APPAREIL DE CUISSON D'ALIMENTS SOUS PRESSION AVEC DOSAGE DU LIQUIDE DE CUISSON, DOSEUR ET PROCÉDÉ DE CUISSON AFFÉRENT |
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申请号 | EP11715946.7 | 申请日 | 2011-03-18 | 公开(公告)号 | EP2547239B1 | 公开(公告)日 | 2016-04-20 |
申请人 | SEB S.A.; | 发明人 | COHADE, Guillaume; MURAT, Marie-Pierre, Evelyne; | ||||
摘要 | |||||||
权利要求 | |||||||
说明书全文 | La présente invention se rapporte au domaine technique général de la cuisson d'aliments sous pression dans une atmosphère chargée en vapeur, du genre autocuiseur. La présente invention concerne plus précisément un appareil de cuisson d'aliments sous pression en présence d'un liquide de cuisson, ledit appareil comprenant au moins d'une part une cuve destinée à accueillir les aliments et le liquide de cuisson et d'autre part un régulateur pour maintenir la pression régnant dans la cuve à une valeur de consigne, dite pression de fonctionnement. La présente invention concerne également un doseur pour un appareil de cuisson d'aliments sous pression en présence d'un liquide de cuisson, ledit appareil comprenant au moins d'une part une cuve destinée à accueillir les aliments et le liquide de cuisson et d'autre part un régulateur pour maintenir la pression régnant dans la cuve à une valeur de consigne, dite pression de fonctionnement. La présente invention concerne enfin un procédé de cuisson d'aliments sous pression en présence d'un liquide de cuisson, ledit procédé comprenant une étape d'introduction dans une cuve des aliments et une étape d'introduction dans ladite cuve du liquide de cuisson. La cuisson d'aliments au sein d'un autocuiseur nécessite généralement d'être effectuée en présence d'un liquide de cuisson, constitué le plus souvent par de l'eau. La présence d'un tel liquide de cuisson en quantité suffisante est particulièrement importante lorsque les aliments sont disposés non pas directement sur le fond de la cuve de l'autocuiseur mais dans un panier disposé à distance du fond de cuve. En effet, lorsque l'autocuiseur monte en pression, sa soupape de régulation évacue sous forme de vapeur toute l'énergie excédentaire apportée à l'autocuiseur par la source de chauffe, afin d'éviter que ce dernier ne monte trop en pression. Cette régulation s'accompagne bien entendu d'une perte d'eau en cuve, l'eau contenue dans la cuve étant en effet expulsée sous forme de vapeur par la soupape de régulation. Cette perte d'eau en cuve est particulièrement importante lorsque tout le cycle de cuisson est effectué avec une puissance de chauffe maximale, qui conduit à une expulsion importante de vapeur d'eau par la soupape de régulation. Il est ainsi possible, si la cuisson est effectuée trop longtemps et/ou avec une puissance de chauffe trop importante, d'éliminer totalement l'eau présente dans la cuve. En l'absence de cette eau, plus rien ne repose sur le fond de la cuve de l'autocuiseur (puisque les aliments sont positionnés dans un panier situé à distance de ce fond), ce qui engendre un échauffement anormal du fond de cuve (phénomène connu sous l'appellation « chauffe à sec ») susceptible de provoquer une dégradation de l'autocuiseur, et notamment des pièces en matière plastique de ce dernier. La chauffe à sec est un phénomène d'autant plus dangereux que les premières pièces qui subissent une dégradation du fait de ce phénomène sont les pièces en élastomère, alors même que ces pièces en élastomère sont le plus souvent associées à une fonction de sécurité (soupape de sécurité, joint, etc.). Il est donc absolument nécessaire d'éviter que toute l'eau de cuisson disparaisse sous forme de vapeur, notamment lors d'une cuisson d'aliments dans un panier disposé au sein de l'autocuiseur. Une solution simple à ce problème consiste à introduire une quantité d'eau importante dans l'autocuiseur avant la cuisson. Ainsi, certains fabricants d'autocuiseurs préconisent d'introduire 750 ml d'eau dans l'autocuiseur pour toute cuisson d'aliments dans le panier de l'autocuiseur. Une telle quantité d'eau permet de retarder la survenance éventuelle du phénomène de chauffe à sec mais conduit à une importante et inutile consommation d'énergie en début de cuisson, pour atteindre les température et pression de fonctionnement de l'autocuiseur. Ce gaspillage d'énergie, qui s'accompagne d'une perte de temps et d'argent, n'est pas acceptable à une époque où chacun cherche au contraire à maîtriser et limiter ses consommations en énergie et en ressources naturelles, dont fait partie l'eau. L'utilisateur est certes tout à fait libre d'introduire dans sa cuve une quantité d'eau moindre que celle habituellement recommandée (de l'ordre de 750 ml donc). Toutefois, sauf à maîtriser parfaitement tous les paramètres de cuisson et les taux d'évaporation qui en découlent, la quantité d'eau qu'il introduira sera généralement le fruit du hasard ou du moins d'une démarche très empirique et donc non optimale. Afin d'aider l'utilisateur à ajuster la quantité de liquide de cuisson dans la cuve, on connaît déjà des autocuiseurs pourvus d'une cuve graduée. Ces graduations permettent toutefois simplement à l'utilisateur d'introduire un peu plus aisément des quantités précises de liquide dans la cuve, mais ne sont d'aucun secours pour aider l'utilisateur à déterminer la valeur optimale de ces quantités. Un appareil de cuisson, un doseur et un procédé de cuisson selon l'art antérieur est par exemple décrit dans le document Les objets assignés à l'invention visent en conséquence à remédier aux différents inconvénients énumérés précédemment, et à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression, qui permette à l'utilisateur d'introduire de façon particulièrement simple, intuitive et rapide, un liquide de cuisson dans l'autocuiseur en une quantité qui permette d'optimiser la durée du cycle de cuisson et la consommation d'énergie requise pour ce cycle de cuisson, tout en minimisant le risque de chauffe à sec. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression qui soit de conception particulièrement simple et bon marché. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression qui soit d'utilisation extrêmement simple et pratique. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression qui permette d'obtenir d'excellentes performances énergétiques pour un coût de fabrication maîtrisé, comparable à celui d'un appareil de l'art antérieur. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression, dont le fonctionnement est particulièrement rassurant pour l'utilisateur qui est guidé lors de la préparation de la cuisson. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression qui présente un caractère compact et est facile à ranger. Un autre objet de l'invention vise également à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression qui est facile et rapide à nettoyer. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression dont l'encombrement n'excède sensiblement pas celui d'un appareil de l'art antérieur. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression qui ne nécessite qu'un minimum d'intervention de la part de l'utilisateur. Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un appareil de cuisson d'aliments sous pression en présence d'un liquide de cuisson, selon la revendication 1. Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un doseur pour appareil de cuisson sous pression en présence d'un liquide de cuisson, selon la revendication 10. Les objets assignés à l'invention sont enfin également atteints à l'aide d'un procédé de cuisson d'aliments sous pression en présence d'un liquide de cuisson, selon la revendication 12. D'autres objets et avantages de l'invention seront explicités plus en détails à la lecture de la description qui suit et des dessins annexés donnés à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs dans lesquels :
La Avantageusement, comme illustré à la Comme cela est bien connu en tant que tel, l'appareil 1 de cuisson sous pression comprend un régulateur pour maintenir la pression régnant dans la cuve 3 à une valeur de consigne, dite pression de fonctionnement. De préférence, le régulateur comprend une soupape de régulation de pression (par exemple à poids ou à ressort, éventuellement à tarage réglable) conçue pour maintenir la pression de vapeur régnant dans l'appareil à une valeur prédéterminée sensiblement constante, appelée pression de fonctionnement. A cet effet, le régulateur est avantageusement conçu pour permettre une fuite de vapeur dès que la pression à l'intérieur de l'enceinte de cuisson (formé par la cuve 3 et le couvercle 4) excède la valeur de consigne, et pour conserver un caractère sensiblement hermétique tant que la pression régnant dans l'enceinte (et à laquelle sont soumise les aliments) n'excède pas la valeur de consigne. De préférence, la valeur de consigne (ou chaque valeur de consigne, dans le cas d'une soupape de régulation à tarage réglable) excède la pression atmosphérique d'une valeur comprise entre 4,5 et 120 kPa, de façon encore plus préférentielle entre 15 et 100 kPa, et par exemple entre 20 et 90 kPa. Avantageusement, l'appareil 1 comprend en outre une interface 22 permettant à l'utilisateur de saisir une durée de cuisson des aliments à la pression de fonctionnement. En d'autres termes, l'interface 22 permet de saisir une durée pendant laquelle les aliments cuiront en étant soumis à une valeur de pression sensiblement constante correspondant à la valeur de consigne. Cette interface 22 peut par exemple se présenter sous la forme d'un minuteur pourvu de deux boutons 22A, 22B permettant respectivement de décrémenter et d'incrémenter une variable correspondant à la durée souhaitée de cuisson sous pression des aliments. L'interface 22 permet ainsi, lorsqu'elle est constituée par un minuteur comme illustré à la Comme illustré aux Dans ce mode d'utilisation de l'appareil 1, qui implique donc la mise en oeuvre du panier 6, il est nécessaire d'introduire dans la cuve 3 un liquide de cuisson 2, qui est généralement constitué par de l'eau ou tout autre liquide adéquat (vin, sauce, etc.). La présence de ce liquide de cuisson 2 a un double objectif, savoir :
Le recours à un panier 6 de cuisson, s'il s'avère tout à fait indiqué pour la cuisson d'aliments tels que des légumes ou du poisson, n'est bien entendu pas strictement obligatoire. Ainsi, pour assurer la cuisson sous pression de riz ou de légumes secs, un procédé de cuisson par immersion pourra être mis en oeuvre. Une telle cuisson par immersion consiste à ne pas utiliser de panier, et à verser directement dans la cuve 3 le riz (ou les légumes secs) et le liquide de cuisson. De même, pour effectuer un rissolage d'une pièce de viande sous pression, il suffit de placer directement la pièce de viande dans la cuve 3 sur le fond de cette dernière, et de verser là encore directement dans la cuve 3 le liquide de cuisson. Le risque de chauffe à sec dans ces deux derniers cas de figure (cuisson par immersion et rissolage) est moindre que lors d'une cuisson en ambiance vapeur avec un panier, dans la mesure où même si tout le liquide de cuisson venait à disparaître (par évaporation), l'aliment (viande, riz ou légumes secs) resterait en contact direct avec le fond de la cuve 3 et absorberait de ce fait une partie au moins de l'énergie thermique, empêchant (ou du moins retardant significativement) la survenance du phénomène de chauffe à sec. Afin de minimiser ce risque de chauffe à sec, en particulier lors d'une cuisson à l'aide du panier 6, et d'optimiser la durée du cycle de cuisson et la consommation énergétique correspondante, l'appareil 1 de cuisson d'aliments sous pression conforme à l'invention comprend un doseur 8 permettant d'introduire dans la cuve 3 une quantité prédéterminée de liquide de cuisson 2 fonction de la durée prévisionnelle de cuisson des aliments à la pression de fonctionnement. Le doseur 8 a ainsi pour fonction de délivrer, directement ou par intervention de l'utilisateur, une dose de liquide de cuisson 2 qui dépend (par exemple exclusivement) de la durée de cuisson à la pression de fonctionnement des aliments envisagée par l'utilisateur préalablement au lancement du cycle de cuisson. Cette quantité prédéterminée de liquide de cuisson 2, introduite dans la cuve 3 à l'aide du doseur 8 préalablement à la montée en température et/ou en pression de l'appareil 1 (c'est-à-dire préalablement au lancement du cycle de cuisson) d'une part est suffisante pour éviter sensiblement toute chauffe à sec pendant un cycle de cuisson sous pression dont la durée correspond à la durée prévisionnelle (même si la puissance de chauffe reste maximale pendant tout le cycle de cuisson) et d'autre part permet de minimiser la durée de préchauffage (c'est-à-dire de la montée en température et en pression de l'autocuiseur jusqu'à sa pression de fonctionnement) et la consommation énergétique afférente. Le doseur 8 permet ainsi d'introduire dans la cuve 3 la quantité de liquide de cuisson 2 qui est juste nécessaire pour éviter la survenance d'une chauffe à sec pendant le cycle de cuisson tel qu'envisagé par l'utilisateur. La tâche de ce dernier est grandement facilitée par le doseur 8, puisque l'utilisateur n'a pas à se préoccuper d'une multitude de paramètres interdépendants et n'a finalement besoin que la durée prévisionnelle de cuisson à la pression de fonctionnement pour introduire dans la cuve 3 une quantité optimisée de liquide de cuisson 2. En d'autres termes, le doseur 8 est conçu pour d'une part permettre à l'utilisateur de déterminer une quantité de liquide de cuisson à partir d'une durée prévisionnelle de cuisson des aliments à la pression de fonctionnement de l'appareil, et d'autre part de déverser cette quantité de liquide dans la cuve 3. Le doseur 8 est donc conçu pour opérer un dosage en fonction de la durée prévisionnelle de cuisson des aliments à la pression de fonctionnement. Bien entendu, la quantité prédéterminée de liquide de cuisson 2 dosée à l'aide du doseur 8 peut être associée à un mode de cuisson particulier (par exemple cuisson en panier) et/ou à un niveau de pression de fonctionnement spécifique. Dans ce cas, le doseur 8 permet d'introduire dans la cuve 3 une quantité prédéterminée de liquide de cuisson 2 qui est fonction de la durée prévisionnelle de cuisson à la pression de fonctionnement des aliments pour un mode de cuisson (et/ou un niveau de pression de fonctionnement, dans le cas d'un régulateur réglable du genre soupape à tarage réglable) donné. En pratique, le doseur 8 est par exemple essentiellement destiné à permettre le dosage de liquide de cuisson 2 pour une cuisson des aliments dans un panier 6 suspendu dans la cuve 3. Ainsi, dans ce mode de réalisation, le doseur 8 est conçu pour être mis en oeuvre de préférence dans certaines conditions de fonctionnement de l'appareil 1 (impliquant par exemple utilisation d'un panier 6). De manière générale, il est également envisageable que le doseur 8 permette d'introduire dans la cuve 3 une quantité prédéterminée de liquide de cuisson 2 qui est fonction non seulement de la durée prévisionnelle de cuisson à la pression de fonctionnement des aliments mais également d'au moins un autre paramètre, comme par exemple le niveau de pression de fonctionnement, la nature des aliments, la masse de ces derniers, etc. Avantageusement, comme illustré aux figures, le doseur 8 comprend un récipient 9 distinct de la cuve 3. De préférence, le récipient 9 est ainsi totalement indépendant des autres éléments constitutifs de l'appareil 1 de cuisson d'aliments sous pression, et en particulier de la cuve 3, du panier 6 et du couvercle 4. Le récipient 9 est avantageusement conçu pour être saisi et manipulé à la main par un utilisateur. Cela signifie que le récipient 9 formant le doseur 8 est suffisamment léger et de dimensions suffisamment réduites pour pouvoir être tenu et déplacé à la main par l'utilisateur, y compris lorsque le récipient 9 est rempli de liquide. Avantageusement, le récipient 9 présente une contenance prédéterminée correspondant à une mesure de liquide. Cette mesure de liquide est avantageusement choisie pour correspondre à la quantité minimale nécessaire pour effectuer une cuisson à la pression de fonctionnement de durée minimale (par exemple de l'ordre de 5 minutes) avec l'appareil 1 concerné, sans survenance de chauffe à sec. Dans ce cas, la mesure est par exemple d'environ 200 mL, c'est-à-dire que la contenance prédéterminée du récipient 9 (qui correspond à une mesure de liquide) est d'environ 200 mL. Bien évidemment, la valeur de cette contenance prédéterminée est adaptable en fonction des autres caractéristiques de l'appareil 1, et notamment en fonction du volume de ce dernier, de son niveau de pression de fonctionnement (imparti par sa soupape de régulation de pression) de la structure et de la composition de la cuve 3, et en particulier du fond 3A de cette dernière. Afin de permettre à l'utilisateur d'introduire dans la cuve 3 une quantité prédéterminée de liquide de cuisson 2 fonction de la durée prévisionnelle de cuisson des aliments à la pression de fonctionnement, le doseur 8 comprend en outre un moyen de détermination 10 du nombre de mesures de liquide de cuisson 2 à introduire dans la cuve 3 en fonction de la durée prévisionnelle de cuisson des aliments à la pression de fonctionnement. Le moyen de détermination 10 permet ainsi à l'utilisateur, sur la base de la connaissance par ce dernier de la durée prévisionnelle de cuisson des aliments à la pression de fonctionnement, de déterminer un nombre, de préférence entier, de mesures de liquide de cuisson 2 à introduire à l'aide du récipient 9 dont la capacité correspond à une mesure de liquide. Cette conception présente notamment les avantages suivants :
Bien entendu, le recours à un récipient 9 dont la contenance prédéterminée correspond à une mesure de liquide ne constitue qu'un mode de réalisation, certes particulièrement avantageux, parmi d'autres. Il est ainsi tout à fait envisageable que le récipient 9 ne constitue pas une mesure de liquide et soit plutôt équipé d'une échelle graduée établissant par exemple une correspondance entre quantité de liquide contenue dans le récipient 9 et durée prévisionnelle de cuisson à la pression de fonctionnement. Dans ce cas, le récipient 9 est toutefois nécessairement plus encombrant, ce qui peut constituer un inconvénient. Comme évoqué précédemment, le moyen de détermination 10 du nombre de mesures de liquide de cuisson 2 à introduire dans la cuve 3 en fonction de la durée prévisionnelle de cuisson des aliments à la pression de fonctionnement comprend avantageusement une table de correspondance 10A (illustrée à la La table de correspondance 10A constitue ainsi un moyen de détermination 10 graphique extrêmement simple à comprendre et à utiliser. Cette table de correspondance 10A est avantageusement inscrite sur le récipient 9, comme illustré à la Avantageusement, et conformément au mode de réalisation des Avantageusement, la table de correspondance 10A est portée (par impression, gravure ou autre) par l'une des facettes 9B. Les deux autres facettes 9C, 9D peuvent également porter des marquages. Par exemple, comme dans le mode de réalisation des Le mode de réalisation illustré aux
Le récipient 9 constitue ainsi un accessoire multifonctions extrêmement simple et pratique pour l'utilisateur, qui lui permet de bénéficier d'un compromis optimal, ou du moins maîtrisé, entre le risque de chauffe à sec d'une part et le temps de cuisson et la consommation énergétique d'autre part. Avantageusement, et comme illustré aux figures, l'appareil 1 conforme à l'invention comprend un logement dans lequel le récipient 9 est destiné à être inséré pour y être rangé lorsqu'il n'est pas utilisé. Conformément au mode de réalisation des Une fois inséré en configuration de rangement dans le logement ménagé dans le pommeau 19, seule la face externe du fond 9A est apparente pour l'utilisateur et constitue pour ce dernier un moyen de préhension facilitant l'extraction du récipient 9 hors de son logement. A cet égard, il est avantageux de prévoir un fond 9A qui déborde latéralement de la paroi latérale, pour former un rebord 20 susceptible d'une part de faciliter la préhension du récipient par l'utilisateur, en vue notamment d'extraire le récipient 9 hors de son logement, et d'autre part de constituer une butée d'arrêt lorsque le récipient 9 est enfilé dans le logement ménagé dans le pommeau 19. Il convient par ailleurs de noter que le recours à un récipient 9 dont la paroi latérale est formée d'une pluralité de facettes 9B, 9C, 9D permet d'éviter toute rotation intempestive du récipient 9 dans son logement. Bien entendu, le recours à un logement de rangement du récipient 9 ménagé dans une pièce constitutive de l'appareil 1 n'est pas forcément nécessaire. Il est par exemple tout à fait envisageable que le récipient 9 soit simplement livré « en vrac » avec le reste de l'appareil 1, charge à l'utilisateur de le ranger où bon lui semble. D'autres systèmes de rangement intégrés à l'appareil 1 sont par ailleurs envisageables. Ainsi, dans le mode de réalisation illustré aux Le récipient 9 peut ainsi être clipsé et déclipsé à volonté sur le panier 6, lequel comprend un port de fixation se présentant par exemple sous la forme d'une colonne centrale 21 issue du fond du panier 6. Avantageusement, les moyens complémentaires de fixation permettant la fixation amovible du récipient 9 sur le panier 6 comprennent un bouchon 22 qui ferme le récipient 9 et qui est conçu pour être clipsé au sommet de la colonne 21, comme illustré à la Dans ce qui précède, il a été envisagé, en relation avec les modes de réalisation illustrés aux figures, un doseur 8 constitué d'un récipient 9 indépendant et destiné à être manipulé, rempli et vidé à la main par l'utilisateur. Il est cependant tout à fait envisageable, dans un mode de réalisation alternatif non illustré aux figures, que le doseur 8 comprenne un réservoir annexe relié, de façon permanente ou non, à la cuve 3 par un système d'alimentation comprenant par exemple une conduite et une pompe. L'apport de liquide de cuisson 2 dans la cuve 3 se fait alors par activation de la pompe qui transfère une quantité prédéterminée de liquide de cuisson 2 du réservoir annexe dans la cuve 3, par l'intermédiaire de la conduite. Ce mode de réalisation peut d'ailleurs être amélioré lorsque l'appareil 1 est pourvu d'une interface 22 permettant à l'utilisateur de saisir une durée de cuisson des aliments sous pression. Bien entendu, la durée saisie par l'utilisateur à l'aide de l'interface 22 correspond dans ce cas à la durée prévisionnelle de cuisson à la pression de fonctionnement qui est utilisée pour doser, à l'aide du doseur 8, la quantité de liquide de cuisson 2 à introduire dans la cuve 3 préalablement à la cuisson. Dans ce cas, le doseur 8 est relié à l'interface 22 pour alimenter automatiquement la cuve 3 d'une quantité de liquide de cuisson 2 prédéterminée fonction de la durée de cuisson saisie par l'utilisateur à l'aide de l'interface 22. A cette fin, l'interface 22 est avantageusement pourvue d'un moyen de traitement qui :
L'invention concerne bien entendu en tant que tel un doseur 8 pour un appareil 1 de cuisson sous pression conforme à la description qui précède. Comme exposé précédemment, le doseur 8 est conçu pour permettre l'introduction dans la cuve 3 d'une quantité prédéterminée de liquide de cuisson 2 fonction de la durée prévisionnelle de cuisson des aliments à la pression de fonctionnement. A cette fin et comme expliqué dans ce qui précède, le doseur 8 est avantageusement pourvu d'un moyen permettant la détermination d'une quantité de liquide de cuisson 2 à introduire dans la cuve 3 en fonction de la durée prévisionnelle de cuisson des aliments à la pression de fonctionnement, ce moyen consistant de préférence en le moyen de détermination 10 décrit ci-avant. L'invention concerne également en tant que tel un système comprenant d'une part un appareil 1 conforme à la description qui précède, et d'autre part un support d'information (non illustré) présentant des recettes de cuisine utilisant l'appareil 1, ledit support d'information indiquant pour au moins l'une desdites recettes le nombre de mesures de liquide de cuisson 2 à introduire dans la cuve 3, à l'aide du doseur 8. De préférence, ce nombre de mesures est illustré sur le support d'information par un symbole graphique tel que celui employé à la L'invention concerne par ailleurs en tant que tel un procédé de cuisson d'aliments sous pression en présence d'un liquide de cuisson 2, susceptible d'être mis en oeuvre à l'aide de l'appareil 1, ledit procédé comprenant une étape (i) d'introduction dans une cuve 3 des aliments à cuire, une étape (ii) d'introduction dans ladite cuve 3 du liquide de cuisson 2 et une étape (iii) de cuisson des aliments à une valeur de pression de consigne, dite pression de fonctionnement. Au cours de cette étape (ii) d'introduction du liquide de cuisson 2, et comme exposé précédemment en ce qui concerne l'appareil 1, une quantité prédéterminée de liquide de cuisson 2 fonction de la durée prévisionnelle de cuisson des aliments à la pression de fonctionnement est introduite dans la cuve 3 à l'aide d'un doseur 8, de préférence conforme à la description qui précède. En d'autres termes, l'étape (ii) consiste avantageusement à introduire dans la cuve 3, à l'aide du doseur 8 conçu à cet effet, une quantité prédéterminée de liquide de cuisson 2 fonction de la durée prévisionnelle de l'étape (iii). En définitive, l'invention permet de façon extrêmement simple et intuitive d'obtenir d'excellentes performances énergétiques pour un prix de revient extrêmement réduit. Ainsi, le préchauffage (phase de chauffe nécessaire pour atteindre la pression de fonctionnement de l'autocuiseur) d'un autocuiseur dont la cuve 3 contient 200 mL d'eau à l'aide d'une plaque à induction (réglée sur une puissance de 2 000 W) s'effectue en 1 minute et 50 secondes. Cette durée était de 4 minutes pour le volume d'eau de 750 mL classiquement recommandé dans l'art antérieur, toutes choses égales par ailleurs. Le recours à un ustensile très simple tel que le doseur 8 permet ainsi dans ce cas d'économiser 56 % de l'énergie consacrée au préchauffage. La combinaison d'un doseur 8 et d'un minuteur 22 (notamment d'un minuteur 22 invitant l'utilisateur à réduire la puissance de chauffe lors de l'atteinte de la pression de fonctionnement, puis à couper la source de chauffe lorsque le temps de cuisson sous pression programmé est écoulé) permet à l'utilisateur d'optimiser de façon extrêmement simple et intuitive le temps de préchauffage et la consommation énergétique correspondante. Par exemple, pour une cuisson de haricots verts devant durer 5 minutes, on obtient avec une mesure de liquide de 200 mL, dosée à l'aide du doseur 8, une cuisson sensiblement deux fois plus rapide et deux fois plus économe en énergie que la même cuisson avec 750 mL d'eau, comme préconisé auparavant. L'invention trouve son application industrielle dans la conception, la fabrication et l'utilisation d'appareils de cuisson d'aliments. |