MANCHON DE LUNETTES DESTINÉ À CONTENIR UNE PARTIE D'UN APPAREIL ACOUSTIQUE |
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申请号 | EP15729876.1 | 申请日 | 2015-05-12 | 公开(公告)号 | EP3143460B1 | 公开(公告)日 | 2018-10-24 |
申请人 | Beausoleil; Carriou, Xavier; | 发明人 | CARRIOU, Xavier; BEAUSOLEIL, Frédéric; | ||||
摘要 | |||||||
权利要求 | |||||||
说明书全文 | La présente invention concerne un manchon de lunettes destiné à contenir une partie d'un appareil acoustique. Bien évidemment, l'invention concerne également des lunettes équipées du manchon précité. Les lunettes et les appareils acoustiques (encore appelés appareils auditifs) pallient les unes et les autres une déficience du système locomoteur. Ils constituent en conséquence deux orthèses différentes qui, toutefois, et ceci de plus en plus fréquemment du fait de l'âge, trouvent place par obligation au même endroit pour tout utilisateur dont la vue doit être corrigée et dont l'ouïe doit être améliorée. Ces deux orthèses s'avèrent en effet plus particulièrement encombrantes pour le seul contour du pavillon d'oreille où, de manière générale, se placent ces deux objets. Il existe des coudes d'appareils acoustiques spéciaux prévus pour emmancher la branche de lunettes en la coupant à la taille désirée, mais cela dénature la paire de lunettes et condamne l'appareil à avoir un coude spécial. Il existe des branches auditives spécifiques, mais cela oblige à aménager la monture des lunettes pour pouvoir recevoir de telles branches. Il existe également des systèmes audio à accrocher aux branches de lunettes, mais de tels systèmes ne sont pas stables. Enfin, il existe des branches creusées pour y loger soit seulement la pile ou la batterie de l'appareil acoustique, soit une partie (l'émetteur) de cet appareil dénommé alors RIC (receiver in the canal) dont seul l'écouteur ou haut-parleur est en conséquence situé dans le conduit auditif de l'oreille. Tout appareil acoustique comprend en effet une pile ou une batterie d'alimentation électrique, un microphone, un amplificateur et un convertisseur de signaux ainsi qu'un écouteur ou haut-parleur. Dorénavant, le plus souvent, les lunettes associées à une orthèse auditive sont conçues de telle manière que leurs branches latérales qui soutiennent leur façade optique ou solaire reçoivent chacune, à leur extrémité libre, un manchon de confort en contact avec une oreille de l'utilisateur. Ceci est vrai quelle que soit la forme, courbe ou droite, des extrémités des branches des montures de lunettes. De tels manchons sont toujours amovibles et ils sont le plus souvent en une matière plastique dès lors qu'il est prévu qu'ils s'appuient directement sur l'os du rocher, sous les cheveux. L'invention s'applique plus particulièrement à tout manchon de lunettes destiné à être assujetti à son extrémité avant à l'extrémité libre d'une branche desdites lunettes et à contenir une partie d'un appareil acoustique à proximité immédiate de son extrémité arrière située au voisinage de l'oreille de l'utilisateur équipé desdites lunettes, ledit manchon comportant un évidement, apte à recevoir et à maintenir fixement la partie précitée de l'appareil acoustique, et étant percé sur une partie de sa longueur d'un conduit s'étendant depuis l'évidement vers l'extrémité avant du manchon et débouchant à l'extérieur de ce dernier, au niveau de sa face inférieure, ledit conduit étant destiné à recevoir le câble reliant la source d'alimentation électrique logée seule ou avec l'émetteur dans l'évidement à l'autre partie de l'appareil acoustique disposée dans le conduit auditif de l'utilisateur équipé des lunettes. Ces manchons sont par exemples connus des documents Un des inconvénients majeurs commun à tous ces types d'appareils acoustiques est dû à la difficulté d'ajuster le câble reliant la partie de l'appareil (c'est-à-dire au moins sa pile) logée et maintenue fixement à l'arrière du manchon et la partie de l'appareil (c'est-à-dire au moins son écouteur) située dans le conduit auditif de l'oreille de l'utilisateur. En effet, dans tout appareil acoustique, le câble électrique est d'une longueur fixe, imposée par le constructeur, et ce câble ne saurait être coupé sauf alors à rendre l'appareil inutilisable. Aussi, pour répondre à tous les types de pavillon d'oreille, les fabricants d'appareils acoustiques proposent en général leurs appareils avec cinq longueurs possibles de câble. En dépit de cette multiplicité de longueurs, il est fréquent, pour ne pas dire constant, que la longueur du câble dont est doté un appareil acoustique ne satisfait cependant pas l'utilisateur, ce dernier souhaitant en effet que l'ajustement soit parfait, c'est-à-dire que le câble ne soit ni trop court, ni trop long. Si le câble est trop court, il exerce une traction sur l'écouteur qui n'est alors plus situé dans l'oreille de l'utilisateur aussi parfaitement qu'il le devrait ; si le câble est trop long, il pend le long de l'oreille, ce qui est tout à fait inesthétique et, en outre, gênant pour l'utilisateur qui, très souvent, préfère dissimuler à ses interlocuteurs le fait qu'il est malentendant et qui exige donc dans toute la mesure du possible que le câble de son appareil acoustique passe au-dessus du pavillon de son oreille puis descende de ce dernier verticalement à l'aplomb du tragus, sans subir une quelconque traction. La présente invention se propose de remédier aux inconvénients exposés ci-dessus. La présente invention est définie dans les revendications et a pour premier objet un manchon de lunettes destiné à être assujetti à son extrémité avant à l'extrémité libre d'une branche desdites lunettes et à contenir une partie d'un appareil acoustique à proximité immédiate de son extrémité arrière située au voisinage de l'oreille de l'utilisateur équipé desdites lunettes, ledit manchon comportant un évidement, apte à recevoir et à maintenir fixement la partie précitée de l'appareil acoustique, et étant percé sur une partie de sa longueur d'un conduit s'étendant depuis l'évidement vers l'extrémité avant du manchon et débouchant à l'extérieur de ce dernier, au niveau de sa face inférieure, ledit conduit étant destiné à recevoir le câble reliant la source d'alimentation électrique logée seule ou avec l'émetteur dans l'évidement à l'autre partie de l'appareil acoustique disposée dans le conduit auditif de l'utilisateur équipé des lunettes, caractérisé en ce que le conduit se prolonge sous la forme d'une goulotte creusée dans la face inférieure du manchon, la largeur de l'ouverture sur l'extérieur de ladite goulotte étant inférieure en au moins deux emplacements au diamètre du câble de sorte à offrir au moins deux positions de pincement du câble entre les deux bords convergents de ladite ouverture. Selon une première variante de réalisation, la largeur de l'ouverture sur l'extérieur de la goulotte est sensiblement constante, inférieure au diamètre du câble sur toute la partie de ladite goulotte apte à recevoir ledit câble, de sorte à offrir une multiplicité de positions de pincement du câble entre les deux bords convergents de ladite ouverture. Selon une seconde variante de réalisation, le conduit débouche à l'extérieur du manchon suivant une direction légèrement inclinée relativement à celle de la face inférieure du manchon de sorte que la largeur de l'ouverture sur l'extérieur de la goulotte augmente progressivement, de l'arrière vers l'avant du manchon, mais demeure par endroits inférieure au diamètre du câble de sorte à offrir néanmoins diverses positions de pincement du câble entre ses bords convergents. Dans ce second cas, dans la zone où il débouche dans la face inférieure du manchon, la direction générale du conduit est inclinée d'un angle inférieur à 20°, et de préférence voisin de 10°, relativement au plan de ladite face inférieure du manchon. Avantageusement, le conduit et la goulotte qui le prolonge peuvent être sensiblement situés dans le plan de symétrie longitudinale du manchon. Toujours avantageusement, l'ouverture sur l'extérieur de la goulotte s'étend au-dessus du pavillon de l'oreille de l'utilisateur équipé desdites lunettes. Selon une construction préférentielle, l'ouverture de la goulotte s'étend sur une longueur comprise entre 1 et 2 cm. Selon une autre construction préférentielle, l'une des positions de pincement du câble entre les bords de l'ouverture de la goulotte est située à l'aplomb du tragus de l'utilisateur équipé des lunettes. Très avantageusement, la largeur de l'ouverture sur l'extérieur de la goulotte est comprise entre 50% et 95% du diamètre du câble La présente invention a également pour deuxième objet un manchon de lunettes doté d'une partie d'un appareil acoustique logé dans son évidement. Enfin, elle a pour troisième objet des lunettes dans lesquelles l'une de leurs deux branches est équipée d'un manchon possédant l'une au moins des caractéristiques susvisées. Les spécifications détaillées de l'invention sont données dans la description qui suit en liaison avec les dessins ci-annexés. Il est à noter que ces dessins n'ont d'autre but que celui d'illustrer le texte de la description et qu'ils ne constituent donc en aucune sorte une limitation de la portée de l'invention. Dans ces dessins :
L'invention a trait à un manchon de lunettes destiné à contenir une partie d'un appareil acoustique, cette partie pouvant être soit la pile ou la batterie pour l'alimentation électrique, qui en tout état de cause est logée dans l'évidement prévu à l'extrémité arrière dudit manchon, soit cet élément d'alimentation complété du microphone, de l'amplificateur et du convertisseur de signaux qui forment la partie émetteur de l'appareil. En revanche, l'écouteur ou haut-parleur est toujours extérieur au manchon dès lors qu'il est destiné à être placé dans le conduit auditif de l'utilisateur de l'appareil. Cette partie récepteur est complétée de la partie émetteur lorsque seule la pile ou batterie est logée dans le manchon. Dans tous les exemples de réalisation du manchon selon l'invention représentés sur les diverses figures annexées, il a été choisi que ledit manchon soit doté d'un trou borgne allongé 1 qui s'étend sur la presque totalité de la longueur du manchon, de son extrémité avant 2 en direction de son extrémité arrière 3, ce trou borgne 1 étant apte à recevoir l'extrémité libre d'une branche des lunettes. Il va toutefois de soi que le manchon conforme à l'invention pourrait tout aussi bien coopérer avec l'extrémité de la branche selon une disposition inverse de la précédente, l'élément mâle étant placé à l'extrémité avant 2 du manchon et l'élément femelle étant percé en bout de l'extrémité libre de chacune des deux branches de la monture des lunettes. Il a été représenté sur les Il suffit pour cela que la distance séparant les deux bords 12 en vis-à-vis soit de l'ordre de 50% à 95% du diamètre du câble 10. D'ailleurs, idéalement, cette distance entre les deux bords 12 de l'ouverture 11 sera sensiblement constante sur toute la longueur de la goulotte 9 de sorte à offrir ainsi une multiplicité de positions pour le pincement du câble 10. En fonction du profil de l'utilisateur, le professionnel assurant la mise au point des lunettes recevant l'appareil acoustique coupera le manchon conforme à l'invention à la longueur voulue, repérée par la flèche 13 à la Il a été représenté sur les L'angle Y est inférieur à 20°, et il est de préférence voisin de 10° pour que, précisément, le segment de la goulotte le long duquel un pincement est permis soit le plus long possible. La construction des Le manchon 15 des Chaque évidement 5, 18 ou 19 pourra par construction être prévu latéral ou centré dans le plan de symétrie longitudinal du manchon. Idéalement, le conduit 7, 14 et la goulotte 9, 17 qui le prolonge seront en revanche situés de préférence dans ce plan de symétrie. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seuls modes d'exécution préférentiels décrits ci-dessus. Elle embrasse au contraire toutes les variantes possibles de réalisation, pour autant que ces dernières ne sortent pas du cadre délimité par les revendications ci-jointes qui définissent la portée de la présente invention. |