PAIRE DE LUNETTES A MECANISME D'OUVERTURE AUTOMATIQUE DE BRANCHE

PAIRE DE LUNETTES A MECANISME D'OUVERTURE AUTOMATIQUE DE BRANCHE

L'invention concerne le domaine des paires de lunettes et plus précisément le contrôle de la position des branches par rapport aux montures.

De nombreux mécanismes ont été proposés pour permettre le repliement automatique des branches de lunettes. En revanche, il n'existe pas de mécanisme simple et fiable permettant l'ouverture automatique des branches.

L'invention a donc pour but d'apporter une solution originale au problème de l'ouverture des branches de lunettes.

Elle propose à cet effet une paire de lunettes constituée notamment d'une monture sur laquelle se trouve montée à rotation la première extrémité d'au moins une branche, et de préférence deux, et qui comprend des moyens de commande capables, d'une part, d'immobiliser la première extrémité de la première branche dans une première position dans laquelle ladite première branche est placée sensiblement contre la monture, et d'autre part, en cas d'actionnement, de libérer la première extrémité de la première branche afin qu'elle prenne automatiquement une seconde position dans laquelle la première branche et la monture définissent un angle d'une valeur prédéterminée, non nulle (typiquement de l'ordre d'environ 90°).

Ainsi, en actionnant les moyens de commande, la rotation de l'une au moins des premières extrémités des branches est autorisée et lesdites branches peuvent s'écarter automatiquement de la monture.

Les moyens de commande pourront se présenter sous de nombreuses formes, qu'ils commandent directement, ou indirectement, l'ouverture d'une ou deux branches (seconde position), et, bien entendu, leur immobilisation en position fermée (ou première position). Plus précisément, la paire de lunettes pourra comporter les caractéristiques suivantes, prises séparément, ou en combinaison : - une première branche montée à rotation sur la monture grâce à un axe muni de premiers moyens de rappel placés sous contrainte lorsque la première extrémité est dans sa première position ;

- des moyens de commande comprenant i) un premier organe d'immobilisation pouvant prendre une position de blocage lui permettant de coopérer avec Taxe pour maintenir la première extrémité dans sa première position, et ii) un organe d'actionnement pouvant agir sur le premier organe d'immobilisation pour qu'il prenne une position de libération lui interdisant de coopérer avec l'axe ;

- un organe d'actionnement comprenant des seconds moyens de rappel pouvant être placés sous contrainte en cas d'actionnement des moyens de commande ;

- des moyens de commande comprenant non seulement le premier organe d'immobilisation, mais également un second organe d'immobilisation capable de prendre une position de blocage lui permettant de coopérer avec l'axe pour maintenir la première extrémité de la seconde branche dans sa première position, l'organe d'actionnement étant alors prévu, en cas d'actionnement, pour agir sur le second organe d'immobilisation de sorte qu'il prenne une position de libération lui interdisant de coopérer avec l'axe, libérant ainsi la première extrémité de la seconde branche et lui permettant de prendre automatiquement sa seconde position ;

- une première extrémité de seconde branche qui, au lieu d'être commandée par les moyens de commande, est retenue immobilisée dans sa première position du seul fait que la première extrémité de la première branche est elle- même immobilisée dans sa première position. Dans ce cas, l'ouverture de la seconde branche est automatiquement déclenchée par ses moyens de rappel ;

- un (ou deux) organe(s) d'immobilisation lié(s) à l'organe d'actionnement par un câble et équipé(s) de troisièmes moyens de rappel pouvant être placés sous contrainte en cas d'actionnement des moyens de commande. Dans ce cas, le(s) câble(s) est (sont) logé(s) dans un (des) passage(s) formé(s) dans la monture, ou bien il(s) est (sont) placé(s) à l'extérieur de ladite monture ;

- un (des) organe(s) d'immobilisation comportant une extrémité rigide pouvant se déplacer sensiblement en translation, et un (des) axe(s) de rotation comportant une butée pouvant coopérer avec l'extrémité rigide pour immobiliser chaque première extrémité dans sa première position ;

- un (des) organe(s) d'immobilisation comportant une extrémité rigide pouvant se déplacer sensiblement en translation, et un (des) axe(s) de rotation comportant un logement pouvant recevoir une partie au moins de l'extrémité rigide pour immobiliser chaque première extrémité dans sa première position ;

- un organe d'actionnement comportant i) un organe d'entraînement pour chaque organe d'immobilisation, chaque organe d'entraînement étant solidarisé au câble correspondant et pouvant tirer le câble en cas d'entraînement en rotation relativement à la monture pour provoquer la translation de l'extrémité rigide de l'organe d'immobilisation correspondant, et ii) un organe pousseur capable, en cas d'actionnement par pression, d'entraîner en rotation chaque organe d'entraînement, de sorte que la première extrémité de la branche correspondante puisse passer automatiquement de sa première position à sa seconde position ;

- un organe d'actionnement monté à rotation relativement à la monture et comportant deux parties opposées, la première partie étant solidarisée à chaque câble de sorte qu'en cas d'actionnement de la seconde partie la première partie exerce une traction sur chaque câble, provoquant ainsi la translation de l'extrémité rigide de l'organe d'immobilisation correspondant et le passage automatique de la première extrémité de la branche correspondante de sa première position à sa seconde position ;

- un organe d'actionnement réalisé sous la forme d'un élément monté à rotation relativement à la monture et agencé de manière à tirer chaque câble, en cas d'actionnement par rotation, pour provoquer la translation de l'extrémité rigide de chaque organe d'immobilisation, de sorte que chaque première extrémité de branche puisse passer automatiquement de sa première position à sa seconde position.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 est une vue du dessus d'une paire de lunettes équipée d'un premier mécanisme d'ouverture/fermeture selon l'invention, - les figures 2A à 2C illustrent les moyens de rappel de la seconde branche de la figure 1 dans des vues en coupe transversale respectivement verticale (2A - branche ouverte), horizontale (2B - branche ouverte) et horizontale (2C - branche fermée), - les figures 3A à 3D illustrent les moyens de rappel de la première branche et le premier mécanisme d'ouverture/fermeture dans des vues en coupe transversale respectivement verticale (3A), horizontale (3B - branche fermée), horizontale (3C - branche ouverte) et verticale latérale (3D - branche ouverte), - la figure 4 est une vue en perspective d'une paire de lunettes équipée d'un second mécanisme d'ouverture/fermeture selon l'invention,

- la figure 5 est une vue en coupe transversale verticale détaillant de façon schématique le second mécanisme d'ouverture/fermeture de la figure 4.

- la figure 6 décrit encore un autre mode de réalisation d'une lunette suivant l'invention.

Les dessins annexés sont, pour l'essentiel, de caractère certain. En conséquence, ils pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.

Dans la description qui suit, il sera fait référence à une paire de lunettes équipée d'une monture 1 sur laquelle sont montées à rotation deux branches 2, 3 et qui supporte deux verres 4, 5. Mais, la paire de lunettes pourrait ne comporter qu'une monture couplée à une unique branche.

Comme cela est illustré sur la figure 1 , la première branche comprend une première extrémité 6 solidaire, fixement, d'un premier axe 7 monté à rotation sur la monture 1 , et une seconde extrémité libre. Dans ce premier exemple de réalisation, seule la position de. la première branche 2 est directement contrôlée par les moyens de commande 8 du mécanisme d'ouverture/fermeture.

La seconde branche 3 comprend également une première extrémité 9 solidaire, fixement, d'un second axe 10 monté à rotation sur la monture 1 , et une seconde extrémité libre. Comme cela est mieux illustré sur les figures 2A à 2C, le second axe 10 supporte un moyen de rappel réalisé, ici, sous la forme d'un ressort spiral 11 dont une première terminaison 12 est immobilisée dans un logement 13 formé dans la première extrémité 9 de la seconde branche 3, tandis qu'une seconde terminaison 14, opposée à la première 12, est immobilisée dans un logement 15 formé dans la monture 1. Le ressort 11 est sous contrainte lorsque la seconde branche 3 est repliée contre la monture 1 (voir figure 2C). Par conséquent, dans ce mode de réalisation, la première extrémité 9 de la seconde branche 3 est dans une première position (instable) lorsque la seconde branche est repliée et dans une seconde position (stable) lorsque la seconde branche 3 et la monture définissent un angle, ici sensiblement égal à 90°.

Comme on le comprendra ci-après, la seconde branche 3 est donc maintenue dans sa position repliée lorsque la première branche 2 est immobilisée en position repliée, au dessus d'elle, par le mécanisme d'ouverture/fermeture. On se réfère maintenant aux figures 3A à 3D pour décrire le mécanisme d'ouverture/fermeture de la première branche 2.

Le premier axe 7 de la première branche 2 supporte un moyen de rappel réalisé, ici, sous la forme d'un ressort spiral 16 dont une première terminaison 17 est immobilisée dans un logement 18 formé dans la première extrémité 6, tandis qu'une seconde terminaison 19, opposée à la première 17, est immobilisée dans un logement 20 formé dans la monture 1. Le ressort 16 est sous contrainte lorsque la première branche 2 est repliée contre la monture 1 (voir figure 3B). Par conséquent, dans ce mode de réalisation, la première extrémité 6 de la première branche 2 est dans une première position (instable sans le mécanisme - figure 3B) lorsque la première branche est repliée et dans une seconde position (stable - figures 3C et 3D) lorsque la première branche 2 et la monture 1 définissent un angle, ici sensiblement égal à 90°.

Le mécanisme d'ouverture/fermeture (ou moyens de commande 8) comprend, dans l'exemple illustré sur les figures 3A à 3D, un organe d'actionnement 21 monté à rotation relativement à la monture 1 grâce à un axe 22 et comprenant une première partie 23 liée à un organe d'entraînement, réalisé ici sous la forme d'un câble 25, et une seconde partie 24 destinée à être actionnée par un utilisateur.

L'extrémité du câble, qui est opposée à la première partie 23, est terminée par un organe d'immobilisation, ici réalisé sous la forme d'une pointe effilée 26 qui débouche au voisinage du premier axe 7 de la première branche 2. Dans l'exemple illustré, le câble 25 est logé dans un passage 27 formé dans la monture 1 et débouchant, d'une part, en regard de la première partie 23 et, d'autre part, au niveau de la première extrémité 6 de la première branche 2.

Dans l'exemple illustré, le premier axe 7 comporte une butée radiale 28 destinée à coopérer avec la pointe effilée 26 pour immobiliser la première extrémité 6 dans sa première position (voir figure 3B). Dans cette première position (branche repliée), la première extrémité 6 ne peut être entraînée en rotation, alors même que le ressort 16 est sous contrainte, du fait que la butée 28 est bloquée par la pointe 26. L'entraînement en rotation n'est donc possible qu'en cas de retrait de la pointe 26.

Ce retrait s'effectue par actionnement de la seconde partie 24, ici par pression, de l'organe d'actionnement 21. En effet, cet actionnement contraint la première partie 23 de l'organe d'actionnement 21 à exercer une traction sur le câble 25, provoquant ainsi le retrait par translation de la pointe 26, et par conséquent le passage automatique de la première extrémité 6 de la première branche 2 de sa première position à sa seconde position.

Afin de permettre le retour de la pointe 26 dans sa position de blocage (figure 3B), on prévoit de préférence un moyen de rappel, ici réalisé sous la forme d'un ressort spiral 29, placé juste en amont de ladite pointe. Par ailleurs, pour faciliter le retour de l'organe d'actionnement 21 dans sa position initiale (avant actionnement), on prévoit de préférence, en dessous de la seconde partie 24, une butée 30, au moins partiellement placée dans un logement 31 de la monture 1 , et supportant dans une partie intermédiaire un moyen de rappel, ici réalisé sous la forme d'un ressort spiral 32. Une pression exercée sur la seconde partie 24 provoque la translation de la butée 30, et la compression du ressort 31. Par conséquent, lorsque l'utilisateur cesse d'exercer une pression sur la seconde partie 24, le ressort 31 contraint ladite seconde partie 24 à se translater et à replacer l'organe d'actionnement 21 dans sa position d'origine.

Lorsque l'utilisateur souhaite ranger sa paire de lunettes, il doit tout d'abord replier la seconde branche 3, puis il doit replier la première branche 2. Lorsque la butée 28 parvient au niveau de la pointe 26, la pression exercée par l'utilisateur sur la première branche 2 suffit à vaincre la pression exercée par le ressort 29, si bien que la pointe 26 recule, laisse passer la butée 28 puis se repositionne dans sa position de repos en immobilisant la première extrémité 6 dans sa première position. La seconde branche 3 se trouve alors également immobilisée dans sa position repliée du fait que la première branche 2 se trouve immobilisée contre et au-dessus d'elle.

Suivant un autre mode de réalisation comportant moins de pièces, on peut prévoir à la place de la butée 28 une cavité dans le corps de l'axe 7, avec laquelle coopère la pointe 26 pour un résultat équivalent.

On se réfère maintenant aux figures 4 et 5 pour décrire un second mode de réalisation du mécanisme d'ouverture/fermeture selon l'invention.

Ce second mécanisme est ici destiné à commander directement les positions des deux branches, sensiblement simultanément. Mais il pourrait être utilisé pour ne commander qu'une seule branche.

Les moyens d'immobilisation, les moyens de rappel et les axes de rotation (à butée) utilisés dans ce second mécanisme sont de préférence identiques à ceux utilisés dans le premier mécanisme pour contrôler la première branche. Par conséquent, ces moyens ne seront pas décrits de nouveau et portent des références identiques, mais combinées aux lettres

« a » ou « b » selon qu'ils concernent la première 2 ou la seconde 3 branche. Ici, seul le mode de réalisation de l'organe d'actionnement diffère de celui du premier mécanisme. Il comprend un bouton poussoir 33 constitué d'une tige centrale 34 prolongée d'un côté par une tête d'actionnement 35 et de l'autre côté par un pied 36 à faces inclinées. Ce pied pourrait être également de forme tronconique ou pyramidale, inversée. La tige centrale 34 et le pied 36 sont logés dans un logement 37 formé, ici, dans la partie centrale

(pont) de la monture 1. Mais ce logement pourrait être excentré.

Par ailleurs, la tige centrale 34 est équipée d'un moyen de rappel, réalisé ici sous la forme d'un ressort spiral 42. Ainsi, en cas de pression exercée sur la tête 35 de l'organe d'actionnement 33, cela comprime le ressort 42, de sorte que le relâchement de la pression permet à cet organe d'actionnement 33 de reprendre sa position initiale.

Les faces du pied 36 sont placées en regard de deux organes d'entraînement 38, 39 montés à rotation relativement à la monture 1 , et ici réalisés sous la forme de galets, de préférence dissymétriques. Chaque galet 38, 39 est lié à l'extrémité d'un câble 40, 41 dont l'autre extrémité est raccordée à un organe d'immobilisation, par exemple une pointe effilée (ou tige) 26a, 26b, du type de celle illustrée sur les figures 1 à 3. L'actionnement de la tête 35 du bouton poussoir 33 déclenche la translation du pied 36 dont les faces inclinées vont entraîner en rotation les galets 38, 39. La rotation des galets exerce une traction sur les câbles 40 et 41, et par conséquent sur les pointes 26a et 26b placées à leurs extrémités. La rotation des axes 7 et 10 (sous contrainte des ressorts 29 ) est alors libérée et les premières extrémités 6. et 9 peuvent passer l'une après l'autre de leur première à leur seconde position. Les deux branches 2 et 3 se retrouvent alors placées automatiquement à environ 90° de la monture 1.

Pour replier les branches, il suffit d'exercer sur celles-ci une pression suffisamment grande pour que les butées 28 des axes de rotation 7 et 10 réussissent à vaincre la pression exercée par les ressorts 29 sur les pointes 26a et 26b, puis que lesdites butées dépassent lesdites pointes. Les pointes 26a et 26b peuvent alors reprendre leur position initiale, immobilisant ainsi les butées 28.

L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.

Ainsi, on a décrit un mécanisme dans lequel l'immobilisation de la première extrémité de branche s'effectuait par coopération d'une pointe (ou tige effilée) et d'une butée portée par l'axe de rotation de la branche. Mais, l'immobilisation pourrait également s'effectuer par coopération d'un logement formé dans l'axe de rotation et d'une tige, éventuellement effilée.

Par ailleurs, des moyens de rappel autres que des ressorts spiral peuvent être utilisés. En outre, le mécanisme d'ouverture/fermeture illustré sur les figures 1 à 3 pourrait être adapté pour commander directement les positions des deux branches. Pour ce faire, il suffirait, par exemple, de prévoir des moyens d'immobilisation de la première extrémité de la seconde branche, du type de ceux utilisés pour la première branche, et de raccorder ces moyens d'immobilisation soit à la première partie de l'organe d'actionnement (celui-ci pouvant être éventuellement déplacé en position centrale sur le pont de la monture), soit à un organe d'actionnement spécifique.

De même, le mécanisme illustré sur les figures 4 et 5 pourrait ne servir à commander directement qu'une seule branche. Dans ce cas, un seul disque d'entraînement serait nécessaire, et l'organe d'actionnement pourrait être éventuellement excentré à proximité de la première extrémité de la branche concernée.

D'autre part, les câbles pourraient être placés à la surface de la monture, plutôt qu'à l'intérieur de conduits ou logements formés dans la monture.

On pourrait également envisager un mécanisme d'actionnement par rotation plutôt que par pression. Il suffirait en effet, par exemple, d'utiliser un organe rotatif à rappel élastique, muni d'un disque radial auquel serai(en)t rattaché(s) un (ou deux) câble(s) (diamétralement opposés).

Enfin, on pourrait utiliser d'autres moyens d'entraînement que les câbles. Ces derniers pourraient en effet être remplacés par un fluide incompressible maintenu dans un canal terminé par deux membranes étanches, l'une commandée par l'organe d'actionnement, l'autre commandant un organe d'immobilisation.

A la figure 6, le bouton poussoir 35 est relié à chacun des câbles 40,41 par une tige respective 50,51 issues du poussoir 35. Deux ressorts 52,53 sont montés le long des tiges 50,51 pour solliciter le poussoir vers le haut, et ce de manière équilibrée. Lorsque l'on pousse le bouton poussoir 35, les tiges 50,51 qui relient le poussoir aux câbles tirent ces derniers vers le bas, libérant à l'autre extrémité des câbles les butées 28 vis à vis des pointes 26.

Il va de soi que les caractéristiques des différents modes de réalisations décrits peuvent être combinées entre elles, suivant un nombre quelconque, pour obtenir d'autres modes de réalisations bien évidemment couvert par la présente invention.