MICROSYSTEMES DE TRANSFORMATION DE PRESSIONS ET DE COMPRESSION

申请号 EP10724011.1 申请日 2010-05-25 公开(公告)号 EP2435706A2 公开(公告)日 2012-04-04
申请人 Commissariat à l'Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives; 发明人 HILT, Thierry;
摘要 The application relates to a microsystem for converting a difference in pressures in a fluid into mechanical movement, said microsystem comprising: - an inlet nozzle (6) for compressed fluid and an outlet nozzle (8) for expanded fluid, - at least two arms (12, 14), at least one of which is hinged and between which the fluid flows in order to pass from the inlet nozzle to the outlet nozzle by moving said arms with respect to one another, the arms (12, 14) being designed and hinged such that, while moving, they define at least one pocket of fluid which is moved away from the inlet nozzle in order to then reach the outlet nozzle while at the same time increasing in volume, each of the arms (12, 14) being mechanically connected to a single plane (20).
权利要求
REVENDICATIONS
1. Microsystème de transformation d'une différence de pressions dans un fluide en un déplacement mécanique, caractérisé en ce que ce microsytème comporte :
- une buse (6) d'entrée du fluide comprimé et une buse (8) de sortie du fluide détendu,
- au moins deux bras (12, 14), dont au moins un est articulé, entre lesquels s'écoule le fluide pour passer de la buse d'entrée à la buse de sortie en déplaçant ces bras l'un par rapport à l'autre, ces bras (12, 14) étant conformés et articulés de manière à ce que, au cours de leur déplacement, ils définissent au moins une poche (50) de fluide qui s'éloigne de la buse d'entrée pour ensuite rejoindre la buse de sortie tout en augmentant en même temps de volume, chacun des bras (12, 14) étant mécaniquement relié à un même plan (20).
2. Microsystème selon la revendication 1 , dans lequel le microsystème comporte au moins un transducteur (22, 24) apte à convertir l'énergie mécanique produite par le déplacement des bras en une autre énergie.
3. Microsystème de compression d'un fluide, caractérisé en ce que ce microsystème comporte :
- une buse (8) d'entrée d'un fluide détendu et une buse (6) de sortie du fluide comprimé, - au moins deux bras (12, 14), dont au moins un est articulé, entre lesquels s'écoule le fluide pour passer de la buse d'entrée à la buse de sortie sous l'action d'un déplacement mécanique de ces bras l'un par rapport à l'autre, ces bras (12, 14) étant conformés et actionnés de manière à ce que, au cours de leur déplacement, ils définissent au moins une poche de fluide qui s'éloigne de la buse d'entrée pour ensuite rejoindre la buse de sortie tout en diminuant en même temps de volume, chacun des bras (12, 14) étant mécaniquement relié à un même plan (20), et
- au moins un actionneur (22, 24) propre à déplacer les bras.
4. Microsystème selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les bras (12, 14) sont conformés en spirales imbriquées l'une dans l'autre.
5. Microsystème selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chacun des bras (12, 14) est mécaniquement relié au même plan (20) par l'intermédiaire d'une articulation (16, 18) permettant uniquement un déplacement de va-et-vient en translation de chaque bras parallèlement au plan et le long de directions non colinéaires.
6. Microsystème selon la revendication 5, dans lequel le microsystème comporte un déphaseur mécanique (36) interposé entre les deux bras pour introduire un déphasage entre les déplacements de va-et-vient de ces deux bras.
7. Microsystème selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le microsystème comprend :
- au moins une liaison (38) entre les bras (12, 14) capable de transformer ces bras en un système résonant à une fréquence de résonance, et
- une unité (28) de commande du déplacement des bras apte à asservir la fréquence des mouvements de va-et-vient des bras sur la fréquence de résonance.
8. Microsystème selon la revendication 7, dans lequel la liaison (38) est un ressort dont chaque extrémité est mécaniquement raccordée à un des bras.
9. Microsystème selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel : - le microsystème comporte également un plan supérieur et un plan inférieur (20) entre lesquels sont interposés les bras, ces plans confinant entre ces bras le fluide qui s'écoule, et
- les bras (12, 14) sont aptes à se déplacer par rapport à chacun des plans supérieur et inférieur.
10. Capteur d'une différence de pressions entre un fluide comprimé et un fluide détendu, caractérisé en ce que ce capteur comporte :
- un microsystème (2) conforme à l'une quelconque des revendications 1 , 2, 4 à 9, dans lequel les buses (6, 8) d'entrée et de sortie sont fluidiquement raccordées aux fluides comprimé et détendu, et
- un transducteur (22, 24) apte à convertir l'énergie mécanique des déplacements des bras sous l'action du fluide qui se détend en s'écoulant de la buse d'entrée vers la buse de sortie, en une grandeur physique représentative de la différence de pressions.
11. Capteur selon la revendication 10, dans lequel le transducteur (22, 24) est un transducteur électromécanique propre à convertir l'énergie mécanique de déplacement des bras en énergie électrique utilisée en plus pour alimenter le capteur.
12. Puce électronique comportant :
- un réseau de microcanaux (142) dans lesquels circule un fluide caloporteur (148) compressible, ces microcanaux s'étendant entre une bouche (146) d'entrée et une bouche (148) de sortie dans l'épaisseur de la puce électronique pour la refroidir, caractérisée en ce que la puce électronique comporte un microsystème (150) de compression conforme à l'une quelconque des revendications 3 à 9, dans lequel les buses (6, 8) de sortie et d'entrée sont fluidiquement raccordées, respectivement, aux bouches d'entrée et de sortie des microcanaux, ces microcanaux formant un détendeur.
13. Micromoteur à combustion comprenant :
- un canal (133) d'admission d'un mélange inflammable de carburant et de comburant, et - au moins un microsystème (132, 2) de compression de ce mélange avant sa combustion ou de détende des gaz d'échappement résultant de la combustion de ce mélange, caractérisé en ce que ce microsystème (132, 2) est conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 9.
14. PiIe à combustible comportant :
- un micromoteur propre à transformer la combustion d'un mélange de carburant et de comburant en un déplacement mécanique, et
- un transducteur électromécanique (22, 24) apte à convertir le déplacement mécanique en énergie électrique d'alimentation d'une charge électrique qui est raccordée à la pile, caractérisée en ce que le micromoteur est conforme à la revendication 13.
15. PiIe comportant : - un réservoir de fluide comprimé,
- un microsystème (2) dans lequel des buses (6, 8) d'entrée et de sortie sont fluidiquement raccordées aux fluides comprimé et détendu, ce microsystème étant propre à transformer la détente du fluide comprimé en un déplacement mécanique, et - un transducteur électromécanique (22, 24) apte à convertir le déplacement mécanique en énergie électrique d'alimentation d'une charge électrique qui est raccordée à la pile, caractérisée en ce que le microsystème est conforme à l'une quelconque des revendications 1 , 2 et 4 à 9.
16. Procédé de fabrication d'un microsystème conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le procédé comporte le dépôt simultané sur un substrat ou la gravure simultanée dans un substrat (80) des bras imbriqués l'un dans l'autre.
说明书全文

MICROSYSTEMES DE TRANSFORMATION DE PRESSIONS ET DE

COMPRESSION

L'invention concerne un microsystème de transformation d'une énergie pneumatique provenant d'une différence de pressions dans un fluide en un déplacement mécanique. Elle concerne également un microsystème de compression d'un fluide. Elle a également pour objet un capteur, une roue, une puce électronique, un micromoteur et une pile à combustible incorporant l'un de ces microsystèmes. Enfin, elle a également pour objet un procédé de fabrication de ces microsystèmes.

Les microsystèmes sont, par exemple, des MEMS (Micro- ElectroMechanical Systems). Ces microsystèmes diffèrent des systèmes mécaniques macroscopiques en outre par leur procédé de fabrication. Ces microsystèmes sont réalisés en utilisant les mêmes procédés de fabrication collectifs que ceux utilisés pour réaliser les puces microélectroniques. Par exemple, les microsystèmes sont réalisés à partir de plaquette en silicium monocristallin ou en verre usinées par photolithographie et gravure (par exemple DRIE (Deep Reactive Ion Etching)) et/ou structurées par croissance épitaxiale et dépôt de matériau métallique. Grâce à ces procédés de fabrication, les microsystèmes sont petits et présentent généralement des pièces ou parties de pièces usinées dont au moins une des dimensions est d'ordre micrométrique. La dimension d'ordre micrométrique est généralement inférieure à 200 μm et, par exemple, comprise entre 1 et 200 μm. Par exemple, l'ONERA a développé des microturbines pour transformer un écoulement liquide en déplacement mécanique. Un autre microsystème pour réaliser la même fonction est par exemple divulgué dans la demande WO 03 056 691 ou dans la demande WO 2006/095039.

Les microsystèmes divulgués sont capables de transformer une différence de pressions en un déplacement mécanique. Toutefois, ils présentent un certain nombre d'inconvénients.

Certains de ces microsystèmes nécessitent une pièce montée à rotation, généralement appelée rotor. Le rotor tourne par rapport à une autre pièce immobile généralement appelée stator. Le rotor est par exemple une microturbine. Un tel mouvement de rotation du rotor entraîne des pertes par frottement qui peuvent être importantes, ce qui réduit le rendement énergétique du microsystème. Par rendement énergétique, on désigne le rapport entre l'énergie mécanique produite et l'énergie apportée au microsystème sous forme d'un débit de fluide ou d'une différence de pressions. De plus, la réalisation d'un microsystème équipé d'une pièce en rotation est complexe et nécessite souvent l'empilement de nombreuses tranche semi- conductrice ou « Wafer » pour arriver à le fabriquer.

Enfin, les microsystèmes connus atteignent un bon rendement énergétique uniquement pour des débits de fluide élevés. Au contraire, pour des débits faibles ou très faibles de fluide, le rendement est dégradé.

L'invention vise à remédier à au moins l'un de ces inconvénients. Elle a donc pour objet un microsystème de transformation d'une différence de pressions en un déplacement mécanique comportant : - une buse d'entrée du fluide comprimé et une buse de sortie du fluide détendu,

- au moins deux bras, dont au moins un est articulé, entre lesquels s'écoule le fluide pour passer de la buse d'entrée à la buse de sortie en déplaçant ces bras l'un par rapport à l'autre, ces bras étant conformés et articulés de manière à ce que, au cours de leur déplacement, ils définissent au moins une poche de fluide qui s'éloigne de la buse d'entrée pour ensuite rejoindre la buse de sortie tout en augmentant en même temps de volume, chacun des bras étant mécaniquement relié à un même plan.

Les modes de réalisation de ce microsystème de transformation peuvent comporter la caractéristique suivante : a le microsystème comporte au moins un transducteur apte à convertir l'énergie mécanique produite par le déplacement des bras en une autre énergie.

L'invention a également pour objet un microsystème de compression d'un fluide comportant :

- une buse d'entrée d'un fluide détendu et une buse de sortie du fluide comprimé,

- au moins deux bras, dont au moins un est articulé, entre lesquels s'écoule le fluide pour passer de la buse d'entrée à la buse de sortie sous l'action d'un déplacement mécanique de ces bras l'un par rapport à l'autre, ces bras étant conformés et actionnés de manière à ce que, au cours de leur déplacement, ils définissent au moins une poche de fluide qui s'éloigne de la buse d'entrée pour ensuite rejoindre la buse de sortie tout en diminuant en même temps de volume, chacun des bras étant mécaniquement relié à un même plan, et

- au moins un actionneur propre à déplacer les bras.

Les microsystèmes ci-dessus présentent un très bon rendement énergétique même pour des débits de fluide très faibles.

De plus, puisque les bras définissent une poche de fluide qui s'éloigne de la buse d'entrée au cours de son déplacement, il n'est pas nécessaire de prévoir un clapet anti-retour au niveau de la buse d'entrée. De façon similaire, puisque les bras définissent une poche de fluide qui est initialement éloignée de la buse de sortie, il n'est pas non plus nécessaire de prévoir un clapet anti-retour au niveau de la buse de sortie.

Enfin, le fait que les bras soient reliés à un même plan permet de fabriquer les deux bras imbriqués l'un dans l'autre simultanément. Il n'est donc plus nécessaire de fabriquer séparément les deux bras puis de venir les emboîter l'un dans l'autre.

Les modes de réalisation de ces microsystèmes peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : a les bras sont conformés en spirales imbriquées l'une dans l'autre ; a chacun des bras est mécaniquement relié au même plan par l'intermédiaire d'une articulation permettant uniquement un déplacement de va-et-vient en translation de chaque bras parallèlement au plan et le long de directions non colinéaires ; B le microsystème comporte un déphaseur mécanique interposé entre les deux bras pour introduire un déphasage entre les déplacements de va-et-vient de ces deux bras ; B le microsystème comprend :

- au moins une liaison entre les bras capable de transformer ces bras en un système résonant à une fréquence de résonance, et

- une unité de commande du déplacement des bras apte à asservir la fréquence des mouvements de va-et-vient des bras sur la fréquence de résonance ;

B la liaison est un ressort dont chaque extrémité est mécaniquement raccordée à un des bras;

B le microsystème comporte également un plan supérieur et un plan inférieur entre lesquels sont interposés les bras, ces plans confinant entre ces bras le fluide qui s'écoule, et les bras sont aptes à se déplacer par rapport à chacun des plans supérieur et inférieur. Les modes de réalisation de ces microsystèmes présentent en outre les avantages suivants :

- le fait que les bras se déplacent uniquement en translation dans un même plan simplifie la réalisation du microsystème puisqu'il n'est pas nécessaire d'avoir recours à de nombreux empilements de tranches semi- conductrices successives,

- l'utilisation d'un déphaseur mécanique limite la consommation d'énergie du microsystème par rapport au cas où ce déphasage serait uniquement obtenu en commandant des transducteurs électromécaniques,

- le fait de travailler à la fréquence de résonance permet de décroître l'énergie consommée. L'invention a également pour objet un capteur d'une différence de pressions entre un fluide comprimé et un fluide détendu. Ce capteur comporte :

- le microsystème ci-dessus de transformation d'une différence de pression en un déplacement mécanique, dans lequel les buses d'entrée et de sortie sont fluidiquement raccordées aux fluides comprimé et détendu, et

- un transducteur apte à convertir l'énergie mécanique des déplacements des bras sous l'action du fluide qui se détend en s'écoulant de la buse d'entrée vers la buse de sortie, en une grandeur physique représentative de la différence de pressions. Les modes de réalisation de ce capteur peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : a le transducteur est un transducteur électromécanique propre à convertir l'énergie mécanique de déplacement des bras en énergie électrique utilisée en plus pour alimenter le capteur ; a le capteur comprend un émetteur sans fil propre à transmettre une grandeur représentative de la différence de pressions mesurée à un récepteur distant par l'intermédiaire d'une liaison sans fil, cet émetteur étant alimenté uniquement à partir de l'énergie électrique produite par le transducteur électromécanique. Les modes de réalisation de ce capteur présentent en outre les avantages suivants :

- l'utilisation d'un transducteur électromécanique permet, en plus d'obtenir une grandeur représentative de la différence de pressions mesurée, d'alimenter un émetteur sans fil. L'invention a également pour objet une puce électronique comportant :

- un réseau de microcanaux dans lesquels circule un fluide caloporteur compressible, ces microcanaux s'étendant entre une bouche d'entrée et une bouche de sortie dans l'épaisseur de la puce électronique pour la refroidir, et - le microsystème de compression ci-dessus, dans lequel les buses de sortie et d'entrée sont fluidiquement raccordées, respectivement, aux bouches d'entrée et de sortie des microcanaux, ces microcanaux formant un détendeur. L'invention a également pour objet un micromoteur à combustion comprenant :

- un canal d'admission d'un mélange inflammable de carburant et de comburant, et

- au moins le microsystème ci-dessus pour comprimer ce mélange avant sa combustion ou pour détendre des gaz d'échappement résultant de la combustion de ce mélange.

L'invention a également pour objet une pile à combustible comportant : - le micromoteur ci-dessus propre à transformer la combustion d'un mélange de carburant et de comburant en un déplacement mécanique, et

- un transducteur électromécanique apte à convertir le déplacement mécanique en énergie électrique d'alimentation d'une charge électrique qui est raccordée à la pile.

L'invention a également pour objet une pile comportant :

- un réservoir de fluide comprimé,

- le microsystème ci-dessus dans lequel les buses d'entrée et de sortie sont fluidiquement raccordées aux fluides comprimé et détendu, ce microsystème étant propre à transformer la détente du fluide comprimé en un déplacement mécanique, et

- un transducteur électromécanique apte à convertir le déplacement mécanique en énergie électrique d'alimentation d'une charge électrique qui est raccordée à la pile. Enfin, l'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un des microsystèmes ci-dessus, ce procédé comportant le dépôt simultané sur un substrat ou la gravure simultanée dans un substrat des bras imbriqués l'un dans l'autre.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquels :

- la figure 1 est un schéma de principe d'un microsystème de transformation d'une différence de pressions dans un fluide en un déplacement mécanique, - la figure 2 est un graphe montrant le déplacement de bras du microsystème de la figure 1 en fonction du temps,

- la figure 3 est une illustration schématique du fonctionnement du microsystème de la figure 1 ,

- la figure 4 est une illustration schématique d'un mode de réalisation possible du microsystème de la figure 1 ,

- la figure 5 est un organigramme d'un procédé de fabrication du microsystème de la figure 1 ,

- les figures 6 à 8 sont des illustrations schématiques et en coupe de différentes étapes du procédé de fabrication du microsystème de la figure 1 , - la figure 9 est une illustration schématique d'un capteur de différence de pressions incorporant le microsystème de la figure 1 ,

- la figure 10 est une illustration en coupe partielle d'une roue incorporant le capteur de la figure 9,

- la figure 1 1 est une illustration schématique et en coupe d'une valve de la roue de la figure 10, - la figure 12 est une illustration schématique d'une pile à combustible incorporant un micromoteur utilisant le microsystème de la figure 1 , et

- la figure 13 est une illustration schématique et en coupe d'une puce électronique incorporant un microsystème de compression similaire au microsystème de la figure 1.

Dans ces figures, les mêmes références sont utilisées pour désigner les mêmes éléments.

Dans la suite de cette description, les caractéristiques et fonctions bien connues de l'homme du métier ne sont pas décrites en détail. La figure 1 représente un microsystème de transformation d'une différence de pressions dans un fluide en un déplacement mécanique. Le fluide est un fluide compressible. Par exemple, le fluide est un gaz.

Le microsystème 2 comprend une enceinte close 4 fluidiquement raccordée au fluide comprimé par l'intermédiaire d'une buse d'entrée 6 et fluidiquement raccordée au fluide détendu par l'intermédiaire d'une buse de sortie 8. L'enceinte 4 est hermétiquement scellée de manière à ce que le fluide détendu dans cette enceinte ne puisse pas s'échapper par d'autres issues que la buse 8.

A l'intérieur de l'enceinte 4, la buse 6 est fluidiquement raccordée à un détendeur à rouleau 10. Le détendeur à rouleau est également connu sous le terme de détendeur « Scroll ».

Le détendeur 10 est formé de deux bras articulés l'un par rapport à l'autre 12 et 14. Les bras 12 et 14 sont conformés et articulés de manière à ce qu'au cours de leur déplacement sous l'effet du fluide admis par la buse 6, ils définissent au moins une poche de fluide qui s'éloigne de la buse 6 pour ensuite se rapprocher de la buse 8 en augmentant en même temps de volume. Par exemple, les bras 12 et 14 sont conformés en spirale et sont imbriqués l'un dans l'autre. Chaque spirale comporte au moins un tour voire plusieurs tours pour définir plusieurs poches de fluide qui se déplacent en même temps de la buse 6 vers la buse 8. Chaque bras est mécaniquement raccordé par l'intermédiaire d'articulations respectives 16 et 18 à un plan fixe 20 (Figure 4). Pour simplifier la figure 1 , seuls des points d'ancrage 21 au plan 20 sont représentés sur cette figure. Le plan 20 s'étend parallèlement à des directions X et Y orthogonales. De préférence, les articulations 16 et 18 sont élastiques. Le plan 20 retient le fluide entre les bras 12, 14 tout en permettant aux bras 12, 14 de se déplacer le long de sa face supérieure. A cet effet, il existe un jeu entre la face supérieur du plan 20 et les bras 12, 14. Ce jeu est suffisamment étroit pour limiter les fuites de fluide par son intermédiaire.

Un plan supérieur (non représenté) est disposé de façon similaire de l'autre côté des bras 12, 14 pour retenir le fluide entre les bras 12, 14 tout en permettant aux bras 12, 14 de se déplacer le long de sa face inférieure. Les articulations 16 et 18 permettent uniquement un déplacement en translation des bras 12 et 14 le long, respectivement, des directions Y et X.

Chaque bras 12, 14 est également mécaniquement raccordé à un transducteur électromécanique respectif 22, 24. Chaque transducteur électromécanique est apte à convertir le mouvement mécanique du bras en énergie électrique.

Par exemple, chacun de ces transducteurs 22, 24 est raccordé en sortie à un dispositif 26 de stockage d'énergie électrique. Par exemple, le dispositif 26 est un condensateur. Les transducteurs 22 et 24 sont des transducteurs électromécaniques commandables de manière à régler la quantité d'énergie mécanique transformée en énergie électrique. Ils remplissent donc également la fonction d'amortisseur commandable.

Ces transducteurs 22 et 24 sont commandés par une unité de commande 28. L'unité 28 est raccordée à des capteurs 30 et 32 d'une grandeur physique représentative de la puissance électrique produite, respectivement, par les transducteurs 24 et 22. Les capteurs 30 et 32 permettent aussi de mesurer la phase de la puissance électrique produite.

Un déphaseur mécanique 36 est mécaniquement raccordé entre les bras 12 et 14. Ce déphaseur a pour fonction d'aider mécaniquement à la réalisation d'un déphasage de ττ/2 radians entre les mouvements d'oscillations (va-et- vient) des bras 12 et 14. De plus, ce déphaseur 36 est formé d'un ressort 38 mécaniquement raccordé aux bras 12 et 14. Par exemple, ce ressort 38 est une lame ressort. Ce ressort 38 transforme le système formé par les deux bras 12 et 14 et le ressort 38 en un système résonant pour une fréquence de résonance. La fréquence de résonance est atteinte quand le déphasage entre les mouvements d'oscillations des bras 12, 14 est de ττ/2 radians. A la fréquence de résonance, le rendement énergétique du microsystème est maximal.

L'unité 28 est apte à commander les transducteurs 22 et 24 pour travailler à la fréquence de résonance. Par exemple, à partir des informations mesurées par les capteurs 30 et 32, l'unité 28 calcule le déphasage entre les mouvements d'oscillations des bras 12 et 14 et asservit ce déphasage sur la valeur ττ/2.

Pour limiter l'énergie consommée par le microsystème 2 lors de son fonctionnement, l'unité 28 est elle-même alimentée à partir de l'énergie électrique produite par les transducteurs 22 et 24. A cet effet, par exemple, l'unité 28 est électriquement raccordée au dispositif 26 de stockage d'énergie électrique.

La figure 2 représente l'évolution au cours du temps des déplacements des bras 12 et 14, respectivement, le long des directions Y et X. Plus précisément, les courbes 44 et 46 représentent les déplacements, respectivement, des bras 12 et 14. Ces déplacements sont sinusoïdaux et déphasé l'un par rapport à l'autre de ττ/2 radians.

En régime stationnaire, chaque bras décrit un mouvement d'oscillations ou de va-et-vient entre deux positions extrêmes notées X ma χ et X m , n pour le bras 14 et Y m ax et Y mιn pour le bras 12 sur la figure 2.

Le déplacement des bras 12, 14 définit plusieurs poches de fluide qui se déplace circulairement de la buse 6 vers la buse 8 en augmentant de volume. Plus précisément, chaque poche de fluide se déplace en tournant autour de et, en même temps, en s'éloignant de la buse 6. La figure 3 représente plus en détail le déplacement d'une poche 50 de fluide de la buse 6 vers la buse 8.

Initialement (état I), la poche 50 est en communication fluidique avec la buse 6. Cette poche 50 se remplit donc du fluide comprimé. Ensuite (état II), les bras 12 et 14 se déplacent l'un par rapport à l'autre pour isoler fluidiquement cette poche 50 de la buse 6.

Ensuite, comme l'illustrent les états successifs (état III à état Vl), la poche 50 se déplace de la buse 6 vers la buse 8 en décrivant un mouvement de spirale autour de la buse 6. Plus précisément, après que les bras 12 et 14 aient chacun effectué un va-et-vient complet, la poche 50 est passée de la position représentée dans l'état I à la position 52 représentée dans l'état I. Elle a donc effectué un tour complet autour de la buse 6.

Ici, étant donné que les bras 12 et 14 en forme de spirale sont enroulés plusieurs fois autour de la buse 6, lors du prochain cycle d'oscillations des bras 12 et 14, la poche 50 effectue un nouveau tour autour de la buse 6 mais en s'éloignant un peu plus de celle-ci. Plus précisément, après un nouveau tour complet, la poche 50 occupe la position 54 (état I). Enfin, lors de son dernier tour, la poche 50 occupe la position 56 (état I). Dans l'état 56, la poche est en communication fluidique avec la buse 8, ce qui permet au fluide détendu de s'échapper. Ici, les bras 12 et 14 sont conformés pour définir simultanément au moins deux poches qui se déplacent en même temps de la buse 6 vers la buse 8 en augmentant de volume. Dans le cas particulier représenté sur la figure 3, les bras 12 et 14 sont conformés pour définir six poches de fluide qui se déplacent simultanément de la buse 6 vers la buse 8. On comprend donc que lorsque le fluide se détend dans le détendeur 10, l'énergie de cette détente est transformée en un déplacement mécanique des bras 12 et 14. Dans le cas particulier représenté sur la figure 1 , ce déplacement mécanique est converti par les transducteurs 22 et 24 en énergie électrique.

La figure 4 représente un exemple d'implémentation possible du microsystème 2. Par exemple, l'articulation 16 et le transducteur 22 sont identiques, à la position près, à l'articulation 18 et au transducteur 24. Ainsi, seuls l'articulation 16 et le transducteur 22 sont décrits ici plus en détail.

L'articulation 16 est ici réalisée à l'aide d'un parallélogramme 60 fixé sans aucun degré de liberté au bras 12. Ce parallélogramme 60 se déplace donc en translation le long de la direction Y parallèlement au plan 20. Le parallélogramme 60 est mécaniquement relié au plan 20 par l'intermédiaire de poutres 62. Chaque poutre 62 a une extrémité fixée sans aucun degré de liberté au parallélogramme 60 et une autre extrémité fixée au point d'ancrage 21 lui- même fixé sans aucun degré de liberté au plan 20. La poutre 62 n'est pas directement fixée au plan 20. De préférence, chaque poutre 62 est s'étend parallèlement à la direction X. De plus, chaque poutre 62 est suffisamment fine pour pouvoir se tordre lorsque le fluide se détend dans les poches définies entre les bras 12 et 14. Grâce à cette configuration, le bras 12 peut uniquement se déplacer le long de la direction Y.

Le transducteur 22 utilise par exemple un condensateur à capacité variable pour transformer l'énergie mécanique produite par le déplacement du bras 12 en énergie électrique. La conversion d'énergie mécanique en énergie électrique à l'aide de condensateurs variables est bien connue. Par exemple, celle-ci est utilisée dans les demandes de brevet WO2007 082 894 et FR2 897 486. Ainsi, ce mécanisme de conversion ne sera pas décrit en détail. Ici, le condensateur est réalisé à l'aide de peignes interdigités. Plus précisément, une armature 66 du condensateur est fixée sans aucun degré de liberté au parallélogramme 60. L'autre armature 68 de ce condensateur est fixée sans aucun degré de liberté sur le plan 20. Ainsi, lorsque le parallélogramme 60 se déplace, il modifie la capacité du condensateur, ce qui est ensuite exploité pour transformer l'énergie mécanique en énergie électrique. De préférence, au moins l'une des armatures du condensateur comporte des électrets. En effet, cela permet au transducteur 22 de commencer à produire de l'énergie électrique sans apport au préalable d'énergie électrique à partir d'une source d'énergie électrique extérieure.

Un exemple de procédé de fabrication du microsystème 2 va maintenant être décrit en regard du procédé de la figure 5 et à l'aide des illustrations des figures 6 à 8. Initialement, lors d'une étape 80, une plaque comportant une couche intermédiaire sacrificielle 82 est gravée. Typiquement, cette plaque est une plaque SOI (Silicone On Insulator). Ainsi, cette plaque comporte en plus de la couche sacrificielle 82 d'un côté une couche de silicium 84 et de l'autre côté une couche d'isolant 86. Lors de l'étape 80, les spirales, les articulations et le condensateur à capacité variable sont simultanément gravés dans la couche 84. Sur la figure 6, le microsystème ainsi gravé est représenté par un bloc 90. Le bloc 90 repose sur la couche 82.

Ensuite, lors d'une étape 92, on élimine la couche 82 située en dessous du bloc 90. Par exemple, une attaque chimique est utilisée pour éliminer la couche sacrificielle. A partir de ce moment, les spirales 12 et 14 et les parallélogrammes des articulations ainsi que les armatures 66 des condensateurs à capacité variable peuvent se déplacer en translation par rapport au plan 20 constitué par la face supérieure de la couche 86 (voir figure

7). Ensuite, lors d'une étape 94, on réalise un capot 96 et on assemble ce capot au-dessus de la couche 84. Ce capot 96 constitue le plan supérieur destiné à confiner le fluide entre les bras 12, 14. Par exemple, le capot 96 est réalisé en verre. Les buses 6 et 8 sont réalisées dans ce capot 96. Seule, la buse 6 a été représentée sur la figure 8. Des trous d'accès à la couche 84 sont également réalisés dans le capot

96 pour raccorder électriquement les transducteurs 22 et 24 à l'unité de commande 28 et au dispositif 26 de stockage d'énergie. Sur la figure 8, seul un trou 98 d'accès à la couche 84 a été représenté.

On notera que l'épaisseur de la couche 82 ainsi que l'espace entre le capot 96 et le bloc 90 ont été exagérés sur les figures 6 à 8 pour rendre visible le jeu qui existe entre les bras 12, 14 et, respectivement, le plan inférieur ou supérieur. En pratique, l'épaisseur de la couche 82 et l'espace entre le capot 96 et le bloc 90 sont suffisamment réduits pour que le fluide qui se détend dans le détendeur 10 reste confiné entre les bras 12 et 14. Le microsystème 2 a de nombreuses applications possibles.

Par exemple, la figure 9 représente un capteur 100 de différence de pressions réalisé à partir du microsystème 2. En effet, la différence de pressions entre les buses 6 et 8 est proportionnelle à l'énergie mécanique produite par les déplacements des bras 12 et 14. De plus, étant donné que l'énergie électrique produite par les transducteurs 22 et 24 est proportionnelle à l'énergie mécanique reçue, cette énergie électrique est également proportionnelle à la différence de pressions entre les buses 6 et 8. C'est cette propriété du microsystème 2 qui est utilisée pour réaliser le capteur 100.

Le capteur 100 comporte le dispositif 26 de stockage d'énergie, l'unité de commande 28 et le microsystème 2. Il comporte de plus un circuit 102 de gestion de la charge et de la décharge du dispositif 26 et un émetteur radio 104 apte à communiquer une information représentative de la différence de pressions entre les buses 6 et 8 à un récepteur radio distant.

Par exemple, le circuit 100 déclenche l'envoi d'un signal caractéristique par l'intermédiaire de l'émetteur 104 dès que la charge du dispositif 26 dépasse un seuil prédéterminé Fi. Ainsi, le temps qui s'écoule entre deux émissions est proportionnel à la différence de pressions mesurée. Il est donc possible à partir des données reçues d'en déduire la différence de pressions entre les buses 6 et 8.

Ici, le seuil Fi est fixé de manière à permettre l'alimentation de l'émetteur 104 pour que celui-ci émette l'impulsion caractéristique. Ainsi, dans ce mode de réalisation, le capteur 100 n'a pas besoin de source d'alimentation extérieure pour fonctionner. En effet, il utilise uniquement en tant que source d'énergie la différence de pressions qui existe entre les buses 6 et 8.

La figure 10 représente une roue 1 10 équipée du capteur 100. La roue 1 10 comporte un pneumatique ou pneu 1 12 à l'intérieur duquel est confiné de l'air comprimé. Ce pneumatique 1 12 est monté sur une jante 1 14. Le capteur 100 est placé à l'intérieur du pneumatique 1 12 qui lui sert d'enveloppe de protection.

Pour fonctionner, la buse 8 doit être fluidiquement raccordée à l'extérieur du pneumatique 1 12.

La figure 1 1 représente un exemple possible de montage du capteur 100 à l'intérieur du pneumatique 1 12 pour réaliser cela. Plus précisément, le pneumatique 1 12 comporte une valve 1 16 par l'intermédiaire de laquelle la roue 1 10 peut être gonflée. Classiquement, cette valve se compose d'un canon 1 18 fixé sans aucun degré de liberté au pneumatique 1 12 et d'une soupape mobile 120. Cette soupape 120 est déplaçable entre une position de repos dans laquelle elle scelle hermétiquement le pneumatique et une position active dans laquelle elle permet l'introduction d'air comprimé à l'intérieur du pneumatique 1 12. Ici, un trou 124 est creusé à travers la soupape 120 pour permettre le passage de la buse 8 au travers de cette soupape 120 et ainsi la raccorder à l'air extérieur.

Dans ce mode de réalisation, le capteur 100 est fixé sans aucun degré de liberté à la soupape 120. Ainsi, lorsque la soupape 120 est dans sa position de repos, l'air comprimé fuit par l'intermédiaire du capteur 100 et du trou 124. Le débit de la fuite d'air est très faible, c'est-à-dire inférieur à 1 mL/s. Par exemple, ici, le trou 124 est dimensionné de manière à permettre une fuite d'air uniquement inférieure à 100 μL/s et de préférence inférieure ou égale à 10 μL/s. Avec un tel débit de 100 μL/s, la fuite réalisée au travers de la valve 120 représente pour un pneumatique dont le volume d'air est égal à 3,94 x 10 "2 m 3 une baisse de pression de 8 mBar au bout de six mois, ce qui est négligeable. Ainsi, le capteur 100 est capable de fonctionner pendant plus de six mois sans pour autant imposer au propriétaire du véhicule de regonfler le pneumatique 1 10. La figure 12 représente une pile à combustible 130 équipé d'un micromoteur incorporant le microsystème 2. Le micromoteur incorpore également un microsystème 132 de compression. Par exemple, ce microsystème 132 est identique au microsystème 2 à l'exception qu'il est commandé pour comprimer un fluide détendu admis par une buse 133. En effet, le fonctionnement du microsystème 2 est réversible. En particulier, dans ce mode de fonctionnement, les transducteurs 22 et 24 sont utilisés pour transformer de l'énergie électrique fournie, par exemple, à partir du dispositif 26 en des déplacements mécaniques des bras 12 et 14. Dans ces conditions, on veille également à ce que les déplacements en va-et-vient des bras 12 et 14 soient déphasés de ττ/2. Le fluide détendu est alors admis par la buse 133, correspondant à la buse 8, et le fluide comprimé est expulsé par la buse 6.

Le fluide comprimé par le microsystème 132 est expulsé dans une chambre 134 de combustion du micromoteur. Ici, le fluide comprimé est un mélange inflammable de carburant et de comburant. Dans la chambre 134, ce mélange inflammable explose, ce qui produit des gaz d'échappement encore plus comprimés. Les gaz d'échappement sont alors admis par l'intermédiaire de la buse 6 dans le microsystème 2 qui transforme la différence de pressions ainsi créée en un mouvement mécanique puis en énergie électrique. L'énergie électrique est alors utilisée pour alimenter une charge raccordée aux bornes de la pile à combustible. Cette charge n'a pas été représentée. Les gaz d'échappement détendus sont expulsés par l'intermédiaire de la buse 8.

La figure 13 représente une puce électronique 140 équipée de microcanaux 142 réalisés à l'intérieur du substrat qui supporte des composants électroniques 144 tels que des transistors. Les microcanaux 142 présentent une bouche d'entrée 146 et une bouche de sortie 148. Un fluide caloporteur 148 circule de la bouche 146 vers la bouche 148.

Dans ce mode de réalisation, un microsystème 150 de compression du fluide caloporteur est raccordé entre les bouches 146 et 148. Ce microsystème 150 est par exemple identique au microsystème 132.

Les microcanaux 142 forment un vase d'expansion ou détendeur de sorte que le fluide caloporteur comprimé expulsé par le microsystème 150 dans la bouche 146 se détend dans les microcanaux, ce qui permet de refroidir les composants électroniques. Ensuite, ce fluide caloporteur retourne dans le microsystème 150 par l'intermédiaire de la bouche 148 pour être de nouveau comprimé.

Ainsi, il est possible de refroidir efficacement et simplement la puce électronique 140.

De nombreux autres modes de réalisation sont possibles. Par exemple, les bras 12 et 14 peuvent être précontraints mécaniquement pour que, quelle que soit la position de ces bras, il existe toujours au moins une articulation élastique qui a une élongation non nulle, c'est-à-dire qu'elle n'est pas à sa position de repos.

De nombreuses formes de spirales différentes sont possibles pour les bras 12 et 14. Par exemple, il peut s'agir d'une volute ou d'une spirale d'Archimède. Chaque bras peut comporter une ou plusieurs spirales.

En variante, l'un des bras est fixé sans aucun degré de liberté sur le substrat et seul l'autre bras se déplace de manière à déplacer une ou plusieurs poches de fluides de façon identique à ce qui a été décrit en regard de la figure 3. Par exemple, le bras fixe est réalisé par gravure d'une couche déposée sur le substrat mais pas sur une couche sacrificielle comme c'est le cas pour le bras mobile.

D'autres modes de réalisation sont possibles pour les articulations 16 et 18. Par exemple, les articulations 16 et 18 peuvent être réalisées à l'aide d'une lame flexible, d'une rotule, d'un palier glissant ou autres et leur combinaison. Le fluide comprimé peut être issu d'une combustion ou non. Dans ce dernier cas, le fluide comprimé peut être issu d'un réservoir de fluide comprimé. Par exemple, dans le mode de réalisation de la figure 12, le microsystème 132 et la chambre de combustion 134 sont remplacés par un réservoir de fluide comprimé. On obtient ainsi une pile générant de l'électricité à partir de la détente du fluide comprimé stocké dans le réservoir. De préférence, l'ensemble des composants des piles décrites ici sont logés dans un même boîtier à partir duquel font saillie les bornes de raccordement électrique à un circuit électrique extérieur. Typiquement, ce boîtier est amovible pour permettre un remplacement aisé de la pile dans le circuit électrique extérieur. Ces bornes sont donc aptes à coopérer avec des bornes électriques correspondantes du circuit électrique extérieur pour être électriquement connectées et, en alternance, déconnectées de ce circuit.

Il n'est pas nécessaire que les bras 12 et 14 soient montés en translation le long d'axes perpendiculaires. En fait, il suffit que les axes le long desquels se déplacent les bras 12 et 14 soient non parallèles. Si l'angle entre ces axes est différent de ττ/2 radians, alors le déphasage entre les mouvements d'oscillations des bras 12 et 14 doit être adapté en conséquence.

Il n'est pas non plus nécessaire que les bras 12 et 14 travaillent à la fréquence de résonance. Dans un mode de réalisation simplifié, le déphaseur mécanique 36 peut être omis. Dans ce cas-là, le déphasage prédéterminé entre les mouvements des bras peut être assuré par un actionneur électrique tel que par exemple un transducteur électromécanique.

Le déphaseur mécanique peut également être réalisé sans avoir recours à un ressort. Par exemple, il peut être réalisé à l'aide d'un mécanisme de bielle et de manivelle. Pour la transformation d'une différence de pressions en un déplacement mécanique, la conversion de l'énergie mécanique ainsi produite en énergie électrique est facultative. En effet, pour que le système 2 fonctionne, il suffit de disposer d'amortisseurs commandables permettant d'asservir les déplacements des bras 12 et 14 pour maintenir le déphasage approprié.

L'énergie électrique produite à partir des déplacements des bras 12 et 14 n'est pas nécessairement utilisée pour alimenter l'unité 28 ou d'autres composants électroniques associés tels que les composants du capteur 100.

De nombreux autres modes de fabrication du microsystème 2 sont possibles. En particulier, les étapes de gravure peuvent être remplacées par des étapes de dépôt. De même, l'utilisation d'une couche sacrificielle peut être omise. Dans ce cas, d'autres étapes permettant de fabriquer simultanément les deux bras imbriqués l'un dans l'autre sont mises en œuvre. Par exemple, les deux bras sont fabriqués en creusant dans un même substrat des fentes traversantes définissant ces bras et l'espace entre ces bras. Une extrémité de chaque bras est laissée fixée sur le substrat. Des plaques sont alors hermétiquement collées sur chaque face du substrat pour sceller la cavité dans laquelle le fluide se détend entre les bras ou est comprimé entre les bras.

Enfin, dans les modes de réalisation des capteurs, puces électroniques, micromoteurs et piles décrits ci-dessus, le microsystème 2 peut être remplacé par un autre microsystème de transformation d'une différence de pressions dans un fluide en un déplacement mécanique ou vice-versa. Par exemple, le microsystème 2 est remplacé par un microsystème comportant une turbine pour transformer la différence de pression en un déplacement mécanique.

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