Chaudière mixte à ordures ménagères et à combustible auxiliaire ainsi que son procédé de fonctionnement |
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申请号 | EP86400696.0 | 申请日 | 1986-03-28 | 公开(公告)号 | EP0198758B1 | 公开(公告)日 | 1989-07-12 |
申请人 | CONSTRUCTIONS NAVALES ET INDUSTRIELLES DE LA MEDITERRANEE; | 发明人 | Truc, Joel; | ||||
摘要 | |||||||
权利要求 | |||||||
说明书全文 | L'invention concerne une chaudière mixte, du type constituée d'une installation de combustion couplée à un générateur de vapeur ou d'eau surchauffée, notamment pour l'alimentation d'un turbo-alternateur, ou d'un réseau de chauffage urbain ou industriel. La chaudière selon l'invention est plus particulièrememt destinée à comporter un équipement de base assurant l'incinération d'ordures ménagères, avec récupération de la chaleur produite par la combustion, et un équipement intégré d'appoint fonctionnant au charbon ou à tout autre combustible auxiliaire permettant d'ajuster l'énergie fournie par la chaudière. L'incinération est une solution utilisée de plus en plus par les villes et les agglomérations de moyenne et grande importance, pour se débarrasser des ordures ménagères collectées. Dans les agglomérations de plus de 200 000 habitants, les centres de traitement des ordures assurent généralement la récupération de la chaleur produite par l'incinération, ce qui permet d'une part de respecter les impositions légales relatives à la salubrité et à l'environnement en milieu urbain, et d'autre part de valoriser la chaleur produite quotidiennement à partir d'un combustible "gratuit et renouvelable" en la transformant en vapeur saturée ou surchauffée ou encore en eau surchauffée, le plus souvent livrée à un réseau de chauffage urbain, ou à un réseau industriel. Cependant, on constate schématiquement, que la récupération de chaleur d'une usine d'incinération, qui est essentiellement fonction du tonnage d'ordures collectées et livrées à l'usine est quasiment constante au fil des jours dans une année d'exploitation, alors que la demande de chaleur du réseau de chauffage urbain est variable, essentiellement selon la température extérieure: faible en été, (eau chaude sanitaire) et maximale en hiver (eau sanitaire et chauffage); quant aux réseaux industriels, leur demande varie en fonction des modes de production. De manière connue, cette inadéquation technique de l'énergie délivrée par une usine d'incinération, et des besoins saisonniers ou variables de chaleur, a conduit à fournir tout au long de l'année la chaleur de base à partir de l'usine d'incinération, et de la chaleur de pointe en fonction de la demande, à partir de chaufferies d'appoint, alimentées au mazout ou au charbon. Or, l'équipement en usine d'incinération d'une part, et en chaufferie d'appoint d'autre part, pour satisfaire les besoins variables des réseaux présente l'inconvénient d'être relativement onéreux, tant du point de vue de l'investissement initial, puiqu'il est nécessaire de créer deux usines distinctes, que du point de vue des coûts d'exploitation dans la mesure où des équipes d'exploitation sont nécessaires pour la chaufferie d'appoint, quand bien même ce ne serait que pour la moitié de l'année environ. D'autre part, les chaufferies d'appoint au charbon souvent de faible puissance, sont équipées de chaudières à grille mécanique ou à projecteur, qui présentent de nombreux inconvénients principalement liés au type de combustible qu'elles impliquent, ainsi qu'aux contraintes de fonctionnement qui leurs sont inhérentes. Ainsi, les chaudières à grille mécanigue ne peuvent être alimentées que par des produits "calibrés et fines grenues" ce qui conduit à prévoir des coûts de préparation, de sélection, de traitement et de stockage du combustible, et de trouver une utilisation pour les refus de criblage et notamment les charbons de trop faible granulométrie. En second lieu, les possibilités de variation de qualite du charbon admissibles sont limitées, du fait de la conception de grilles mécaniques pour des fourchettes déterminées des caractéristiques des charbons. La variation de la qualité du charbon oblige en outre à apporter des modifications au réglage des installations. Enfin, les chaudières avec foyers à grille ont une souplesse de fonctionnement assez limitée, et génèrent des coûts d'exploitation importants, notamment dûs au recours à un personnel qualifié. En conséquence, ces contraintes imposées par les chaudières à grilles mécaniques, s'accommodent mal de l'utilisation des charbons n'ayant subi aucune préparation préalable, bruts d'importation, de granulométrie 0 - 50 mm, et de qualités très diverses. Une chaudière mixte à chauffe d'appoint, correspondant au préambule de la revendication 1, est connue de la publication DE-A-1 401 890. On connaît également des chaudières multitubulaires pour la production de vapeur saturée ou surchauffée FR-A-2 323 950. Afin de remédier aux nombreux inconvénients et limitations de la technique, l'objet de l'invention est de fournir une chaufferie mixte intégrée, alimentée pour le combustible de base en ordure ménagère, avec un combustible d'appoint tel que le charbon pulvérisé, le fioul, le gaz ou autres combustibles liquide ou gazeux. Un autre objet essentiel de l'invention est de pouvoir notamment utiliser comme combustible d'appoint des charbons de toutes provenances, présentant des caractéristiques très variables, notamment en ce qui concerne leurs teneurs en matières volatiles et en cendres, et leurs granulométries. Un objet complémentaire de l'invention est de permettre d'obtenir des variations de charge rapides, pour l'ensemble de la chaudière, comparables à celles obtenues avec des installations indépendantes à combustibles liquides ou gazeux. D'une manière générale, l'installation selon l'invention doit per mettre de satisfaire les demandes d'appoint du réseau par l'utilisation du combustible auxiliaire, selon une solution économique et incitative. Ces objectifs sont atteints au moyen d'une chaudière mixte à chauffe d'appoint intégrée et régulable, notamment pour l'alimentation d'un turboalternateur ou d'un réseau industriel ou de chauffage urbain, de type constituée d'une installation de combustion couplé à un générateur de vapeur, l'installation de combustion comprenant une chambre de combustion d'ordures ménagères, une chambre de combustion de combustible auxiliaire et une chambre de mélange des gaz de combustion, lesdites chambres étant juxtaposées l'une derrière l'autre et séparées par des parois pleines sensiblement verticales, de façon à délimiter le circuit de circulation des gaz de combustion, lesdites parois de séparation étant interrompues dans la partie supérieure de la chaudière pour définir des ouvertures de passage de gaz de combustion d'une chambre à l'autre,
Selon un mode de réalisation préférentiel de la chaudière selon l'invention, la chambre de combustion des ordures ménagères est située en tête de la chaudière, devant la chambre de combustion du combustible d'appoint, suivie de la chambre de mélange des gaz de combustion. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'installation de combustion est constitué d'une chambre de combustion unique comportant des brûleurs de combustible d'appoint montée à distance au-dessus d'une grille mobile de combustion d'ordures ménagères, ladite chambre de combustion unique communiquant dans sa partie supérieure avec la chambre de mélange des gaz de combustion. De manière avantageuse, le générateur de vapeur utilisé dans l'un ou l'autre des modes de réalisation comprend soit un surchauffeur, soit un faisceau d'évaporation soit encore un faisceau de surchauffe d'eau, situés dans une enceinte, dont l'entrée communique avec la base de la chambre de mélange des gaz de combustion, et la sortie conduit à un économiseur. L'utilisation d'une chambre de combustion de combustible auxiliaire pour réaliser la chauffe d'appoint de la chaudière selon l'invention, présente de nombreux avantages:
En outre, l'intégration de l'installation de chauffe de base, avec l'installation de chauffe d'appoint permet aux agglomérations et aux municipalités de réaliser une économie notable par rapport aux solutions avec "équipements séparés". D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture suivante de quelques modes de réalisation préférentiels donnés à titre d'exemples non limitatifs, et des dessins annexes, dans lesquels:
Le premier mode de réalisation de la chaudière mixte selon l'invention représenté en figures 1a et 1b concerne une unite de production de vapeur saturée. Selon ce mode de réalisation, la chaudière mixte comprend deux chambres de combustion séparées, une première chambre 101 pour la combustion des ordures ménagères, et une seconde chambre 102 pour la combustion de charbon pulvérisé. Tous les modes de réalisation représentés et discutés ci-après concernent des chaudières mixtes dont le combustible d'appoint est préférentiellement du charbon pulvérisé. Mais ces exemples ne sont donnés qu'à titre illustratif, l'invention couvrant également les installations à combustible auxiliaire liquide ou gazeux. La substitution du charbon pulvérisé aux autres combustibles utilisables est en outre aisée, du fait dela similitude de fonctionnement de l'installation dans chaque cas, en regard des contraintes d'exploitation. Derrière ces deux chambres de combustion 101, 102 est juxtaposée une troisième chambre 103 de mélange des gaz de combustion suivie à son tour par une enceinte 104 de logement de faisceaux d'évaporation, puis d'un économiseur 105. En conséquence, et selon ce mode de réalisation, l'équipement de combustion de la chaudière mixte est constitué par les deux chambres 101, 102 de combustion proprement dite, et la chambre 103 de mélange des gaz de combustion. Le générateur de vapeur est constitué d'une part par l'économiseur 105 et le faisceau d'évaporation 104, et d'autre part par les tubulures tapissant les parois de chacune des chambres 101, 102, 103 de l'équipement de combustion. Selon le mode de réalisation représenté, la chambre 101 de combustion des ordures ménagères est placée en tête de la chaudière et du circuit de circulation des gaz de combustion, du fait de l'encombrement de son équipement d'alimentation. L'enveloppe 110 de la chaudière, de section horizontale sensiblement rectangulaire, inclut les trois chambres 101, 102, 103 et l'enceinte du faisceau d'évaporation 104. Il s'agit de préférence d'une "enveloppe chaude", cerclée extérieurement par des profilés raidisseurs 111. Les chambres 101, 102, 103 sont juxtaposées l'une derrière l'autre, et séparées par des parois 112, 113 pleines. Ces parois verticales de séparation 112, 113 ne remontent pas jusqu'à la voûte 114 de la chaudière, mais s'interrompent dans leur partie supérieure de manière à délimiter des ouvertures 115, 116 respectivement de passage des gaz de combustion d'une chambre à l'autre. En conséquence, les gaz des combustions suivent les trajets suivants:
La chambre 101 de combustion des ordures ménagères présente une installation d'incinération classique, à grille 120 mobile, préférentiellement du type à plan incliné à barreaux en gradin, animés d'un mouvement rétrograde. Selon ce type d'installation, les ordures destinée à être brûlées sont introduites en 121 par un poussoir d'alimentation, et s'écoulent le long de la grille mobile 120 inclinée. La distribution d'air s'effectue par la surface inférieure de la grille 120, et le mouvement des éléments mobiles de la grille 120 assure un brassage du combustible, tout en le contraignant à remonter le long de la grille 120, de façon à optimiser la combustion. Le mâchefer est ensuite évacué, par l'intermédiaire du tambour d'extraction 122. La grille mobile utilisée peut être de tous types adéquats notamment en fonction de la nature des ordures brûlées, et par exemple une grille mécanique à tapis mobile, ou encore un système de grilles à rouleaux, à poussoirs ou à bras oscillants. En outre, l'installation peut comprendre une zone de séchage du combustible, ainsi qu'un circuit de réchauffage de l'air de combustion avant sa distribution à travers la grille 120, de façon à améliorer la combustion. L'installation de combustion de la chambre 102 de combustion de charbon pulvérisé, est, de manière connue, constituée par exemple de plusieurs brûleurs 131, 132 superposé à chauffe frontale. Toutefois, les brûleurs peuvent être de tout autre type, par exemple à chauffe tangentielle ou à chauffe verticale. D'autre part, et de manière connue, la combustion est améliorée par un système de turbulence radiale ou axiale. Les résidus de combustion sont évacués par le bas de la chambre 102 à travers un extracteur 133 débouchant vers la fosse de stockage du mâchefer provenant de la chambre 101 de combustion des ordures ménagères. La chambre 103 de mélange des gaz de combustion est également pourvue d'un extracteur 134. L'installation de génération de vapeur saturée est constituée d'un circuit relativement délicat à mettre en oeuvre, dans la mesure où elle doit pouvoir fonctionner pour des régimes de chauffe très variables, notamment en ce qui concerne la chambre 102 de combustion de charbon pulvérisé, l'ensemble des tubulures de l'émulsion eau-vapeur étant en outre connecté à un seul et même ballon 140. La récupération de la chaleur de combustion dans chacune des chambres 101, 102 s'effectue par l'intermédiaire de tubulures parcourant chacune des quatre parois des chambres, à savoir trois parois latérales et la paroi de séparation 112 pour la première chambre 101 de combustion des ordures ménagères, et les deux parois de séparation 112, 113 ainsi que deux parois latérales opposées pour la chambre 102 de combustion de charbon pulvérisé. De manière préférentielle, les tubulures de l'émulsion eau-vapeur, qui parcourent les parois latérales et les parois de séparation des chambres 101, 102, 103 sont constituées par des tubes à ailettes filées soudées les unes aux autres. Comme on peut le voir en figure 1, les tubulures verticales de la paroi latérale visibles pour chacune des chambres 101, 102, 103 aboutissent, à proximité de la voûte 114 de la chaudière, dans un collecteur horizontal 141, 142, 143, respectivement, s'étendant chacun sur toute la largeur de la paroi correspondante. Dans ces collecteurs horizontaux 141, 142, 143 sont piqués quelques tubes verticaux aboutissant à un tube de dégagement 151,152,153 respectivement, connecté au ballon 140. Chacune des autres parois latérales présente la même configuration. De même, les parois de séparation 112, 113, comme représenté en figure 1b, présentent à leur partie supérieure (qui est largement au-dessous de la voûte 114 de la chaudière de façon à ménager les ouvertures 115, 116 de passage des gaz de combustion) un collecteur horizontal 144, 145 sur lequel sont piqués des tubes espacés formant une grille verticale traversant l'ouverture 115, 116 de passage des gaz de combustion ces tubes étant connectés aux tubulures de dégagement aboutissant au ballon 140. De manière avantageuse, chaque collecteur horizontal des parois des chambres 101, 102, 103, parallèle aux parois de séparation 112, 113, est également connecté à plusieurs tubes de dégagement parallèles aboutissant à intervalles réguliers sur une même génératrice horizontale du ballon 140 de forme sensiblement cylindrique. Le faisceau d'évaporation 104 est monté, de manière connue, entre le ballon supérieur 140 et un ballon inférieur 150, et les gaz de combustion sont guidés selon un parcours en zig-zag selon le trajet montant 160, avant d'être évacués vers l'extérieur à travers l'économiseur 105. Les tubulures de circulation de l'émulsion eau-vapeur dans les parois de chacune des chambres de la chaudière mixte selon l'invention sont alimentées à partir du ballon 140, par l'intermédiaire de tubulures d'alimentation aboutissant à la base des parois des chambres 101,102,103. Le ballon 140 sert de réservoir de séparation des deux phases de l'émulsion eau-vapeur, et peut fonctionner avec un dispositif du type des cyclones, et/ou un sécheur secondaire. Si l'on se réfère aux figures 2a et 2b, concernant un second mode de réalisation préférentiel de la chaudière mixte selon l'invention, on retrouve une configuration identique au premier mode de réalisation précédemment décrit en ce qui concerne l'installation de combustion. La différence entre les deux modes de réalisation intervient pour le générateur de vapeur, qui comprend ici un surchauffeur, de façon à produire de la vapeur surchauffée. Ainsi, l'installation de combustion comprend également une première chambre 201 de combustion des ordures ménagères, une seconde chambre 202 de combustion de charbon pulvérisé, et une troisième chambre 203 de mélange des gaz de combustion produits. On ne procèdera pas à une nouvelle description détaillées de chacune des chambres, dans la mesure où elle est identique à la description précédente effectuée à propos des figures la et 1b. On pourra noter que les mêmes éléments sont désignés par les mêmes références dans les figures représentant les deux modes de réalisation, à l'exception du chiffre des centaines. De manière connue, le surchauffeur 204, monté entre la chambre 203 de mélange des gaz de combustion et un économiseur 205, est constitué de trois paquets de tubes 261, 262, 263, superposés et connectés entre une sortie de vapeur du réservoir 240 de séparation des phases de l'émulsion, et une prise de distribution vers le réseau, de la vapeur surchauffée produite. Le nombre de paquets de tubes du surchauffeur n'est pas une caractéristique limitative de l'invention. De manière préférentielle, on adopte pour la circulation de la vapeur dans les tubulures du surchauffeur 204 la disposition méthodique et/ou anti-méthodique. Des étapes de dé-surchauffe de la vapeur sont prévues entre les paquets de tubes 261, 262, 263, afin de réguler les caractéristiques de la vapeur produite, par injection d'eau. Le troisième mode de réalisation représenté en figure 3, consiste en une version condensée de la chaudière des figures 2a et 2b, dans la mesure où elle ne comporte qu'une seule et unique chambre de combustion 301, équipée à la fois d'une grille mobile 320 de combustion d'ordures ménagères, et de plusieurs brûleurs 331, 332 de charbon pulvérisé, montés sur les parois de la même chambre 301, à distance de la grille 320. En conséquence, le haut de la chambre 301 communique, à travers une ouverture 315 délimitée par l'interruption de la paroi unique de séparation 312, directement avec la chambre 303 de mélange des gaz de combustion, communiquant à son tour par sa base, avec un générateur de vapeur à surchauffeur 304, identique à celui des figures 2a, 2b. La conception de la chaudière mixte selon l'invention avec une unique chambre 301 de combustion présente plusieurs avantages. D'une part, le mélange des deux flux des gaz de combusiton est optimisé, dans la mesure où il s'effectue directement dans la chambre de combustion elle-même, la chambre 303 servant à parfaire cette homogénéisation du flux gazeux total, parallèlement à sa fonction de surface d'échange de chaleur complémentaire. D'autre part, le fonctionnement d'un équipement de combustion pour ordures ménagères, sur grille mobile, conduit à distribuer systématiquement de l'oxygène excédentaire à travers la grille, du fait des problèmes particuliers de combustion des ordures. Dans le cas où les brûleurs 331, 332 sont situés au-dessus de la grille, cet oxygène excédentaire est avantageusement utilisé pour la combustion du charbon pulvérisé, ce qui optimise la qualité de la combustion, et donc le rendement general de la chaudière. La figure 4 représente le schéma d'une chaudière mixte selon l'invention, à chambre commune de combustion d'ordures ménagères et de charbon pulvérisé, destinée à la production d'eau surchauffée. Dans ce cas, l'installation dé combustion diffère peu de celle présentée en figure 3, et l'on retrouve dans la chambre commune 401 d'une part une grille 420 de combustion des ordures ménagères introduites en 421, et évacuées par le tambour d'extraction 422, et d'autre un brûleur 431 unique de combustion de charbon pulvérisé. En revanche, le générateur d'eau surchauffée est, de manière connue, sensiblement différent des générateurs de vapeur décrits précédemment. En effet, la chaudière ne comporte pas de ballon, et la circulation de l'eau chaude y est organisée entièrement en série: le circuit froid passe en effet successivement dans l'économiseur 405, dans un faisceau de surchauffe en S 404, dans les panneaux de tubulures de la chambre unique de combustion 401, puis dans la chambre 403 de mélange des gaz de combustion, et enfin dans la chambre contenant le faisceau 404 de surchauffe. Il est clair que la production d'eau surchauffée pouvait tout aussi bien être réalisée à partir d'une chaudière mixte à chambres séparées, l'installation de combustion étant alors analogue à celle représenté en figures 1a et 2a. Dans chacun des modes de réalisation présentés en figures 1 à 4, la présence des chambres 103, 203, 303, 403 de mélange des gaz de combustion améliore l'efficacité et le rendement de la chaudière. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la chaudière mixte ne comporte pas de chambre de mélange des gaz de combustion. Cette configuration est particulièrement envisageable dans le cas d'une chaudière selon l'invention à chambre commune de combustion. Les chambres de mélange permettent tout d'abord d'augmenter les surfaces d'échange par rayonnement, puisqu'elles sont revêtues par des panneaux de tubulures dans lesquels circule le fluide froid, à savoir soit une émulsion eau-vapeur, soit de l'eau chaude seulement dans le cas de la production d'eau surchauffée (figure 4). En second lieu, la présence des chambres 103, 203, 303, 403 de mélange des gaz de combustion permet une meilleure maîtrise des températures et des vitesses de circulation des gaz de combustion, ainsi que de la température des cendres volantes. Ces caractéristiques de la veine gazeuse sont essentielles car les cendres volantes doivent être solidifiées avant que la veine gazeuse ne traverse les tubulures d'évaporateur ou de surchauffeur, pour éviter qu'elles s'y agglomèrent et provoquent une obstruction du circuit chaud. Enfin, la présence d'une chambre de mélange est particulièrement favorable pour homogéniser la veine gazeuse, constituée des gaz de combustion issus d'une part des ordures ménagères, et d'autre part du charbon pulvérisé. Il est à noter que la grille des tubes de dégagement traversant les ouvertures 115, 116, 215, 216, 315, 415 de passage des gaz de combustion d'une chambre à l'autre, et en provenance du collecteur supérieur des parois de séparation des chambres, est constituée de tubes largement espacés et de diamètre nettement plus important que les tubulures des parois de séparation, puisqu'ils doivent acheminer la totalité du volume du fluide froid provenant des tubulures. Pour ce qui est des panneaux de tubulures eux-mêmes, constituant les parois de séparation des chambres, ils sont de manière préférentielle réalisés en une seule couche, les tubulures faisant donc face d'un côté au gaz contenu dans la première chambre, et de l'autre côté au gaz contenu dans la seconde chambre. Néanmoins, pour assurer une circulation satisfaisante, les tubulures de ces parois de séparation sont de plus grand diamètre que celles des parois latérales des chambres. Il en est ainsi par exemple dans le mode de réalisation de la figure 1a, pour la paroi de séparation 112 placée entre la chambre 101 de combustion des ordures ménagères et la chambre 102 de combustion du charbon pulvérisé, dont les tubulures montantes augmentent de diamètre au-dessus du point de jonction 109 par rapport aux tubulures 107, 108 qui viennent s'y joindre. Les chaudières mixtes selon l'invention peuvent être réalisées pour des puissances très diverses. A titre d'exemple chiffré, les chaudières des modes de réalisation représentés sur les figures 1a, 1 b, 2a, et 2b concernent des chaudières de puissance nominale de 20 MW thermiques, dont 10 MW provenant des ordures ménagères et 10 MW provenant du charbon pulvérisé lors du fonctionnement à pleine charge. Les plages de variations attendues en exploitation sont:
Ces performances sont obtenues pour des chambres de chaudière de volume suivant: Le fonctionnement d'une chaudière mixte selon l'invention, quelque soit le mode de réalisation choisi, présente les paramètres spécifiques suivants:
Il est à noter que cette configuration minimale de fonctionnement de la chaudière mixte selon l'invention, peut être relativement fréquente, dans la mesure où le minimum technique requis pour l'activation des brûleurs de charbon pulvérisé correspond à environ 30 % de la capacité maximale de combustion. En dessous de cette valeur, il est en effet difficile d'entretenir l'auto-stabilité du foyer de combustion. La régulation de la chaudière s'effectue notamnent au moyen de deux paramètres principaux:
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