Procédé de commande d'un module d'attaque et module d'attaque mettant en oeuvre un tel procédé

申请号 EP09290743.5 申请日 2009-09-30 公开(公告)号 EP2175226B1 公开(公告)日 2012-12-26
申请人 Nexter Munitions; 发明人 Bredy, Thierry;
摘要
权利要求 Procédé de commande d'un module d'attaque (1) agissant, en rotation, en survol d'une cible (5) et incorporant une tête militaire, et notamment procédé de commande du déclenchement du tir de la tête militaire et/ou de commande d'une correction de trajectoire et/ou d'une direction de tir du module d'attaque (1), à partir d'une détection de la cible (5), procédé dans lequel on balaye à partir du module d'attaque (1) une zone de terrain à l'aide d'au moins un faisceau laser (14a, 14b), on observe la cible potentielle (5) située sur le terrain avec un moyen d'observation passif (7), lorsque le moyen d'observation passif (7) détecte ledit faisceau laser issu du module d'attaque (1) on commande l'émission d'un ordre de confirmation et/ou d'au moins une information d'écartométrie à partir du moyen d'observation (7) et vers le module d'attaque (1), procédé caractérisé en ce que le module d'attaque (1) comporte à son extrémité avant un moyen de détection (8) comprenant au moins deux sources lasers (11a, 11b), sources disposées sur une circonférence (13) de l'extrémité du moyen de détection (8) et dont les axes (da, db) sont décalés angulairement de telle sorte que les intersections de ces axes avec le sol balayent ensemble le sol et en suivant successivement sensiblement la même spirale (12) au sol, la commande du module d'attaque (1) par le moyen d'observation passif (7) étant assurée indifféremment comme suite à la détection par ce dernier du faisceau émis par l'une ou l'autre source (11a, 11b), au moins un retard spécifique (TDa) étant prévu pour la commande du module d'attaque (1) afin de prendre en compte le décalage angulaire des sources laser (11a, 11b).Procédé de commande d'un module d'attaque selon la revendication 1, caractérisé en ce que les sources laser (11a, 11b) sont activées chacune avec une période de répétition donnée lors de la rotation du module d'attaque (1), un décalage temporel inter sources (Tab) étant prévu entre l'activation de deux sources consécutives.Procédé de commande d'un module d'attaque selon la revendication 2, caractérisé en ce que le décalage temporel inter sources (Tab) est sensiblement égal à la période de répétition (Tr) des sources laser (11a, 11b) divisée par le nombre de sources mises en oeuvre, un tel décalage permettant d'alterner régulièrement les taches laser émises par chaque source.Procédé de commande d'un module d'attaque selon une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le retard de commande (TDa) permettant de prendre en compte le décalage angulaire des sources est déterminé à partir d'une mesure de la vitesse de roulis (Ω) du module d'attaque (1).Procédé de commande d'un module d'attaque selon une des revendications 1 à 4, procédé caractérisé en ce que , les sources lasers (11a, 11b) faisant partie de sous-ensembles émetteurs et récepteurs, l'ordre de confirmation et/ou la ou les informations d'écartométrie sont transmis par voie optique sous la forme d'au moins une impulsion laser envoyée par le moyen d'observation (7) vers la cible (5) puis reçue, après réflexion sur cette dernière, par des moyens de détection (8), embarqués dans le module d'attaque.Module d'attaque (1) agissant, en rotation, en survol d'une cible (5) et comportant une tête militaire ainsi que des moyens assurant le tir de la tête militaire, module d'attaque permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications 1 à 5, et comprenant un moyen de détection (8) incorporant au moins une source laser (11a, 11b) ayant une direction de détection (da, db) proche de la direction d'attaque (D) de la tête militaire et assurant l'envoi vers une cible (5) potentielle d'un faisceau laser, avec une fréquence de répétition donnée, lors du vol du module d'attaque (1) au-dessus de la cible (5), le module d'attaque (1) incorporant également un moyen récepteur (18a, 18b) d'un ordre de confirmation du déclenchement du tir et/ou d'au moins une information d'écartométrie, moyen récepteur couplé à un calculateur (20), l'ordre de confirmation ou l'information d'écartométrie étant fourni par un désignateur (7) distinct du module d'attaque (1) et incorporant un moyen d'observation passif (22), module d'attaque caractérisé en ce que le moyen de détection (8) est disposé à l'extrémité avant du module d'attaque (1) et comporte au moins deux sources laser (11a, 11b), sources disposées sur une circonférence (13) de l'extrémité du moyen de détection (8) et dont les axes (da, db) sont décalés angulairement de telle sorte que les empreintes au sol (15a, 15b) émises par chaque source laser (11a, 11b) balayent ensemble le sol et en suivant successivement sensiblement la même spirale (12) au sol, la commande du module d'attaque (1) par le moyen d'observation passif (7) étant assurée indifféremment comme suite à la détection par le moyen d'observation passif (7) du faisceau émis par l'une ou l'autre source (11a, 11b), le calculateur (20) incorporant au moins un retard spécifique (TDa) permettant de prendre en compte les décalages angulaires des sources lasers (11a, 11b) par rapport à la direction d'attaque (D) pour assurer la commande du module d'attaque (1).Module d'attaque selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il comporte un senseur de roulis (29) couplé au calculateur (20).Module d'attaque selon une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que les dites deux sources laser (11a, 11b) associent chacune un émetteur (16a, 16b) et un récepteur (18a, 18b), les émetteurs (16a, 16b) assurant l'émission de faisceaux laser avec une fréquence de répétition donnée (Fr).Module d'attaque selon la revendication 8, caractérisé en ce que le moyen de détection de cible (8) assure également la réception de l'ordre de confirmation et/ou de la ou des informations d'écartométrie sous la forme d'au moins un signal laser émis par le moyen d'observation passif (7).Module d'attaque selon la revendication 9, caractérisé en ce que les deux sources lasers sont écartées selon un angle inférieur ou égal à 2,5°.Module d'attaque selon une des revendications 6 à 10, caractérisé en ce qu'il est constitué par un projectile girant ayant une vitesse de rotation qui est comprise entre 20 et 60 tours par seconde, au moins en phase terminale de sa trajectoire.Module d'attaque selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens permettant de réduire sa vitesse de rotation.Module d'attaque selon une des revendications 11 ou 12, caractérisé en ce qu'il comporte une ogive (35) découplée en rotation par rapport à une partie arrière (36) du module (1), ogive portant le moyen de détection (8), des moyens (37) étant par ailleurs prévus pour contrôler la vitesse de rotation de l'ogive (35).Module d'attaque selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'il incorpore un capteur de position angulaire (39) permettant de contrôler la position et/ou la vitesse de rotation de l'ogive (35) par rapport à la partie arrière (36) du module d'attaque (1).
说明书全文

Le domaine technique de l'invention est celui des procédés permettant de commander un module d'attaque lorsqu'il agit en survol d'une cible.

On entend par module d'attaque un projectile ou sous projectile qui est doté d'une tête militaire et qui suit une trajectoire au-dessus d'une zone de terrain sur laquelle se trouvent une ou plusieurs cibles.

De tels modules d'attaque sont bien connus. Ils sont dotés de moyens leur permettant de détecter la cible (généralement des capteurs optiques ou infra rouges). Le mouvement de balayage du terrain par la direction d'observation des capteurs au cours du déplacement du module d'attaque permet d'assurer la détection de la cible.

Selon le cas, la commande du module d'attaque pourra être la commande du déclenchement de tir de la tête militaire qu'il emporte.

La commande du module d'attaque pourra aussi être une simple correction de la trajectoire du module d'attaque, correction lui permettant de se rapprocher d'une cible.

On connaît par le brevet EP1719969 un procédé de commande dans lequel on met en oeuvre un désignateur passif disposé sur le terrain. Ce procédé présente d'une part l'avantage d'assurer une désignation discrète des cibles, puisque ce désignateur (qui est un moyen d'observation passif) est indétectable.

Il présente aussi l'avantage de permettre une mise en oeuvre avec un module d'attaque ayant une vitesse de balayage élevée (supérieure à quelques km/s).

Cependant ce procédé trouve ses limites lorsque la vitesse de balayage de cible est supérieure à la dizaine de kilomètre par seconde.

Or on cherche aujourd'hui à mettre en oeuvre des modules d'attaque qui sont des projectiles plein calibre et en particulier des projectiles d'artillerie. De tels projectiles ont une vitesse de rotation en roulis Ω de l'ordre de 200 à 300 tours / seconde pour une vitesse axiale V qui est de l'ordre de 200 m/s en phase d'approche d'une cible.

La valeur classique du pas de la spirale de balayage du sol par les directions de détection des capteurs de cible est de l'ordre de 3 mètres. Ce pas est proportionnel au rapport V/Ω. Cette valeur de 3 mètres est classique et permet d'assurer une détection de cible avec une probabilité satisfaisante. C'est celle qui est mise en oeuvre dans les modules d'attaque connus de type sous projectiles antichar.

Pour obtenir un tel pas de balayage avec un module d'attaque de type projectile d'artillerie, il est donc nécessaire tout d'abord de réduire la vitesse de rotation Ω du projectile.

Avec une vitesse axiale de l'ordre de 200 m/s en phase d'approche, la vitesse de rotation du projectile doit être de l'ordre de 45 à 60 tours par seconde pour assurer un V/Ω de l'ordre de 3.

Ce freinage en rotation est assuré par exemple en dotant le projectile d'une ceinture dérapante. Dans ce cas le projectile sera muni d'un empennage assurant sa stabilisation sur trajectoire. On pourra alternativement mettre en oeuvre des moyens assurant un freinage en rotation en fin de trajectoire balistique.

Cependant une telle vitesse de rotation Ω (45-60 t/s) est encore bien supérieure à la vitesse de rotation des modules d'attaque classiques de type sous projectiles qui est de 5 à 15 tours/seconde.

Si on dote ces modules d'attaque de senseurs lasers orientés vers le sol, ces derniers assureront alors un balayage du terrain avec une vitesse de balayage au niveau du sol de l'ordre de 40 kilomètres par seconde. Avec une telle vitesse de balayage, la fréquence de répétition des senseurs lasers nécessaire à un balayage optimal du terrain devient trop importante au regard des possibilités technologiques actuelles (fréquence de répétition inférieure à la dizaine de kHz pour les puissances moyennes considérées des senseurs lasers). Il résulte de cette limitation technologique une probabilité de détection d'une cible qui est insuffisante (probabilité que la cible soit illuminée par le faisceau laser).

On connaît aussi par le brevet FR-2445946 un projectile antichar comprenant trois sources radar laser pulsées qui sont disposées sensiblement radialement et régulièrement réparties angulairement. Les directions de détection des radars forment ainsi des angles de 120° les unes par rapport aux autres et chaque radar balaie alors successivement le sol suivant une bande spécifique.

Avec cette solution la résolution de détection le long d'une des bandes de détection ne peut être que celle d'un seul des radars laser. Les limitations technologiques observées précédemment ne sont donc pas corrigées par cette solution.

L'invention a pour but de proposer un procédé de commande d'un module d'attaque qui permette d'augmenter la probabilité de détection d'une cible au sol.

Ce procédé permet de mettre en oeuvre, pour un module d'attaque plein calibre et à vitesse de rotation élevée, un mode de désignation de cible par désignateur passif.

Ainsi l'invention a pour objet un procédé de commande d'un module d'attaque agissant en survol d'une cible et incorporant une tête militaire, et notamment un procédé de commande du déclenchement du tir de la tête militaire et/ou de commande d'une correction de trajectoire et/ou d'une direction de tir du module d'attaque, à partir d'une détection de la cible, procédé dans lequel on balaye à partir du module d'attaque une zone de terrain à l'aide d'un faisceau laser, on observe la cible potentielle située sur le terrain avec un moyen d'observation passif, lorsque le moyen d'observation passif détecte le faisceau laser issu du module d'attaque, on commande l'émission d'un ordre de confirmation et/ou d'au moins une information d'écartométrie à partir du moyen d'observation et vers le module d'attaque. Ce procédé est caractérisé en ce que le module d'attaque comporte à son extrémité avant un moyen de détection comprenant au moins deux sources lasers, sources disposées sur une circonférence de l'extrémité du moyen de détection et dont les axes sont décalés angulairement de telle sorte que les intersections de ces axes avec le sol balayent ensemble le sol et en suivant successivement sensiblement la même spirale au sol, la commande du module d'attaque par le moyen d'observation passif étant assurée indifféremment comme suite à la détection par ce dernier du faisceau émis par l'une ou l'autre source, au moins un retard spécifique étant prévu pour la commande du module d'attaque afin de prendre en compte le décalage angulaire des sources laser.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les sources laser pourront être activées chacune avec une période de répétition donnée lors de la rotation du module d'attaque, un décalage temporel inter sources étant prévu entre l'activation de deux sources consécutives.

Le décalage temporel inter sources pourra être sensiblement égal à la période de répétition des sources laser divisée par le nombre de sources mises en oeuvre, un tel décalage permet ainsi d'alterner régulièrement les taches laser émises par chaque source.

Selon une variante de réalisation, le retard de commande permettant de prendre en compte le décalage angulaire des sources est déterminé à partir d'une mesure de la vitesse de roulis du module d'attaque.

L'ordre de confirmation et/ou la ou les informations d'écartométrie pourront avantageusement être transmises par voie optique sous la forme d'au moins une impulsion laser envoyée par le moyen d'observation vers la cible puis reçue, après réflexion sur cette dernière, par des moyens de détection, embarqués dans le module d'attaque.

L'invention a également pour objet un module d'attaque mettant en oeuvre un tel procédé de commande.

L'invention vise ainsi un module d'attaque agissant en survol d'une cible et comportant une tête militaire ainsi que des moyens assurant le tir de la tête militaire, module d'attaque comprenant un moyen de détection incorporant au moins une source laser ayant une direction de détection proche de la direction d'attaque de la tête militaire et assurant l'envoi vers une cible potentielle d'un faisceau laser, avec une fréquence de répétition donnée, lors du vol du module d'attaque au-dessus de la cible, le module d'attaque incorporant également un moyen récepteur d'un ordre de confirmation du déclenchement du tir et/ou d'au moins une information d'écartométrie, moyen récepteur couplé à un calculateur, l'ordre de confirmation ou l'information d'écartométrie étant fourni par un désignateur distinct du module d'attaque et incorporant un moyen d'observation passif, module d'attaque caractérisé en ce que le moyen de détection est disposé à l'extrémité avant du module d'attaque et comporte au moins deux sources laser, sources disposées sur une circonférence de l'extrémité du moyen de détection et dont les axes sont décalés angulairement de telle sorte que les empreintes au sol émises par chaque source laser balayent ensemble le sol et en suivant successivement sensiblement la même spirale au sol, la commande du module d'attaque par le moyen d'observation passif étant assurée indifféremment comme suite à la détection par le moyen d'observation passif du faisceau émis par l'une ou l'autre source, le calculateur incorporant au moins un retard spécifique permettant de prendre en compte le décalage angulaire des sources lasers par rapport à la direction d'attaque pour assurer la commande du module d'attaque.

Selon une variante de réalisation, le module d'attaque comporte un senseur de roulis couplé au calculateur.

Le moyen de détection du module d'attaque pourra comporter au moins deux sources laser associant chacune un émetteur et un récepteur, les émetteurs assurant l'émission de faisceaux laser avec une fréquence de répétition donnée.

Le moyen de détection de cible pourra par ailleurs assurer également la réception de l'ordre de confirmation et/ou de la ou des informations d'écartométrie sous la forme d'au moins un signal laser émis par le moyen d'observation passif.

Le module d'attaque pourra être constitué par un projectile girant ayant une vitesse de rotation qui est comprise entre 20 et 60 tours par seconde, au moins en phase terminale de sa trajectoire.

Le module d'attaque comportera avantageusement des moyens permettant de réduire sa vitesse de rotation.

Selon un autre mode de réalisation, le module d'attaque pourra comporter une ogive découplée en rotation par rapport à une partie arrière du module, ogive portant le moyen de détection, des moyens étant par ailleurs prévus pour contrôler la vitesse de rotation de l'ogive.

Le module d'attaque pourra avantageusement incorporer un capteur de position angulaire permettant de contrôler la position et/ou la vitesse de rotation de l'ogive par rapport à la partie arrière du module.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre de différents modes de réalisation, description faite en référence aux dessins annexés et dans lesquels :

  • la figure 1 est un schéma général montrant la mise en oeuvre d'un module d'attaque avec le procédé selon l'invention,
  • les figures 2a et 2b sont deux vues schématiques de la partie avant du module d'attaque, la vue 2a étant une vue latérale et la vue 2b une vue frontale,
  • la figure 3 positionne les différentes directions et les différents angles par rapport au module d'attaque,
  • la figure 4 est un synoptique présentant l'architecture du module d'attaque selon l'invention,
  • la figure 5 est un logigramme montrant la succession des étapes du procédé selon l'invention,
  • la figure 6 est un diagramme montrant la succession temporelle sur le sol des taches émises par les sources laser,
  • la figure 7 schématise un module d'attaque selon un second mode de réalisation de l'invention.

En se reportant à la figure 1, un module d'attaque 1 selon l'invention est ici constitué par un projectile d'artillerie qui est tiré à partir d'un tube d'arme 2 positionné sur un terrain 3. Le tube d'arme pourra être un tube d'artillerie, par exemple d'un calibre compris entre 105mm et 155mm, ou encore un tube de mortier.

Le module d'attaque 1 suit une trajectoire balistique 4 et il survole, lors de la phase terminale de cette trajectoire, une zone du terrain 3 sur laquelle se trouve positionnée au moins une cible 5. Le module d'attaque est animé d'une vitesse de rotation de l'ordre de 50 à 60 tours par seconde. Cette vitesse réduite (par rapport aux vitesses de rotation habituelles pour les projectiles d'artillerie) a été obtenue à l'aide d'un moyen de freinage : par exemple par une ceinture dérapante qui permet au module de ne prendre qu'une partie de la rotation imprimée par le tube d'arme.

Le module d'attaque incorpore un empennage 34 qui assure sa stabilisation sur trajectoire. Les ceintures dérapantes sont bien connues de l'Homme du Métier. On pourra par exemple se reporter au brevet FR-2882429 qui décrit un exemple d'une telle ceinture.

Conformément à ce qui est décrit par EP-1719969, on met en oeuvre un moyen d'observation passif 7 qui est ici porté par un moyen aérien 6 (tel un drone). Le moyen d'observation pourrait bien entendu être solidaire d'un dispositif posé au sol ou bien porté par un véhicule terrestre.

Le moyen d'observation optique passif 7 pourra par exemple être constitué par au moins un détecteur sensible au rayonnement laser qui sera émis par un moyen de détection 8 solidaire du module d'attaque 1.

Le moyen d'observation est sensible suivant un cône d'observation 9 qui a une ouverture d'environ 0,5°. On a représenté par l'ellipse 10 la zone observée au niveau de la cible 5. Le moyen de détection 8 comprend des sources laser 11a,11b qui sont des moyens associant (d'une façon classique) un émetteur et un récepteur laser. La partie émetteur de ces sources laser transmet un rayonnement avec une fréquence de répétition Fr de l'ordre de quelques kHz. Les sources laser comportent par ailleurs une partie récepteur laser qui est sensible au rayonnement réfléchi par la cible.

Le rayonnement laser qui sera émis par le moyen de détection 8 du module d'attaque 1 et qui touchera la cible 5 au niveau de la zone 10 sera détecté par le moyen d'observation 7 qui pourra (comme décrit par EP-1719969) commander l'émission d'un ordre de confirmation de cible. Cet ordre reçu par le module d'attaque 1 provoquera le tir de la tête militaire de cette dernière suivant sa direction d'attaque D.

On pourra consulter EP-1719969 pour obtenir plus de détails sur ce procédé. On notera que l'ordre de confirmation peut être transmis par des moyens radio spécifiques, mais qu'il peut aussi être transmis à l'aide d'un émetteur laser spécifique porté par le moyen d'observation 7. Dans ce cas le signal de confirmation sera de préférence reçu par la partie réception des sources laser du module d'attaque. On pourrait cependant comme décrit par EP1719969 prévoir sur le module d'attaque 1 des moyens de réception optiques spécifiques.

Conformément à l'invention, le moyen de détection 8 du module d'attaque comporte au moins deux sources lasers 11a, 11b (c'est à dire deux sous-ensembles émetteur/récepteur).

Les figures 2a,2b montrent ainsi l'extrémité avant du module d'attaque 1. Les sources 11a et 11b sont disposées sur une circonférence 13 de l'extrémité du moyen de détection 8. et écartées l'une de l'autre d'un angle au centre ϕab relativement réduit, angle de l'ordre de 1° (valeur très exagérée sur les figures pour la clarté de la description). Concrètement pour la mise en oeuvre de l'invention (obus d'artillerie à 100m du sol en phase de détection) l'angle ϕab devra être inférieur ou égal à 2,5°. Dans ce cas les spirales parcourues par les directions de détection sont pratiquement confondues.

Les sources 11a, 11b ont donc leurs axes ou directions de détection da, db décalés angulairement de telle sorte que les empreintes au sol émises par chaque source laser balayent successivement sensiblement la même zone de terrain.

Une telle disposition des sources 11a,11b à l'avant du projectile et relativement proches l'une de l'autre conduit à ce que les extrémités des directions de détection da,db des sources balaient ensemble le sol. Il n'y a donc pas comme dans le brevet FR2445946 un balayage du sol par chaque source, une source intervenant temporellement après une autre source (conduisant au parcours par chaque direction de détection d'une bande de terrain parallèle à la précédente), mais un balayage simultané du sol par les extrémités des directions de détection qui suivent alors sensiblement la même spirale au sol mais successivement d'un point de vue géométrique, c'est à dire l'une derrière l'autre sur cette même spirale.

On a représenté sur la figure 1 par le repère 12 une spirale qui est décrite par l'extrémité de la direction de détection da de la première source 11a. On a représenté par db la direction de détection de la deuxième source 11b. Concrètement les spirales décrites par les directions da et db ne sont pas confondues mais elles sont très proches l'une de l'autre, l'intervalle séparant les deux spirales étant de l'ordre de quelques pour cent du pas de chaque spirale.

Chaque source laser émet un faisceau laser 14a,14b dont la largeur est de l'ordre de quelques dixièmes de degré, il en résulte pour chaque source une tache laser au sol 15a,15b d'environ 1 m2 de surface.

La figure 3 permet de visualiser plus précisément les différentes directions et angles.

La direction OX du module d'attaque 1 (O étant le centre de gravité du module 1) correspond à l'axe du module, axe autour duquel ce dernier tourne avec une vitesse Ω. Cette direction est aussi celle du vecteur vitesse du module 1 (en supposant que l'angle d'incidence du module d'attaque est faible). da et db représentent les directions de détection des deux sources (respectivement la première source 11a pour da et la deuxième source 11b pour db). La direction D est la direction d'attaque de la tête militaire. Cette direction D est inclinée par rapport à l'axe OX du module 1. L'extrémité de la direction d'attaque D parcours le sol suivant la même spirale que les extrémités des directions de détection da et db.

L'angle θ représente dans un plan vertical la pente de la trajectoire 4 suivie par le module d'attaque 1 (angle de l'axe OX du module d'attaque par rapport à l'horizontale Hz (si l'on néglige l'angle d'incidence du module d'attaque).

Les angles θda et θdb sont les angles séparant l'axe OX du module d'attaque et respectivement les directions de détection da et db.

On retrouve sur cette figure l'angle ϕab défini selon l'axe de roulis OX du module d'attaque séparant les axes des sources laser 11a,11b (angle entre les plans formés respectivement par les droites OX et da et les droites OX et db).

On a représenté au niveau du sol les vecteurs vitesse de balayage VBa et VBb des extrémités des directions de détection da et db, donc les vitesses de parcours de la spirale 12 par les taches laser 15a,15b.

On a noté par ϕWHb l'angle défini selon l'axe de roulis OX du module d'attaque entre la direction d'attaque D et la deuxième direction de détection db (angle entre les plans formés respectivement par les droites OX et db et les droites OX et D).

On a enfin noté par ϕWHa l'angle défini selon l'axe de roulis Ox du module d'attaque entre la direction d'attaque D et la première direction de détection da (angle entre les plans formés respectivement par les droites OX et da et les droites OX et D).

La tache 15a issue de la première source 11a balaie donc le sol en avance de phase par rapport à la tache 15b issue de la deuxième source 11b. Les angles θda et θdb sont représentés ici comme égaux. On pourra en pratique ajuster θdb pour rapprocher géométriquement l'une de l'autre les deux spirales décrites par les directions da et db.

La figure 4 schématise l'organisation interne du module d'attaque 1 ainsi que celle du moyen d'observation 7 qui lui est associé.

Le module d'attaque 1 incorpore un moyen de détection 8 qui comporte deux sources laser 11a, 11b. Chacune associe un émetteur laser 16a ou 16b couplé à une optique d'émission 17a ou 17b et un récepteur 18a ou 18b couplé à une optique de réception 19a ou 19b.

Les émetteurs et récepteurs des deux sources 11a,11b sont tous reliés à un calculateur 20 qui assure le déclenchement de l'émission Ea,Eb de signaux par les émetteurs 16a,16b et le traitement des signaux Ra, Rb reçus par les récepteurs 18a, 18b.

Le calculateur 20 permet là encore de commander le déclenchement de la tête militaire 21 et il incorpore des algorithmes 22 et une ou plusieurs mémoires ou registres 23. Un senseur de roulis (ou gyromètre) 29 est incorporé au module d'attaque 1 et relié au calculateur 20.

Le moyen d'observation 7 (ou désignateur comme décrit par EP-1719969) incorpore un moyen d'observation optique passif 22, comprenant une optique 23 et un détecteur 24 choisi sensible au rayonnement laser émis par les sources 11a, 11b.

Ce moyen d'observation incorpore par ailleurs un moyen de transmission 25 qui est un moyen émetteur optique associant une source laser 26 et une optique de collimation 27. Ce moyen de transmission 25 est commandé par un moyen électronique de traitement 28. Lorsque ce dernier détecte un signal ERa, ERb émis par une des sources laser 11a, 11b du module d'attaque(signaux Ea,Eb réfléchis par la cible), il commande l'envoi d'au moins une impulsion laser Ic vers le module d'attaque 1 via la cible 5.

Cette impulsion se réfléchit sur la cible. L'impulsion réfléchie (ICR) est reçue par le moyen de détection 8 du module d'attaque.

On utilisera les moyens de réception laser 18a ou 18b pour détecter l'impulsion laser de confirmation ICR. Le fonctionnement général des moyens de confirmation est décrit en détails dans le brevet EP-1719969, il n'est donc pas nécessaire de le préciser davantage.

L'invention diffère de ce document en ce que le module d'attaque incorpore au moins deux sources laser 11a, 11b. Chaque source peut donc illuminer la cible et être détectée par le moyen d'observation 7. En retour chaque source 11a,11b est susceptible de recevoir l'ordre de confirmation ICR émis par le moyen d'observation 7.

Conformément à l'invention le calculateur 20 traitera les signaux reçus suivant un processus particulier.

On a représenté à la figure 5 un logigramme qui résume le mode de fonctionnement qui est suivi.

La première source laser 11a est activée à l'étape A1, le test B1 correspond à la vérification de la réception ou non au niveau de cette source 11a d'une confirmation de présence de cible. Si une cible est effectivement détectée, l'étape D est commandée (commande de la mise à feu de la tête militaire). Cette étape D n'intervient cependant qu'à l'issue de l'étape C1 qui est la prise en compte au niveau du calculateur 20 d'un premier retard de déclenchement TDa.

La deuxième source laser 11b est activée à l'étape A2. Cette activation se fait concrètement à l'issue d'un décalage temporel Tab par rapport à l'activation A1. Le test B2 correspond à la vérification de la réception ou non au niveau de cette deuxième source 11b d'une confirmation de présence de cible. Si une cible est effectivement détectée, l'étape D est commandée (mise à feu de la tête militaire). Là encore cette étape D n'intervient qu'à l'issue d'une étape C2 qui est la prise en compte au niveau du calculateur 20 d'un second retard de déclenchement TDb. Si aucune cible n'est détectée à l'issue des étapes B1 et B2, les cycles se poursuivent (étapes A1 et A2) jusqu'à détection d'une cible.

Ainsi les sources laser 11a et 11b n'émettent pas de façon simultanée. Il existe un déphasage ou décalage temporel entre l'émission de chaque source. Ce décalage noté Tab est une donnée programmée au niveau du calculateur 20. On choisira de préférence une valeur de Tab qui sera égale à la moitié de la période de répétition de chaque source laser (pour un module d'attaque disposant de deux sources laser).

On a représenté sur la figure 6 des droites 30 et 31 qui représentent en fonction du temps l'abscisse curviligne des points d'intersection des directions de détection da et db sur la spirale de balayage 12. La droite 30 correspond à la direction da de la première source laser 11a et la droite 31 à la direction db de la deuxième source laser 11b. Ces droites sont bien entendu des approximations qui sont considérées pendant un intervalle de temps au cours desquels on pourra assimiler les vitesses VBa et VBb à des valeurs constantes.

Les repères 32 et 33 sur chaque droite figurent les impulsions laser émises par chaque source le long de la spirale 12. On voit sur cette figure que les périodes de répétition Tr sont les mêmes pour chaque source et que le décalage temporel Tab entre les émissions de chaque source est égal à Tr/2.

La pente de chaque droite est égale à la vitesse de balayage (VBa, VBb) pour la source considérée (et pendant la période d'approximation).

On a représenté sur cette figure les pas d'illumination laser Pia et Pib pour chaque source.

En considérant ici des vitesses de balayage VBa et VBb égales (VBa =VBb =VB) ainsi que des fréquences de répétition pour les lasers égales (Fra =Frb =Fr) , les pas Pia et Pib sont aussi égaux. On a Pia =Pib= Pi=VB/Fr (Fr étant la fréquence de répétition commune). Le pas d'illumination Pab entre une tache laser issue de la source 11a et une tache laser issue de la source 11b est lié à l'écart temporel Tab.

On voit que, grâce à l'invention, le fait de prévoir une deuxième source laser permet d'intercaler les taches laser issues de l'une et de l'autre source et de faire ainsi apparaître un pas d'illumination Pab sur la spirale 12 qui est inférieur au pas assuré par chaque source Pia ou Pib.

Pour optimiser le balayage de la zone de terrain on cherchera à obtenir Pab=Pi/2. L'entrelacement des taches lasers issues des sources 11a et 11b se trouve alors équiréparti sur la spirale 12. Cette équi-répartition est obtenue en assurant au niveau du calculateur 20 un décalage temporel Tab= Tr/2.

La vitesse de balayage VB a une valeur moyenne qui décroît en fonction de l'altitude H du module d'attaque. Il convient donc de déterminer la fréquence de répétition Fr des sources laser en fonction de l'altitude maximale H à laquelle le balayage sera initialisé. Cette fréquence de répétition Fr détermine le pas d'illumination Pi et par voie de conséquence le pas d'illumination résultant Pab.

A titre d'application numérique on pourra considérer un module d'attaque ayant une vitesse suivant son axe OX : V=200m/s, une vitesse de rotation autour de son axe OX : Ω=45 tours/seconde. Ce module d'attaque présente par ailleurs une pente par rapport à l'horizontale θ=70° . Si on considère une altitude de détection de 200 m et une fréquence de répétition pour les deux sources laser Fr=10kHz.

La vitesse de balayage VB est inférieure à 33500 m/s. Le pas de la spirale de détection est compris entre 1,9 m et 2,7 m (en effet compte tenu de l'inclinaison de la trajectoire par rapport à la verticale, la spirale de détection est elliptique), ce qui donne un pas d'illumination Pi < 3,35 m ce qui est une valeur trop importante pour qu'il y ait une probabilité de détection intéressante.

En combinant les deux sources laser 11a et 11b comme proposé par l'invention, on obtient avec un décalage temporel Tab= Tr/2 = 50 micro secondes, une valeur de Pab<1,8m. Cette valeur est proche de celle des pas rencontrés avec les modules d'attaque connus de type sous projectiles. Un tel pas assure un bonne probabilité de détection de cible.

On voit donc que grâce à l'invention il devient possible de mettre en oeuvre les moyens décrits par le brevet EP1719969 (commande de module d'attaque à partir d'un désignateur passif) avec un module d'attaque constitué par un projectile girant plein calibre ayant une vitesse de rotation comprise entre 20 et 60 tours par seconde.

Avec l'invention la commande reçue par le module d'attaque peut donc être reçue au niveau de la première source laser 11a ou de la deuxième source 11b. On remarque cependant qu'il y a un décalage angulaire (ϕab) entre les deux sources donc également un décalage angulaire par rapport à la direction d'action D de la tête militaire qui n'est pas le même pour la source laser 11a et pour la source laser 11b. On a noté ϕWHb sur la figure 3 le décalage angulaire selon l'axe de roulis OX entre la direction D et la direction d'observation db. Le décalage angulaire ϕWHa selon l'axe de roulis OX entre la direction D et la direction d'observation da est égal à ϕWHaWHbab.

Il est donc nécessaire au niveau du calculateur de prendre en compte cette différence d'angle en faisant intervenir le retard de déclenchement TDa (étape C1 décrite précédemment en référence à la figure 5).

On notera que le retard de déclenchement TDb est classique et mis en oeuvre dans les modules d'action connus qui ne comportent qu'un seul senseur laser mais pour lesquels il existe cependant un angle ϕWHb entre la direction d'action D et la direction de détection db. Le retard de déclenchement TDb est fonction de l'angle ϕWHb et de la vitesse de roulis Ω du module d'attaque. Ce retard est en général préprogrammé dans le calculateur du module d'attaque. L'angle ϕWHb étant relativement faible, les dispersions concernant la vitesse réelle de roulis du module d'attaque ont peu de conséquences sur la probabilité d'atteinte du module d'attaque.

Ce qui est nouveau avec le procédé selon l'invention c'est que le deuxième senseur laser fait intervenir un retard qui lui est propre et qui dépend du décalage angulaire ϕab entre les deux sources. Ce retard TDa dépend de la vitesse de roulis du module d'attaque. On peut l'exprimer de la façon suivante : TDaWHa/Ω. On pourra, suivant les caractéristiques opérationnelles des modules d'attaque qui seront définis, utiliser une valeur de Ω préprogrammée ou bien utiliser une valeur qui sera mesurée à l'aide du senseur de roulis 29 (qui pourra par exemple mettre en oeuvre un capteur magnétique).

La mesure de Ω permet alors de déterminer avec précision le retard TDa indépendamment des dispersions concernant la vitesse réelle de roulis Ω. La probabilité d'atteinte du module d'attaque est ainsi maintenue même avec un écart angulaire ϕWHa important au regard de la cinématique de balayage du module d'attaque.

Avec les valeurs numériques données précédemment, un écart angulaire ϕab de l'ordre de 1° déterminera un temps TDa de l'ordre de 60 micro secondes.

Différentes variantes sont possibles sans sortir du cadre de l'invention. Il est ainsi possible de mettre en oeuvre plus de deux sources laser décalées les unes par rapport aux autres. Une telle disposition permettra d'adapter les moyens de détection à un module d'attaque particulier ayant une vitesse de rotation encore plus importante. En effet le recours à un nombre de sources laser 11i plus important permet, avec un décalage temporel Ti-1,i approprié, d'obtenir un pas d'illumination ayant la valeur souhaitée permettant d'assurer une bonne probabilité de détection de cible (soit un pas qui est inférieur à 2 mètres).

Avec trois sources laser 11a, 11b, 11c par exemple ayant respectivement des directions de détection da, db et dc, on pourra faire se succéder sur la spirale de balayage 12 et de façon cyclique les taches laser des trois sources 11a,11b et 11c. Les taches seront équi-réparties avec, pour un pas d'illumination Pi donné (égal pour les trois sources), une période apparente Tab =Tbc =Tca =(Pi/3)/VB (soit Tab =Tbc =Tca =Tr/3) entre les taches laser successives.

Pour la commodité de l'exposé de l'invention, on a décrit dans la présente demande plus particulièrement un module d'attaque dans lequel le désignateur passif assurait la commande de mise à feu d'une tête militaire. Il est bien entendu possible (comme décrit par EP1719969) de mettre en oeuvre l'invention avec un dispositif dans lequel le désignateur transmet une information d'écartométrie au module d'attaque. Les informations seront transmises au calculateur 20 par l'une ou l'autre des sources les ayant reçues. Là encore le calculateur 20 tiendra compte de l'angle ϕab séparant les directions de détection pour élaborer ses corrections de trajectoire. En effet, pour une commande en correction de trajectoire, ce qui importe c'est de connaître l'orientation de l'axe OX du module d'attaque (en supposant que l'angle d'incidence du module d'attaque est faible). L'information d'écartométrie qui est fournie par le désignateur passif est relative à la direction de détection da ou db (ou di) qui a été repérée et qui a reçu cet ordre de correction. Le module d'attaque incorpore par construction des valeurs des écarts angulaires entre les différentes directions de détection et l'axe OX du module. Il est donc capable d'apporter aux commandes reçues les corrections appropriées en fonction de la localisation de la source laser ayant reçu la commande en question.

La figure 7 montre un autre mode de réalisation de l'invention dans lequel le module d'attaque est constitué par un projectile 1 comprenant un empennage arrière 34 et qui porte également une ogive 35 qui est découplée en rotation (selon l'axe de roulis) par rapport à la partie arrière 36 du corps de projectile 1.

Ainsi, un palier 38 solidaire de la partie arrière 36 est prévu et l'ogive 35 tourne librement sur ce palier. L'ogive porte le moyen de détection 8 qui incorpore les sources laser 11a,11b ainsi que les moyens de réception et le calculateur 20. Cette ogive 35 porte également des ailettes 37 qui sont déployables hors du corps de l'ogive par des moyens non représentés. Ces ailettes 37, grâce à leurs angles de braquage, assurent l'entraînement en rotation (roulis) de l'ogive 35. Un capteur de position angulaire 39, situé au voisinage du palier 38, permet de déterminer la position angulaire relative entre l'ogive 35 et la partie arrière 36.

Ce mode de réalisation peut particulièrement être mis en oeuvre lorsqu'il est couplé à un désignateur disposé sur le terrain et transmettant une information d'écartométrie.

En effet, il est alors possible d'utiliser les informations transmises pour commander une correction de la trajectoire du module 1 (modification de l'orientation du vecteur OX). Cette correction de trajectoire pourra être assurée de manière classique par une couronne d'impulseurs pyrotechniques situés sur le module 1.

A titre de variante on pourra moduler la vitesse relative de rotation entre l'ogive 35 et la partie arrière 36 du module 1 en mettant en oeuvre un frein électrique disposé au voisinage du pallier 38.

Bien entendu, on pourra utiliser le désignateur de cible pour désigner non pas une cible à détruire mais une "pseudo-balise" de localisation intermédiaire disposée sur la trajectoire du module d'attaque 1.

Comme cela est déjà décrit par le brevet EP1719969 on pourra prévoir dans le module d'attaque 1 des moyens de détection de cible (optiques par exemple). On pourra alors utiliser le désignateur pour confirmer une cible qui aura été détectée par les moyens de détection propres au module d'attaque 1.

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