-même, dans la description de la demande, un inconvénient de ce type de mécanisme, à savoir le fait que la came ne peut être entraînée que dans un seul sens de rotation, étant donné l'orientation de ses dents. Ainsi, ce document prévoit un dispositif de correction de l'heure courante agencé de manière à prévenir toute rotation de la came dans le mauvais sens de rotation. Plus précisément, ce dispositif de correction permet de modifier l'heure courante sans faire intervenir les leviers.

[0006] Toutefois, la mise en œuvre d'un tel dispositif de correction n'est pas toujours souhaitable, en particulier lorsque l'information à afficher présente un nombre plus important de valeurs possibles, comme par exemple le quantième. On notera également que l'affichage de certaines informations, comme le quantième par exemple, est généralement commandé à partir des mêmes moyens qui commandent l'affichage de l'heure courante. Dans ce cas, une correction manuelle de l'heure courante peut donner lieu à des dommages au niveau du mécanisme d'entraînement instantané de cette information.

[0007] Le brevet EP 1918792 B1 divulgue un mécanisme correcteur associé à un mécanisme d'entraînement similaire et, permettant de corriger la valeur d'une indication temporelle aussi bien en avant qu'en arrière. Dans ce but, ce mécanisme correcteur comporte une bascule de rappel, agencée à proximité du levier coopérant avec la came pour commander l'affichage de l'indication temporelle, dans le même plan, pour soulever le levier par l'intermédiaire d'un renvoi et placer son bec hors de portée de la périphérie de la came, lorsqu'une correction en arrière est opérée.

Divulgation de l'invention

[0008] Un but principal de la présente invention est de proposer une alternative a ux mouvements horlogers connus présentant un mécanisme de commande d'un affichage sautant instantané, en proposant un tel mécanisme dans lequel à la fois la came avec laquelle coopère le levier peut être entraînée dans les deux sens de rotation, pour prévenir tout dommage lors de corrections manuelles, et présentant un encombrement limité dans le plan du mouvement horloger correspondant.

[0009] A cet effet, la présente invention concerne plus particulièrement un mécanisme d'entraînement instantané du type mentionné plus haut, caractérisé par le fait que le mobile comprend un organe de sécurité, coaxial à la roue d'entraînement et, agencé pour coopérer avec le levier pour éloigner le premier bras du centre du mobile lorsque ce dernier tourne dans le second sens de rotation et permettre au bec de passer du point correspondant au rayon le plus faible vers le point correspondant au plus grand rayon.

[0010] Grâce à ces caractéristiques, le mécanisme d'entraînement selon l'invention permet d'effectuer des corrections rapides de l'information à afficher ou d'une autre information qui lui est liée, notamment en permettant une rotation dans les deux sens de la came commandant les impulsions transmises par le levier au premier compteur.

[001 1] De manière préférée, l'organe de sécurité présente une liaison cinématique avec la première came telle qu'ils sont mobiles angulairement l'un par rapport à l'autre entre des prem ière et seconde positions angulaires relatives. Une première de ces positions angulaires relatives est associée au premier sens de rotation tandis que le bec coopère avec la came pour définir la position du levier. Au moins une autre position est associée au second sens de rotation tandis que l'organe de sécurité coopère avec le levier pour définir la position de ce dernier.

[0012] Plus précisément, l'organe de sécurité peut comporter une planche, coaxiale à la première came et, présentant une pente à sa périphérie, inclinée par rapport à la direction radiale et s'étendant entre des points correspondant respectivement au rayon le plus faible et au rayon le plus grand de la planche. Dans ce cas, la planche et la première came sont avantageusement rendues solidaires l'une de l'autre en rotation par l'intermédiaire d'un organe élastique agencé de manière à permettre leur mobilité angulaire relative entre les première et seconde positions.

[0013] On peut alors avantageusement prévoir que le mobile comporte une goupille solidaire de l'un des éléments parmi la première came et l'organe de sécurité, et dont une portion est agencée dans une fente, de longueur prédéfinie, ménagée dans l'autre des éléments pour définir les deux positions angulaires relatives. Le mobile peut en outre comporter un organe élastique présentant une base solidaire en rotation de celui des éléments comportant la fente et un doigt agencé pour coopérer avec la goupille pour tendre à positionner la première came et l'organe de sécurité en direction de la première position angulaire relative.

[0014] Grâce aux caractéristiques qui précèdent, la came et l'organe de sécurité sont commandés l'un relativement à l'autre, en fonction du sens de rotation du mobile, de telle manière que celui de ces deux éléments capable d'écarter le levier agit sur ce dernier si nécessaire.

[0015] Selon un premier m ode de réalisation préféré, le levier comporte un premier doigt rétractable agencé pour agir au moins indirectement sur le premier compteur et lui transmettre les impulsions, le levier comportant en outre un dispositif de rétractation commandé par le mobile et agencé pour agir sur le premier doigt rétractable et, d'une part, le déplacer de telle manière qu'il est situé hors de portée du premier compteur pendant la phase au cours de laquelle le premier bras du levier est éloigné du centre du mobile et, d'autre part, le libérer préalablement à la chute du levier de telle manière qu'il peut transmettre une impulsion au premier compteur.

[0016] De manière avantageuse, le dispositif de rétractation peut comporter un palpeur monté pivotant sur le levier et agencé pour coopérer, d'une part, avec la périphérie de la planche de l'organe de sécurité, cel le-ci présentant un rayon croissant depuis le point de rayon le plus faible jusqu'au point de rayon le plus grand, et, d'autre part, au moins indirectement avec le doigt rétractable.

[0017] Grâce à ces caractéristiques, le doigt actionnant le compteur n'entre pas au contact de ce dernier lors de la phase au cours de laquelle il se positionne en amont par rapport à celui-ci, préservant ainsi la bonne marche du mouvement horloger correspondant.

[0018] Selon un second mode de réalisation préféré, le doigt rétractable peut être solidaire d'un organe de guidage agencé pour coopérer avec une goupille fixe, en particulier logée dans un élément de bâti du mouvement horloger correspondant. Dans ce cas, la coopération de l'organe de guidage avec la goupille présente un chemin prédéfini en fonction des déplacements du levier. Ce dernier comporte en outre un organe élastique agencé pour définir une position au repos de l'organe de guidage en référence au levier et, exerçant sur lui une force contribuant à définir le chemin prédéfini.

[0019] Le mécanisme selon l'invention peut avantageusement être mis en œuvre pour incrémenter, de manière instantanée, un second compteur du mouvement horloger. Ainsi, on peut prévoir que le levier comporte un second bras agencé pour coopérer avec le second compteur du mouvement horloger, dans le but de l'incrémenter au moyen d'impulsions instantanées sensiblement simultanées à celles agissant sur le premier compteur.

[0020] Dans ce cas, le levier peut comporter un second doigt rétractable agencé pour agir au moins indirectement sur le second compteur et lui transmettre les impulsions, le dispositif de rétractation étant agencé pour agir également sur le second doigt et, d'une part, le déplacer de telle manière qu'il est situé hors de portée du second compteur pendant la phase au cours de laquelle le premier bras du levier est éloigné du centre du mobile et, d'autre part, le libérer préalablement à la chute du levier de telle manière qu'il peut transmettre une impulsion au second compteur.

[0021 ] Le dispositif de rétractation peut également comporter une bascule montée pivotante sur le levier et, présentant des première et seconde extrémités agencées pour coopérer respectivement avec les premier et second doigts rétractables. Ainsi, la rétractation de l'un des doigts entraîne celle de l'autre.

[0022] On pourra par exemple mettre en œuvre le mécanisme selon la présente invention pour commander simultanément des affichages par sauts instantanés du quantième et du jour de la semaine.

Brève description des dessins

[0023] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée de modes de réalisation préférés qui suit, faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs et dans lesquels:

[0024] - la figure 1 représente une vue de face simplifiée d'un mécanisme d'entraînement instantané pour mouvement horloger selon un premier mode de réalisation préféré de la présente invention;

[0025] - la figure 2 représente une vue en perspective éclatée d'un premier organe du mécanisme de la figure 1 ;

[0026] - la figure 3a représente une vue en perspective d'une première face d'un second organe du mécanisme de la figure 1 ;

[0027] - la figure 3b représente une vue en perspective de la seconde face du second organe de la figure 3a;

[0028] - les figures 4a, 4b, 4c et 4d représentent la cinématique de fonctionnement du mécanisme de la figure 1 , dans un premier sens de rotation, dans une même vue de face simplifiée;

[0029] - les figures 5a, 5b, 5c, 5d et 5e représentent la cinématique de fonctionnement du mécanisme de la figure 1 , dans un second sens de rotation, dans une même vue de face simplifiée;

[0030] - la figure 6 représente une vue de face simplifiée du mécanisme d'entraînement instantané de la figure 1 , dans un premier mode de fonctionnement spécifique;

[0031] - la figure 7 représente une vue de face simplifiée du mécanisme d'entraînement de la figure 1 , dans un second mode de fonctionnement spécifique; [0032] - la figure 8 représente une vue en perspective éclatée d'un organe équivalent à celui de la figure 2 selon un second mode de réalisation de la présente invention;

[0033] - la figure 9a représente une vue en perspective d'une première face d'un organe équivalent à celui des figures 3a et 3b selon le second mode de réalisation de la présente invention;

[0034] - la figure 9b représente une vue en perspective de la seconde face de l'organe de la figure 9a;

[0035] - les figures 10a, 10b, 10c, 10d, 10e, 10f, 10g, 10h et 10i représentent la cinématique de fonctionnement du mécanisme selon le second mode de réalisation préféré, dans un premier sens de rotation, dans une même vue de face simplifiée, et

[0036] - la figure 1 1 représente une vue de face d'un détail de construction selon une variante de réalisation de la présente invention.

Mode(s) de réalisation de l'invention

[0037] La figure 1 représente une vue de face simplifiée d'un mécanisme d'entraînement instantané pour mouvement horloger selon un premier mode de réalisation préféré de la présente invention. Plus précisément, le mécanisme représenté est destiné à commander l'affichage du quantième, sous forme de grande date, ainsi que du jour de la semaine.

[0038] A cet effet, le mécanisme comporte un rouage de finissage, reliant une base de temps à un organe moteur conventionnels (non représentés) et, entraînant une roue des heures 1 en rotation, à raison d'un tour complet toutes les 12 heures, à titre indicatif non limitatif.

[0039] La roue des heures 1 est reliée cinématiquement à un mobile 2 du mécanisme d'entraînement selon l'invention par l'intermédiaire d'un jeu de renvois 3, agencé en prise avec une première roue dentée 4 du mobile 2, de telle manière que cette dernière effectue un tour complet sur elle-même en 24 heures.

[0040] Le mobile 2 coopère avec un levier 6, d'une manière qui sera décrite en détail plus loin, pour incrémenter, instantanément et de manière sensiblement simultanée, les compteurs du quantième et du jour de la semaine toutes les 24 heures. [0041] Le levier 6 comporte un premier bras 7 destiné à incrémenter un premier compteur des jours de la semaine 8 en transmettant des impulsions à un pignon 9, à sept dents, solidaire d'un disque 10 d'affichage des jours de la semaine.

[0042] Le levier 6 comporte par ailleurs un second bras 12 destiné à incrémenter un second compteur de quantième 13 en transmettant des impulsions à une roue 14 de commande à deux étages, destinée à commander les déplacements de deux pignons 15 et 16, respectivement solidaires de disques des unités et des dizaines de quantième, pour réaliser un affichage de type grande date conventionnel.

[0043] Des ressorts sautoirs 18, 19, 20 et 21 sont prévus, de manière connue, pour assurer un bon positionnement angulaire des disques et de la roue de commande.

[0044] On notera également qu'un ressort 22 est formé intégralement avec le levier 6 pour assurer sa bonne coopération avec le mobile 2. Ce ressort 22 est disposé en appui contre une came 24, maintenue sur un élément de bâti du mouvement horloger au moyen d'une vis 25. La périphérie de la came 24 présente une succession de segments plus ou moins distants du centre de la came. La précontrainte que présente le ressort 22 peut ainsi être ajustée en fonction du segment contre lequel il est disposé en appui.

[0045] La figure 2 représente une vue en perspective éclatée du mobile 2 selon un premier mode de réalisation préféré de la présente invention.

[0046] La première roue dentée 4 est solidaire d'un canon 27 sur lequel sont engagés une came 28, un organe élastique 29 et une planche de retenue 30. L'axe central creux du canon est destiné à être engagé sur un tenon porté par un élément de bâti du mouvement horloger pour y monter le mobile à pivot.

[0047] Le canon 27 présente un méplat 32 avec lequel coopèrent des ouvertures 33, 34 de forme complémentaire ménagées dans l'organe élastique 29 et la planche de retenue 30. Par cette coopération, le canon 27, l'organe élastique 29 et la planche de retenue 30 sont solidaires en rotation. [0048] Par ailleurs, le canon 27 présente un épaulement 36 définissant une surface de guidage radial pour la came 28, montée sur le canon en étant libre de tourner par rapport à ce dernier.

[0049] Le canon 27 porte également un organe de sécurité 38 dont le fonctionnement sera exposé plus loin. L'organe de sécurité est solidaire du canon, et donc de la roue dentée 4, en rotation.

[0050] L'organe de sécurité comporte une planche dont la périphérie présente un rayon variable, plus précisément ici, dont le rayon croît sensiblement continûment entre un rayon le plus faible et un rayon le plus grand. Une pente inclinée 39 par rapport à la direction radiale définit la jonction entre les points de rayon le plus faible et le plus grand. L'organe de sécurité comprend par ailleurs une fente 40 s'étend sensiblement suivant une trajectoire circulaire.

[0051] La came 28 vient se positionner sur le canon 27 en étant adjacente à l'organe de sécurité 38. Elle présente également une périphérie de rayon variable, plus précisément ici, en ayant son rayon qui croît sensiblement continûment entre un rayon le plus faible et un rayon le plus grand. La jonction 42 entre les points de rayon le plus grand et de rayon le plus faible présente une courbure située entre la région de la périphérie correspondant aux rayons les plus importants et le centre de la came, de manière à définir une interruption brutale de la périphérie après le point de rayon le plus grand en direction du point de rayon le plus faible.

[0052] En outre, la came 28 porte une goupille 44 destinée à coopérer avec la fente 40 de l'organe de sécurité, comme cela sera exposé plus loin en détail.

[0053] L'organe élastique 29 comprend une base 45 permettant d'assurer sa tenue sur le canon 27 et à partir de laquelle s'étendent un anneau périphérique 46 et un bras élastique 47, de forme générale sensiblement circulaire. Ce dernier présente deux doigts en formes de griffes 48, 49 orientées en regard l'une de l'autre, à son extrémité libre destinée à coopérer avec la goupille 44 portée par la came 28, pour tendre à la déplacer dans un sens ou dans l'autre à l'intérieur de la fente 40. Lorsque le mobile 2 est assemblé et ne subit pas de contrainte externe, la goupille 44 est libre de se positionner entre les deux griffes 48 et 49.

[0054] La planche de retenue 30 présente la forme générale d'un anneau et comporte deux fenêtres 51 , 52 dont la présence est purement illustrative, leur fonction étant de permettre la visualisation d'un détail du mécanisme selon l'invention en cours de fonctionnement. La fonction principale de la planche de retenue est d'assurer que le bras élastique 47 ne se déforme pas en dehors de son plan de travail.

[0055] Les figures 3a et 3b représentent des vues en perspective des première et seconde faces du levier 6 destiné à coopérer avec le mobile 2 qui vient d'être décrit.

[0056] Le levier 6 comporte un alésage 60 destiné à permettre sa fixation à pivot sur un élément de bâti du mouvement horloger.

[0057] Le premier bras 7 comprend, à proximité de son extrémité libre, un premier bec 61 destiné à coopérer avec la périphérie de la came 28, suivi d'un second bec 62 définissant une première surface de butée pour un premier doigt rétractable 63, monté pivotant sur le premier bras 7 et agencé pour transmettre des impulsions au pignon 9 du compteur des jours de la semaine 8. Une seconde surface de butée 64 est ménagée pour définir une plage de débattement du premier doigt rétractable. Un ressort 65, formé ici d'une pièce avec le levier 6 est prévu pour appliquer une force sur le premier doigt rétractable, par l'intermédiaire d'une extension 66, tendant à le maintenir en butée contre la seconde surface de butée 64.

[0058] Par ailleurs, le premier bras 7 porte également un palpeur 68 destiné à coopérer avec la périphérie de l'organe de sécurité 38 et, monté pivotant sur le premier bras.

[0059] Le levier 6 porte une bascule 70, montée en rotation sur le levier, avec un axe de rotation coaxial à l'alésage 60 et, présentant des premier et second bras 71 , 72 respectivement superposés aux premier et second bras du levier 7, 12.

[0060] L'extrémité libre du premier bras 71 de la bascule est agencée à proximité du palpeur 68 et présente une portion pliée 69 agencée en butée contre l'arrière du palpeur 68, de telle manière que ce dernier entraîne un pivotement de la bascule, simultanément à un pivotement du premier doigt rétractable 63, lorsqu'il pivote. En effet, la portion pliée est agencée de telle manière qu'elle peut exercer sur l'extension 66 une force antagoniste à celle du ressort 65, pour écarter le premier doigt rétractable de la seconde surface de butée 64. L'extrémité libre du second bras 72 de la bascule coopère avec un second doigt rétractable 74 pour le faire pivoter sensiblement simultanément au premier doigt rétractable 63. Des première et seconde surfaces de butée 75, 76 sont ménagées dans le second bras 12 pour limiter la course du second doigt rétractable 74 dans les deux sens de rotation.

[0061] On notera également qu'une surface de butée supplémentaire 77 est ménagée sur le premier bras 7 du levier pour limiter la course du palpeur 68.

[0062] Les figures 4a à 4d représentent la cinématique de fonctionnement du mécanisme d'entraînement instantané selon le premier mode de réalisation de la présente invention, dans un premier sens de rotation, dans une même vue de face simplifiée, similaire à celle de la figure 1. Plus précisément, le premier sens de rotation est ici le sens de fonctionnement normal du mécanisme, c'est-à-dire notamment lorsqu'il est entraîné par le rouage de finissage. Dans un tel mode de fonctionnement, la roue des heures 1 tourne dans le sens de rotation horaire sur les figures 4a à 4d, ce qui correspond à une rotation du mobile 2 dans le sens de rotation antihoraire.

[0063] Partant du rayon le plus faible de la périphérie de la came 28, associé à une heure située immédiatement après minuit d'un jour donné (figure 4d), le bec 61 suit, pendant près de 24 heures, la périphérie de la came 28 jusqu'à la position illustrée sur la figure 4a, qui correspond à une heure juste après minuit, le jour suivant. En effet, la roue 4 étant entraînée dans le sens de rotation anti-horaire, elle entraîne la came 28 dans le même sens par coopération de sa fente 40 avec la goupille 44 portée par la came 28. [0064] Le rayon de la périphérie de la came 28 augmentant progressivement, le levier pivote lentement dans le sens horaire dans le même temps, de telle manière que son premier bras 7 s'éloigne progressivement du centre de la came 28.

[0065] Encore dans le même temps, le palpeur 68 suit la périphérie de l'organe de sécurité 38 dont le rayon, partant de sa valeur sensiblement la plus faible augmente progressivement jusqu'à sa valeur la plus grande, tel qu'illustré sur la figure 4a.

[0066] Le ressort 22 agissant sur le premier bras 7 du levier pour maintenir le bec 61 contre la périphérie de la came 28, l'augmentation du rayon de la périphérie de l'organe de sécurité entraîne le pivotement progressif du palpeur 68. En effet, les forces relatives des ressorts 22 et 65 sont avantageusement choisies de telle manière que l'action du ressort 22 prédomine sur celle du ressort 65.

[0067] Ainsi, lors de la rotation du mobile 2 qui l'a conduit dans sa position de la figure 4a, le pivotement du palpeur 68 a entraîné une rétractation des premier et second doigts rétractables 63 et 74. La pente de croissance du rayon de l'organe de sécurité est choisie de telle manière que les deux doigts rétractables sont suffisamment rétractés pour être hors de portée des compteurs 8 et 13 lorsqu'ils passent devant les dents respectives auxquelles ils vont transmettre la prochaine impulsion. Grâce à une telle précaution, la bonne marche du mouvement horloger n'est pas perturbée par un éventuel contact qui aurait pu intervenir autrement entre chaque doigt rétractable et une dent du mobile avec lequel il coopère.

[0068] Da ns la co nfi gu rati ondela fi gu re 4a , l es doi gts 63 et 74 so nt complètement rétractés, le palpeur étant en appui contre le point de la périphérie de l'organe de sécurité présentant le rayon le plus grand.

[0069] Passant à la configuration de la figure 4b, tandis que le bec 61 poursuit sa course le long de la périphérie de la came 28, le palpeur 68 dépasse le point de rayon le plus grand de l'organe de sécurité et atteint la pente 39 de ce dernier. A cet instant, le palpeur 68 ne subit plus de contrainte hormis celle du ressort 65 qui le fait pivoter contre sa surface de butée 77. [0070] Dans le même temps, les deux doigts rétractables 63 et 74 quittent leur position rétractée en tournant dans le sens horaire sur la figure 4b, pour se préparer à transmettre chacun une impulsion au compteur correspondant.

[0071 ] Lorsqu'un peu plus tard, sensiblement à minuit, le bec 61 franchit le point de rayon le plus grand de la périphérie de la came 28, le levier 6 pivote rapidement dans le sens de rotation anti-horaire, sous l'effet de l'action du ressort 22, ce qui est illustré sur la figure 4c. Dans le même temps, chacun des deux doigts rétractables 63 et 74 entre en contact avec une dent du mobile de compteur correspondant pour le faire tourner d'un pas et incrémenter le compteur.

[0072] La figure 4d illustre la configuration du mécanisme d'entraînement instantané selon la présente invention immédiatement après minuit, soit immédiatement après la chute du levier 6 au niveau de la jonction 42 de la périphérie de la came 28. A cet instant, chacun des compteurs de quantième et des jours de la semaine a été incrémenté.

[0073] Considérant maintenant le cas de figure selon lequel l'utilisateur d'une pièce d'horlogerie incorporant le mécanisme d'entraînement selon la présente invention souhaiterait procéder à une correction des informations affichées. Dans le cas d'une correction du quantième ou du jour de la semaine, un mécanisme de correction rapide spécifique est prévu et sera décrit plus loin. Dans le cas d'une correction de l'heure courante, on notera que toute rotation manuelle, par l'utilisateur, de la roue des heures 1 entraîne également celle du mobile 2, par l'intermédiaire du jeu de renvois 3.

[0074] Ainsi, l'opération de mise à l'heure peut potentiellement donner lieu à des dommages, si aucune mesure de sécurité n'est prise, lorsque la roue des heures 1 est entraînée dans le sens de rotation anti-horaire, du fait des formes respectives du bec 61 et de la came 28.

[0075] Une telle situation ressort de la configuration illustrée sur la figure 4d. Si la roue des heures est entraînée dans le sens de rotation anti-horaire à partir de la position illustrée sur cette figure, impliquant une rotation dans le sens horaire du mobile 2, la jonction 42 de la came 28 vient se positionner en butée contre le bec 61 du levier 6. L'orientation de l'interface de contact entre la jonction 42 et le bec 61 est telle que ce dernier ne peut s'écarter de la came pour permettre à la came de poursuivre sa rotation.

[0076] Les figures 5a à 5e illustrent le fonctionnement de l'organe de sécurité 38 en relation avec le levier 6 pour éviter que des dommages ne soient causés au mécanisme d'entraînement instantané dans un tel cas de figure.

[0077] Lorsque, partant de la configuration de la figure 4d, la roue dentée 4 tourne dans le sens de rotation horaire, la jonction 42 de la came 28 bute contre le bec 61 qui bloque donc la came.

[0078] Toutefois, la roue dentée 4 peut continuer sa course par déplacement de la goupille 44 à l'intérieur de la fente 40 ménagée dans l'organe de sécurité 38, ce qui est visible sur la figure 5a, la came 28 restant immobile.

[0079] Dans le même temps, le palpeur 68 entre en contact avec la pente 39 de l'organe de sécurité, dans une position verrouillée contre sa surface de butée 77. La rotation de l'organe de sécurité 38 entraîne ainsi un glissement du palpeur 68 le long de la pente 39, provoquant un soulèvement du premier bras 7 du levier 6 par rapport au mobile 2.

[0080] A un certain stade, la pointe du bec 61 franchit l'arête définie entre la jonction 42 et le point de rayon le plus grand de la périphérie de la came 28 pour parvenir à la configuration illustrée sur la figure 5b.

[0081] Le palpeur 68 poursuivant sa course le long de la pente 39, il éloigne davantage le premier bras 7 du centre de la came 28 permettant ainsi au bec 61 de franchir l'arête susmentionnée pour présenter la configuration illustrée sur la figure 5c. On constate en comparant les configurations des figures 5b et 5c que la came a légèrement pivoté dans le sens horaire, sous l'effet de l'action du bras élastique 47 sur la goupille 44.

[0082] De manière avantageuse, on peut prévoir que lorsque le palpeur 68 atteint le point de plus grand rayon de l'organe de sécurité 38, le bec 61 est hors de portée de la came 28, notamment dans le but de ménager une marge de sécurité, tel que cela ressort de la configuration illustrée sur la figure 5d. [0083] En outre, lorsque le palpeur dépasse ce point de plus grand rayon, la direction de la force qu'il subit par son contact avec la périphérie de l'organe de sécurité change d'orientation et provoque son pivotement, tel que cela apparaît sur la figure 5e. Ce pivotement permet au premier bras 7 du levier 6 de se rapprocher de la came 28 et de replacer le bec 61 en butée contre la périphérie de cette dernière.

[0084] Au cours de cette opération, l'affichage de l'heure courante est passé d'une position indiquant une heure située peu après minuit à une heure située quelques heures avant minuit.

[0085] Ainsi, dès que le mécanisme d'entraînement se trouve dans la configuration de la figure 5e, l'utilisateur peut se mettre à tourner la roue des heures dans le sens normal, c'est-à-dire le sens de rotation horaire, pour faire repasser l'affichage de l'heure courante à une heure située après minuit. Dans ce cas, la première roue dentée 4 se remet à tourner dans le sens de rotation anti-horaire. Dans un premier temps, la came 28 reste sensiblement immobile, jusqu'à ce que la fente 40 vienne se repositionner en butée contre la goupille 44. Dans ce même temps, le palpeur 68 revient se positionner en regard de la pente 39 et pivote à nouveau dans le sens de rotation anti-horaire sur la figure 5e, de manière à replacer les doigts rétractables 63 et 74 à portée des dentures associées (dans une configuration proche de celle de la figure 4b, mis à part le positionnement relatif de la fente 40 et de la goupille 44).

[0086] Lorsque la fente 40 parvient en butée contre la goupille 44, la came 28 est à nouveau entraînée dans le sens de rotation anti-horaire à partir de la roue 4. Le bec 61 franchit alors rapidement le point de rayon le plus grand de la périphérie de la came 28 pour permettre la chute du levier, sous l'effet de l'action du ressort 22, et l'incrémentation des compteurs de quantième et du jour de la semaine, tel que précédemment décrit en relation avec les figures 4c et 4d.

[0087] Il ressort de ce qui précède que lors du fonctionnement courant du mécanisme d'entraînement selon la présente invention, la position du levier 6 relativement à la came 28 est définie par l'interaction entre le bec 61 et la périphérie de la came. Le mécanisme d'entraînement se comporte de manière similaire lorsque la roue des heures 1 est entraînée manuellement suivant le sens de rotation horaire. Toutefois, lorsque la roue des heures est entraînée manuellement dans le sens de rotation antihoraire, la came et le bec peuvent se retrouver en butée l'un contre l'autre conduisant au blocage de la came et, dans ce cas, l'interaction entre le palpeur 68 et la pente 39 de l'organe de sécurité 38 permet au bec 61 de surmonter la jonction 42, pour passer du point de rayon le plus faible de la périphérie de la came 28 à son point de rayon le plus grand, sans causer de dommage au mécanisme.

[0088] On notera que le fonctionnement du mécanisme selon la présente invention permet de faciliter la mise en place des aiguilles pour un horloger chargé de l'assemblage d'une pièce d'horlogerie correspondante. En effet, la mise en place des aiguilles des heures et des minutes courantes est généralement effectuée lorsque la roue des heures et la chaussée sont disposées dans leur position correspondant à minuit, cette position étant repérable par le saut du compteur de quantième. Ainsi, avec un mécanisme tel que celui qui vient d'être décrit, l'horloger peut chercher grossièrement la position minuit en repérant le saut du levier 6 et mettre en place les aiguilles sans les chasser complètement, dans un premier temps. Il peut alors revenir en arrière en corrigeant manuellement l'heure courante puis changer de sens pour entraîner à nouveau le mécanisme dans le sens normal, de manière plus lente, pour détecter de manière plus précise la position minuit et chasser entièrement les aiguilles. Une telle procédure n'est pas envisageable avec les mécanismes de l'art antérieur qui exigent par conséquent plus de concentration et d'essais de la part de l'horloger en cours de mise en place des aiguilles, ce qui se traduit évidemment par des coûts d'assemblage supérieurs. En effet, pour repositionner le mouvement horloger dans sa configuration correspondant à minuit, l'horloger doit faire faire deux nouveaux tours complets à l'aiguille des heures courantes, avec les mécanismes de l'art antérieur, pour parvenir au même résultat.

[0089] Les figures 6 et 7 représentent, dans des vues de face similaires et simplifiées, le fonctionnement d'un mécanisme de correction rapide du quantième et du jour de la semaine qui peut avantageusement être mis en œuvre en complément au mécanisme d'entraînement qui vient d'être décrit.

[0090] Ce mécanisme de correction rapide comporte une bascule de correction 80 montée pivotante sur un élément de bâti du mouvement horloger, entre au moins une première position neutre (celle illustrée notamment sur la figure 4a), une seconde position de correction du quantième (figure 6) et une troisième position de correction du jour de la semaine (figure 7).

[0091 ] Le mécanisme de correction rapide comporte également un mobile de commande 81 agencé pour définir la position de la bascule à un instant donné, en relation avec l'action d'un ressort 82 agissant sur la bascule 80.

[0092] Le mobile de commande 81 comporte des première et seconde roues dentées, solidaires en rotation et dont seulement une est visible sur les figures, à savoir la première roue d'entraînement 84. La seconde roue, de commande, présente une denture similaire à celle de la première roue à la différence près que son pas est le triple de celui de la première roue, c'est- à-dire qu'elle ne comporte qu'une dent sur trois. On notera que de manière avantageuse, les deux roues peuvent être formées d'une seule pièce, c'est-à-dire sous la forme d'une seule roue dont deux dents sur trois sont tronquées dans la direction de l'épaisseur de la roue.

[0093] La première roue 84 est agencée pour être entraînée en rotation à partir de mouvements de rotation appliqués à une tige de mise à l'heure, de manière conventionnelle. La liaison cinématique entre la tige de mise à l'heure et la roue d'entraînement 84 est conventionnelle, du type comportant notamment un pignon coulant, et ne sera pas décrite plus en détail dans la mesure où l'homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour la mettre en œuvre en fonction de ses besoins.

[0094] La roue de commande est agencée pour coopérer avec un premier bec 86 de la bascule 80 dans le but d'en commander le pivotement. Cette dernière comporte par ailleurs des second et troisième becs 88, 89 agencés pour transmettre des impulsions, respectivement, aux compteurs de quantième et des jours de la semaine. [0095] Lorsque la tige de mise à l'heure est tournée dans un premier sens de rotation prédéfini entraînant une rotation du mobile de commande 81 dans le sens de rotation anti-horaire, la roue de commande agit sur le premier bec de la bascule de manière à faire pivoter cette dernière dans le sens de rotation anti-horaire. Le second bec de la bascule transmet alors une impulsion à la roue de commande 14 du compteur de quantième 13 pour incrémenter ce dernier. Une telle situation est illustrée sur la figure 6.

[0096] Lorsque la roue de commande effectue un pas en rotation, sa dent qui a permis le pivotement de la bascule passe au-delà du premier bec de cette dernière et le libère. Du fait que les deux dents suivantes de la roue de commande sont tronquées, le premier bec dispose alors d'un espace suffisant pour permettre un retour immédiat de la bascule dans sa position de repos, sous l'effet de l'action du ressort 82.

[0097] Si la tige de mise à l'heure est encore pivotée dans le même sens, le compteur de quantième subit d'autres incrémentations successives, à raison d'une incrémentation tous les trois pas en rotation de la roue de commande.

[0098] Lorsque la tige de mise à l'heure est tournée dans l'autre sens de rotation entraînant une rotation du mobile de commande 81 dans le sens de rotation horaire, la roue de commande agit sur le premier bec de la bascule de manière à faire pivoter cette dernière dans le sens de rotation horaire. Le troisième bec de la bascule transmet alors une impulsion au pignon 9 du compteur des jours de la semaine 8 pour incrémenter ce dernier. Une telle situation est illustrée sur la figure 7.

[0099] Lorsque la roue de commande effectue un pas en rotation, sa dent qui a permis le pivotement de la bascule passe au-delà du premier bec de cette dernière et le libère. Du fait que les deux dents suivantes de la roue de commande sont tronquées, le premier bec dispose alors d'un espace suffisant pour permettre un retour immédiat de la bascule dans sa position de repos, sous l'effet de l'action du ressort 82.

[00100] Si la tige de mise à l'heure est encore pivotée dans le même sens, le compteur des jours de la semaine subit d'autres incrémentations successives, à raison d'une incrémentation tous les trois pas en rotation de la roue de commande.

[00101 ] On notera ainsi que le mécanisme d'entraînement selon la présente invention offre la possibilité d'ajuster le quantième à n'importe quelle heure sans risque de causer des dommages au mécanisme d'entraînement selon l'invention, contrairement à beaucoup de pièces d'horlogerie connues dans lesquelles un réglage du quantième entre 21 h et 3h du matin est à éviter car il peut créer des dommages au mouvement horloger.

[00102] La figure 8 représente une vue en perspective éclatée d'un mobile 102, équivalent au mobile 2 illustré sur la figure 2, selon un second mode de réalisation de la présente invention.

[00103] Le principe général de fonctionnement du mobile 102 est similaire à celui du mobile 2. En effet, le mobile 102 comprend une première roue dentée 104 solidaire d'un canon 127 sur lequel sont engagés une came 128 et un organe élastique 129 similaires à ceux du premier mode de réalisation.

L'axe central creux du canon est destiné à être engagé sur un tenon porté par un élément de bâti du mouvement horloger pour y monter le mobile à pivot.

[00104] Le canon 127 présente un méplat 132 avec lequel coopère une ouverture 133, de forme complémentaire, ménagée dans la base 145 de l'organe élastique 129, ainsi qu'un épaulement 136 définissant une surface de guidage radial pour la came 128, montée sur le canon en étant libre de tourner par rapport à ce dernier.

[00105] Le canon 127 porte également un organe de sécurité 138 dont le fonctionnement est similaire à celui de l'organe de sécurité 38 décrit en relation avec le premier mode de réalisation.

[00106] En effet, l'organe de sécurité 138 comporte une planche dont la périphérie présente un rayon variable. Plus précisément ici, l'organe de sécurité 138 comprend une première portion 201 présentant un premier rayon constant et s'étendant sur un peu plus d'un demi-tour, ainsi qu'une seconde portion

202 présentant un second rayon constant et s'étendant sur un peu moins d'un quart de tour. Tandis que la première portion 201 est destinée à être positionnée en regard d'une portion de la came 128 de faible rayon, son premier rayon est en tout point inférieur (ou égal) à celui de la came. La seconde portion 202 est quant à elle destinée à être positionnée en regard de la portion de la came 128 présentant le rayon le plus important et son second rayon est sensiblement supérieur à celui de la came dans cette région. Une pente inclinée 139 par rapport à la direction radiale définit la jonction entre les points de rayon le plus faible et le plus grand. L'organe de sécurité comprend par ailleurs une fente 140 s'étendant sensiblement suivant une trajectoire circulaire et destinée à recevoir une goupille 144 de la came 128.

[00107] L'organe élastique 129 comprend un bras élastique 147 portant deux doigts en formes de griffes 148, 149 orientées en regard l'une de l'autre, à son extrémité libre destinée à coopérer avec la goupille 144. Lorsque le mobile 102 est assemblé et ne subit pas de contrainte externe, la goupille 144 est libre de se positionner entre les deux griffes 148 et 149.

[00108] Les figures 9a et 9b représentent des vues en perspective des première et seconde faces d'un levier 106 destiné à coopérer avec le mobile 102 qui vient d'être décrit.

[00109] Le levier 106 comporte un alésage 160 destiné à permettre sa fixation à pivot sur un élément de bâti du mouvement horloger et depuis lequel s'étendent des premier et second bras 107 et 1 12, ainsi qu'un ressort 122.

[001 10] Le premier bras 107 comprend, à proximité de son extrémité libre, un bec 161 , assemblé au bras de manière à présenter un léger jeu en pivotement, ainsi qu'un premier doigt rétractable 163, monté pivotant sur le premier bras 107 et agencé pour transmettre des impulsions au pignon 9 du compteur des jours de la semaine 8.

[001 1 1 ] Le premier bras 107 présente également un palpeur 168 destiné à coopérer avec la périphérie de l'organe de sécurité 138.

[001 12] Par ailleurs, le levier 106 porte une bascule 170, montée en rotation sur le levier, avec un axe de rotation coaxial à l'alésage 160 et, présentant des premier et second bras 171 , 172 respectivement superposés aux premier et second bras du levier 107, 1 12.

[001 13] L'extrémité libre du premier bras 17 1 delab as cule, conformée sensiblement en forme de rotule coopère avec le premier doigt rétractable 163. L'extrémité libre du second bras 172 de la bascule, également conformée sensiblement en forme de rotule, coopère avec un second doigt rétractable 174, situé sur l'extrémité libre du second bras 172, pour le faire pivoter sensiblement simultanément au premier doigt rétractable 163.

[001 14] On notera que la bascule 170 et le bec 161 présentent des surfaces antagonistes de formes sensiblement complémentaires, de telle manière que le premier bec assure un guidage de la bascule et limite l'amplitude de ses déplacements.

[001 15] Un ressort 165, formé ici d'une pièce avec le levier 106, est prévu pour appliquer une force sur le second doigt rétractable 174 pour en définir une position de repos. Dans le même temps, le ressort 165 définit la position de repos du premier doigt 163 par l'intermédiaire du second doigt 174 et de la bascule 170. On notera que, de manière avantageuse, une patte 204 est ménagée sur la bascule 170 pour définir un guidage du ressort 165.

[001 16] Par ailleurs, il ressort de la figure 9b que le second doigt 1 74 est muni d'une extension 206 présentant une première portion 208 coudée suivie d'un troisième doigt 210 définissant un organe de guidage, comme cela sera exposé plus loin en relation avec les figures suivantes. La première portion 208 présente une épaisseur réduite en référence au second doigt

174, tandis que le troisième doigt 210 présente une épaisseur plus importante que celle du second doigt.

[001 17] Les figures 10a à 10i représentent la cinématique de fonctionnement du mécanisme d'entraînement instantané selon le second mode de réalisation de la présente invention, dans un premier sens de rotation, dans une même vue de face simplifiée, similaire à celle des figures 4a à 4d. Plus précisément, le premier sens de rotation est ici le sens de fonctionnement normal du mécanisme, c'est-à-dire notamment lorsqu'il est entraîné par le rouage de finissage. Dans un tel mode de fonctionnement, la roue des heures 1 tourne dans le sens de rotation horaire sur les figures

10a à 10i, ce qui correspond à une rotation du mobile 102 dans le sens de rotation anti-horaire. [001 18] Partant du rayon le plus faible de la périphérie de la came 128, associé à une heure située immédiatement après minuit d'un jour donné (figure 10a), le bec 161 suit, pendant près de 24 heures, la périphérie de la came 128 jusqu'à la position illustrée sur la figure 10d, qui correspond à une heure proche de minuit du jour suivant. En effet, la roue 104 étant entraînée dans le sens de rotation anti-horaire, elle entraîne la came 128 dans le même sens par coopération de sa fente 140 avec la goupille 144 portée par la came 128.

[001 19] Le rayon de la périphérie de la came 128 situé en regard du bec 161 augmentant progressivement, le levier 106 pivote lentement dans le sens horaire, dans le même temps, de telle manière que son premier bras 107 s'éloigne progressivement du centre de la came 128.

[00120] Il ressort des figures 10a à 10i qu'une goupille fixe 212 est agencée sur le bâti du mouvement horloger, de manière à coopérer avec l'extension 206 solidaire du second doigt 174.

[00121 ] Plus précisément, pendant les heures qui précèdent minuit, le troisième doigt 210 repose sur la goupille 212 par une première face incurvée 214.

[00122] Au fur et à mesure que le levier 106 pivote dans le sens de rotation horaire, en passant de la configuration de la figure 10a à celle de la figure 10d, le troisième doigt 210 est retenu par la goupille 212, ce qui force la planche portant le second doigt 174 à pivoter progressivement dans le sens de rotation anti-horaire pour contourner la goupille par le haut sur la représentation des figures.

[00123] Ce mouvement de rotation du second doigt 174 entraîne une rotation de la bascule 170 dans le sens horaire en référence au levier 106, entraînant de ce fait un pivotement du premier doigt 163 dans le sens de rotation antihoraire. Ainsi, plus le levier tourne et plus les premier et second doigts 163 et 174 sont rétractés et peuvent passer en regard des dentures avec lesquelles ils sont destinés à coopérer sans être à leur portée.

[00124] Juste avant le changement de quantième et de jour, le troisième doigt 210 franchit la goupille, tel que cela apparaît sur la figure 10d et peut reprendre sa position de repos sous l'effet de l'action du ressort 165. Les premier et second doigts 163 et 174 pivotent alors en sens inverse pour se rapprocher des dentures avec lesquelles ils sont destinés à coopérer.

[00125] Sur les figures 10e et 1 0f, la came 128 poursuit sa rotation et entraîne toujours le levier 106, aussi le troisième doigt 210 se trouve à nouveau en butée contre la goupille 212, cette fois par une seconde face 216 opposée à la première face 214. La planche portant l'extension 206 et le second doigt 174 pivote alors dans le sens de rotation horaire, entraînant le premier doigt 163 dans le même sens, par l'intermédiaire de la bascule 170.

[00126] Sur la figure 10f, alors que le bec 161 quitte le point de la périphérie de la came 128 de plus grand rayon pour faire chuter le levier 106, suivant le sens de rotation anti-horaire, on constate que les premier et second doigts 163 et 174 sont agencés à portée des dentures avec lesquelles ils coopèrent.

[00127] Pendant la chute du levier 106, tel que cela ressort de la figure 10g, la face 216 du troisième doigt 210 glisse le long de la goupille 212 jusqu'à ce que cette dernière se trouve en regard de la première portion 208 coudée de l'extension 206.

[00128] L'épaisseur de la première portion 208 est choisie de telle manière que la goupille 212 peut traverser l'extension 206 en passant à son niveau, tel que représenté sur la figure 10h, tandis que le levier 106 poursuit sa chute.

[00129] A cet instant, chacun des doigts 163 et 174 transmet une impulsion à la roue qu'il commande, sous l'effet de l'action de la chute du levier 106, tel que représenté sur la figure 10i.

[00130] Le mécanisme se replace alors dans la position illustrée sur la figure 10a.

[00131 ] Lorsqu'un utilisateur effectue une correction de l'heure en arrière, le mécanisme selon le présent mode de réalisation réagit de manière similaire à ce qui a été décrit en relation avec le premier mode de réalisation.

[00132] L'organe de sécurité 138 agit sur le levier 106, par l'intermédiaire du palpeur 168, pour le faire pivoter dans le sens de rotation horaire. [00133] Au cours de la montée du levier 106, le troisième doigt 210 reproduit le chemin prédéfini par sa coopération avec la goupille 212, tel qu'il vient d'être décrit en relation avec les figures 10a à 10d.

[00134] A ce stade, que la roue 104 soit entraînée dans un sens ou dans l'autre, le troisième doigt 210 se comporte comme décrit plus haut en relation avec les figures 10e à 10i et chacun des premier et second doigts 163, 174 transmet une impulsion à la roue correspondante.

[00135] Il ressort de la description qui précède du mécanisme selon le second mode de réalisation que celui-ci offre une sécurité supplémentaire, en référence au premier mode de réalisation, permettant d'éviter des sauts multiples des roues 9 et 14 lors du fonctionnement normal du mécanisme, voire même des sauts intempestifs en cas de chocs par exemple.

[00136] La figure 1 1 représente une vue de face d'un détail de construction selon une variante de réalisation de la présente invention, plus précisément d'un levier 306, similaire au levier 106 de la figure 9a mais, dont l'extrémité du premier bras 307, qui interagit avec le pignon 9 à sept dents, présente une extension 308 supplémentaire destinée à augmenter le niveau de sécurité du dispositif, en relation avec le risque de sauts doubles de l'organe d'affichage des jours de la semaine.

[00137] En effet, l'extension 308 présente sensiblement la forme d'un bec agencé à portée de la denture du pignon 9, de telle manière qu'une paroi 310 du bec définit une butée pour cette denture dans le sens de rotation horaire. Ainsi, lorsque le levier 306 pivote, de la manière exposée en relation avec le levier 106 et les illustrations des figures 10h et 10i, pour incrémenter l'affichage des jours de la semaine, l'extension 308 se positionne entre deux dents du pignon 9 pour supprimer tout risque de saut double.

[00138] On notera que l'inclinaison de la paroi 310 en référence aux dents du pignon 9 permet avantageusement à ces dernières d'exercer une force sur l'extension 308 pour soulever le levier 306 lors d'opérations de correction du jour de la semaine faisant intervenir la bascule de correction 80, comme illustré sur la figure 7.

[00139] La description qui précède s'attache à décrire un mode de réalisation particulier à titre d'illustration non limitative et, l'invention n'est pas limitée à la mise en œuvre de certaines caractéristiques particulières qui viennent d'être décrites, comme par exemple la nature des informations affichées ou encore le fait que le levier 6, 106 comprend deux bras pour actionner simultanément deux compteurs. De même, les formes représentées pour les différents constituants du mécanisme d'entraînement selon la présente invention ne sont pas limitatives.

[00140] L'homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter le contenu de la présente divulgation à ses propres besoins et mettre en œuvre un mécanisme d'entraînement instantané comportant un mobile agencé pour tourner dans un sens prédéfini, en mode de fonctionnement normal, et pour commander les déplacements d'un levier dans le but de transmettre des impulsions instantanées à au moins un compteur d'un mouvement horloger, le mécanisme comportant en outre un organe de sécurité coaxial au mobile et agencé pour permettre une rotation du mobile dans le sens contraire sans risque de dommage, sans sortir du cadre de la présente invention.

[00141] A titre d'exemple, en ce qui concerne le second mode de réalisation, il est possible d'inverser les positions du troisième doigt 210 et de la goupille fixe 212 sans sortir du cadre de l'invention, c'est-à-dire de prévoir que la came définie par le troisième doigt est fixée sur le bâti du mouvement horloger tandis que la goupille est portée par l'extension 206 du second doigt 174. En outre, l'invention n'est pas non plus limitée à la mise en œuvre d'un seul ensemble troisième doigt - goupille. En effet, il est possible de prévoir un ensemble similaire pour commander les impulsions transmises au compteur des jours de la semaine, par exemple ou de toute autre information affichée dans le cadre d'autres applications. La bascule 170 n'est plus nécessaire dans ce cas. Il est alors possible de régler indépendamment l'une de l'autre les pénétrations des premier et second doigts 163, 174 dans les dentures qui leur sont associées.

[00142] Par ailleurs, on notera que, de manière avantageuse, la périphérie de la came présente une courbe étudiée en fonction de la force du ressort 22, 122 telle qu'elle tourne à couple sensiblement constant.

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